Mémoire de maîtrise faculté de droit d’économie, de gestion et de sociologie
INTRODUCTION
Partie I : APPROCHE THEORIQUE DU COMMERCE INTERNATIONAL, DE L’INTEGRATION REGIONALE ET LE PROCESSUS D’INTEGRATION
Chapitre 1 : Approche théorique commerce international et intégration régionale
Chapitre 2 : Le processus d’intégration
Partie II : MENACES ET OPPORTUNITES DANS L’ADHESION A LA SADC
Chapitre 1 : La grande île dans la SADC
Chapitre 2 : Enjeux économiques de l’intégration dans la SADC
CONCLUSION
Rapport PFE, mémoire et thèse avec la catégorie les enjeux économiques
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La coopération internationale et les processus d’intégration régionale
Etats et l’intégration régionale
Dans l’approche réaliste, la question de la limitation de la souveraineté pour construire un espace d’intégration régionale est soumise au dilemme de la coopération internationale. En effet, tant que l’anarchie demeure le principe d’organisation du système international, les gains relatifs pèsent plus que les gains absolus aux yeux des Etats, et la coopération n’est intéressante pour eux que s’ils sont sûrs d’en tirer davantage profit que leurs partenaires.
L’intégration régionale, en tant que forme la plus avancée de coopération internationale, doit par conséquent bénéficier d’un environnement particulier pour permettre aux Etats concernés de contourner ce dilemme. Pour les réalistes, cela s’apparente essentiellement à la formation d’une alliance. Dans ce cas de figure, la distribution de la puissance aurait permis à ces Etats de se préoccuper davantage de leur prospérité économique que de leur sécurité, garantie par un acteur extérieur.
Une autre interprétation réaliste de l’intégration régionale présente ce phénomène comme un effort visant l’insertion d’une puissance hégémonique dans un cadre institutionnel favorable au renforcement de l’interdépendance. L’hégémon voit dans l’intégration la possibilité d’étendre son influence politique et économique par des moyens pacifiques, tandis que les Etats faibles de la région trouvent leur compte à maîtriser la puissance de leur voisin par l’adoption de normes communes qui rendent prévisible son comportement (Sindjoun, Vennesson, 2000, p.925).
Les institutions et l’intégration régionale
Dans un contexte d’interdépendance économique, sociale et culturelle croissante, la coopération internationale qui passe par la mise en place de règles et de structures de gouvernance communes, est apparue indispensable aux Etats. Les blocs régionaux se sont avérés singulièrement aptes à les développer et à les mettre en application.
L’école institutionnaliste souligne que les avantages offerts par les institutions internationales facilitent la sortie du jeu à somme nulle qu’est le dilemme de la coopération.
Selon cette approche, les institutions aident les Etats à coopérer au bénéfice mutuel parce qu’elles apportent la transparence aux processus de négociation, produisent une information différenciée qui façonne les attentes des Etats et veillent à l’application des accords conclus; ce faisant, elles réduisent les « coûts de transaction » de leurs accords (Keohane, 1998, p.86).
Une grande négociation multilatérale possède notamment cet avantage sur une multiplicité d’accords bilatéraux.
Le comportement coopératif d’un groupe d’Etats à l’origine d’un processus d’intégration régionale, et notamment la dynamique de négociation engendrée, peuvent être expliqués à la lumière de cette analyse. En effet, le bon déroulement de négociations à caractère quasi permanent repose sur la neutralité et sur la capacité de proposition, de médiation et d’exécution des institutions internationales qui en ont la charge.
Dans cette logique, le rapprochement d’un nombre limité d’Etats bénéficiant d’une proximité géographique et d’une interdépendance accrue est plus simple à accomplir. La constitution de blocs régionaux profiterait alors d’un avantage, dès lors que la défense d’intérêts communs, quand ils existent, ferait apparaître un « effet de levier » produit par l’addition des voix des Etats membres, qui renforce leur capacité de négociation à l’échelle mondiale.
La dimension extérieure de l’intégration
Le rôle des institutions internationales ne saurait toutefois être cantonné à un effet mécanique qui ne tiendrait pas compte du sens de la finalité des processus d’intégration régionale. Les tenants de l’école néo fonctionnaliste affirment que les réponses pratiques adoptées au niveau régional pour faire face au contexte d’interdépendance sont à même d’engendrer des solidarités de fait, conduisant à des stades supérieurs d’intégration entre les Etats concernés. La coopération ainsi initiée est de nature à faciliter la mise en œuvre de politiques communes dans de domaines bien au-delà de la construction d’un marché commun, par la création d’une double dynamique qui conduit, d’une part, à l’approfondissement des avancées obtenues et, d’autre part, à la compensation de certains effets de ces mêmes avancées (par exemple en matière agricole, environnementale ou sociale).
De tels processus ont un impact sur le plan externe, car l’harmonisation des normes et des politiques à l’intérieur d’un bloc favorise l’émergence d’intérêts communs. Cela est vrai quand une union douanière se dote d’une politique commerciale afin de négocier d’une seule voix ses tarifs, mais également quand il s’agit de préserver la cohérence d’une politique sectorielle commune ou d’améliorer l’application d’un compromis trouvé au sein du bloc qui gagnerait à être accepté à l’extérieur (Par exemple, l’efficacité des normes environnementales adoptées par un groupe d’Etats sera accrue si d’autres Etats se décident à les appliquer à leur tour).
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