Architecture finale de studypress

Architecture finale de studypress

Depuis l’antiquité [1] l’homme se voie dans la soif de transmettre son passé et changer sa condition de vie. Pour réaliser son but il s’intéresse à la science et empreinte plusieurs voies pour sa conquête. L’histoire nous raconte [1], que les premiers systèmes d’éducation ont vu le jour en Egypte et en Inde dès le IVe millénaire av. J.-C. Ainsi les premières écoles furent fondées chez les Grecs à partir du VIIIe siècle av. J.-C. La situation éducative continue à s’améliorer jusqu’à fonder des différents types d’établissements pédagogiques tels que les écoles primaires, les secondaires, les lycées, les universités…

Au 20ème siècle [2] avec l’apparition de réseau et de la technologie web, le système éducatif s’est beaucoup intéressé à une nouvelle méthodologie d’apprentissage qui s’appelle le ″e-learning″. Contrairement aux systèmes éducatifs traditionnels où l’apprenant était obligé de prendre des cours dans des salles en face des enseignants ou bien fréquenter des écoles, le e-learning est un système d’apprentissage qui permet à l’apprenant de s’instruire chez lui comme il veut, et quand il veut.

e-Learning

Le e-learning, dispositif de formation [5] a apparu au début des années 1990 dans la technologie des multimédia et de l’internet. Il est considéré comme la quatrième génération de la technologie de l’enseignement à distance. Ces quatre générations sont : la génération de l’imprimerie, la génération du multimédia, la génération de télématique, et la génération de l’enseignement flexible qui est nommé ″e-learning″.

La génération de l’imprimerie est la première des quatre générations. Elle est apparue au début du XIXe siècle en Angleterre dans le cadre de l’apprentissage de la sténographie . L’enseignement était basé sur de manuels rédigés par le formateur ou une équipe pédagogique et véhiculés par correspondance. L’apprenant travaillait d’une manière indépendante, il n’est pas membre d’un groupe. Les manuels étaient bien faits par les spécialistes à point que l’apprenant a l’impression qu’il est à côté du formateur qui lui pose des questions ou lui demande de réaliser une activité quelconque.

La génération du multimédias, deuxième des quatre générations, elle est caractérisée par l’utilisation des medias de diffusion de masse comme la radio ou la télévision. Au cours de la deuxième moitié du XXe siècle à travers l’utilisation du téléphone, l’apprenant était déjà en dialogue avec le formateur.

La troisième génération, génération de la télématique est apparue dans les années 1980. On assiste à l’usage de l’audioconférence ou la vidéoconférence. Cette génération contrairement aux deux générations précédentes où il n’avait que l’interaction entre le formateur et l’apprenant, elle permettait l’interaction entre les apprenants.

La quatrième génération, générations de l’enseignement flexible ou ″e-learning″ est caractérisée par l’usage massif de l’internet comme moyen de communication entre apprenants, apprenants et apprenants, formateurs. Il y aura la définition de l’e-learning tout de suite.

Normes et Standards en e-Learning

Motifs et objectifs des normes et des standards 

Les motifs
Depuis [9] la fin des années 90, la Formation Ouverte et À Distance (FOAD) a connu un essor remarquable. Cette dynamique est rendu possible grâce à l’avancée technologique de l’internet et du web. A partir du milieu des années 90, l’explosion de l’internet a complètement changé la situation. Aujourd’hui beaucoup d’enseignants intègrent l’utilisation du web et de l’internet dans leur formation pour améliorer leurs pratiques pédagogiques. L’ordinateur devient un moyen pour accéder à l’information et à des ressources pédagogiques variées, un lieu d’échange et de communication au sein d’une communauté d’apprenants où habite technologie numérique mais aussi support et outils traditionnels. D’un côté on se trouve dans une situation incohérente où :
• Il est impossible de transporter des objets pédagogiques d’un server vers un autre,
• Il est impossible d’associer des nouvelles règles de séquencement à des structures existantes,
• Il est impossible de réutiliser des ressources,
• Il est impossible d’accéder (par recherche) des objets pédagogiques.
Des normes doivent être mises en place pour l’amélioration effective et mesurable de l’apprentissage dans ce contexte hybride.

Objectifs des normes et des standards
Depuis 1996, des organismes [9] de normalisation ont fait leur apparition tel que : ARIADNE, IMS, ADL pour rationaliser les efforts de standardisation autour des concepts fondamentaux existants ou à définir. La normalisation de la formation en ligne a deux nécessités complémentaires [10] :
• La réduction du cout de la formation sans diminuer la qualité de la formation,
• L’amélioration du contenu pédagogique.

L’enjeu central se résume en Cinque [10] défis de base :
• Accessibilité : capacité à rendre un contenu pédagogique accessible par des recherches, l’identification. C’est le partage du contenu pédagogique,
• Interopérabilité : capacité du contenu pédagogique à être portable d’une plateforme à autre,
• Réutilisabilité : capacité du contenu pédagogique à être réutiliser pour faire d’autres
contenu,
• Durabilité : capacité du contenu pédagogique à résister face aux changements technologiques,
• Adaptabilité : capacité à s’évoluer pour s’adapter au besoin des utilisateurs.

Acteurs de la normalisation

Les acteurs de la normalisation sont des organismes [10] qui s’investissent dans le domaine du e Learning. On peut les classer en trois types :

Les créateurs des normes et des standards
Ce sont les développeurs des spécifications qui peuvent devenir des normes. On peut avoir :

IMS
IMS [11] est créé depuis 1997. C’est un rassemblement des universités et des entreprises majoritairement américaines. Depuis 1999 IMS développe des spécifications ouvertes pour l’interopérabilité des systèmes et ressources de formation en ligne. Plus de 30 spécifications sont librement téléchargeables sur leur site.

AICC
Créé en 1988, AICC [11] est un développeur des spécifications techniques (souvent appelés standard AICC) qui permettent la description d’un cours et l’échange des données entre le contenu et la plateforme, comme le parcours de l’apprenant, son score enregistré, le temps passé sur la formation.

Les acteurs qui appliquent les normes :
Ils développent et élaborent les normes se faisant des protocoles décrivant leur implantation dans un contexte donné. On distingue :

ADL
Créé en 1997, ADL [11] rassemble les acteurs du ministère de la défense aux états unis. Il est à l’ origine de SCORM site officiel : http://www.adlnet.org.

ARIADNE
Créé en 1996, ARIADNE [11] est une fondation qui rassemble les acteurs des secteurs publics et universitaires européens. Il a été à l’initiative de travaux qui ont été intégrés au LOM, propose des outils, une plateforme et une mutualisation des ressources de formation entre ses membres.

Organismes de la normalisation.
C’est eux qui sont concernés par la normalisation des pratiques et des outils de la formation en ligne. On distingue:

IEEE
Basé aux états unis [11], il rassemble des entreprises et des universités. Il est à l’ origine de LOM.

W3C
W3C [12] est un consortium international pour le développement des standards web. La mission des W3C est d’amener le web à son plein potentiel, cela par le développent des protocoles et directives qui permettent une croissance à long terme du web.

Les normes

Selon (Educnet) :
Une norme est un ensemble de règles de conformité qui sont édictées par un organisme de normalisation, comme l’ISO au niveau international. Standard est un ensemble de recommandations développées et préconisées par un groupe représentatif d’utilisateurs. C’est par exemple le cas des RFC de l’IETF4 ou des recommandations du W3C, de l’IEEE… Les normes du-e-learning sont très nombreuses, nous allons citer quel que unes parmi elles.

SCORM ET Tin Can Api
SCORM
En 1999, ADL a produit le modèle SCORM11 : modèle de référence des objets à contenu partageable. On verra une description détaillée de SCORM sous le titre SCORM chapitre I-III.
Tin Can Api
Le TIN Can api communément appelé ″API de l’expérience″ et ″next generation de SCORM″ est une nouvelle spécification du e-Learning pour l’emballage du contenu destiné au LMS. Il est toujours en évolution. Il dispose de plusieurs nouvelles fonctionnalités que SCORM n’a pas tel que :
• Prise en compte du navigateur en dehors du e-learning [18],
• E-learning dans l’application mobile native [14],
• Plus de contrôle sur le contenu de l’apprentissage [4],
• La capacité de suivre les jeux et les simulations [15],

LOM
Le LOM12 est un standard international qui décrire les objets pédagogiques en utilisant le méta donné13. Il a 9 catégories [20] et 80 éléments :
• Généralité : il décrit les caractéristiques générales de l’objet pédagogiques,
• Cycle de vie : décrit l’histoire et l’état actuel de l’objet pédagogique,
• Méta-métadonnées : décrit les informations sur les métadonnées elles-mêmes,
• Technique : décrit les spécifications et les caractéristiques techniques des objets pédagogiques,
• Informations pédagogiques : décrit les caractéristiques pédagogiques de l’objet,
• droit : les droits de propriétés intellectuelles ou d’utilisation des objets,
• Relation : ses liens avec d’autres objets existants
• Commentaire : des commentaires sur l’utilisation de l’objet et des informations sur le créateur des commentaires et la date de création des commentaires,
• Classification : décrit comment l’objet pédagogique peut figurer dans un système de classification.

Conclusion

Dans ce travail notre objectif était d’intégrer la notion de normes et standards dans les réseaux sociaux d’apprentissage, Pour cela on a étudié les normes du e-learning, en particulier la norme SCORM. Selon notre processus de développement itératif, nous avons pu intégrer la version 1.2 de SCORM à la plateforme sociale e-learning, StudyPress. Cela a pu offrir de fonctionnalités importantes telles que l’amélioration de la production du contenu qui peut être désormais faite avec l’importation des SCORM et le système a la possibilité de partager les contenus pédagogiques en les exportant sous forme de SCORM. Malgré les nouveautés apportées aux réseaux sociaux e-learning, nous allons proposer des améliorations de notre travail qui peuvent être l’objet d’un futur travail : L’implémentation du successeur de SCORM 1.2, SCORM 2004 qui est déjà intégrer dans certaines plateformes. Des études sur TIN CAN API qui est la prochaine génération de SCORM qui prend en compte les applications mobiles. En fin, les recherches et les études menés durant ce travail nous ont permis d’acquérir de nouvelles connaissances et surtout sur le domaine e-learning.

 

 

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Table des matières

Introduction Générale
Contexte du travail
Problématique
Contribution
Plan du travail
Chapitre I : e-Learning.
I Introduction et Définition
Introduction
II Normes et Standards en e-Learning
II.1 Motifs et objectifs des normes et des standards
II.1.1 Les motifs
II.1.2 Objectifs des normes et des standards
II.2 Acteurs de la normalisation
II.2.1 Les créateurs des normes et des standards
II.2.2 Les acteurs qui appliquent les normes :
II.2.3 Organismes de la normalisation.
III Les normes
II.3.1 SCORM ET Tin Can Api
II.3.2 LOM
II.3.3 IMS-LIP
IV SCORM
III.1 Le modèle d’agrégation du contenu
III.1.1 Le Modèle de contenu
III.1.2 Assemblage du contenu
III.2 L’environnement d’exécution de SCORM (RTE)
III.3 Le modèle séquencement et navigation
V Les plateformes :
IV.1 Claroline 2
IV.2 Ganesha
IV.3 MOODLE
IV.4 WordPress :
VI Les outils auteur
V.1 Mos solo
V.2 Articulate Storyline
V.3 Opale
VII Conclusion
Chapitre II : conception du module Import-Export 
I. Processus de développement :
II. Étude de l’existant (studypress)
II.1 Introduction
II.2 Architecture générale de StudyPress
II.3 L’architecture fonctionnelle
II.4 Etude de vue externe de ″studypress″
II.4.1 Les diagrammes de cas d’utilisation
II.5 Etude interne de ″StudyPress″
II.5.1 Diagramme de classe
II.5.2 MLD
II.6 Architecture technique
III. Conception du module ″import-export″
III.1 Description générale
III.2 Modèle de modélisation
III.3 Outil de conception
III.4 Conception
III.4.1 Itération 1 (export)
III.4.1.1 Diagramme de cas d’utilisation
III.4.1.2 Diagramme de séquence.
III.4.1.3 Le diagramme de classe pour l’export.
III.4.2 Itération 2
III.4.2.1 Diagramme de cas d’utilisation
III.4.2.2 Diagramme de séquence de l’importation d’un cours :
III.4.2.3 Diagramme de classe pour un import :
III.4.3 Diagramme de classe résultante :
III.5 Architecture finale de studypress
IV. Implémentation
IV.1 Les outils
IV.2 L’exportation d’un cours.
IV.2.1 Exportation du cours.
IV.2.2 Description du cours exporté
IV.3 L’importation
V. Conclusion
Conclusion

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