Madagascar est une grande île de l’océan indien dont la superficie atteint de 587000 Km² . Depuis longtemps, les Malgaches pratiquent la culture du riz et du manioc pour son alimentation, ainsi que l’élevage de zébus dans le savane de l’ouest. Madagascar est aussi producteur de produit d’exportation comme le café de la cote est, le canne à sucre du Boeny, le girofle et la vanille du nord et de la cote Est. Jusqu’à l’heure actuelle, plus de 80% de la population Malgache sont de paysan, c’est-à-dire pratiquent le secteur primaire tels que l’agriculture, l’élevage et la pêche. La statistique montre que plus de 80% des Malgaches sont pauvres. Cela signifie que la pauvreté à Madagascar est surtout rurale. Les paysans n’arrivent même pas à nourrir leur famille et Madagascar, importe encore des denrées alimentaires pour combler l’insuffisance de la production locale.
Concepts et définitions
La croissance
Par définition, elle est le mouvement de certaine grandeur économique (significative) au cours d’une période déterminée. Mais cette définition suit les théories et pensées économiques de la période où l’étude s’effectue. Pour les physiocrates, par exemple, la croissance signifie le mouvement des produits agricoles c’est-à-dire un accroissements des produits agricoles. Tandis que pour les mercantilistes, ce mouvement correspond au déséquilibre de la balance commerciale. Selon ce pensé, « enrichir le pays signifie faire venir le maximum d’or c’est-à-dire une balance commerciale excédentaire ». Par contre, à l’époque des marginalistes, cette vision de la croissance s’est modifiée. Pour eux, la croissance est le résultat d’une série d’équilibres. Actuellement, les économistes essayent de donner une approche purement économique de la croissance en cherchant les facteurs déterminants de celle-ci.. D’après leur étude, on peut évoquer quelques déterminants de la croissance :
– Le capital : par définition, c’est « la valeur qui permet, par l’exploitation des travailleurs salariés d’obtenir de la plue value, la valeur ‘qui se met en valeur’, qui se reproduit ». Englobé dans le capital : les machines, outils, infrastructures, le capital technique, les bien d’équipement, les biens de productions, etc.
∆K ⇒ Accroissement des Investissements ⇒ Augmentation de la Production ⇒ Croissance .
– Le travail : Il est évident de penser qu’avec l’augmentation de la quantité du travail on peut avoir une croissance de l’économie. Plus encore, lorsque ce travail est qualifié.
Remarquons qu’en combinant ces deux facteurs (capital et travail) avec le progrès techniques, on aura un accroissement de la productivité de ces deux facteurs et donc de la croissance .
A ce qu’on voit tout à l’heur, l’augmentation de ces deux facteurs aboutit directement à l’accroissement de la production avant de générer la croissance. Ceci s’explique par la relation de Cobb DOUGLAS .
Y = A.Lα.K1-α
Avec
Y : Volume de la production
A : Paramètre de niveau
L : Facteur travail
K : facteur capital
α : L’élasticité de la production par rapport au travail
1-α : L’élasticité de la production par rapport au capital .
Outre, Xavier Sala-i-Martin a rappelé quelques principaux enseignements tirés d’une multitude de régressions entre pays :
Il n’y a pas un seul déterminant simple de la croissance
• Le niveau initial est la variable la plus importante et la plus robuste. (C’est-à-dire que, c’est dans la plupart des cas, plus un pays est riche, moins il croit vite).
• La taille du gouvernement (administration, secteur public) n’a que peu d’importance. Par contre la qualité du gouvernement a beaucoup d’importance : les gouvernements qui causent l’hyperinflation, la distorsion des taux de change, des déficits excessifs ou une bureaucratie inefficace ont de très mauvais résultats.
• Les institutions (marché, propriété privée, état de droit) sont importantes.
Le développement durable
Il est basé la conciliation des « trois piliers » : justice sociale, développement économique et préservation de l’environnements .
Selon la définition proposée en 1987 par la Commission mondiale sur l’environnement et le développement dans le Rapport Brundtland : « un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures aux leurs. Deux concepts sont inhérents à cette notion : le concept de « besoins », et plus particulièrement des besoins essentiels des plus démunis, à qui il convient d’accorder la plus grande priorité, et l’idée des limitations que l’état de nos techniques et de notre organisation sociale impose sur la capacité de l’environnement à répondre aux besoins actuels et à venir ». Autrement dit, il s’agit d’affirmer une double identité :
• Dans l’espace : chaque habitant de cette terre a le même droit humain aux ressources de la Terre ;
• Dans le temps : nous avons le droit d’utiliser les ressources de la Terre mais le devoir d’en assurer la pérennité pour les générations à venir.
L’environnement apparaît en effet à partir des années 1970 comme un patrimoine mondial essentiel à transmettre aux générations futures et le philosophe Hans Jonas a exprimé cette préoccupation dans son livre Le Principe responsabilité en 1979. Au deuxième Sommet de la Terre , la définition Brundtland, axée prioritairement sur la préservation de l’environnement et la consommation prudente des ressources naturelles non renouvelables. On emploi quelque fois en français le terme de développement « soutenable ». La souténabilité ou la durabilité est le caractère de ce qui respecte le mieux les principes de développement durable.
Le terme de « développement » complète la notion de progrès, qui au XIXe siècle, s’est construite autour du progrès industriel, et qui pouvait avoir des connotations idéologiques. Au-delà de ses aspects communicationnels, le développement durable correspond, avec la mondialisation et l’Internet, à une vision du monde.
Le développement rural
Le développement est un concept difficile à mesurer et son analyse se demande beaucoup de recherche des critères à mettre en œuvre. Il peut être défini comme la transformation des structures sociales, mentales, techniques et institutionnelles qui permettent la croissance économique et le progrès économique. Mais on peut aussi prendre la définition d’AUSTRUY concernant le développement. Il affirme que le développement est le de dépassement des anciennes structures dans l’actualisation des nouvelles cohérences et le transfert de logique que ce processus entraîne. On entend donc par développement rural, la mise en œuvre par l’Etat de la politique de croissance visant à introduire et à généraliser l’économie de marché à l’intérieur de communauté rural. En terme plutôt économique, on définit le concept du développement rural comme l’accroissement de la production et amélioration de la part du secteur agricole dans le PIB. Elle se traduira par une augmentation de revenu des paysans et en conséquence de leur niveau de vie. D’après Paul HOUEE , ce développement suit des étapes spécifiques.
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Table des matières
Introduction
Chapitre I – Généralité
Section 1 – Concept et définition
A- La croissance
B- Développement durable
C- Développement rural
Section 2 – Caractéristiques du milieu rural malgache
A- Les moyens de production
B- La pauvreté rurale
Chapitre II- Développement dans le pays en voie de développement
Section 1- Politique agricole à Madagascar
A- Concept
B- Elaboration d’une politique agricole
C- Les objectifs des politiques agricoles
Section 2 – Système de production agricole
A- Agriculture traditionnelle
B- Agriculture du milieu du xxème siècle
C – Agriculture intensif
D – Agriculture biologique
E – Agriculture raisonnée
F- Agriculture écologique
Section 3 – Le système de commercialisation
Chapitre III- Appui conseil au développement
Section 1 – Centre d’appui
A- Création de centre d’appui
B- Différents types d’appui conseil
Section 2-Exemple d’appui conseil qu’on déjà appliqué à Madagascar
A- Vulgarisation
B- Micro finance
Section 2- Apport de l’appui conseil dans le développement rural
Section 3 – Limites
Chapitre IV – Analyses des problèmes et suggestions
Section 1- Analyse des problèmes
Section 2 – Suggestion
Conclusion