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Présentation de l’entreprise étudiée : GUANOMAD
Primordialement, GUANOMAD est une des rares entreprises malgaches reconnues internationalement. Cette société extrait, conditionne, distribue et exporte des engrais naturels. La société GUANOMAD est créée en 2006, le groupe GUANO est le premier producteur de Bat Guano dans la zone Afrique-Océan Indien. Il est installé à Antananarivo, capitale de Madagascar, GUANOMAD se spécialise essentiellement dans la production et la vente des Engrais Biologiques (EB) aussi bien pour le marché local que pour le marché international. Elle est une société anonyme (S.A) dont le Président Directeur General fondateur, Erick RAJAONARY, dirige une équipe d`environ 78 permanents (dont 33 Cadre, 45 Non cadre) et 500 temporaires ou saisonniers.
A Madagascar, la société s`appuie sur 10 agences couvrant 12 régions et collabore avec un réseau de distribution plus de 200 distributeurs répartis dans toute l`ile. A l`étranger, Guanomad a commencé son activité d`exportation en 2011 et des plateformes de distribution ont été mises en place telles qu`en Europe (Espagne, France, Allemagne, Pays-Bas, Belgique, Slovénie …), aux Antilles (Martinique, Guadeloupe), au Canada, en Afrique (Bénin, Angola, Tanzanie et Afrique du Sud), et dans l`Océan Indien (île de la Réunion). Son siège social se trouve à Amparibe Antananarivo.
Ci-après les renseignements concernant la société : l`activité de Guanomad se base sur la valorisation d`un produit naturel, le guano de chauve-souris, avec la nécessité de respecter les sites de vie de ces mammifères. C`est aussi une organisation qui entend prendre sa part de responsabilité quant aux enjeux de sociétés à Madagascar, directement en créant des emplois et des revenus et en s`alliant à d`autres organisations pour participer à la réduction de la vulnérabilité des populations. La Mission de la société se base sur l’œuvre et action socio-développement économique face à l’autosuffisance alimentaire et la création d’emploi. Des lors, la société va mettre en place un plan de gestion environnementale dans ses activités pour minimiser les impacts des activités d’exploitation de guano sur les écosystèmes concernés et leurs composants; comme les grottes, les forêts environnantes, les oiseaux nocturnes (chauves-souris).
Certainement, l’engrais guanomad, le Bat Guano ou le Guano de Madagascar, est issu de l’accumulation d’excréments de chauve-souris. Il est riche en nutriments et qui se caractérise par sa teneur en éléments essentiels (N-P-K) plus équilibrée, sa richesse en micro-organisme vivant et son contenu en matières organiques élevé. De plus, l’engrais guanomad présente une richesse particulière en phosphore et en calcium, un pH moins acide, voisin de la neutralité de la présence des métaux alcalino-terreux : le calcium et le magnésium. Le guano est un engrais naturel constitué de fiente d’oiseaux marins ou de chauve-souris. Suivant leur provenance ces excréments sont riches en nitrate, phosphate, sels et acides minéraux divers, sur certaines côtes les quantités de guano accumulées sur les sols pendant des siècles par les oiseaux peuvent atteindre plusieurs mètres de hauteur, les gisements peuvent donc être exploités facilement.
De ce fait, Guanomad est devenu producteur de référence en Afrique. Actuellement, la société a une capacité de production annuelle de +12000 tonnes. Avec cette conquête de l’Afrique, elle devrait augmenter progressivement sa production pour répondre la demande sur le marché. Nous trouvons dans l’annexe n°2 un tableau qui présente la spécificité des différents engrais Guanomad.
En outre, les grandes entreprises se consacrent sur la Responsabilité Sociale des Entreprises (RSE). La RSE fait actuellement une partie intégrante des activités de la société Guanomad même elle est une PME (Petite ou moyenne Entreprise). Il s’agit de rechercher en plus d’une performance financière, une performance sociale et environnementale ; c’est-à-dire le partage et le développement ainsi que la protection de l’environnement et l’introduction du développement durable dans ses visions. Guanomad a mis en place son département RSE en 2011. Il a pour but de promouvoir et soutenir des actions, projets ou initiatives contribuant au développement durable de Madagascar Au niveau du siège, nous trouvons huit (8) départements pour rassurer la fonction et le suivi des activités de l’entreprise du près et du loin. Ces différents départements sont : le Département Production, la fonction administration, le Département des Ressources Humaines, le Département Marketing, le Département Import/Export, le Département RSE, le Département Commercial et aussi le Département Financier et Audit. Ces deux (2) derniers départements nous intéressent beaucoup.
D’une part, le Département Commercial qui occupe la distribution d’engrais à Antananarivo avec les (10) agences par tout Madagascar. Les équipes contribuent avec les réseaux de distribution, les ventes d’engrais et aussi le mécanisme de technique d’utilisation. Son rôle est d’assurer les relations avec les clients.
D’autre part, le Département Financier et Audit : Il gère la trésorerie, les crédits et les capitaux. Ce département consolide la gestion de petite caisse des agences afin de traiter les informations à la comptabilité de l’entreprise. Elle occupe la gestion des stocks. Son rôle est de bien gérer les ressources de l’entreprise. Nous voyons dans l’annexe n°3 les rôles des autres départements au sein de la société Guanomad.
La société se caractérise sur des activités importantes dans l’évolution dans le secteur agricole qui est le facteur prioritaire dans le développement de l’économie. Face aux grands problèmes environnementaux accès sur le changement climatique, la société Guanomad s’oriente sur la révolution verte et l’agriculture biologique. C’est pourquoi, la raison du choix de cette Entreprise.
Raison du choix de la société
La raison du choix de l’entreprise est très spécifique, c’est une des entreprises le plus innovant à Madagascar. La société Guanomad avait une place importante dans le développement socio-économique de notre pays. Nous trouvons la bonne gestion du PDG de cette société en tant qu’expert-comptable sur le fondement du concept de la société pour faire évoluer et valoriser l’Entreprise de temps en temps.
Nous pouvons faire le choix de cette entreprise afin de connaitre la réalité dans le monde professionnel et ainsi pour obtenir des expériences et des atouts. Profitablement, la société accepte de nous prendre à faire un stage, pour instruire la façon de gestion. D’où un jour, on va créer un projet alors que nous apprenons : Comment gérer et développer notre futur société ? En même temps que cette raison, nous savons que face aux changements climatiques qui sont un des grands problèmes universels, l’agriculture va s’orienter vers l’agri biologie : il va accentuer les techniques utilisées vers la contribution des produits biologiques. Les besoins d’engrais bio s’élèvent dans le marché d’engrais non seulement à Madagascar mais dans plusieurs pays. Face à l’accroissement des besoins, la demande au niveau national et aussi l’exportation augmente de temps en temps. La consommation d’engrais guanomad s’accroit toujours afin d’atteindre l’objectif sur la révolution verte et ainsi la protection de l’environnement du point de vue de grand changement climatique.
D’autant plus que la réduction des rendements aussi, la contribution d’engrais bat guano dans le système conventionnel est un outil favorable pour améliorer la production. L’innovation de la société recherche toujours des produits de qualité et apte à tous types des cultures et des produits phytosanitaires pour les insecticides qui n’est autre que le contradicteur des agricultures. Nous savons aussi que le prix d’engrais guanomad est le moins cher par rapport aux autres engrais dans le marché. Les produits couvrent tout Madagascar dans toutes régions et aussi la société recherche toujours des marchés locaux et à l’étranger dans les pays non encore importés. Certes, nous remarquons aussi que les conditions de travail suivent les normes exigés.
Ses conditions de travail respectent la norme du travail :
– Hygiène : L’ordre et l’hygiène sont assurés dans les différents locaux. Le port des habits, équipement de travail et de protection individuelle est obligatoire pendant les heures de travail lorsque la dotation en a été faite, bureau et site. Le travailleur doit veiller à la propreté de ces équipements et éviter une détérioration prématurée ou sa perte.
– Santé : l’employé a le droit de choisir son médecin traitant payé par l’employé à l’avance dont le remboursement est de à 75% pour l’employeur et 25% à la charge de l’employé.
– Sécurité : Sensibilisation de tout personnel sur les accidents même douce. Suivi des équipements spéciaux pour la sécurité doté aux personnels (usage et détérioration) tel que les combinaisons, gants, chaussures, casque.
– Application du règlement intérieur à tout personnel et incitation à son respect. Communication interne : affichage, email, téléphone, note de service.
Tous ces atouts nous intéressent à choisir la société Guanomad parmi tant d’autre. L’ambiance de travail auprès de cette entreprise est agréable. Malgré le risque à convaincre est l’habitude des agriculteurs sur l’utilisation des engrais chimiques d’où nécessiteront des sensibilisations puissantes envers les cultivateurs. Nous trouvons alors que la société se développe de façon idéale ; d’où c’est une entreprise leader pour les jeunes entrepreneurs lors de la création de sa propre société pour développer l’économie à Madagascar. Elle visera des activités à long termes et du développement durable du pays. On va percevoir la cadre théorique de notre étude sur la contribution de contrôle interne dans le secteur agricole, et au niveau de la société Guanomad.
Cadre théorique de l’étude
Le mécanisme du contrôle interne est un enjeu majeur dans l’organisation des procédures de l’entreprise. Il se repose sur certain nombre de règle de conduite dont le respect d’une qualité satisfaisante. Plusieurs définitions sont données pour savoir la réalité dans tous ce qui concerne le mot contrôle interne.
Le contrôle interne
Nous voulons mettre en place un contrôle interne rationnel c’est se contraindre à mettre fin aux situations ambiguës. Nous conduisons notre étude au concept du contrôle interne.
Concept du contrôle interne
D’après l’historique du contrôle interne, il est placé au centre des préoccupations des managers. Face à la complexité croissante des activités et la dispersion géographique des opérations avec leur portée sur la multiplication des délégations de pouvoirs. Et aussi l’affluence des réglementations d’où celui-ci ne cesse de s’accélérer et multiplie du même coup les textes faisant référence au contrôle interne. Pour répondre à ces attentes des recherches, les entreprises ont suit la mutation pour approfondir la notion de contrôle interne et en proposer une approche claire, universelle et améliorée. Ces recherches sont encore en cours tant que le contexte étant évolutif, l’adaptation permanente est nécessaire. Ainsi s’est créée aux États-Unis la « Commission Treadway », laquelle a constitué un Comité universellement connu sous le nom de COSO2.
Tout a commencé dans les années 1980 au cours desquelles le sénateur américain Treadway a initié une importante recherche sur le sujet. Ce dernier a initié une réflexion en deux étapes; le COSO1 dans les années 1980 et le COSO2 en 2004. D’une manière, Le COSO1 retient cinq (5) éléments essentiels nécessaires pour avoir une bonne maitrise des activités : l’environnement de contrôle, des activités de contrôle, une information et une communication satisfaisantes, un pilotage de l’ensemble par chaque responsable à son niveau. Au terme de ces travaux on a pu donner dès 1992 une définition du contrôle interne : « Le contrôle interne est un processus mis en œuvre par le conseil d’Administration, les dirigeants et le personnel d’une organisation destiné à fournir une assurance raisonnable quant à la réalisation des objectifs ».
D’autre manière, le COSO2 substitue une nouvelle notion « Enterprise Risk Mamagement » (ERM), ou gestion globale du risque à partir du COSO1.
Les différents éléments identifiés dans COSO1 ont été affinés et complétés en approfondissant plus particulièrement sur l’évaluation des risques. L’approfondissement des travaux a montré que c’est processus peut le plus efficacement permettre l’implantation d’un bon contrôle interne dans lequel ne saurait exister sans une gestion globale des risques.
Nous voyons ci-dessus l’apparition de la notion contrôle interne inventé par COSO1 et COSO2. Mais bien avant 2004 les travaux du COSO avaient franchi les frontières. On va définir le mot contrôle interne à partir de ce concept.
Définitions, Objectifs et types du contrôle interne
L’ouvrage du congrès 1997 de l’Ordre des Experts Comptables portant sur le contrôle interne a donné la définition suivante : « Le contrôle interne es l’ensemble des sécurités contribuant à la maitrise de l’entreprise. Il a pour but d’assurer la production, la sauvegarde du patrimoine et la qualité de l’information d’une part, de l’autre, l’application des instructions de la direction, et de favoriser l’amélioration des performances. Il se manifeste par l’organisation, les méthodes et les procédures de chacune des activités pour maintenir la pérennité de celle-ci».
CNCC3 : « Le contrôle interne est constitué par l’ensemble des mesures de contrôle comptables ou autres, que la direction définit, applique et surveille, sous sa responsabilité, afin d’assurer la protection du patrimoine de l’entreprise et la fiabilité des enregistrements comptables et des comptes annuels qui en découlent ».
Les caractéristiques de l’information financière
Si l’information doit être utilisée dans la prise de décisions et pour faciliter le fonctionnement du contrôle interne, elle doit être communiquée à temps, à la fois en interne et en externe, aux personnes appropriées.
D’une part, une communication interne efficace aide le personnel de l’entité à comprendre clairement les objectifs du contrôle interne, les processus opérationnels qui sont utilisés, ainsi que son rôle et sa responsabilité individuelle. Elle l’aide également à comprendre dans quelle mesure et comment ses activités peuvent toucher celles d’autres personnes. Enfin, elle lui permet d’avoir les moyens de rapporter les exceptions au niveau hiérarchique élevé approprié au sein de l’entité. Les moyens de communication peuvent être informels (verbaux) ou formels, par exemple quand ils sont documentés dans les règles et les manuels relatifs aux informations financières. La communication interne entre la direction et les employés est souvent plus facile et moins formelle dans les petites entreprises comme la société Guanomad, en raison du nombre réduit du personnel et des niveaux hiérarchiques.
D’autre part, une communication externe efficace assure que les questions qui affectent la réalisation des objectifs relatifs aux informations financières sont communiquées aux parties extérieures importantes, telles que les principaux actionnaires, les institutions financières, les tiers, les banquiers, les autorités de régulation et les agences gouvernementales. Dans les grandes entreprises, les systèmes d’information peuvent être complexes, automatisés et hautement intégrés. Par contre, les petites entreprises s’appuient souvent sur des applications manuelles ou informatiques non intégrées de traitement des informations. L’entreprise Guanomad collecte et transforme toutes les informations de toutes ces agences pour apparaitre à l’élaboration des états financiers. Le point à prendre en considération est le logiciel de comptabilité (Sage) comportant diverses applications de contrôle intégrées qui pourraient être utilisées pour améliorer le contrôle de l’information financière. Ces contrôles comprennent des rapprochements automatisés et ils assurent, de cette manière, la cohérence générale des informations financières.
Il y avait des risques qui modifient l’information en voie de circulation d’où on va mettre en place un système de contrôle assez fort. A partir de ce système, on va voir la qualité de l’information axé plutôt à l’information financière.
La qualité d l’information financière
Une information est de qualité si elle est fiable c’est à dire exacte, sûre et pertinente qui est utile à la prise de décision et disponible à tout moment et à la personne qui en a besoin. Le coût de l’information représente les dépenses effectuées pour sa recherche, son traitement, sa diffusion et son stockage. La circulation de toutes ses informations est assez complexe de la part son collecte jusqu’à sa fin d’utilisation, le système d’information définit une procédure pour les mieux gérer. Fondamentalement, la doctrine s’accorde à reconnaître que les objectifs de l’information financière et comptable, à usage interne ou externe à l’entreprise, consistent à fournir une information fidèle qui facilite la compréhension de la situation ou la connaissance des faits économiques. Elle est adaptée à la formation du jugement, et qui est utile à la prise de décision des utilisateurs auxquels elle s’adresse.
Nous trouvons plusieurs types des informations circulés et utiles au sein de l’entreprise. Mais, nous accentuons notre étude sur l’information financière qui occupe une place essentielle dans la vie de toute entreprise. Cette information régit dans un cadre conceptuel dans le monde.
Le cadre conceptuel de la qualité de l’information financière
Ce cadre est déterminé par « International Accounting Standards Board » qui a comme sigle (IASB). Il s’est engagé à réduire ces différences en cherchant à harmoniser les réglementations, les normes comptables et les procédures liées à la préparation et à la présentation des états financiers. Ce conseil pense que les états financiers qui sont préparés dans ce but remplissent les besoins communs à la plupart des utilisateurs. En effet, les utilisateurs prennent des décisions économiques, comme : la décision d’acheter, conserver ou vendre des actions dans des capitaux propres. L’appréciation de la capacité de l’entité à payer les membres de son personnel et à leur fournir des avantages. La détermination des politiques fiscales et des bénéfices distribuables et les dividendes. La préparation et l’utilisation des statistiques de produit national et ainsi la réglementation des activités de la société.
D’après ces décisions, la qualité des informations financières obtenues joue un rôle très indispensable dans la vie de l’entreprise. Généralement, les états financiers sont préparés selon un modèle comptable fondé sue le coût historique recouvrable et le concept de maintien du capital financier nominal. Le présent cadre conceptuel a été développé pour s’appliquer avec ce modèle et ce concept. D’où, il définit les concepts qui sont à la base de la préparation et la présentation des états financiers à l’usage des utilisateurs. D’autres modèles et d’autres concepts peuvent être mieux adaptés à l’objectif consistant à fournir une information utile et fiable à la prise de décisions économiques. L’objectif de ce cadre conceptuel est :
d’aider au développement et à la révision des IFRS existantes .
d’aider à l’harmonisation des réglementations, des normes comptables et des procédures liées à la présentation des états financiers autorisés par les IFRS .
d’aider les organismes de normalisation nationaux à développer des normes nationales .
d’aider les préparateurs des états financiers à appliquer les IFRS et les utilisateurs à interpréter l’information contenue dans ses états financiers préparés selon les normes .
d’aider les auditeurs à se faire une opinion sur la conformité des états financiers avec les IFRS .
Il pense que la meilleure manière de faire progresser l’harmonisation est de viser la préparation d’états financiers fournissant une information utile à la prise de décisions économiques. Le présent Cadre conceptuel n’est pas une IFRS et, en conséquence, ne comporte pas de disposition normative sur une quelconque question d’évaluation ou d’information à fournir. Les objectifs de l’information financière sont inventés ci-après.
Les objectifs de l’information financière
Schématiquement résumés, les objectifs de l’information comptable et financière publiée consistent à fournir: une information utile à la prise de décisions en matière d’investissement, de crédit, … Une information est utile pour estimer le coût ainsi que la probabilité des rentrées de fonds futures et pour en dresser le calendrier. Et surtout, une information sur les ressources économiques (patrimoine, situation financière et capacité bénéficiaire) de l’entreprise, sur les droits qui se rattachent aux ressources, ainsi que sur l’évolution de ces ressources et de ces droits.
Bien que ces objectifs puissent impliquer une certaine cohérence d’utilisateurs, la pratique apparaît avoir traditionnellement favorisé les attentes des investisseurs et des créanciers. Une démarche de qualité comptable a signal universellement à concevoir des approches, des méthodes ou des outils qui permettent de garantir que l’information financière tant comptable mise à la disposition des utilisateurs. Elle ne procède donc ni d’un recensement préalable des différentes natures d’informations financières existantes, ni d’une synthèse des caractéristiques attendues des restitutions qui les supportent, telles qu’elles sont mises à disposition des différentes catégories d’utilisateurs. Les référentiels comptables tant financiers désignent l’ensemble des conventions et spécifications qui doivent être appliquées pour traduire, constater, mesurer et présenter la réalité économique dans les états financiers. Le respect des référentiels applicables garantit l’accessibilité des états financiers par des utilisateurs qui sont supposés détenir une connaissance suffisante des conventions et des spécifications qui les caractérisent.
La démarche de qualité comptable et financière doit concourir à améliorer en permanence les informations financières mises à disposition des utilisateurs. Elle doit également contribuer à accroître l’efficacité du système de production et de communication desdites informations, et elle doit favoriser la satisfaction des exigences liées à l’évolution de l’environnement. Il y avait une liaison sur le mécanisme du CI avec l’IF.
Approche théorique du mécanisme du contrôle interne et de la qualité de l’information financière
La forme et le contenu des informations financières varient selon les besoins des différentes catégories d’utilisateurs (investisseurs, créanciers, personnels de l’entreprise,…). Les règles qui définissent la présentation et le contenu des restitutions comptables proviennent soit des normes extérieures à l’entreprise, soit des spécifications internes. Ces normes externes sont les conventions comptables de base définies dans le Plan Comptable 2005 à Madagascar, les Lois et Règlements conduit dans la Loi 2003/036 et le Code Général des Impôts. Auxquelles peuvent se rajouter, autant que de besoin, des spécifications internes à l’entreprise qui constituent le langage et les protocoles de communication. Il appartient à la démarche qualité comptable de mettre en place et faire fonctionner un système qualité qui garantit en particulier que les exigences liées au référentiel précité sont satisfaites dans les services pourvus à l’utilisateur. Plus largement, le système qualité comptable mis en place au sein de l’entreprise doit concourir à la réalisation des quatre axes-objectifs cités ci-après. Il comprend l’ensemble de la structure organisationnelle, des responsabilités, des procédures et des ressources affectées pour mettre en œuvre la gestion de la qualité comptable au sein de l’entreprise.
Dans cette approche, le contrôle interne participe au système qualité comptable tant financière de l’entreprise. Ce dernier ajoute néanmoins aux sécurités prévues par le contrôle interne, des dispositifs organisationnels spécifiques pour assurer le fonctionnement de la qualité qui permet dans l’amélioration des processus de conception et de production de l’information. Le système qualité repose sur des mécanismes de détection des phénomènes de non-qualité (erreurs, insuffisances, dysfonctionnements, …). Mais elle prévoit également la mise en place de procédures d’analyse des causes à l’origine des anomalies identifiées, et la conception de mesures correctives destinées à éliminer l’occurrence desdites anomalies. Toutefois, la définition du cadre conceptuel de la qualité d’information financière impose de pouvoir définir des attributs génériques de cette information qui reflètent les attentes et les exigences des différentes catégories d’utilisateurs. Ces attributs généraux de la qualité d’information devront pouvoir être déclinés en termes de caractéristiques observables et mesurables d’une part, et s’appuyer sur des dispositifs organisationnels qui favoriseront la satisfaction des utilisateurs de l’information comptable et financière d’autre part. Le principe de conception d’un outil de diagnostic de la qualité d’information financière adapté à des PME comme la société Guanomad consiste à identifier l’existence de dispositifs organisationnels qui permettent de garantir ou d’améliorer la qualité des états comptables au regard de neuf critères pour caractériser les attentes des utilisateurs. Les neufs critères qui servent à évaluer l’environnement qualité du processus de production d’information financière de l’entreprise sont les suivants : Pertinence, Fiabilité, Délai / disponibilité, Clarté, Flexibilité, Vérifiabilité / preuve, Conformité aux référentiels, Neutralité,
Comparabilité6. L’amélioration continue de la qualité de l’information financière au travers de la satisfaction de ces critères représentatifs des attentes des utilisateurs. D’une part, les spécifications se fondent sur la compréhension entre l’émetteur et le récepteur de l’information comptable tant financière. D’autre part, elles unifient les interprétations face à une même réalité économique. Elles constituent le référentiel, c’est-à-dire les spécifications générales et particulières que doivent respecter par la fonction comptable de l’entreprise. Dans une démarche de qualité d’information financière, l’importance relative doit permettre d’appréhender la sensibilité des utilisateurs à l’amélioration des informations financières mises à leur disposition. La qualité insuffisante du système aura pour conséquence d’influencer ou de modifier la décision ou le comportement de l’utilisateur des états financiers.
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Table des matières
Chapitre I : LES MATERIELS ET LES METHODES DE TRAITEMENTS DES DONNEES
Section 1 : Les outillages nécessaires
1.1- Justification de la zone d’étude : le secteur agricole à Madagascar
1.2- Présentation de l’entreprise étudiée : GUANOMAD
1.3- Raison du choix de la société
Section 2 : Cadre théorique de l’étude
2.1- Le contrôle interne
2.1.1- Concept du contrôle interne
2.1.2- Définitions, Objectifs et types du contrôle interne
2.1.3- Principes généraux du contrôle interne
2.2- Le système d’information financière
2.2.1- Les différentes formes de l’information
2.2.2- Définitions et rôles du système d’information financière
2.2.3- Les caractéristiques du système d’information financière
2.3- La qualité d l’information financière
2.3.1- Le cadre conceptuel de la qualité de l’information financière
2.3.2- Les objectifs de l’information financière
2.3.3- Approche théorique du mécanisme du contrôle interne et de la qualité de l’information financière
Section 3: Les procédés de collecte et traitement des données
3.1- Méthode de collecte des données
3.1.1- Observation
3.1.2- Les outillages fondamentaux durant l’enquête
3.1.3- Entretien semi-directif
3.2. Traitement et exploitation des donnés
3.2.1- Utilisation du logiciel sphinx
3.2.2- Elaboration QCI et son traitement sur Excel
CHAPITRE II: LES RESULTATS ACQUIS LORS DE LA RECHERCHE
Section 1: Les résultats réalisés à partir des méthodes
1.1- Elaboration et analyse des tableaux obtenus
1.2- Les tableaux croisés de deux variables et présentation des graphes
1.3- Les résultats lors des méthodes adoptées
Section 2 : Evaluation du contrôle interne au niveau de la société, auprès du cycle vente et du cycle stock
2.1- Les limites de la fiabilité des informations financières dues par le contrôle interne rencontré dans la société Guanomad
2.2- Evaluation du système au niveau du cycle ventes
2.2.1- Le système du contrôle interne au niveau du cycle vente
2.2.2- Présentation du DCD dans le cycle vente au niveau de l’entreprise Guanomad
2.2.3- Grille d’analyse à partir de ce DCD
2.2.4- Feuille d’évaluation du système dans le cycle vente auprès de la société Guanomad
2.3. Evaluation du mécanisme du système de contrôle interne au niveau du cycle stock et production dans la société Guanomad
2.3.1- Système du contrôle interne au niveau de suivi des stocks et production
2.3.2- Elaboration du DCD au niveau du cycle stock dans la société Guanomad
2.3.3- Les feuilles d’évaluation du système par le QCI réalisé
Section 3: Validation de l’hypothèse
Chapitre III : LES DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS A METTRE EN PLACE
Section 1 : Evaluation du respect des principes du contrôle interne au sein de la société Guanomad
1.1- Le respect des principes du contrôle interne et de l’information financière
1.2- Les techniques de suivi de l’organisation pour avoir une bonne gestion entre la société Guanomad et ses collaborateurs
1.3- Quantification de l’impact du contrôle interne dans la qualité de l’information financière
Section 2 : Les outils d’amélioration du système dans le cycle vente de la société Guanomad
2.1- Renforcement du système de contrôle interne en place
2.2- Mise en place du DCD recommandés dans la société Guanomad
Section 3 : Le mécanisme à mettre en place afin d’obtenir d’un système efficace dans le cycle stock au sein de la société Guanomad
3.1- Mise en place des techniques de contrôle interne efficace dans le cycle stock
3.2- Mise en place du DCD améliorés dans le cycle stock auprès de la société Guanomad
3.3- Evaluation de l’efficacité de processus d’une chaine de contrôle
CONCLUSION GENERALE
Bibliographie et Webographie
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