APPROCHE PSYCHOSOCIALE DE TENTATIVES DE SUICIDES

Anatomie du cou

ย  ย  ย  ย Le cou est la rรฉgion comprise entre le crรขne en haut et lโ€™orifice supรฉrieur du thorax en bas. Classiquement divisรฉ en trois zones, le cou est le siรจge de nombreux รฉlรฉments nobles. La zone I qui va du creux sus-claviculaire au cartilage cricoรฏde, la zone II du cartilage cricoรฏde ร  lโ€™angle de la mรขchoire et la zone III de la face latรฉrale du cou jusquโ€™ร  la base du crรขne. On lui dรฉcrit deux parties : la nuque et la gorge sรฉparรฉes par lโ€™aponรฉvrose cervicale profonde. La nuque, postรฉrieure, est constituรฉe par le rachis cervical, les muscles prรฉvertรฉbraux avec les vaisseaux et les nerfs. Sa pathologie traumatique relรจve de lโ€™orthopรฉdie-traumatologie et de la neurochirurgie La gorge (figure 1) prรฉsente ร  dรฉcrire les coulรฉes :
– La coulรฉe viscรฉrale antรฉrieure: le larynx, la trachรฉe, le pharynx et les glandes.
– La coulรฉe neuro-vasculaire latรฉrale : la carotide interne, les artรจres vertรฉbralesโ€ฆ
๏ƒผ Le larynx : Cโ€™est lโ€™organe le plus souvent touchรฉ dans les plaies antรฉrieures du cou. Cโ€™est le segment initial des voies respiratoires infรฉrieures. Le larynx est un organe de la phonation. Il est situรฉ en dessous de lโ€™os hyoรฏde, au dessus de la trachรฉe, en avant de lโ€™hypopharynx et en arriรจre du corps de la glande thyroรฏde. Le larynx (figure 2) est constituรฉ :
– dโ€™un squelette avec une armature cartilagineuse comprenant lโ€™os hyoรฏde et cinq cartilages principaux. Ces cartilages peuvent รชtre classรฉs en :
๏ƒผ cartilages de soutien du larynx : les cartilages cricoรฏdes, thyroรฏde et รฉpiglottiqe qui servent ร  maintenir ouverte la filiรจre laryngรฉe. Cette condition est indispensable au passage de lโ€™air inspirรฉ et expirรฉ. Ils jouent un rรดle essentiel dans la respiration.
๏ƒผ Cartilages mobiles : les cartilages arytรฉnoรฏdes qui jouent un rรดle essentiel dans la phonation mais aussi dans la dรฉglutition.
– Dโ€™une sรฉrie de membranes (membrane crico-thyroรฏdienne, thyrohyoรฏdienne et thyro-รฉpiglottiqe) et de ligaments (ligament de Broyleโ€ฆ).
– De muscles intrinsรจques qui permettent, entre autre, les mouvements dโ€™adduction et dโ€™abduction des arytรฉnoรฏdes.
– Et de muscles extrinsรจques qui permettent les mouvements dโ€™ascension et de descente du larynx lors de la dรฉglutition.
๏ƒผ La trachรฉe cervicale (figure 3) : La trachรฉe est un tube fribo-cartilagineux, aplatie en arriรจre, qui fait suite au larynx pour se terminer dans le thorax en deux bronches principales droite et gauche. Elle mesure 12 centimรจtres de long et deux centimรจtre de diamรจtre. Elle sโ€™รฉtend du bord infรฉrieur de la sixiรจme vertรจbre cervicale ร  celui de la cinquiรจme vertรจbre thoracique. La trachรฉe cervicale se continue par la trachรฉe thoracique au niveau de lโ€™orifice cranial du thorax.
๏ƒผ Le pharynx (figure 4) : Il constitue un conduit musculo-membraneux รฉtendu verticalement devant la colonne cervicale depuis la base du crรขne jusquโ€™ร  la 6รจme vertรจbre cervicale. Bien fermรฉ sur les cรดtรฉs et ร  lโ€™arriรจre, il sโ€™ouvre en avant successivement dans les fosses nasales, puis la bouche et enfin le larynx. Fermรฉ en haut, il se continue en bas par lโ€™ล“sophage. Plus large en haut, il a la forme dโ€™un entonnoir.
๏ƒผ Glande tyroรฏde (figure 5) : Cโ€™est une glande endocrine sรฉcrรฉtant les hormones thyroรฏdiennes et la thyrocalcitonine. Elle est constituรฉe de deux lobes latรฉraux rรฉunis par un isthme mรฉdian. Elle pรจse 25 ร  30 grammes. Sa consistance est molle. Le parenchyme thyroรฏdien est entourรฉ dโ€™une capsule fibreuse qui se prolonge ร  lโ€™intรฉrieur de la glande en le divisant en lobules. Lโ€™isthme thyroรฏdien a une taille trรจs variable et peut รชtre absent. Il est plaquรฉ sur la trachรฉe cervicale, aplati dโ€™avant en arriรจre, et comprend un bord supรฉrieur et un bord infรฉrieur. Sa hauteur varie dโ€™un ร  deux centimรจtres. Au bord supรฉrieur de lโ€™isthme, ร  gauche de la ligne mรฉdiane se dรฉtache parfois un prolongement de hauteur variable : le lobe pyramidal. Le plan de couverture comprend de la superficie en profondeur : la peau, le tissu cellulaire sous cutanรฉ, le muscle peaucier, les aponรฉvroses et les muscles.

PSYCHOPATHOLOGIE DU SUICIDE

Approche psychiatrique Ce dont nous parlerons ร  propos des thรฉories psychiatriques, ce ne sera pas tout ce que les psychiatres ont pu dire ou รฉcrire sur le suicide. Nous parlerons seulement des thรฉories qui voient le suicide soit comme une maladie mentale bien caractรฉrisรฉe, soit comme la consรฉquence dโ€™une maladie mentale. Les approches rapportรฉes par Deshaies [12] citant plusieurs auteurs (Gall, Esquirol, Voisin, Pal teuf, J. Bartel) ont rattachรฉ le suicide ร  une atteinte organique. Achille Delmas, quant ร  lui, a constatรฉ dans le suicide une perversion de lโ€™instinct conservateur. Par consรฉquent, quel que soit la pression exercรฉe par les malheurs, pour quโ€™il y ait suicide il faut un terrain favorable, et ce terrain est pathologique [52]. Henry EY [16] remarquait que ยซ chez les mรฉlancoliques ยป, toutes les formes de lโ€™affection et ร  tout moment, peuvent faire des tentatives de suicides. La schizophrรฉnie, par sa composante anxieuse, dรฉlirant ou hallucinatoire est pourvoyeuse de tentatives de suicide froides, dรฉtachรฉes et violentes sans motifs apparents. Le raptus anxieux et lโ€™hystรฉrie peuvent aussi รชtre ร  lโ€™origine de conduites suicidaires. Le champ psychopathologique du geste suicidaire sโ€™est enrichi par de nombreuses recherches et de nombreuses observations sur le phรฉnomรจne de ยซ crise suicidaire ยป. Ainsi, lโ€™รฉtude de Mouseler et Ringel [42] รฉvoque lโ€™existence prodromique dโ€™une gรชne existentielle prรฉ suicidaire qui sโ€™aggrave au fur et ร  mesure de lโ€™รฉvolution du processus. Elle se caractรฉrise par plusieurs รฉlรฉments : un retournement des pulsions agressives inhibรฉes contre soi, un envahissement des fantasmes suicidaires et une impression de coercition interne. Le sentiment de ne plus pouvoir aller de lโ€™avant, le dรฉsespoir au sein de la rencontre entre le Moi et le monde et lโ€™environnement colorรฉ par la noirceur sont des รฉlรฉments prรฉcipitant de la crise suicidaire. Ringel observe une perte de ce quโ€™il nomme la ยซ confiance originelle ยป au lendemain au profit dโ€™un sentiment de ยซ dรฉfiance profonde ยป du monde [42]. Plusieurs annรฉes plus tard, les travaux de Quenard et Rolland [39] vont prรฉciser les diffรฉrentes รฉtapes de la phase prรฉsuicidaire (รฉvรฉnement dรฉclenchant, accroissement de lโ€™รฉtat de tension, monde vรฉcu comme un pรฉril interne et hausse de lโ€™agressivitรฉ). Lโ€™entitรฉ clinique ยซ crise suicidaire ยป est officiellement reconnue par les experts de la confรฉrence de consensus et procรจde dโ€™une volontรฉ de distinguer la pathologie suicidaire comme un ensemble sรฉmiologique ร  part entiรจre, et non plus comme la complexification dโ€™une pathologie psychiatrique.
Approche psychologique Dans la conception psychanalyste du suicide, la libido joue un rรดle important. Elle est insatisfaite par lโ€™objet extรฉrieur, cause pour la quelle elle retourne son agressivitรฉ contre le moi, identifiรฉ ร  lโ€™objet. Selon Freud ยซ Le moi ne peut se tuer que lorsque par suite du retour de lโ€™investissement objectal, il en vient ร  se traiter lui-mรชme comme un objet. Ainsi il arrive ร  actionner contre lui-mรชme lโ€™hostilitรฉ contre lโ€™objet, hostilitรฉ qui reprรฉsente la rรฉaction primitive du Moi contre les objets du monde extรฉrieur ยป [48].

Le suicide รฉgoรฏste

ย  ย  ย Lโ€™individu met sa personnalitรฉ au dessus de la conscience sociale. Sa vie, il en dispose comme il veut et la moindre contrariรฉtรฉ, le moindre choc affectif peut lโ€™amener ร  la quitter dรฉlibรฉrรฉment. Cโ€™est le suicide par excellence de lโ€™intellectuel qui, aprรจs ses rรฉflexions philosophiques, morales et religieuses, arrive ร  la conclusion que la vie ne vaut plus la peine dโ€™รชtre vรฉcue. Cโ€™est le suicide de lโ€™amant dรฉรงu ou contrariรฉ. Durkheim insiste aussi sur le rรดle de la famille qui est aussi un groupement social intรฉgrรฉ. Lโ€™individu nโ€™y รฉtant quโ€™un รฉlรฉment, sera protรฉgรฉ du suicide par le groupe familial.

La problรฉmatique du genre et de lโ€™รขge

ย  ย  ย  ย  Bien que notre รฉtude ne soit pas de type รฉpidรฉmiologique, nous remarquons que la totalitรฉ de nos patients รฉtait de genre masculin. Cependant, ces rรฉsultats diffรจrent de plusieurs รฉtudes qui ont รฉtรฉ rรฉalisรฉes au Sรฉnรฉgal. En effet, les auteurs de ces travaux trouvaient toujours que la majoritรฉ des suicidants รฉtait de genre fรฉminin [41, 25, 8]. Ce sont des femmes et de plus en plus des jeunes filles qui tentent de se suicider : 40% dans lโ€™รฉtude de Collomb et AL (1974), 68% chez Hilal (1984) et 76% dans lโ€™รฉtude de Reitter et AL (1996). Cette diffรฉrence pourrait sโ€™expliquer sur le mode suicidaire violent qui est lโ€™apanage des sujets de genre masculin [35] : la prรฉdominance masculine des suicidants par armes blanches a รฉtรฉ aussi rapportรฉe par plusieurs auteurs, et elle est expliquรฉe par le fait que les hommes ont tendance ร  utiliser les moyens les plus violents et les plus radicaux pour rรฉussir leurs actes suicidaires [1, 18, 6, 21, 26, 29]. La majoritรฉ des patients de notre รฉtude sont des jeunes. Quatre sur les cinq patients nโ€™avaient pas atteints la trentaine au moment de leur tentative de suicide (S.D. 25 ans, A.M.B 22 ans, K.D. 28 ans, E.G. 28 ans). Ainsi, ils ne sortent pas de la fourchette dโ€™รขge dans laquelle, selon lโ€™OMS, le suicide constitue la deuxiรจme cause de mortalitรฉ dans le monde [34]. Aussi, Ben Khalil dans son รฉtude sur le suicide par arme blanche dans le nord de la Tunisie avait trouvรฉ que les suicidants รฉtaient รขgรฉs de 23 ร  52 ans.

Terrain psychiatrique et tentative de suicide

ย  ย  ย  ย  Malgrรฉ lโ€™amรฉlioration des mรฉthodes de prise en charge des pathologies psychiatriques, la tentative de suicide reste une cause majeure de souffrance individuelle et sociale. En particulier, 10 ร  13% des patients souffrants de la schizophrรฉnie se suicident, tandis que 20 ร  50% commettent des tentatives de suicide [4]. Chez notre patient K.D. suivi pour une schizophrรฉnie depuis lโ€™รขge de 16 ans, lโ€™impulsivitรฉ et le fait quโ€™il ne soit jamais revenu sur son acte nous permettent de dire que sa tentative รฉtait un raptus suicidaire, qui est lโ€™apanage des schizophrรจnes. Ces raptus suicidaires sont marquรฉs par une plus grande lรฉtalitรฉ. Ceci sโ€™explique par lโ€™utilisation chez ces patients de moyens plus violents que chez la population gรฉnรฉrale. Le suicide peut survenir ร  nโ€™importe quel moment de la maladie, mais lors de phases prรฉcoces, aigues, de rechute ou de dรฉpression, les patients sont particuliรจrement vulnรฉrable [4]. Selon Gavaudan, la majoritรฉ des suicides a lieu au cours dโ€™une pรฉriode de vulnรฉrabilitรฉ de la maladie [20]. Le syndrome dโ€™influence retrouvait dans la psychose hallucinatoire chronique pourrait expliquer le passage ร  lโ€™acte notรฉ chez L.S.

Reprรฉsentation culturelle de la maladie

๏ƒผ Le maraboutage, le ยซ rap ยป et le ยซ xabtal ยป : En Afrique, la maladie nโ€™est pas considรฉrรฉe comme le rรฉsultat dโ€™une situation qui implique lโ€™individu dans son organisation interne. La maladie vient de lโ€™autre. En prenant lโ€™exemple du Sรฉnรฉgal, quel que soit les groupes ethniques et les systรจmes religieux, la maladie est considรฉrรฉe comme une agression dirigรฉe contre lโ€™individu malade ou contre le groupe auquel il appartient. Le maraboutage, cโ€™est le travail au sens de malรฉfice [13] (ligueye en Wolof) dirigรฉ contre un tiers, dรฉcidรฉ par un individu donnรฉ contre un autre individu et exรฉcutรฉ par un spรฉcialiste du maraboutage. Toute personne qui se distingue des autres par sa situation professionnelle, son intelligence, ses rรฉsultats scolaires ou sa beautรฉ est susceptible dโ€™รชtre maraboutรฉe. L.S. sโ€™est empressรฉ de venir voir un psychiatre pour justifier son acte suicidaire. En effet il explique quโ€™il a รฉtรฉ victime dโ€™un ยซ xabtal ยป. La rรฉussite fulgurante a รฉtรฉ ร  lโ€™origine de son maraboutage par ses collรจgues jaloux, dโ€™aprรจs lui. Selon lui cโ€™est le mauvais entretien de lโ€™alliance avec son ยซ rap ยป qui lโ€™a exposรฉ ร  ce risque de suicide. Le ยซ rap ยป symbolise ร  la fois lโ€™ancรชtre et lโ€™esprit, possesseur du lieu ou sโ€™est installรฉ lโ€™ancรชtre fondateur et avec lequel il a รฉtรฉ fait alliance [36].Cette alliance est un contrat toujours en vigueur, pรฉriodiquement actualisรฉ par des rites : Cโ€™est la cรฉrรฉmonie de ยซ ndoep ยป. Le but du ยซ ndoep ยป est de rรฉconcilier le malade avec son groupe, de lโ€™insรฉrer dans une lecture culturellement cohรฉrente face ร  sa souffrance [51,36]. Selon L.S. une cรฉrรฉmonie de ยซ ndoep ยป lui aurait permis dโ€™รฉvitรฉ cet incident.
๏ƒผ Lโ€™honneur : Dans la sociรฉtรฉ africaine lโ€™honneur occuperait une place trรจs importante. Ainsi Collomb a dรฉcrit beaucoup de suicides liรฉs ร  une faute contre lโ€™honneur. Selon lui le sujet recherche la mort pour sโ€™รฉviter la honte par rapport ร  sa sociรฉtรฉ [8]. On retrouve souvent chez S.D. un vรฉcu de prรฉjudice, le sentiment dโ€™avoir รฉtรฉ injustement dรฉshonorรฉ. En ce sens, lโ€™acte suicidaire pourrait รชtre sous tendu par un sentiment dโ€™รชtre dรฉshonorรฉ. Les รฉtudes de Collomb et coll [8] et de Sow D. [48] mettent en avant ce suicide rรฉparateur dโ€™un dรฉshonneur. Ces suicides liรฉs ร  lโ€™honneur sont chantรฉs par les griots qui les perpรฉtuent en les magnifiant sur plusieurs gรฉnรฉrations. Deux de nos patients sont dโ€™appartenances Peulh. Dans la culture Peulh, prรฉcisรฉment chez les bergers nomades, le port de lโ€™arme blanche est une tradition. Ainsi, comme le stipule lโ€™OMS sur la prรฉvention du suicide, lโ€™accรจs facile aux moyens suicidaires constitue un facteur de risque majeur [34].

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Table des matiรจres

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : REVUE CRITIQUE DE LA LITTERATURE
1. Gรฉnรฉralitรฉs
1.1. Dรฉfinitions
1.2. Epidรฉmiologie
1.3. Historique
2. Plaies du cou
2.1. Anatomie du cou
2.2. Plaie pรฉnรฉtrante du cou
3. Psychopathologie du suicide
3.1. Approche psychiatrique
3.2. Approche psychologique
3.3. Approche sociologique
DEUXIEME PARTIE : NOTRE ETUDE
1. Mรฉthodologie
1.1. Cadre de lโ€™รฉtude
1.2. Type dโ€™รฉtude
1.3. Population dโ€™รฉtude
1.4. Mรฉthode
1.5. Les contraintes de lโ€™รฉtude
2. Rรฉsultats : observations
3. Synthรจse des commentaires
3.1. La problรฉmatique de genre et de lโ€™รขge
3.2. Terrain psychiatrique et tentative de suicide
3.3. Problรฉmatique de la personnalitรฉ
3.4. Les รฉvรฉnements de vie
3.5. Reprรฉsentation culturelle de la maladie
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE

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