Approche conceptuelle sur l’evolution culturelle

APPROCHE CONCEPTUELLE SUR L’EVOLUTION CULTURELLE 

Socle idéologique de l’évolution culturelle

Nous sommes tous conscients que la société est en perpétuelle évolution. Nos aînés son partis de la société primitive pour arriver là où nous somme dans notre génération de la haute technologie et tout ce qui va avec. La société était toujours un terrain de la course vers l’évolution. On peut dire que elle seule qui est restée bénéficiaire de cette besoin de développement qui ne cesse de vouloir un peu plus chaque étape franchie, mais aussi il ne faut pas nier que cette situation n’est pas pour autant toujours bénéfique pour la société. Nous allons pouvoir en parler plus explicitement, mais avant, en voici quelques pistes de réflexions qui vont nous guider à entrer dans le vif du sujet.

La dimension anthropologique de cet évolutionnisme culturel

L’évolution culturelle est un sujet difficile à traiter et à contrôler en ce qui concerne à la fois la théorie et la méthode. Nous affrontons des problèmes relatifs aux questions où et d’où. La question traite d’un sujet qui est en perpétuelle évolution et la rapidité de l’évolution déjoue l’observation et bouleverse l’hypothèse. La croissance de nouvelles forces et de facteurs imprévus tels que le libéralisme et le développement de la société minoritaire posent des difficultés de description et d’analyse. En ce qui concerne la nature de l’évolution culturelle, une situation de contact est à tout moment une réalité culturelle. Notre nation n’en est pas moins touchée avec les différents domaines d’intervention de ce contact interculturel tant international que national.

Ensuite vient après ces contacts que se manifeste la diffusion. Le produit de diffusion est ainsi conçu comme un mélange d’éléments culturels ou de complexes, réunis de façon tellement libre que la principale tâche théorique de l’analyse culturelle dans les couches culturelles ou autres unités hétérogènes consiste à les démêler de leur matrice et à en montrer la provenance. Toujours dans cet essai d’explication de ce phénomène de d’évolution culturelle, on peut dire qu’à l’instar de l’humanité, la société est la résultante de changements graduellement opérés durant des périodes immenses de siècles. C’est le total de modifications lentement acquises et qui, accumulées de génération en génération, par l’hérédité, l’ont amené à l’état actuel ; la technicité, le monde du virtuel, la communication à distance, système de communication d’information à temps réel etc. Cet état de lieu est-il le dernier anneau d’une chaîne dont tous les anneaux sont intimement soudés ? Chez l’Homme par exemple ; ce faisceau d’idées, de conceptions, de connaissances et de croyances qui constitue l’Homme actuel s’est formé successivement, et non d’un seul coup. Et ce n’est qu’en remontant à l’aurore de cette humanité, et la suivant pas à pas dans son évolution progressive, qu’on peut arriver à décomposer et séparer tous les éléments dont elle est formée, comprendre la marche de son développement, et concevoir comment, de la période obscure de l’animalité primitive, elle s’est lentement élevée vers cet état perfectionné  mais qui souvent laisse périr à petit feu les traditions, à oublier les origines comme le dit un dicton malgache « mitsipa-doha laka-nitana » ou en terme littéral ; rejeter la pirogue qui a aidé à tenir.

L’Interactionnisme symbolique

Théoriquement, l’idée vient du courant théorique issu des travaux de l’Ecole de Chicago. Expression qui a été proposé par Herbert Blumer en 1937 qui refuse à la fois l’approche objective et le subjectivisme. Pour les adeptes de cette idéologie, l’authentique connaissance sociologique nous est livrée dans l’expérience immédiate, dans les interactions de tous les jours. L’analyse est donc centrée sur la construction de soi au cours du processus de socialisation, qui se déroule à travers une activité continuelle d’interprétation. Cette interprétation s’appuie sur des ensembles de symboles comme des gestes, langage qui d’ailleurs nous intéresse ici, etc…dont la signification est partagée à l’intérieur d’un ensemble social. Tout compte fait, l’interactionnisme symbolique pourrait être qualifié de théorie constructiviste de la communication .

Il faut dire que, cette idée d’interactionnisme symbolique est bien assimilée et mise en œuvre dans le processus de l’évolution culturelle dans le sens anthropologique du terme. Il était dit qu’une situation de contact est à tout moment une réalité culturelle. Cela nous fait rappeler à la notion de « capital symbolique » dont Pierre Bourdieu définit comme ensemble des signes distinctifs et des symboles du pouvoir acquis ou hérité par un agent. C’est un ensemble qui inclut la responsabilité, l’honorabilité, la réputation, la compétence et l’identité même qui est aisément convertible en « capital social » qui englobe aussi le « capital culturel ». Ce dernier qui est constitué par l’ensemble des ressources et dispositions culturelles (biens culturels, accès à ces biens, diplômes, rapport à la culture et à l’école), il diffère selon le milieu social, et se combine avec le capital économique et le capital social.

Linguistique, Langage et Langue 

Nous allons focaliser notre attention dans l’explication théorique de ces quelques mots clés dérivant du domaine de la langue. En même temps, quelques auteurs seront cités avec leurs écrits qui donneront plus de détails à ce sujet, à commencer par quelques définitions que nous jugeons indispensable, vu que notre sujet touche particulièrement cet usage de la langue dans le quotidien des jeunes d’aujourd’hui.

La linguistique 

La « linguistique » c’est tout d’abord, l’étude scientifique du langage humain. Rappelons qu’une étude est dite scientifique lorsqu’elle se fonde sur l’observation des faits et s’abstient de proposer un choix parmi ces faits au nom de certains principes esthétiques ou moraux. « Science » s’oppose donc à « prescriptif » L’objet de cette science étant une activité humaine, la tentation est grande de se détourner du domaine de l’observation impartiale pour émettre quelque touche personnelle d’opinion ou de l’anticipation, de ne plus noter ce qu’on dit réellement, mais d’édicter ce qu’il faut dire. La difficulté réside dans le faite de dégager la linguistique scientifique de la grammaire normative. C’est comme dégager de la morale une véritable science des mœurs. L’histoire montre que récemment encore, la plupart de ceux qui se sont occupés du langage ou des langues l’ont fait avec des intentions prescriptives, proclamées et évidentes. Aujourd’hui, nombreux ignorent encore l’existence d’une science du langage autre que celle de la grammaire scolaire et de l’activité normative de la poésie et des chroniques.

Le langage selon Edward SAPIR 

Le langage est un produit de la culture, et non une fonction biologique. Futilité des théories donnant les interjections et les onomatopées comme origine du langage. Le langage est un trait si familier de la vie quotidienne que nous prenons rarement le temps de la définir. Elle semble aussi naturelle à l’homme que la marche, et à peine moins normale que la respiration. Cependant il ne faut qu’un instant de réflexion pour nous convaincre que cette façon de juger n’est qu’une illusion. Le processus d’acquisition du langage est, en réalité, absolument différent de celui de la marche.

Dans le cas de la marche, la culture, en d’autres termes, l’ensemble traditionnel des habitudes sociales, n’entre pas réellement en action. L’enfant est équipé individuellement, par le jeu complexe des facteurs que nous nommons hérédité biologique, pour réaliser toutes les adaptations nécessaires, tant musculaires que nerveuses, qui aboutissent à la marche. A la vérité, on peut dire que la conformation des muscles et des parties appropriées du système nerveux est adaptée dès l’origine aux mouvements nécessaires à la marche et aux activités similaires. On peut dire avec raison que l’être humain est destiné à marcher, non pas parce que ses aînés l’aideront à apprendre cet art, mais parce que son organisme est préparé dès la naissance (ou même dès l’instant de sa conception), à entreprendre toutes ces dépenses d’énergie nerveuse et toutes ces adaptations musculaires qui aboutissent à la marche.

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Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
PARTIE I. APPROCHE CONCEPTUELLE ET CONTEXTUELLE DU SUJET TRAITE
CHAPITRE I.APPROCHE CONCEPTUELLE SUR L’EVOLUTION CULTURELLE
CHAPITRE II. APPROCHE CONTEXTUELLE
PARTIE II. SOCLE CULTUREL ET LA MODERNITE (Étude sur terrain)
CHAPITRE III. PRESENTATION DE L’ENQUETE
CHAPITRE IV. COMPORTEMENT DES JEUNES FACE A LA LANGUE MATERNELLE
PARTIE III. BOULEVERSEMENT DU SYSTEME DE VALEURS MALGACHE (Analyse et perspective d’avenir)
CHAPITRE V. SOUFRANCE DE LA LANGUE, SOUFFRANCE DE L’IDENTITE
CHAPITRE VI. PERSPECTIVES D’AVENIR
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
TABLE DES MATIERES
RESUME

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