Approche theorique sur la bonne gouvernance et developpement local

Tout pays doit évoluer dans tous les domaines : social, économique et relation internationale par exemple ; que ce soit les pays développés ou particulièrement les pays en développement. Cependant, l’Etat ne peut pas tout gérer directement, d’où la nécessité du développement local. Le développement local peut être défini comme l’organisation d’un territoire, le concept et les pratiques qui s’y rattachent se caractérisent par la multiplicité des discours et des programmes tout à tour complémentaires et contradictoires. C’est aussi une démarche volontaire d’acteurs se réunissant sur un territoire à taille humaine pour envisager l’avenir de leur territoire par une perspective avec d’autres niveaux d’administration et d’autres échelons politiques de la nation. C’est une vision du local dans le global, qui voit le territoire comme un système en relation avec d’autres systèmes et d’autres acteurs. Les acteurs œuvrent à l’amélioration des conditions de vie de leur territoire, ce qui passe, notamment, par le développement et l’emploi.

De ce fait, un développement local associé à la bonne gouvernance peut amener les acteurs locaux à participer aux vrais besoins de la localité. Car une bonne gouvernance peut être définie à travers ses composantes et ses principaux aspects notamment à travers une approche participative dans le processus de développement et dans la gestion des affaires publiques locales, basée sur la mobilisation des acteurs politiques, économiques et sociaux, du secteur public ou privé ainsi que la société civile, dans le but de garantir le bien-être durable de tous les citoyens. Elle est surtout basée sur trois piliers qui sont la responsabilité, la transparence et la participation. Il existe donc une corrélation étroite entre la bonne gouvernance et le développement local qui est un consensus sur la nécessité d’amélioration le niveau global, chantier de recherche qui concerne les formes de coordination, de pilotage et de direction des secteurs, des groupes et de la société, au-delà des organes classiques du gouvernement comme principal moyen d’un développement efficace.

APPROCHE THEORIQUE SUR LA BONNE GOUVERNANCE ET LE DEVELOPPEMENT LOCAL

Bonne Gouvernance

Concept de base de la bonne gouvernance

Le mot gouvernance peut se définir par la manière de gouverner ; exercer un pouvoir pour gérer les affaires nationales. Nous pouvons le définir, dans le secteur public ou privé, le fait de gérer et d’administrer des affaires et peut être désigné avant tout comme un mouvement de « décentrement » de la réflexion, de la prise de décision et de l’évaluation, avec une multiplication des lieux et acteurs impliqués dans la décision ou la construction d’un meilleur avenir pour le développement d’un secteur quelconque.

Cette définition fait référence au mode ou à la manière de gouverner. Avec une bonne gouvernance, de la confiance, de la coopération et d’un changement d’attitude de tous les acteurs concernés, s’installent, à savoir l’Etat, le secteur privé et la société civile. Le secteur public devrait concentrer ses efforts sur les problèmes des citoyens d’une manière transparente et responsable. On s’attend à ce que la société civile et le secteur privé réalisent de plus en plus d’actions et prennent plus en considération les affaires publiques. Bref, développer une synergie entre les trois acteurs principaux, pour un partenariat basé sur les principes de bonne gouvernance.

Principe de la bonne gouvernance

Les principes d’une bonne gouvernance sont synthétiquement exposés dans plusieurs documents de la Banque Mondiale et du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD). Mais en résumant, cinq principes sont à la base d’une bonne gouvernance: ouverture, participation, responsabilité, efficacité et cohérence. Conformément au premier principe, les institutions devraient être plus ouvertes et elles devraient aussi faciliter le langage pour que la communication soit accessible à comprendre par le public. Cet aspect est très important puisqu’il déterminerait l’augmentation de la confiance manifestée à l’égard des institutions complexes. Le principe de la participation part de l’observation que, en général, de la qualité ; l’importance et l’efficacité des politiques dépendent du fait d’assurer une large participation tout le long du processus de réalisation des politiques à partir de leur élaboration jusqu’à leur mise en place. Une participation plus élevée aboutira à l’augmentation de la confiance dans le résultat final et dans les institutions qui mettent en pratique les politiques.

Le principe de la responsabilité impose que les rôles des processus législatifs et de ceux exécutifs soient plus clairement délimités et associés à une implication ou action précise. L’efficacité est associée à l’opportunité, à la définition de certains objectifs clairs et à la prise des décisions au niveau approprié. Elle mesure les réalisations des activités planifiées et les résultats obtenus de manière efficiente. Le principe de la cohérence impose que les politiques et les actions soient similaires et faciles à comprendre dans les conditions de l’augmentation de la complexité des processus globaux et locaux.

Développement Local 

Notions sur le développement local

Le développement durable doit, selon la définition fondatrice de la commission Brundland [1987], « répondre aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à satisfaire les leurs ». Il se développe en intégrant l’écologie et le social au système de développement économique. Par cette notion, nous allons voir ce qu’est un développement économique, puis le développement durable qui ont tous deux une signification pour définir le développement local.

Développement économique

Le développement économique désigne les évolutions positives dans le changement structurel d’une zone géographique ou d’une population: démographiques, techniques, industriels, sanitaires, culturels, sociaux. De tels changements engendrent l’enrichissement de la population et l’amélioration des conditions de vie. L’histoire du développement économique international, au XXe siècle, est un mélange de bonnes volontés de certains États du Nord industrialisés, d’actions effectives de la communauté internationale (en particulier de l’ONU et de ses diverses agences), et de conflit entre les pays du Nord, eux mêmes divisés, pendant la seconde moitié du XXe siècle, en deux blocs, du fait de la Guerre Froide, et le Tiers Monde.

Dans la phase de construction de la pensée par les pionniers du développement ; croissance économique et développement étaient synonymes. Le développement signifiait l’obtention d’une croissance économique significative sur une longue période. Ainsi d’une part, on peut considérer, comme certains auteurs (essentiellement Rostow (1959), mais aussi Marx) que le développement économique est un phénomène universel caractérisé par des phases assez mécaniques au travers desquelles tous les pays doivent passer un jour où l’autre. Rostow, dans son ouvrage « les étapes de la croissance économique », distinguait en particulier la phase du « take-off » qui a tout changé dans une période de quelques décennies et les phases qui l’ont juste précédée et juste suivie. Dans son esprit, ces phases étaient caractérisées par un saut dans le taux d’investissement (de moins de 5% à plus de 10% du revenu national) et l’émergence d’un ou quelques secteurs industriels particulièrement dynamiques. D’un autre côté, on peut aussi argumenter, comme Gershenkron (1962) que le processus de développement économique est « historique », c’est-à-dire que la forme qu’il prend dépend des conditions initiales , selon la croissance économique du secteur à développer.

Ainsi, plus le démarrage économique était tardif, c’est-à-dire plus l’économie était attardée dans son état initial, plus l’industrialisation s’orientait sur les secteurs de biens de production, plus le transfert de richesse nécessaire à l’accumulation de capital était massif, et moins l’accroissement de productivité dans l’agriculture jouait de rôle dans cette accumulation. Ces différences de points de vue sont importantes : l’approche de Rostow suggère que c’est une bonne compréhension des mécanismes dynamiques qui permet le passage d’une phase à une autre, la politique économique dans les pays en voie de développement pourrait être guidée par une « road map » qui serait essentiellement valable partout. L’approche historique de Gershenkron, par contre, laisse à penser que la carte risque d’être assez différente selon les conditions initiales.

A part ces pensées, d’autres auteurs ont été amenés à distinguer le développement et la croissance. Pour François Perroux, « le développement est la combinaison des changements mentaux et sociaux qui rendent la nation apte à faire croître, cumulativement et durablement son produit réel global » Ainsi le développement est un faisceau de transformations qui modifie les comportements, intègre les progrès des connaissances, l’amélioration des qualifications, le savoir faire industriel, modifie les anticipations dans le sens d’une accumulation. En un mot, le développement peut être considérée à la fois comme processus et comme résultat.

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Table des matières

INTRODUCTION
I – APPROCHE THEORIQUE SUR LA BONNE GOUVERNANCE ET DEVELOPPEMENT LOCAL
CHAPITRE 1: Bonne Gouvernance
Section 1: Concept de base de la bonne gouvernance
Section 2: Principe de la bonne gouvernance
CHAPITRE 2: Développement Local
Section 1: Notions sur le développement local
1- Développement économique
2 – Développement durable
3 – Développement local
Section 2: Les outils du développement local
1 – La décentralisation et la déconcentration
2 – Les projets de Développement Local
II – ETUDE DES IMPACTS DE LA BONNE GOUVERNANCE AU DEVELOPPEMENT LOCAL
CHAPITRE 3: Les modalités de gouvernance
Section 1: La gouvernance politique et économique
1 – La gouvernance politique
2 – La gouvernance économique
Section 2: Indicateurs d’une bonne gouvernance
1 – Description des indicateurs de la bonne gouvernance
2 – Caractéristique de la bonne gouvernance
3 – Limite de la transparence dans la gouvernance
4 – Gouvernance sociale
CHAPITRE 4: Evaluation de la gouvernance sur le développement local
Section 1: Impacts de la corruption sur la gouvernance
Section 2: Liens entre bonne gouvernance et développement local
III – ANALYSES ET PERSPECTIVES D’AMELIORATION DE LA BONNE GOUVERNANCE
CHAPITRE 5: Perspective du développement local cas Commune Andranonahoatra Itaosy
Section 1: Analyse de contexte de la commune
Section 2: Analyse de la bonne gouvernance communautaire
CHAPITRE 6: Perspectives vers une bonne gouvernance
Section 1: Renforcement des capacités des Collectivités Territoriales Décentralisées
Section 2: Reformes de l’administration publique
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE

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