Approches théoriques de l’économie de l’environnement

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L’économie des ressources naturelles

Les ressources naturelles sont définies comme «l’ensemble des biens qui ne sont pas productibles par l’homme. Ces ressources font, habituellement, l’objet d’une double décomposition : en ressources épuisables, d’une part, dont le stock se trouve dans la terre et en ressources renouvelables qui sont régénérées s urn horizon économiquement significatif, grâce à leur inscription biophysique et donc indépe ndamment de toute intervention humaine. Et d’autre part en ressources marchandes et en ressources libres. Ces dernières sont des ressources gratuites que l’on utilise sans se soucier qu’elles soient rares ou non du point de vue écologique »(Faucheux, 1995)
En effet, ces ressources se divisent en deux grandes catégories : les ressources qui appartiennent à la nature et les ressources qui app artiennent à l’économie. La première catégorie de ressources est qualifiée de ressourcesrenouvelables tandis que la deuxième catégorie englobe les ressources non renouvelables.

L’économie des ressources naturelles chez les classiques :

Les économistes classiques ont considéré les ressources non renouvelables comme des biens économiques. Ces ressources qui ont une valeur d’échange sont devenues des ressources marchandes. Au fur et à mesure que l’on les exploit e, elles deviennent rares et appropriables.
Par ailleurs, selon les classiques, la production n’est qu’une séquence d’activités d’extraction de matières premières et de transformation de celles-ci en bien d’usage. Ainsi quand on parle de matières premières, on parle surtout des ressources naturelles marchandes.
S. Faucheux réaffirme dans son ouvrage que : « Les classiques ont fait la distinction entre ce qui appartient à la nature et ce qui revie nt à l’économique. Néanmoins, les deux ensembles n’en deviennent pas pour autant indépendants puisque le premier alimente le second, et que certains éléments leur sont communsEn. effet, certaines ressources naturelles, de par leur rareté, deviennent appropriables et transitent alors par le marché. »

La théorie des ressources naturelles chez les néoclassiques :

Pour les néoclassiques, les ressources naturelles font partie des éléments de la théorie de l’environnement. Les ressources apparaissent comme des stocks qui peuvent être renouvelables ou non et qu’il faut gérer de façon optimale à travers le temps. Or, les néoclassiques ont centré leur étude sur les ressources qu’ils ont qualifiées de «ressources épuisables » comme le charbon, le pétrole, le gaz, les minerais… Par suite, la gestion des ces ressources doit se faire de façon optimale et à tra vers le temps. Il s’agit là d’une problématique économique d’allocation intertemporelle des ressources dont les fondements furent posés par Hotelling.
Dans son article «The Economics of Exhaustible Resources», Hotelling a introduit une relation entre le prix et taux d’extraction d’une r essource naturelle. Pour lui, « si le taux d’extraction peut être assimilé aux ventes, comme al substitution de productions est impossible, l’entreprise chargée d’exploiter une mine de charbon ou un puits de pétrole, pourra chercher soit à accélérer l’extraction (c’est à dire substituer des ventes présentes à des ventes futures), soit à la ralentir (substituer des ventes futures à des ventes présentes). Une entreprise serait ainsi capable d’influencer le prix des ressources naturelles en faisant varier ses ventes via le taux d’extraction. » Ce fut la règle d’Hotelling inventée en 1931.

Le tournant des années 60 et la naissance de l’économie de l’environnement

Sans se soucier de l’épuisement des ressources naturelles, les néoclassiques ont observé que seule l’allocation optimale des ressources peut garantir la maximisation de la production. Ceci explique la croissance économique des années 60 qui est fondée sur une société industrialisée ; et qui met en exergue l’augmentation de la consommation et le développement du bien être de la population. SelonHUILLIER Hervé, dans son article intitulé« Qu’est ce que le développement durable ? » en 2003, l’économie occidentale a vécu une période de croissance dynamique fondée sur uneaccélération rapide de la production industrielle et le développement progressif de la consommation de masse. Par contre, cette croissance avait des effets destructeurs sur l’environnement. Il y avait un gaspillage des ressources naturelles, c’est pourquoi l’épuisement de ces ressources est devenu la première inquiétude mondiale.

Analyse économique des problèmes environnementaux :

Cette analyse est favorisée par le club de Rome. Ce club, qui a une vision plus pessimiste de la croissance, postule que la dégradation de l’environnement planétaire et l’explosion de la population mondiale ont mis en évidence la contradiction entre la poursuite d’une croissance économique et le maintien de la qualité de l’environnement. En 1972, les économistes regroupés au sein de ce club ont publiéun rapport appelé « Rapport Meadows » intitulé « Halte à la croissance » qu’ils ont affirmé que si les tendances économiques et environnementales se poursuivent, beaucoup de ressources naturelles seront épuisées, ce qui limitera, voire empêchera toute croissance future.

L’émergence de l’économie de l’environnement :

Pour remédier à la situation, les économistes ont porté leur attention sur les problèmes causés par cette croissance dite « destructrice » à savoir le changement climatique et la pollution. Pour mieux gérer les ressources, elles doivent être considérées comme des biens marchands. Pour ce faire, ils ont tenté de valorise monétairement les biens environnementaux. Il s’agit de définir un prix qui correspond à cette valeur. Cette idée marque alors la naissance de l’économie de l’environnement qui a pour objet de faire intégrer l’environnement dans l’analyse économique. Cela consiste à bâtir une économie en tenant compte des risques d’épuisement des ressources naturelles par l’intermédiaire des politiques environnementales. Plus précisément, l’économie del’environnement tient à ce que l’exploitation des biens naturels n’a pas d’effets néfastes sur le bien-être de la population.

Les débats théoriques sur l’économie de l’environnement

Vu les dégâts causés par la croissance dite destructrice, les problèmes environnementaux deviennent les premières inquiétudes des organismes internationaux. Pour cela, les économistes ont tenté de résoudre le problème en cherchant un moyen plus efficace en matière de l’exploitation des ressources naturelles avec des instruments des politiques environnementales. Le moyen le plus évident est de considérer les biens et services environnementaux comme des biens marchands. Or, cette démarche a rencontré des difficultés majeures sur la valorisation monétaireet l’internalisation des externalités.

Valorisation monétaire des biens environnementaux

Dans le cadre de l’économie de l’environnement, les biens et services environnementaux doivent être considérés comme desbiens marchands. Pourtant, l’absence de prix des éléments naturels présente des difficultés car il est presque impossible de valoriser monétairement les éléments naturels. Les économis teont donc recours à des solutions pertinentes afin d’avoir des bases de calcul pour les éléments naturels.

Les différentes valeurs attribuées aux éléments naturels :

Nous avons vu précédemment que pour avoir un optimu en économie de l’environnement, il est nécessaire de déterminer unprix correspondant aux coûts et aux dommages causés par les externalités. Avoir un optimum parait donc difficile dans la mesure où la fixation d’un montant et la détermination d’une norme posent différents problèmes. A cause de l’inexistence des bases de calcul, les économistes ont attribué un prix fictif aux éléments naturels. Ainsi, ils ont déterminé un coût marginal qui correspond au coût de l protection de l’environnement. Mis à part la valeur d’usage 2, les néo-classiques ont alors accordé cinq valeurs pour les biens environnementaux :
– La valeur d’option est une anticipation de la valeur que pourrait avoir un bien naturel (WEISBROD, 1964) ;
– la valeur quasi-option est l’avantage dont la société bénéficiera grâce à la collecte d’informations nouvelles lorsque la consommation d’ un bien naturel est différé (HENRY, 1974) ;
– la valeur de legs est la valeur liée au désir de ansmettre un élément naturel aux générations futures ;
– la valeur d’existence est la valeur en dehors de toute utilisation présente ou future (KRUTILLA, 1967) ;
– et la valeur écologique est la valeur liée à la préservation des écosystèmes.

Les méthodes d’évaluation économique :

En considérant les biens et services environnementaux comme des biens marchands, une évaluation économique est à considérer. Il s’agit de révéler les préférences des individus vis-à-vis des éléments naturels. En principe, il ya six méthodes correspondantes dont :
– la méthode par le prix sur le marché où on calcul esl profits à partir de la somme des profits gagnés à l’exploitation, à la commercialisa tion et à la transformation ;
– la méthode par la fonction de demande où on fait une évaluation suivant les effets physiques dans le but d’avoir un prix convenable ;
– la méthode par la fonction de production où les ressources naturelles doivent être perçues comme l’un des facteurs de production en ta nt que capital naturel ;
– la méthode par le coût de transport où on évalue les efforts pour l’accès aux ressources naturelles;
– la méthode par le prix hédoniste où on révèle lesréférencesp en fonction du désir des agents en observant les sommes qu’ils consacrent pour obtenir tel ou tel avantage environnemental;
– la méthode par une évaluation contingente où on cherche à obtenir une révélation directe des préférences en les demandant directemenaux personnes interrogées .

Internalisation des externalités

Les néoclassiques s’intéressent essentiellement surune situation d’optimum dont l’optimum de Pareto est le plus utilisé. Il consiste à se trouver dans une situation dans laquelle l’amélioration de la satisfaction d’un agent n’est pas possible sans détériorer celle d’un autre. Pourtant, du point de vu environnemental, il est impossible de réaliser un tel optimum. Cette réalisation est contrecarrée par l’existence des effets externes ou des externalités. Ce sont des coûts ou des revenus qui ne sont pas couverts suite à une interdépendance involontaire entre les activités des agents économiques. On a des externalités négatives quand il s’agit des coûts et des externalités positives s’il s’agit des revenus. En économie de l’environnement, la notion d’internalisation des externalités est la plus récente en matière d’allocation efficace des ressources naturelles et environnementales.

Internalisation des externalités selon Pigou :

Pigou a été le premier à mettre en place une certaine taxe qui va servir à internaliser les externalités négatives. Pour lui, l’économie debien être représente le lien existant entre la recherche de l’intérêt individuel et l’intérêt collectif et l’interdépendance non compensée entre les agents empêche l’appréciation de l’utilité collective en faisant la somme des utilités individuelles. Autrement dit, la présence d’effets externes négatifs pose le problème de la mésentente entre les coûts privés et le coût collectif des activités économiques (Pigou, 1920).
Ainsi, pour avoir l’optimalité, l’internalisation des externalités consiste à une intervention de l’Etat à travers une taxe : « la ta xe pigouvienne ». Par suite, l’Etat va jouer un rôle de donneur de prix, en imposant une taxe au po llueur, égale au dommage social marginal causé par son activité polluante.
Ce fut alors le fondement théorique du principe «Pollueur-Payeur » adopté par l’OCDE en 1972. Par définition, le pollueur devrait se voir imputer les dépenses associées aux mesures arrêtées par les pouvoirs publics pour quel’environnement soit dans un état acceptable. En d’autres termes, le coût de ces mesures devrait être répercuté dans le coût des biens et services qui sont à l’origine de la pollution du fait de leur production ou de leur consommation.

Internalisation des externalités selon Coase :

Contrairement à Pigou, Coase propose une autre solu tion pour internaliser les externalités négatives. Pour lui, la solution consiste à définir un marché basé sur les droits de propriétés des ressources environnementales et lescoûts de transaction. Il raisonne donc en termes d’internalisation négociée sans interventionde l’Etat, c’est-à-dire que les agents doivent être laissé se négocier librement en foncti des préférences individuelles et collectives. Pourtant Coase souligne que « l’intérêt de l’ensemble des individus doit être pris en compte, et non pas seulement celui des victimes de l’externalité » (Coase, 1960).
La théorème de Coase peut donc être citée comme suit : « Si tous les agents concernés sont représentés, si les agents économiques disposent de la même information (en particulier, chacun connaît de l’autre autant que celui-ci sur lui-même), négocient sans frais (absence de coûts de transaction), peuvent faire entre eux des transferts monétaires, et enfin si le marchandage est mené jusqu’au point où il n’est plus possible d’améliorer pour tous les participants la situation à laquelle ils sont parve nus, alors le marchandage conduit à la réalisation de l’optimum, quelles que soient les positions initiales des agents économiques concernés »(Coase, 1960).
Il s’est donc opposé à Pigou parce que la taxe aurait un effet pervers en diminuant la production réalisée par le pollueur. Selon lui, ilvaudrait mieux répartir le paiement des dommages entre pollués et pollueurs car le mode d’attribution des droits d’usage de l’environnement n’affecte pas l’équilibre économique si l’on est en concurrence.

Le concept de développement durable

Le développement durable est né des préoccupationséconomiques des problèmes environnementaux. Dès le début des années 80, la communauté internationale a pris conscience de la gravité de la détérioration de l’environnement en ce temps. En se basant sur le « développement soutenable » survenu lors de la conférence des nations unies sur l’environnement à Stockholm en 1972, le développement durable vise à trouver une solution à la fois économique, écologique et sociale permanent. Par définition, « Le développement durable est un développement qui répond aux besoinsdu présent sans compromettre la capacité des générations futures à satisfaire leurspropres besoins » (CMED4, 1988)

Définition et Origine du développement durable

Aperçu pour la première fois dans le « rapport Brundtland » en 1988 de la CMED, le développement durable met en place un nouveau modèle de la croissance économique. Il s’agit de faire progresser en même temps le social,l’environnemental et l’économique. Son concept vient donc de l’ouverture aux enseignements de la science écologique et de l’accent mis sur la nécessité de résoudre la crise environnementale. Cependant, l’accent a été mis lors de la Conférence des Nations Unies sur l’environnement et le développement à Rio de Janeiro en 1992 connue aussi sous le nom de «Sommet planète Terre».

Définition

La Commission Brundtland a défini le développementdurable comme un mode de développement qui répond aux besoins du présent san compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs. De mêmepour à la Comité interdépartementale de Rio en 1995, le développement durable est un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à satisfaire leurs propres besoins.
Quant au centre de recherche sur la paix « le développement durable est l’ensemble des conditions et éléments qui permettent le maintien de la croissance et du bien être économique dont la maîtrise de la croissance démographique ; une tarification des ressources reflétant leur rareté écologique ; une odificationm de la structure de la production et de la consommation de façon à maintenir à un niv eau approprié les stocks des ressources rares.»(J.P. Brade, 2003)

La conférence de Stockholm

En Juin 1972, la communauté internationale s’est réunie à Stockholm pour discuter et pour prendre en main les problèmes causés par la détérioration de l’environnement. L’idée est de promouvoir une croissance économique tout en respectant l’environnement et les sociétés humaines. C’est ainsi que le concept de développement soutenable fut retenu comme compromis dans la déclaration de Stockholm en 1972.
Le but est de trouver une harmonie permanente entre les préoccupations concernant l’environnement et la continuation du développement. Issu de cette conférence, la communauté internationale a adopté un plan d’actionconnu sous le nom de PNUE ou Programme des Nation Unies pour l’Environnement. Une allocation efficace des ressources naturelles et un maximum de respect de l’environnement sont inéluctables.
En effet, en 1983, la Commission Mondiale sur l’Environnement et le Développement fut aussi crée par la Nation Unie. Elle est chargéed’étudier les liens entre l’environnement et le développement, d’où le concept de développementdurable.

La conférence de Rio 1992

Vingt ans après, une autre conférence s’est tenue à Rio de Janeiro en Brésil. La Conférence des Nations Unies sur l’Environnement et le Développement a débouché la création d’un plan d’action pour le développement durable appelé aussi « Agenda 21 » suite à la déclaration de Rio. Cette déclaration a énoncé27 principes du développement durable qui a pour but de promouvoir un développement et qui tien à la fois l’aspect économique, écologique et social.
Concernant l’Agenda 21, les priorités sont la lutte contre le changement climatique, la préservation de la biodiversité, la cohésion sociale et la solidarité entre les générations, l’épanouissement de tous les être humains, et la dynamique de développement suivant les modes de production et de consommation.
Pour la Comité 21, les principes de l’action pour un développement durable placent l’être humain au cœur des processus de développement et proposent de conjuguer l’efficacité économique, les équilibres sociaux et la préservation des ressources. Loin d’être un facteur contraignant, le développement durable correspond à une évolution nécessaire des politiques, traduisant à la fois les inquiétudes des milieux scientifiques sur la dégradation des écosystèmes et la demande des citoyens d’une plus grande participation aux décisions qui engagent l’avenir.

Les principes du développement durable

Le développement durable nécessite de prendre en considération simultanément différentes dimensions. En principe, il y a cinq dimensions du développement à considérer. « La première est la plus importante : elle combine la pertinence sociale et l’équité ; la seconde concerne la prudence écologique ; la troisième dimension vise l’efficacité économique ; la quatrième est d’ordre culturelle ; et finalement il y a la dimension de territorialité. » (Ignacy Sachs, 1994). D’une manière plus généralisée, les trois dimensions fondamentales sont le sociale, l’économique et l’écologique.

La théorie des trois piliers

La théorie des trois piliers est une nouvelle conception de croissance issue du développement durable. Hervé Huillier affirme, dansle Cahiers d’éthique sociale et politique en 2003 que le développement est dit durable si le progrès économique, écologique et social se manifeste en même temps. La satisfaction des besoins et la création de richesse doit donc tenir compte de l’équité social ainsi que la protection de l’environnement. De même, la préservation du milieu naturel demande une allocation efficace des ressources naturelles en tenant compte des aspects sociaux.
Ainsi, le maintien de l’équilibre social sollicite des investissements publics en harmonie avec l’environnement. L’objectif est de définir un schéma viable qui permet de concilier et de trouver un équilibre cohérent à long terme entre ces trois piliers afin de garantir la durabilité. La figure ci-après représente cetteinterdépendance entre développement économique, écologique et social.

Les deux visions du dééveloppement durable

Sous l’hypothèse de substituabilité du capital chez les néo-classiques, le développement durable fait appel en toutes formes. Les recherches donnent naissance à deux concepts de soutenabilité: la soutenabilité faible et la soutenabilité forrte. Cette notion de soutenabilité met en relationn l’économie de l’environnement et l’éconoomie des ressources naturelles avec l’économie éccologique

La soutenabilité faible:

L’idée de la soutenab ilité faible consiste à la substituabilité du capital naturel et du capital physique. Pourtant laa priorité est accordéeau capital physiqu e parce que, sous l’hypothèse de soutenabilité faible, il n’y a pas de diminution du stoock de capital. La démarche se base sur le fait que la diminution du capital naturel peut être neutralisée pa l’augmentation du capital physsique de même valeur.
Hartwick, en 1977, a énoncé sa règle de compensation qui assurre l’équité entre les générations actuelles et futurees. Cette règle stipule que : « des rentes éggales à la différence entre le prix et le coût marginnal des ressources doivent être prélevées au fur et à mesure d l’épuisement des ressources ; elles doivent ensuite être réinvesties pourr produire u capital substitut aux ressources épuissées ; elles doivent nfine croître de période en période d’un taux égal au taux d’actualisation. » Par suite, le stock de capital reste constant.

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Table des matières

INTRODUCTION
I- Contexte :
II- Problématique :
III- Méthodologie :
IV- Plan du mémoire :
PARTIE I : LE CONCEPT DE BASE DE L’ECONOMIE VERTE
Chapitre I : ECONOMIE ET ENVIRONNEMENT
Section 1 : Approches théoriques de l’économie de l’environnement
I- Le lien entre économie et environnement : Revue de littérature
1-1- L’économie des ressources naturelles
1-2- Le tournant des années 60 et la naissance de l’économie de l’environnement
II- Les débats théoriques sur l’économie de l’environnement
2-1- Valorisation monétaire des biens environnementaux
2-2- Internalisation des externalités
Section 2 : Le concept de développement durable
I- Définition et Origine du développement durable
1-1- Définition
1-2- La conférence de Stockholm
1-3- La conférence de Rio 1992
II- Les principes du développement durable
2-1- La théorie des trois piliers
2-2- Les deux visions du développement durable
Chapitre II : LES ENJEUX DE L’ECONOMIE VERTE
Section 1 : La conception de l’économie verte
I- L’émergence du concept
1-1- La conférence de Rio 2012
1-2- Principe
2-1- L’importance de la transition
2-2- Les conditions nécessaires à la transition
2-3- Financement de la transition vers une économie verte
Section 2 : Les perspectives de l’économie verte
I- Les caractéristiques de l’économie verte
1-1- La contribution environnementale
II- Les portées de l’économie verte
2-1- La croissance verte
2-2- Les emplois verts
2-3- Les énergies renouvelables
2-4- L’économie bleue
PARTIE II: L’ECONOMIE VERTE A MADAGASCAR
Chapitre III : La tendance de l’économie verte à Madagascar
Section 1 : Etat des lieux
I- Les problèmes environnementaux à Madagascar
1-1- L’exploitation forestière
1-2- La pollution
II- Les politiques environnementales malgaches
2-1- Le Programme Environnement I
2-2- Le Programme Environnement II ou PE II
2-3- Le Programme Environnement III ou PE III
Section 2 : Le contexte de mise en œuvre de l’économie verte à Madagascar
I- Le contexte favorable pour l’économie verte
1-1- L’importance du secteur agricole
1-2- L’essor des projets de développement rural
1-3- Le redéploiement des mécanismes de financement environnemental
1-4- L’émergence des organismes nationaux et internationaux intervenant dans le domaine de l’environnement
II- Le contexte défavorable pour l’économie verte
2-1- Les crises
2-2- La pauvreté
2-3- La dégradation incessante de l’environnement
Chapitre IV : LES CONTRAINTES ET LES ATOUTS DE L’ECONOMIE VERTE .
Section 1 : Les contraintes liées à l’adoption de l’économie verte à Madagascar
I- Les contraintes pour la coordination des actions
1-1- Les responsabilités de l’Etat
1-2- Le rôle de la société civile et du secteur privé
II- Les contraintes pour la pérennisation des actions
2-1- L’environnement favorable
2-2- Le changement de comportement
2-3- Le renforcement de la capacité nationale
Section 2 : Les atouts liés à l’adoption de l’économie verte à Madagascar
I- L’économie verte à Madagascar : les opportunités
1-1- Le capital naturel de Madagascar
1-2- L’introduction des principes de développement durable
II- Les avantages pour l’adoption de l’économie verte à Madagascar
2-1- L’augmentation de revenus liés à l’exploitation durable des ressources naturelles
2-2- La prospérité des emplois verts liés à la valorisation des ressources naturelles
2-3- La découverte des énergies renouvelables
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE

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