Approche théorique de l’investissements directs étrangers

Aujourd’hui l’un des sujets les plus débattus par les économistes est celui de la mondialisation, sa notion, son origine et principalement son rôle dans les relations économiques internationales en matière des nouveaux enjeux. Les investissements directs étrangers (IDE) sont l’un de ces enjeux, ils occupent actuellement une importante place en raison des effets bénéfiques qu’ils engendrent aux lieux d’implantation puisqu’ils améliorent la performance économique des pays d’accueil, rétablissent leurs équilibres financiers voient souvent leurs niveaux de développement s’accroitre. Toutefois, il convient de faire une distinction entre les IDE et autres formes d’investissement qui entrent également de façon considérable dans le processus de croissance des pays.

Généralité sur l’IDE

L’investissement direct étranger, vecteur important de la mondialisation, connait actuellement un développement considérable. Son essor traduit d’une part, l’intensification par un nombre croissant des sociétés multinationales, de leurs activités à l’échelle mondiale Sous l’effet de libéralisation de nouveaux secteurs à l’investissement et, d’autre part, l’existence d’un surplus d’épargne internationale en quête de meilleurs placements. Ainsi, cette section sera organisée dans l’objectif de comprendre l’approche théorique sur les investissements directs étrangers talque la définition des IDE et les firmes multinationale comme aussi en présentera les différentes formes, structures et les facteurs d’attractivité des IDE.

Définition

La définition de l’IDE diffère d’un pays à l’autre, mais en général, celle donnée par les institutions internationales comme le fond monétaire international (FMI) et l’organisation de coopération et de développement économique (OCDE) sont les plus retenues.

Définition de l’IDE selon le FMI
Pour le FMI : « L’investissement direct à l’étranger (IDE) est l’action d’un investisseur, basé dans un pays donné (pays d’origine), qui procure un intérêt d’au moins 10 % dans une entreprise Résidente dans un autre pays» Ce pourcentage est supposé donner à l’investisseur un pouvoir de décision effectif dans la gestion de l’entreprise. Comme la finalité de l’opération à l’étranger est supposée être celle de la gestion durable, on peut ainsi distinguer l’investissement direct de l’investissement de portefeuille. Ce dernier est constitué de simples placements financiers, soit à long terme, soit à caractère spéculatif (acquisition d’actions, d’obligations, de produits dérivés, options et autres instruments financiers). Donc les IDE sont effectués dans le but d’acquérir un intérêt durable dans une entreprise exerçant ses activités sur le territoire d’une économie autre que celle de l’investisseur, le but de ce dernier étant d’avoir un pouvoir de décision effectif dans la gestion de l’Entreprise .

Plus précisément, d’après la définition du FMI, les IDE connaissent quatre formes :
➤ La création d’une entreprise ou d’un établissement à l’étranger
➤ L’acquisition d’au moins 10 % du capital social d’une entreprise étrangère déjà existante
➤ Le réinvestissement de ses bénéfices par une filiale ou une succursale située à L’étranger
➤ Les opérations entre la maison mère d’une firme transnationale et ses filiales (Souscription à une augmentation de capital, prêts, avances de fonds, etc.).

Définition de l’IDE selon l’OCDE
L’OCDE définit l’Investissement direct à l’étranger comme suit : « L’IDE est une activité par laquelle un investisseur résident dans un pays obtient un intérêt durable et une influence significative dans la gestion d’une entité résidante dans un autre pays. Cette opération peut consister à créer une entreprise entièrement nouvelle (investissement de création) ou, plus généralement, à modifier le statut de propriété des entreprises existantes (par le biais de fusions et d’acquisitions. Sont également définis comme des investissements directs étrangers d’autres types de transactions financières entre des entreprises apparentées, notamment le réinvestissement des bénéfices de l’entreprise ayant obtenu l’IDE, ou d’autres transferts en capital »ces derniers incluent notamment les prêts accordés par une maison-mère à sa filiale implantée à l’étranger.

Définition des firmes multinationales (FMN) 

(Michalet, 1985) définis la FMN (firme multinationale) comme étant “une entreprise (ou un groupe), le plus souvent de grandes tailles, qui, à partir d’une base nationale, a implanté à l’étranger plusieurs filiales dans plusieurs pays, avec une stratégie et une organisation conçue à l’échelle mondiale.

L’implantation de filiales correspond à un IDE, qui implique une relation de long terme se traduisant par la prise de participations par une entreprise non résidente dans le Capital d’une entreprise résidente dans le but de contrôler non seulement le capital, mais aussi l’activité de management et de production de la firme du pays d’accueil.

Firme multinationale: entreprise qui possède des filiales, qu’elle contrôle complètement ou en partie, dans plusieurs pays, voire même à l’échelle mondiale, mais dont la gestion et l’administration sont centralisées du moins jusqu’à un certain point. La firme multinationale est aussi appelée corporation transnationale. Généralement, lorsqu’on parle d’une organisation à caractère commercial qui produit des biens ou des services en vue de générer un profit ou fonctionnant selon la logique de l’économie de marché- on utilise le terme générique entrepris. Une firme multinationale est donc une entreprise dont les actions dépassent les frontières d’un seul pays1.

L’objectif des sociétés transnationales à atteindre de l’investissement et de réaliser des profits économiques et financiers. Les firmes multinationales, communément nommées FMN, sont des entreprises d’investissements directs ayant une envergure internationale. Elles occupent une place très importante dans les échanges internationaux, à tous les niveaux, aussi bien dans la production et l’exportation de produits primaires que de produits finis et de services. Elles étendent leurs Ramifications dans plusieurs pays du monde et, pour cela, elles ont une politique bien précise de localisation stratégique.

Les différentes formes d’investissement direct étrangères

On distingue diverses formes d’IDE qui ont l’objectif, soit de modifier le statut de la propriété existante déjà (fusion-acquisition) ou bien consiste à créer une entreprise nouvelle (investissement de création) elles peuvent se présenter comme suit :

La succursale
Une succursale est un établissement durable d’une société à l’étranger, sans personnalité morale distincte de la maison mère. Elle est représentative de la volonté de l’entreprise de se fixer dans les pays étrangers. La succursale ne peut signer aucun contrat, ni émettre une facture, ni avoir une activité économique indépendante. Elle se contente d’informer la société mère par envoi de rapports ou d’études de marché, de gérer sur place les commandes et éventuellement le service après-vente.

La joint-venture
LA joint-venture ou la société « est une société contrôlée par un nombre limité d’actionnaires qui décident des politiques financières et opérationnelles d’un commun accord, sans qu’aucun d’eux n’impose ses décisions aux autres. Un pacte d’actionnaires définit et organise le contrôle conjoint de l’entreprise » ou bien, il s’agit de la réalisation d’un projet déterminer, en association avec un partenaire étranger, le plus souvent local. Outre la réduction des frais entrainent par la création d’une joint-venture, le partenaire connaît généralement bien l’environnement local ; le marché et les habitudes de consommations ; il pourra faire bénéficier ses partenaires étrangers de son expérience. Pour synthétiser, la joint-venture peut être définie comme étant le partage de la propriété d’une entreprise à l’étranger. Ce capital distribué entre les partenaires donne lieu à un statut de participation quand l’entreprise n’est détenue qu’à hauteur de moins 50%. Dans le cas où le capital est détenu à hauteur d’une prise de contrôle majoritaire, il s’agit alors d’une filiale.

Le partenariat
Le partenariat désigne une forme de coopération durable entre des entre des entreprises indépendantes dans le but de renforcer la situation financière, d’innover et d’améliorer les techniques de recherche et de développement, d’acquérir de nouveaux savoirs faire, de comprendre la culture de l’autre entreprise, d’intégrer d’autres compétences en matière de management pour répondre aux attentes de la clientèle tout en adoptant de nouvelles gammes. Plus performantes et enfin, de conforter les positions sur le marché en améliorant la compétitivité.

La filiale
C’est une société dont plus de la moitie de capital est détenue par la société mère, mais elle est autonome et dispose d’une personnalité morale propre du pays d’accueil. cet investissement comprend aussi la forme déjà existante ou de rachat d’une entreprise.

Accords de la cession de licence
Elle consiste à concéder temporairement ou définitivement a un tiers, le droit de fabriquer un produit fini désigné par une licence de fabrication. C’est aussi un contrat, par lequel une entreprise, vent une licence, un droit de servir, un brevet, procèdes, un savoir ou une technique pour la production et la vente dans un pays contre versement d’une redevance.

La franchise
C’est une concession de droit d’utiliser une enseigne commerciale ou une marque pour vendre des produits ou services déterminés, donc c’est une forme de commerce définie par un contrat entre franchiseurs et une franchise .

La sous-traitance internationale
Dans ce dernier cas, le sous-traitant produit ou assemble des semi-produits avec ses propres moyens (équipement et personnel) et les délivre au contractant, qui les utilise soit dans sa propre production soit pour les vendre.

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Table des matières

Introduction générale
Chapitre 01
Approche théorique de l’IDE
Section1 : généralité sur l’IDE
Section2 :l’évolution et impact des IDE
Section3 : l’attractivité des pays
Chapitre 2
Les investissements directs étrangers en Algérie
Section 1 : le climat d’investissement en Algérie
Section 2 :l’évolution et les flux des IDE en Algérie
Section 3 : les facteurs et les obstacles d’attractivité des IDE en Algérie
Chapitre 3
Etude comparative des flux d’IDE entre l’Algérie, le Maroc et la Tunisie
Section 1 : les IDE au Maroc
Section 2 : les IDE en Tunisie
Section 3 : L’étude comparative entre l’Algérie le Maroc et la Tunisie
Conclusion générale

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