Le rugby est un jeu passionnant qu’attirent des foules constantes et fidèles dans la capitale. La tribune et les gradins sont toujours remplis. Le rugby est l’affaire des quartiers dont chaque est issue. Il soude les gens qui trouvent dans les matches l’occasion d’exprimer leur attachement à leur quartier. Le fanatisme est souvent de mise et pousse les joueurs, entraîneurs et spectateurs à s’en prendre à l’arbitre que l’on accuse d’être à l’origine du défaut de leurs équipes. C’est aussi que des arbitres ont été malmenés par des joueurs, menacés par des spectateur Ils étaient traités de corrompus, de partiaux, d’incapables et de bien d’autres épithètes désobligeants des gens bien frémir et parfois dénigrer l’image du rugby aux yeux des gens bien élevés qui voient en lui, une manifestation de la bestialité primitive de l’homme, faisant fuir les intellectuels vers d’autres sports compatibles avec leur éducation, basée avant tout sur la non-violence et le respect d’autre et de l’autorité administrative et judiciaire. Les gens ne veulent pas tenir compte des conditions dans lesquelles les arbitres évoluent. Leur nombre insuffisant qui les oblige à arbitrer plusieurs matchs en une journée, les caractéristiques du règlement qui permet le contact physique violent, les dimensions du terrain qui sont énormes sont par dessus les injures, autant d’obstacles qu’ils doivent surmonter pour bien mener leur mission à bon port. C’est dans la perspective d’aider les arbitres à trouver une place honorable dans le cœur des gens que l’on a projet de chercher l’une des solutions du problème évoque ci-dessus en orientant notre recherche dans l’élaboration d’une méthode d’entraînement susceptible d’améliorer leur condition physique, étant donné qu’elle n’est pas parachutée mais conçue à partir de l’observation des arbitres en situations réelles de jeu.
Les problèmes dus à la conduite des supporters, au comportement des joueurs
La présence menaçante des supporters qui hurlent, qui blâment les arbitres ne sont pas de nature à le rassurer dans un stade où le terrain de jeu n’est pas clôturé pour endiguer une foule en furie. En outre, des joueurs ne supportant pas la défaite tentent d’influencer les arbitres en contestant leurs décisions, en proférant des menaces, espérant ainsi les obliger à décider en leur faveur est ce, malgré les cartons jaunes distribués ça et là et qui sont de nature à tempérer l’ardeur des fautifs. Chaque dirigeant de club doit prendre des mesures pour informer les entraîneurs et les joueurs de l’évolution du règlement du rugby pour que ceux ci ne soient pas aveuglés par l’ignorance.
Les problèmes inhérents à la valeur de l’arbitre
Tout arbitre doit apprendre théoriquement les règles de jeu et les maîtriser sur le bout des doigts. Cette étude est nécessaire pour améliorer la perception analyse de la situation. Elle est insuffisante si on ne passe pas de la théorie au stage pratique de façon à pouvoir agir instantanément en situation réelle du jeu; en effet, toute décision doit être prise en une fraction de seconde, toute hésitation étant considérée comme de l’incompétence et sifflée par le public. Tout arbitre doit dominer physiquement son rôle. Il est vrai que les connaissances théoriques sont un atout majeur mais elles ne sont pas suffisantes pour réussir. L’arbitre doit toujours se placer à bonne distance du ballon de façon à bien voir, analyser et ainsi décider sans faute. Cette proximité constante requiert une bonne condition physique. Si celle ci fait défaut, spectateurs, joueurs, entraîneurs sont scandalisés à raison car ils croient que l’arbitre ne remplit pas les normes de comportement requises pour prendre une bonne décision. Un désordre s’ensuivra, l’arbitre ne pourra plus instaurer son autorité, la peur de l’échec l’inhibera et le j eu dégénérera davantage. A l’origine, le manque de condition physique.
Les problèmes liés au nombre des arbitres en fonction
Très prises par la population, les rencontres de rugby ont lieu tous les week-ends. Malheureusement, le nombre des arbitres est insuffisant. Le fait est flagrant car au stade de l’ANS (Académie Nationale des Sports), on effectue souvent 7 matches au cours d’une journée. Théoriquement, cela suppose la présence de 21 arbitres de terrain et au moins deux officiels de table. Pratiquement, on n’a que 10 arbitres qui sont obligés de faire une rotation à chaque match pour occuper successivement le rôle d’arbitre central, de juge de touche puis d’officiel de table, la plus fatigante des tâches étant celle d’arbitre central. Cette insuffisance numérique des hommes engendre la fatigue et porte atteinte au bon déroulement des matches d’où l’idée de faire appel à la participation des arbitres féminins.
Les modes de recrutement
Critères de recrutement
Pour être recruté, un arbitre doit passer un test, ceci est composé de deux épreuves: une épreuve écrite et une épreuve pratique. Avant tout, toutes les personnes désirant passer le concours doivent se présenter à la formation des arbitres. Elle est dirigée par le président de la commission centrale des arbitres. Celui ci est sensé connaître tous les règlements du jeu de rugby. S’il n’est pas là, il désigne un autre arbitre qui peut lui succéder. Cette formation dure quelque fois deux jours. Il est bien noté que celle ci est particulièrement basée sur les règles du jeu. Souvent, il n’y a pas de stage d’entraînement pour les arbitres. Chaque arbitre doit se préparer physiquement pour le test pratique. Ensuite, toutes les personnes se trouvant à la formation passent la première épreuve du test de Cooper. Ce dernier est défini par une course sur une piste de 400m pendant 12 minutes. Les femmes sont obligées d’effectuer au moins cinq tours et les hommes au moins six tours. A part tout ça, il y avait un moment où toute personne ayant plus de 18 ans pouvait devenir arbitre. Un peu plus tard, on exigeait un diplôme comme le CEPE. Ça veut dire que celui qui n’avait pas ce diplôme n’avait pas le droit de passer le concours d’arbitre, puis ça évoluait, au moins un arbitre devait avoir le BEPC. On a constaté alors que la plupart des arbitres étaient et sont auparavant des joueurs. Pourtant, ceux ci ont fréquenté rarement l’école. Donc, ils ne sont pas bien éduqués. Cette lacune affecte leur comportement. La conduite d’une personne qui a fréquenté l’école et ayant une bonne éducation est différente de celle qui n’est pas allée à l’école. Aujourd’hui, on pense déjà à changer le mode de recrutement car il y a beaucoup d’inconvénients à recruter des personnes qui ont un bas niveau intellectuel. On a conçu comme critères de recrutement :
– le niveau intellectuel
– l’âge
– la maîtrise d’une langue étrangère comme le français et l’anglais
– la formation
– le passage aux épreuves écrites et physiques.
Les anciens critères de recrutement qui n’exigeaient pas le niveau intellectuel présentaient des lacunes:
– les arbitres n’ayant pas une éducation sont faciles à provoquer. Pourtant, il est interdit de se battre contre les joueurs ou qui que ce soit.
– S’il y a des formations ou des stages dirigés par un étranger, il leur est difficile de comprendre ce qu’il dit.
– Il n’est pas facile pour ces mêmes arbitres d’étudier les règlements, car tous les livres y afférents sont écrits en français.
Si un arbitre n’a pas le niveau terminal, il doit apprendre au moins à bien se comporter envers lui-même et les autres ; et aussi à suivre un cours de langue étrangère pour la compréhension des règles du jeu et la communication avec les étrangers.
Le nombre total des arbitres actuel
Actuellement, le corps arbitral est composé de 100 arbitres dont 72 actifs et 28 inactifs:
– 8% venant de l’école de formation (ENS)
– 5% des autres écoles
– 70% des quartiers
– 8% autres = militaires, ONG .
Les évènements critiques sur l’ arbitrage malgache
Il y a beaucoup de choses qui se passent toujours aux différents stades de rugby à Tananarive. Mais nous allons parler du cas le plus célèbre. Tous les ans, la fédération malgache de rugby organise une compétition appelée «Coupe de Président ». Elle convoque alors des équipes de leur choix. Elle a choisi quatre grandes équipes de première division: COSFA – TAM – UASC – USA. Donc, il n’y a pas de match éliminatoire mais tout de suite, on passe à la demi-finale: COSFA UASC et TAM USA. Selon le revenue sportif écrit en 2005 dont le sous titre est « Nisaraka tamin’ny korontana indray ny lalaon’ny TAM # USA » La compétition s’est déroulée au stade Malacam Antanirnena le dimanche 19 juin 2005. Nous notons bien que TAM est une équipe d’Anosibe et USA d’Ankadifotsy. Leur rencontre a été dirigée par un arbitre national nommé Germain ROBINSON. Le match dirigé par ce dernier a été interrompu lors des trente huitième minutes de la deuxième mi-temps, pourtant, une mi-temps dure quarante minutes. Il a été interrompu à cause des coups et blessure faits sur l’arbitre après le dernier essai de TAM qu’il a accordé. Le match s’est terminé par un score de 15 à 14 à l’avantage de l’USA. D’abord, c’étaient les joueurs de l’USA Ankadifotsy qui lui ont donnés des coups. Quand un joueur de TAM arrive à porter un essai, l’arbitre l’a accordé alors que quelques joueurs de l’USA ont contesté sa décision en lui levant les mains. L’incident s’est déroulé de la manière suivante: après le coup de sifflet signalant l’essai, un joueur de l’USA, Lilida a donné une torpille à l’arbitre qui est tombé. Quand il s’est relevé Roger RATEFIMANANTSOA l’a poussé et lui a donné un coup de pied. En sortant du terrain, quand le directeur du match a été encerclé par la police, Sébastien Barijaona RAHAINGOMANANTSOA l’a suivi, menacé et injurié.
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Table des matières
INTRODUCTION
Chapitre I : PRESENTATION DE LA RECHERCHE
1-1- Constat
1-2- Objet de la recherche
1-3- Intérêt de la recherche
1-4- Limitation du sujet
1-5- Notre démarche
Chapitre II: POSITION DU PROBLEME
2-1- Les problèmes dits à la conduite des supporters, au comportement des joueurs
2-2- Les problèmes inhérents à la valeur de l’arbitre
2-3- Les problèmes liés au nombre des arbitres en fonction
2-4- Les modes de recrutement
2-5- Interview sur l’opinion du publique à propos de la prestation de l’arbitrage malgache
2-6- Formulation du problème
Chapitre III: CADRE THEORIQUE
3-1- Les caractéristiques du jeu de rugby
3-2- Détermination des types d’effort dans l’arbitrage du rugby
3-3- Place de la méthode Cooper
3-4- Les grands principes de l’entraînement
3-5- Notre hypothèse
3-6- La justification physiologique de l’activité
Chapitre IV : METHODOLOGIE
4.1 Objet de l’expérimentation
4.2 Choix de l’échantillon
4.3 Déroulement de l’expérimentation
4-4- Interprétation des résultats
4-5- Suggestion et solution
CONCLUSION