La croissance économique se traduit par l’accroissement du revenu par tête et du P N B, reconnu par tous les spécialistes de la stratégie du développement comme facteur fondamental de développement social. Les objectifs fixés dans le cadre de la promotion du développement social conçu par bon nombre d’économiste sont souvent placés en seconde position par rapport à l’objectif de croissance économique. On est par ailleurs convaincu que la seule élévation de la production des biens et services marchands ne fait pas le seul développement du pays car il s’agit en général du revenu moyen qui ne tient compte ni de sa distribution ni de son affectation. Il s’agit alors de savoir quels sont les autres facteurs ou composants ou indicateurs du développement. Le PNUD, dans son rapport mondial sur le développement Humaine en 1990 avance certains indicateurs synthétiques entre autres indicateurs de développement humain (IDH) pour mesurer le développement. Depuis lors .le niveau de santé est parmi les facteurs déterminants du développement social et humain .les problèmes relatifs à ces nouveaux indicateurs ont été débattus lors des différentes conférences internationales sur le développement social qui se sont tenu entre autres à Copenhague en 1995 et dernièrement à Porto Alegnes .
La santé est parmi les composantes du développement social et est considerée comme facteur déterminants dans la promotion du développement du pays. La santé est un des besoins vitaux au service de la population. Elle est désormais devenue un droit fondamental.
APPROCHES THEORIQUES SUR LE DEVELOPPEMENT SOCIAL ET LE MARCHE DES SOINS
Evolution du concept du développement social
L’analyse du concepte de développement social est une étude historique en suivant les modes de vies des differentes pays ainsi que les facteurs influants et determinants de ces groupes de société.
Modèle de développement Occidental
Au début l’analyse se porte sur le mode de vie économique des occidentaux , le modèle s’est caractérisé par une effort d’équilibre entre les dimensions individuelles et les dimensions collectives ,une affirmation de l’individu libre,autonome et responsable est donc une société évolutive ,en exigeant ces besoins , en outre l’Etat se limite son rôle comme une institution autoritaire hétérone et technocratique,a cette époque le pilier du développement social c’était le système de valeur , l’ensemble des institutions d’acteurs concrets , on peut dire alors qu’ il y a une prédominance des préoccupations économiques mais celle ci pas en totalité car il y a aussi des administrations régulatrices de l’ économie et de la culture. L’objectif du développement social se traduit alors sur une affirmation que «individu libre, différencié, intérêt individuel, intérêt général» .
Modèle néo-libérale : « rupture de l’équilibre »
Par suite de l’analyse, on adopte une attitude qui parait être une rupture de l’équilibre c’est à dire l’émergence massive et la rôle prépondérante du marché, avec ces règles de rentabilité et de compétitivité en tant qu’instrument de régulation des rapports entre les individus et les autres entités, une autre vision du développement social apparaît alors en comparant avec le modèle occidental, les grands points qui sont nouveaux se présentent dans les differentes faits suivantes :
– l’économie devient une économie de marché, il y a l’accentuation de la demande solvable
– la fonction de l’Etat, se minimise sur une fonction régalienne
– l’intérêt général se disparu mais peut être sous sa forme agréger de la somme des demande solvable .
Le marché une autre définition « une économie de marché » et sur « la relation marchande », l’expansion économique différencié entre deux régions existe selon le standar classique, l’extensions du modèle partout dans le monde ont entrainé quelques innovations dans le mécanisme économique international, une conséquence logique se mette alors sur l’ouverture des frontières comme l’exportation des biens et services et par conséquent le déséquilibre évoqué par cette phénomène s’éparpille et touche toutes les niveaux du développement social.
Une autre vision du développement social
A l’heure actuelle, le niveau de développement dans le cadre d’une mondialisation est devenu comme une promesse de progrès social généralisé, la nature du développement social se reformule alors momentanément, on a évoqué une attitude contradictoire entre de sources plus explicitement l’opposition entre ceux qui est : « le progrès social » et ensuite ceux qui est de « l’expansion économique des affaires et des profits » Le modele de développement social engendre alors un profit et un coût et aussi un bénéficiaire et un victime, cette situation d’interdépendance est alors la clé d’un développement social parfaite, or on ne peut pas fonder un projet en réduisant leur coût et ces externalités, la solution adopté par des économistes ce sont d’y configuré des mesures correctrices sur le plan du projet, ces mesures sont constituées d’une dosage additionnelle des composantes sociales sans entrer en détail au cause structurel et systémique de ces coûts d’élaborations et de ces mises en oeuvres ,on admette donc cette approche correctrice sur les perspectives du développement social, cette nouvelle approche defini notamment :
– une nouvelle élaboration des vues intégrées du progrès sociale pour l’ensemble des groupes
– une précision sur la place de l’économie dans le progrès de la société, sans confondre cette économie avec l’économie de marché
– une interrogation sur la nature du lien social au sein de cette société et sur les exigences de l’équilibre social
– une recherche d’un nécessaire pour redéfinir sur ceux qui est essentielle, car l’approche du développement social et une abstraction des économistes, c’est alors une tentative désespérer pour identifier les aspects concrets de la société et de ces progrès .
On étudie alors le cas d’un développement social pour avoir une équilibre social face aux differentes programmes économiques, il faut alors une équilibre parétienne entre l’éfficacité économiques et les stabilités sociales, d’où l’affirmation: « on ne peut pas améliorer la situation d’un agent économique sans détériorer celle d’au moins un autre agent économique » .
Le développement social et les stratégies de développement
Chaque stratégie de développement, dans son élaboration, s’inscrit ainsi dans un système économique et social et voir même dans les structures de la société de base, en rappelant les conditions initiales du développement social dans le but de combiner développement social et stratégie du développement :
– les caractéristiques de la stratification sociale
– les disparités et inégalités qui marquent cette stratification et le mécanisme qui aggrave les inégalités
– les divers éléments supplémentaires qui conditionnent l’évolution de cette société
– la mise en exergue d’un tableau des intérêts en présence et aussi les rapports de complémentarité ou d’antagonisme entre ces divers intérêts.
A côté de ces conditions initiales, la redéfinition des rôles des institutions, il y a la condition d’organisation de la substance c’est-à-dire l’appropriation du surplus et finalement celle qui définissent le rôle des pouvoirs publiques, ces affirmations ci-dessus mettent en particulier l’idée sur l’organisation de la propriété (accès au ressource ou exclusion) et le mode de régulation de l’économie et les critères qui en découlent. La stratégie de développement qu’on parle ici c’est donc comme une simple accumulations des profits appropriables et la généralisation des rapports marchandes, ce sont donc les principales conséquences de ces derniers qui sont important pour préciser la tache d’une étude sur le développement social En approchant sur le théorème central de la théorie économique, non pas pour garanti scientifique mais ce théorème ne demeure une recommandation politique, organisation internationale à compétence économique. Selon ce théorème alors dans la mesure ou les hypothèses de la concurrence pure et parfaite sont réalisées, la généralisation de la relation marchande ne permet pas d’atteindre une situation optimale par rapport à la relation initiale des ressources et des pouvoirs.
Cet optimum, dit de Pareto, et défini par une situation ou il n’est plus possible d’améliorer la position d’aucun partenaire sans aggraver la position des autres, ceux qui est important donc c’est de trouver une équilibre entre les rapports marchandes et le développement social, a côté des croissance économique, les élément suffisants sont en priorités l’importance de l’échange, l’ouverture extérieur dans le domaine commercial et financier, l’accumulation indéfinie et l’endettement. Enfin, c’est le contexte systémique et structurel qui rend donc à la fois nécessaires et difficile l’étude sur le développement social et à la mesure correctrice appliquée à ces phénomènes, celle ci ne parvient donc pas à tenir lieu un développement social harmonieux et équitable.
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Table des matières
INTRODUCTION
PARTIE I : APPROCHE THEORIQUE SUR LE DEVELOPPEMENT SOCIAL
I EVOLUTION DU CONCEPTE DE DEVELOPPEMENT SOCIAL
I-1 Modèle de développement social occidental
I-2 Modèle néolibérale : rupture de l’équilibre
I-3 Une autre vision du développement social
I-4 Le développement social et les stratégies de développement
I-5 Perspective pour le développement social
I-6 Développement humain
II. APPROCHE THEORIQUE SUR LE MARCHES DES SOINS
II-1 Les déterminants de la santé
a) Les besoins en santé
b) Les Attitudes et comportements liés à la santé
c) Les Interactions entre santé et environnement
d) Les Réseaux d’appuis ou partenaires potentiel
e) Les Instruments d’aides à la décision
II-2 L’étude sur l’économie de la santé
II-3 Les Offres et les Demandes des soins
II-3 Particularités du marché de la santé
II-4Théorie sur l’incertitude médicale : justification éthique de la demande induite
a) Demande induite par l’offre : bref aperçu de l’état de la question
b) La consommation médicale des médecins comme standard de référence
II.5 La médecine, un art stochastique
II.6 L’incertitude médicale, justification éthique de l’induction
PARTIE II : ANALYSE DE LA SITUATION ET DES PROGRAMMES SANITAIRES
III- LES OFFRES ET DEMANDES DE SOINS EXISTANTS
II-1 l’Offre des services de santé à Madagascar
II-2 la demande des soins
IV. ANALYSE DES PROGRAMMES SANITAIRES
IV.1 Programme de santé du DSRP
a) Promotion de la santé de la mère et de l’enfant
b) Lutte contre la malnutrition
c) Pour la lutte contre le SIDA
c) Pour le paludisme
d) L’Organisation du système de santé attendue
IV-2. Liens entre santé et développement sociale
a) Financement de l’accès aux soins pour les plus démunis
c) Des services adaptés pour les plus démunis
c) Les mesures adoptés au système de santé
CONCLUSION