DEFINITION DES CONCEPTS
Les concepts définis ci-après permettent de mieux comprendre l’objet de notre étude et de faciliter la compréhension aux lecteurs.
Approvisionnement : c’est une technique ou méthode permettant de livrer un bien ou un besoin à un tiers. L’approvisionnement a pour but de répondre aux besoins d’une personne ou d’une communauté en matière de produits ou de services nécessaire à son fonctionnement. Dans notre contexte l’approvisionnement en eau constitue l’action de fournir de l’eau de bonne qualité et en quantité suffisante pour les besoins domestiques, agricoles et industriels.
Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) : Les objectifs du millénaire pour le développement et les cibles qui y sont associées sont dérivés de la Déclaration du millénaire qu’ont signé 189 pays, dont 147 représentés par leur chef d’Etat, en septembre 2000. Les objectifs et cibles sont interdépendants et doivent être considérés comme un tout. Cependant, ce qui nous intéresse en ce sens, est l’accès à l’eau et à des services d’assainissement de base. Concernant cet aspect, on estime à 2,4 et à 1,1 milliards respectivement le nombre de personnes qui n’ont pas actuellement accès à des moyens d’assainissement de base et à une eau de boisson saine. Ainsi, les pays du monde entier se sont engagés à fournir un accès à une eau de meilleure qualité à 1,5 milliard personnes et un accès à des services d’assainissement de base à 1,9 milliard de personnes supplémentaires. Sans oublier la protection de l’environnement comprise dans la question du développement durable.
Surexploitation : « La surexploitation des ressources en eau souterraine est l’exhaure d’un débit supérieur au flux normal de recharge pouvant induire une alimentation de l’acquière par les eaux très minéralisées (salées, fluorisées…). » (Hydrogéologie : objets, méthodes, explications). Par ailleurs, la surexploitation d’un aquifère peut avoir des conséquences sur son environnement naturel, en asséchant les sols et en détruisant la végétation ou en provoquant des affaissements de terrain.
Eaux souterraines : Généralement de bonne qualité, l’eau souterraine peut être dégradée par des pollutions urbaines, industrielles ou agricoles. En outre, certaines nappes sont aussi surexploitées : les ponctions d’eau réalisées sont supérieures à la capacité de réalimentation des nappes. Ces sollicitations excessives peuvent conduire à des conflits d’usages (irrigation contre alimentation en eau potable par exemple), des intrusions d’eau salée dans les nappes proches du littoral qui rendent l’eau impropre à la consommation, des assèchements de sources ou de cours d’eau.
Utilisation Ex-situ : Ce concept est défini en hydrologie par le fait de mobiliser des ressources en eau pour diverses utilisations venant d’un autre bassin versant. C’est pour la plupart des transferts massifs qui consistent à approvisionner en eau des zones où la demande est fortement supérieure à l’offre. Ce phénomène touche plusieurs pays. C’est le cas de Dakar, la capitale Sénégalaise, qui est alimentée en eau à hauteur de 40 % par les eaux du lac de Guiers qui se trouve à 200 kilomètres de la région mais aussi par les ressources en eau souterraines de la zone de Diass.
Développement durable : C’est une nouvelle conception de l’intérêt général, appliquée à la croissance économique et reconsidérée à l’échelle mondiale afin de prendre en compte les aspects environnementaux et sociaux d’une planète globalisée. En fait, le développement durable est un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre à leurs propres besoins. Il repose entre autres sur la qualité environnementale qui consiste à préserver les ressources naturelles à long terme comme les ressources en eau de la commune de Diass, en maintenant les grands équilibres écologiques et en limitant des impacts environnementaux.
Eau minérale : L’eau minérale naturelle est une appellation qui désigne une catégorie d’eau vendue en bouteille. Elle est définie par un certain nombre de caractéristiques selon les réglementations. De manière générale, une eau minérale naturelle doit avoir une origine souterraine ou géologique et une composition chimique stable, et ne doit subir aucun traitement chimique.
LES SOLS FERRUGINEUX TROPICAUX PEU OU PAS LESSIVES
Ils sont localement appelés sols Dior. Ils ont la particularité de ne pas être lessivés en argile, le fer est par contre lessivé et se trouve en profondeur. Ce sont donc des sols très sensibles à l’érosion. Ces types de sols prédominent dans la partie centrale du massif de Diass notammentdans bon nombre de localités dont Thicky où la pente topographique rend plus érosive les eaux de ruissèlement (Diouf, 2014).
LA FAUNE
La Commune de Diass dispose d’une diversité d’animaux sauvages avec la réserve de Bandia qui s’étend de la partie sud de la forêt classée de Bandia jusqu’aux collines de Diobass. Ces derniers sont composés d’élans de Derby, de cob à croissant, de cob de buffon, d’Impala, des lézards verts, des chacals, des lièvres, de chats sauvages, des pintades, des crapauds, des singes, des serpents, plusieurs milliers d’oiseaux (corbeaux, vautours, éperviers, etc.), des écureuils. On note aussi quelques habitats d’insectes. En somme, nous remarquons une richesse écologique dans la Commune de Diass. Cependant cette richesse est exposée aux effets anthropiques et à la pollution des carrières (Diouf, 2014).
L’AGRICULTURE SOUS-PLUIE
Elle se fait pendant la saison pluviale (de juillet à septembre) avec comme spéculations céréalières le mil, le maïs, le sorgho, l’arachide destinées à l’alimentation. Cette activité est confrontée à des problèmes qui freinent son développement. Ces problèmes sont liés aux aléas climatiques qui se manifestent par un déficit pluviométrique, un manque de terres lié aux mutations foncières, au manque de semences, d’intrants, de la vétusté du matériel agricole, de l’absence de la main d’œuvre. Nous avons aussi la divagation des animaux qui est souvent source de conflits agropastoraux, etc. Face à tous ces contraintes, les populations adoptent des activités de reconversion comme le maraîchage et l’arboriculture.
L’ELEVAGE
De même que l’agriculture, l’élevage joue un rôle central dans la Commune de Diass. Le cheptel de la zone est composé de caprins, de bovins, d’équins, d’ovins. Nous avons aussi des volailles. L’élevage assure une bonne partie de la consommation dans la zone avec les bovins, les caprins et les ovins. De plus, la consommation de ces derniers permet d’obtenir des revenus dans le souci de satisfaire certains besoins. L’élevage permet dans une moindre mesure le développement de l’agriculture par l’utilisation d’équins, d’asines dans les activités agricoles. Malgré, les nombreux avantages que présente l’élevage, des difficultés sont à signaler comme le vol de bétail, l’absence de parc de vaccination, le manque de pâturage, la modification du paysage et du parcours des troupeaux par la création d’excavations.
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Table des matières
INTRODUCTION GENERALE
PREMIERE PARTIE : CADRE TUEORIQUE ET CARCTERISTIQUES GENERALES DE LA COMMUNE DE DIASS
CHAPITRE I : CADRE THEORIQUE
I- PROBLEMATIQUE
II- ETAT DES CONNAISSANCES
III- METHODOLOGIE
CHAPITRE II : CADRE GENERAL DE LA COMMUNE DE DIASS
I- PRESENTATION DE LA COMMUNE DE DIASS
II- CARACTERISTIQUES PHYSIQUES
III- LES RESSOURCES VEGETALES ET FAUNIQUES
IV- CADRE HUMAIN ET ECONOMIQUE DE LA COMMUNE
DEUXIEME PARTIE :LA SITUATION DE L’APPROVISIONNEMENT EN EAU ET LES PERSPECTIVES
CHAPITRE I : SITUATION DE L’APPROVISIONNEMENT EN EAU
I- HISTORIQUE
II- LES EXPLOITANTS ET LES SYSTEMES D’EXPLOITATIONS
III- LES CONSEQUENCES DE L’APPROVISIONNEMENT EN EAU DE LA COMMUNE DE DIASS
CHAPITRE II : LES PERSPECTIVES
I- LES PERSPECTIVES SUR L’APPROVISIONNEMENT EN EAU DE LA POPULATION DE DIASS
II- LES PERSPECTIVES SUR LES ACTIVITES ECONOMIQUES
CONCLUSION GENERALE
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