Le phénomène de mondialisation des échanges et la globalisation financière met en critique la fixité de parité de change. Actuellement le régime de change le plus pratiqué dans le monde est le régime de change flottant ce qui dit fin du système de Breton Woods.
APPROCHE THEORIQUE SUR LE MARCHE DE CHANGE
GENERALITE SUR LE MARCHE DE CHANGE
DEFINITIONS ET CONCEPTS
Le marché des changes :
Universellement appelé « FOREX » ; issue du terme anglais « foreing exchange»,le marché de changes est le lieu de rencontre (abstrait) entre une monnaie nationale (convertible) contre une monnaie étrangère ou inversement. C’est donc le marché des devises qui assure la détermination des valeurs de chacune des devises dit aussi taux de changes, prix qui régit sur le marché. C’est un marché de gré à gré, c’est-à-dire, ‘il n’y a pas d’endroit précis ni autorité de tutelle. Grace aux moyens de télécommunication, il est intégré pratiquement à l’échelle mondiale. Les opérations peuvent donc se faire sur n’importe quelle place financière. Il fonctionne de façons permanentes. Due à la caractéristique non libératoire d’une monnaie en dehors du pays qui l’émet, toute opération besoins d’autre monnaie étrangère devrait donc passer sur ce marché. Ce marché régit dans le système monétaire international (SMI) Le marché des changes est le plus important des marchés il apparaît comme le plus parfait des marchés, sur lequel l’information circule vite et où les opérations sont effectuées sans obstacles. En effet on y retrouve les cinq lois de concurrence parfaite de Walras :
Atomicité de l’offre et de la demande : les vendeurs et les acheteurs y sont extrêmement nombreux.
Transparence : chaque participant a accès aux mêmes informations.
Homogénéité des produits offerts : les grandes devises ont la fongibilité la plus forte qui soit.
Fluidité : tout demandeur peut entrer en contact avec le meilleur offreur.
Entrée libre : variété des instruments financiers et liquidité .
C’est aussi le plus grand de tous les marchés financière dans le monde. Plus de six fois de l’opération sur les obligations de trésor américain et trente fois le niveau d’activité de la bourse de New York, le change s’élève donc à 4 milliards d’USD en moyenne la transaction journalière en 2007.
Malgré le développement de l’euro, le dollar restera encore comme une monnaie pivot pour le marché.
La monnaie
Nous pouvons la définir selon ses fonctions principales : unité de compte, réserve de valeur et intermédiaires dans les échanges.
La monnaie est censée remplir trois fonctions principales :
– Intermédiaire dans les échanges : les agents économiques l’acceptent en règlement d’un achat, d’une prestation. La capacité d’éteindre les dettes et les obligations, notamment fiscales, constitue le « pouvoir libératoire» de la monnaie ;
– Réserve de valeur : la détention de la monnaie doit permettre une utilisation dans le futur. Elle doit garder sa valeur intacte et permettre de transférer du pouvoir d’achat malgré l’inflation. Cette fonction s’agit donc d’une dimension de sécurisation : assurance pour les agents économiques quant au pouvoir libératoire dans le temps de la monnaie.
– Unité de compte : elle permet d’avoir une idée sur la valeur des biens et de services. La valeur ici est en terme monétaire et permet aux agents économiques de se positionner, d’effectuer des calculs et de prendre des décisions.
Elle se caractérise par la confiance que ses utilisateurs lui donnent dans la persistance de sa valeur et de sa capacité à servir de moyen d’échange. Elle a donc des dimensions sociales, politiques, psychologiques, juridiques et économiques.
En raison de son importance, les Etats cherchent très tôt à s’assurer le maximum de pouvoir monétaire.
La devise
La devise est une unité monétaire d’un Etat. Le terme devise est couramment employé pour désigner une monnaie étrangère, différente de celle de son pays. Chaque pays possède sa devise officielle qui sur son territoire a cours légal. Elle est, en général, émis sous contrôle de la banque centrale.
Chaque pays possède sa devise officielle qui sur son territoire a cours légal. Néanmoins, plusieurs pays peuvent avoir le même nom pour leur devise, comme le dollar (dollar canadien, dollar américain, etc.), utiliser une devise identique (cas des pays de la Communauté Européenne qui emploient tous l’Euro), ou encore adopter comme unité monétaire légale une devise étrangère comme l’Equateur ou le Panama avec le dollar américain.
Pour plus de praticité, chaque devise se subdivise généralement en une autre unité qui équivaut à une fraction de la monnaie en vigueur. Ainsi, il y a par exemple les millièmes du dinar tunisien (1/1000), les centimes d’Euro (1/100). Certaines devises sont aussi subdivisées au dixième, au cinquième ou au vingtième. Un code de trois lettres est employé pour désigner chaque devise suivant la norme ISO 4217. Les deux premières lettres indiquent le pays et la dernière l’initiale de la devise. Ainsi, le dollar américain est codé USD, US pour désigner les United States, et D l’initiale du dollar. Le dollar canadien est lui codé CAD (CA=Canada), la livre anglaise est codé par les lettres GBP (GB=Great Britain, et P=Pound). Une exception est faite pour l’Euro codé EUR, car cette devise concerne en effet de nombreux pays.
La cotation des devises est fixée sur le marché des changes. La détermination de leur cours, est appelé taux de changes techniquement.
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Table des matières
INTRODUCTION
PARTIE I : APPROCHE THEORIQUE SUR LE MARCHE DE CHANGE
Chapitre I : GENERALITE SUR LE MARCHE DE CHANGE
SECTION 1 : DEFINITIONS ET CONCEPTS
1. Le marché des changes
2. La monnaie
3. La devise
4. Le taux de change
SECTION 2 : MAITRISES DES CONCEPTES
1. Le taux de change effectif(TCE)
2. Le taux de change réel(TCER)
3. Le taux de change effectif réel
4. Le taux de change nominal
5. Le taux de change au comptant
6. Le taux de change à terme
7. Concepts supplémentaires
8. Les produits traités sur le marché de changes
SECTION 3 : LES INTEREVENANTS SUR LE MARCHE DE CHANGE
1. Les institutions financiers
2. Les banques centrales (BC)
3. Les clientèles privées
4. Les institutions financières non bancaires
5. . Les courtiers
Chapitre 2 : LES DETEMINANTS DE TAUX DE CHANGES
SECTION 1 : LA PARITE DE POUVOIR D’ACHAT (PPA)
1. La PPA absolue
2. La PPA relative
SECTION 2 : LA PARITE DES TAUX D’INTERET(PTI)
1. La PTI non couverte
2. La PTI non couverte et la PPA
3. La PTI couverte
SECTION 3 : APPROCHE MONETAIRE DU TAUX DE CHANGE
1. Un modele monetaire
2. Approche par des élasticités
Chapitre 3 : LES THEORIES SUR LES REGIMES DE CHANGE
SECTION 1 : LE REGIME DE CHANGE FIXE
1. L’union monétaire
2. La Caisse d’Emission
3. Le taux de change véritablement fixe
4. Le taux de change fixe ajustable
SECTION 2 : LE REGIME DE CHANGE FLOTTANT
1. Le régime de flottement géré ou impur
2. Le régime de change flottement pur
SECTION 3 : QUELQUES AUTEURS DEFENDEURS DE REGIME DE CHANGE FLOTANT
1. Milton Friedman (1953)
2. Barry Eichengreen (2000)
PARTIE 2 : ETUDE DE MARCHE INTERBANCAIRE DE DEVISE A MADAGASCAR
Chapitre 4 : HISTORIQUE DE MID
SECTION I : LE PARITE AVANT L’INSTAURATION DU MID
1. La zone franc (1960- juin 1973)
2. La Parité fixe vis-à-vis de la FF (1973-1982)
3. Le système de change flottant ajusté (1982- Avril 1994)
SECTION 2 : L’ANCIEN MID (mai 1994 -juillet 2004)
SECTION 3 : LE MID EN CONTINU (juillet 2004 jusqu’à nos jours)
1. Le fonctionnement du MID en continu
2. Comparaison de l’ancien MID et MID en continu
Chapitre 5 : UNE ANALYSE DESCRIPTIVE ET QUALITATIVE DU MID
SECTION I : EFFICIENCE DU MARCHE A TERME
SECTION 2 : EFFICIENCE DU MARCHE AU COMPTANT
SECTION 3 : INTERACTION ENTRE LES VARIABLES
CONLUSION
ANNEXE