APPROCHES ET METHODOLOGIE GIRE DANS LA ZONE D’ETUDE 

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Bilan hydrique :

Le bilan hydrique est la comparaison entre les apports et les pertes en eau pour un lieu et une période donnés. Il tient aussi compte de la constitution de réserves et des prélèvements ultérieurs sur ces réserves.
Les apports d’eau sont effectués par les précipitations. Les pertes sont essentiellement dues à la combinaison de l’évaporation et la transpiration des plantes, que l’on désigne sous le terme d’évapotranspiration.
L’écoulement à partir d’une unité de surface est compté dans les pertes. Et l’infiltration est considérée comme une mise en réserve sous forme de nappes souterraines ou d’eau capillaire dans le sol. P=R+ I- ET S.
Les deux variables de commandement ne sont pas indépendantes. La quantité évaporée dépend de la quantité d’eau disponible. Elle cesse lorsque le volume d’eau apporté par les précipitations est épuisé.
La quantité d’eau qui peut passer dans l’atmosphère est en fonction de l’état de l’évapotranspiration potentielle si l’on suppose que la quantité d’eau disponible ne soit pas un facteur limitant.
Dans l’étude des bilans hydriques, il est courant de comparer les précipitations (P) et l’évapotranspiration potentielle (ETP), ce qui permet de distinguer des situations différentes en fonction de seuils qui sont directement significatifs pour un lieu ou une période donnée.
 Si P < ETP : l’évaporation réelle sera égale à P ; il y aura prélèvement sur les réserves, absence d’écoulement ; la période sera dite déficitaire.
 Si P > ETP : l’évaporation réelle sera égale à l’ETP, il y aura écoulement et constitution de réserves ; la période sera dite excédentaire.
Le bilan hydrique prend toute sa signification pour des périodes correspondant aux grands cycles fondamentaux de la climatologie, cycle diurne de 24 h et cycle annuel de 365 jours. Mais, par commodité, on le calcule aussi pour des périodes intermédiaires, parmi lesquelles le mois jouit d’une grande popularité.

Norme de la qualité des eaux de surface :

D’après l’article 38 du code de l’eau malagasy : « Toute eau livrée à la consommation humaine doit être potable, une eau potable est définie comme une eau destinée à la consommation humaine qui, par traitement ou naturellement, répond aux normes organoleptiques, physico-chimiques, bactériologiques et biologiques fixées par décret ».

Approche GIRE à Madagascar :

L’approche de gestion intégrée des ressources en eau participe à la gestion et à l’aménagement durable et adaptés des ressources en eau.
Elle admet de nombreux groupes d’intérêts distincts, les secteurs économiques qui utilisent et polluent l’eau, ainsi que les besoins de l’environnement.
Il faut donc comprendre la façon dont la société utilise et pollue l’eau ou altère l’hydromorphologie des cours d’eau.
Pour protéger l’eau douce de la pollution et la dégradation, le principe du « pollueur payeur » est essentiel. L’application de ce principe permettra de conscientiser les consommateurs et les autres usagers au coût qu’implique le maintien de la qualité de l’eau, et d’assurer l’intégrité continue des écosystèmes aquatiques naturels ou la sécurité des eaux de surface et des eaux souterraines pour la consommation humaine.
Chaque action sur le terrain est une contribution au processus de gestion intégrée. Elle doit opérer dans une perspective qui s’intègre dans une gestion de l’ensemble d’un bassin hydrographique, même active à un niveau très spécifique [7].

Mode de gouvernance de l’eau par une approche GIRE :

La gouvernance de l’eau par une approche GIRE consiste à l’identification des instruments règlementaires, économiques, et participatifs.

Instruments règlementaires :

Retrouve toutes autorisations et interdictions. Mise en place de quotas volumétriques, de périmètres de protection des captages d’eau potable. Vérifie les normes de qualités.

Instruments économiques :

Joue sur le coût de l’eau pour servir de mécanisme incitatif permettant de limiter la consommation d’eau ou la pollution. Ex : Taxes et redevances.
Joue aussi sur le marché de droit de l’eau.

Instrument participatif :

C’est la participation du public dans une décision. Ceci rassemble les usagers et les acteurs de la ressource en eau pour discuter des privilèges et actions à faire.
La gouvernance participative planifie les interventions sur le territoire. Planifie des actions à réaliser par les gestionnaires et les groupes d’intervention. Concertation des acteurs de la société civile et des élus politiques régionaux pour un intérêt collectif proportionnel aux besoins.
Ainsi, la gouvernance de l’eau douce est le résultat d’un « Compromis entre les acteurs et les instruments de régulation publique, marchande, et communautaire ».

Végétation et occupation du sol:

Le village d’Ambohibary renferme actuellement des peuplements d’Eucalyptus, et d’Acacia, mais d’une très faible quantité. En effet, les immenses forêts qui enveloppaient cette localité ont été anéanties par la déforestation et les nombreux feux de brousse.

Démographie:

Le Fokontany Voninahitrinitany II comporte 847 habitants. Il est composé de 8 hameaux dont : Ambohibary, Tsimandrenirohana, Manomesoa, Manjaka Nord, Manjaka Est, Manjaka Ouest, Ambohitsara, et Ampahabato.
Selon le recensement que les techniciens de l’association Manorintsoa ont fait, le village d’Ambohibary Ankazobe est peuplé de 136 habitants. Ils se répartissent en 28 familles dont 4,8 individus par ménage en moyenne.

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Table des matières

INTRODUCTION
PARTIE I: CONTEXTE GENERALE A MADAGASCAR
Chapitre I: PRESENTATION DE L’ASSOCIATION Manorintsoa
I- Présentation
II- Activités :
III- Partenaires et financement :
IV- Organigramme :
Chapitre II : ETUDE DES RESSOURCES EN EAU
Chapitre III: Contexte de la Gestion Intégrée des Ressources en Eaux (GIRE) : 
I- Historique de la GIRE :
II- Approche GIRE à Madagascar :
III- Mode de gouvernance de l’eau par une approche gire :
V-1- Instruments règlementaires :
V-2- Instruments économiques :
V-3- Instrument participatif :
IV- Le système hydraulique :
II-1- Captage des sources :
II-2- Traitement de l’eau :
II-3- Stockage de l’eau :
II-4- Distribution de l’eau :
PARTIE II: ZONE D’ETUDE ET METHODOLOGIES
Chapitre I: PRESENTATION DE LA ZONE D’ETUDE : AMBOHIBARY
I- Situation géographique:
II- Climat:
II-1- Pluviométrie :
II-2- Température:
III- Hydrographie:
IV- Végétation et occupation du sol:
V- Population :
V-1- Démographie:
V-2- Alimentation :
VI- Economie et infrastructures :
VI-1- Infrastructures:
VI-2- Economie:
VI-2-1- Exploitation forestière :
VI-2-2- Agriculture :
VI-2-3- Elevage :
Chapitre II: METHODOLOGIES
I- Etude bibliographique :
II- Formation :
III- Observation sur terrain :
Chapitre III: APPROCHES ET METHODOLOGIE GIRE DANS LA ZONE D’ETUDE 
I- Approche écosystémique :
II- Approche multisectorielle :
II-1- Agriculture :
II-2- Elevage :
II-3- Alimentation en Eau Potable :
II-4- Pêche :
III- Approche Genre :
IV- Approche de valorisation des ressources en eau :
IV-1- Valorisation quantitative :
IV-2- Valorisation qualitative :
V- Approche Bassin Versant :
PARTIE III: PROPOSITION DE GESTION DES RESSOURCES EN EAU
Chapitre I : MENACES ET SOLUTIONS
I- Menace :
I-1- Feux de brousse :
I-2- Exploitation de la forêt :
I-3- Conséquences de la déforestation :
II- Solutions :
II-1- Politique contre les déforestations :
II-1-1- Protection du bassin versant :
II-1-2- Gestion de la forêt :
II-2- Mise en place d’un Organisme de Bassin Versant (OBV) :
II-2-1- Le comité de point d’eau (CPE) :
II-2-2- Association des usagers de l’eau (AUE)
II-2-3- Service technique de l’eau (STE)
Chapitre II : TRAVAUX ACCOMPLIS
I- Un barrage de captage :
II- Une station de traitement :
III- Un réservoir cylindrique :
IV- Des bornes fontaines :
Chapitre III : RECOMMANDATIONS
CONCLUSION
ANNEXE
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

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