Approche globale de la microfinance

Madagascar est un grand pays, 587 000 km², situé à l’Est de l’Afrique séparé par le canal de Mozambique à une distance de 400 km, habitait par 20 millions environ de Malagasy formé de 20 % des urbains et 80 % des ruraux. Selon la classification de l’ONU ou Organisation des Nations Unies, elle est classée parmi les plus pauvres du monde au rang de 149 sur 173 pays . La pauvreté n’affecte pas seulement dans le monde rural mais aussi dans le monde urbain notamment la capitale. Les citadins ont formé des gens vivant sur le haut lieu et des gens vivant sur les bas lieux dont la majorité est des pauvres. La pauvreté était définie par un processus cumulatif des difficultés nationales, sociaux, éducatifs et culturels, figures un individu dans une situation de manque qui entrave son épanouissement. Ainsi, elle est synonyme du manque d’argent mais aussi des vulnérabilités, d’impuissance et de dépendance.

En 2001, l’état de la pauvreté à Madagascar est caractérisée par un seuil environ de 900.000 Fmg par personne par an, équivalent de 0.42% par jour ; moins de moitié d’un dollar par jours. Au niveau national ; 69.6% de la population a un revenu inferieur à ce seuil. Ainsi, après la crise 2002, le taux de la pauvreté est passé de 73.6% en 2003 à 67.7% en 2006 et parallèlement, on a connu un taux moyen de croissance de 5% pendant 2004- 2006. Les ménages pauvres ont tendance à avoir une activité lucrative principale et une foule d’activités secondaire, exercées par plusieurs membres de la famille lorsque l’occasion se présente.

GENERALITES SUR LA MICROFINANCE 

Définition de la microfinance 

Le terme « Microfinance » est dérivé de la composition de deux mots « micro » et «finance », micro qui veut dire « peu », « petit »; et « finance » désigne « aide » au sens monétaire et venant du verbe financer. La microfinance est donc le petit financement de la part des institutions de microfinance. Elle désigne aussi l’activité de collecte d’épargne et de financement des petits producteurs ruraux et urbains.

Selon Ledgerwood en 1999, la microfinance s’est développée en tant qu’approche du développement économique qui s’intéresse spécifiquement aux hommes et femmes à faibles revenus. Le terme désigne l’offre de services financiers à une clientèle pauvre composée notamment des petits travailleurs indépendants. Les services financiers comprennent généralement l’épargne et le crédit. Certains institutions de micros finance propose néanmoins également des sévices d’assurance et de paiement. Au-delà de leurs fonctions intermédiaires financières, un grand nombre d’institutions de micro finance jouent un rôle intermédiaire social à travers les groupements de personnes, le renforcement de la confiance en soi, la formation dans le domaine financier et la gestion des compétences au sein des groupes. Ainsi, la microfinance se définit souvent par les deux fonctions d’intermédiation sociale et financière. Loin d’être une simple affaire de Banquier, la microfinance est un outil du développement.

La microfinance est un système de services financiers qui visent explicitement la rentabilité financière qui s’adresse aux populations à faibles revenus et aux petits et moyens entrepreneurs ruraux et urbains, plus précisément ceux qui n’ont pas accès au sein aux services bancaires formels. La microfinance est principalement un système d’intermédiation financière qui inclut à la fois les crédits et les épargnes à des populations jugées pauvres. De plus, la microfinance permet de rendre disponibles d’une manière durable et financièrement viable des services de petits prêts aux gens aux agents à revenu faible.

En résumé, la microfinance, est un outil qui permet de résoudre les problèmes quotidiens et de faire fonctionner le système financier. Elle est un des manœuvres les plus efficaces pour améliorer le niveau de vie de la population et surtout les personnes à faibles revenus.

Il existe autres définitions correspondants à la notion de la microfinance comme les suivantes :
• La microfinance désigne un système de financement qui offre des services de proximité à une population qui ne possède aucune garantie, en vue de la sortie de la propriété.
• La microfinance accompagne les plus démunis dans leurs volontés d’insertion économique.
• La microfinance propose des solutions financières.
• La microfinance est un moyen intermédiaire financier qui propose des micro crédits à partir de micro épargne obligatoire.

Histoire de la microfinance dans le monde et la microfinance de Bangladesh

La genèse de la microfinance est relativement ancienne, apparu en premier en Europe, puis développe dans tout les pays notamment en Amérique, en Asie et en Afrique.

Histoire de la microfinance dans le monde

Dans le passé , les pratiques visionnaires de certains moines franciscains qui avaient au XVe siècle des mots de piété présentaient des orientations communautaires. Toujours en Europe, en1849, un bourgmestre prussien Friedrich Wilhelm Raiffesen, fonde en Rhénanie la première société coopératives d’épargne et de crédit, une institution qui offre des services d’épargne aux populations ouvrières et exclues de la banque classique. L’épargne collectée permet de consentir des crédits à d’autres clients. Ces organismes sont dits mutualistes. Le mutualiste qui comprit financier connait à partir de 1941, un développement assez exceptionnel du Pays Basque espagnol autour des coopératives de Mondragon. Mis à part le cas de Mondragon, les organismes et institutions qui se développent sur cette base en Europe et en Amérique du Nord, puis, après la Seconde Guerre Mondiale dans le pays du Sud se focalisent sur l’épargne et offrent peu de service de crédit.

La microfinance est née dans les années 1980 conforme aux interrogations et aux résultats d’études concernant l’offre publique de crédit subventionné destiné aux paysans pauvres. Dans les années 1970, c’était les organismes gouvernementaux qui ont été à l’origine des principaux crédits à la production octroyés aux personnes qui n’avaient auparavant aucun accès aux instruments de crédit et étaient obligées de recourir à des usuriers ou de louer leur force de travail. Les gouvernements et les bailleurs de fonds internationaux ont reconnu le besoin des pauvres d’accéder à un crédit peu couteux c’est-à-dire à un taux d’intérêt moins pour faciliter le remboursement ultérieur, et y ont perçu un moyen de promouvoir la production agricole par des paysans pauvres. De crédit agricole subventionnés ont été proposées et crées par les bailleurs de fond.

A partir du milieu des années 1980, le modèle de crédit cible subventionné préconisé par de nombreux bailleurs de fonds a fait l’objet de critiques sérieuses. Parallèlement, des ONG locales ont commence à rechercher une approche du développement à plus long terme que celle préconisent la génération de revenu sans perspective de viabilité.

En Asie, le Docteur Mohammed Yunus , au Bangladesh, a montré la voie avec un projet pilote de crédits destinés aux paysans sans terrains. Cette institution, est l’origine de Grammen Bank, conte aujourd’hui plus de 2.4 millions de clients, dont 94% de femmes. En Amérique latine, ACCION International a soutenu le développement du crédit solidaire destiné aux petits commerçants en zone urbain tandis que la Fondation Carajas a développé avec succès un sujet de crédit de formation par le micro entrepreneurs individuels. Le secteur financier formel a également connu des changements. La Bank Rakyat Indonesia qui set passée d’une politique de crédit subventionné à une approche institutionnelle se fondant sur des principes de marché, est une banque agricole d’Etat depuis les années 1980, la microfinance connait un essor considérable. Les activités de microfinance sont activement soutenues et encouragées par les bailleurs de fonds. Dans les années 1970 et largement encore dans les années 1980, les institutions de microfinance proposaient des services comprenant à la fois du crédit et de la formation, par lesquels elles avaient besoin de subvention. Dans les années 2000, des ONG de microfinance à savoir le PRODEMBancosol en Bolivie, K-REP au Kenya, ADEMI-Banco ADEMI en République dominicaine ont entamé leur conversion pour devenir des institutions financières formelles, reconnaissant la nécessité de proposer des services d’épargne à leur clients et de recourir aux sources de financements commerciales plutôt que de dépendre de fonds octroyés par les bailleurs.

La microfinance de Bangladesh

Bangladesh est un pays rural, caractérisé par une forte densité de population 887 hab./km carrée et en delta comprenant des voies navigables. Le PIB par habitant a été de 230 dollars en 1998 et 47% de la population vivaient dans une pauvreté absolue. Alors, c’est l’un des pays les plus pauvres du monde. Il peut toutefois se prévaloir de l’un de secteur microfinance les plus dynamiques du monde. La Grameen Bank qui offre des prestations de crédit et d’autres services à 2 millions de clients est l’IMF la plus connu. Il existe également 700 institutions plus petites qui servent 6 millions de clients. Les origines de ce secteur sont en plein essor.

Le rapport de stage ou le pfe est un document d’analyse, de synthèse et d’évaluation de votre apprentissage, c’est pour cela rapport-gratuit.com propose le téléchargement des modèles complet de projet de fin d’étude, rapport de stage, mémoire, pfe, thèse, pour connaître la méthodologie à avoir et savoir comment construire les parties d’un projet de fin d’étude.

Table des matières

INTRODUCTION
PARTIE 1 : APPROCHE GLOBALE DE LA MICROFINANCE
CHAPITRE 1 : GENERALITE SUR LA MICROFINANCE
Section 1 : DEFINITION ET ORIGINE DE LA MICROFINANCE
Section 2 : LES INTERVENANTS DE LA MICROFINANCE A MADAGASCAR
CHAPITRE 2 : ETUDE DU MECANISME ET IMPACTS THEORIQUES DE LA MICROFINANCE
Section 1 : LE MECANISME DE LA MICROFINANCE
Section 2 : ETUDE THEORIQUE D’IMPACTS DE LA MICROFINANCE
PARTIE 2 : APPROCHE ANALYTIQUE DE LA MICROFINANCE : CAS DE CEFOR
CHAPITRE 3 : ETUDE DESCRIPTIVE DU CEFOR
Section 1 : PRESENTATION DU CEFOR
Section 2 : MODE DE FOCNTIONNEMENT DU CEFOR
CHAPITRE 4 : LES PRINCIPAUX IMPACTS DES ACTIVITES DU CEFOR
Section 1 : LES RESULTATS D’ACTIVITE
Section 2 : LES IMPACTS DES ACTIVITES DU CEFOR
CONCLUSION

Lire le rapport complet

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *