Approche clinique d’une psyché en souffrance

Approche clinique d’une psyché en souffrance

Introduction

Ce projet de recherche a vu le jour au sein d’un centre de soins spécialisés en addictologie. Au cours de ma deuxième année de master 1 en psychologie clinique, j’ai eu l’occasion d’enrichir mon expérience professionnelle en effectuant un stage dans cette structure. Parmi les nombreuses rencontres que j’ai pu vivre avec les patients, celle avec Monsieur Lotta1 a particulièrement retenu mon attention. L’intensité de mon mouvement contre-transférentiel et la complexité de cette personnalité ont éveillé ma curiosité. C’est pourquoi j’ai choisi d’approfondir l’étude de son histoire et de rapporter ici le travail d’élaboration issu de cette traversée. La clinique m’a amenée à convoquer l’éclairage de multiples auteurs, parmi lesquels D. Anzieu et ses collaborateurs tiennent une place prépondérante avec leurs travaux sur les enveloppes psychiques. D.W. Winnicott, M. Klein ainsi que J. Bergeret ont guidé ma proposition diagnostique. Enfin, les psychanalystes de l’école lyonnaise, que sont R. Roussillon, A. Brun, B. Chouvier, m’ont aidé à approfondir mes réflexions associant symbolisation et médiations. Ces explorations théoriques m’ont permis de transformer la matière brute des éléments cliniques dans une tentative de donner du sens à l’insensé du vécu traumatique.
Dans une première partie, j’exposerai le contexte de ma rencontre avec M. Lotta. Puis j’expliciterai ma démarche de recherche avant de rapporter une part des éléments transféro contretransférentiels qui ont animé cet accompagnement thérapeutique.
Dans une seconde partie, je présenterai les éléments cliniques recueillis en entretiens que j’ai choisi de classer par thème pour en faciliter la lecture. Ainsi, je retracerai ce que j’ai pu apprendre de son histoire de vie et de son vécu narcissique, relationnel et corporel actuel. Je conclurai ce chapitre par le partage de mes hypothèses et de la problématique qui ont guidé mes recherches.
Enfin, une troisième partie sera consacrée à l’élaboration des données cliniques au regard des théories de nos illustres prédécesseurs. Il s’agira de mettre du sens sur la souffrance de Monsieur Lotta pour tenter de comprendre sa dynamique psychique. Pour finir, je soumettrai une proposition
psychothérapeutique en lien aux conclusions tirées de cette exploration psychique. Cette recherche ne se veut aucunement exhaustive puisqu’elle résulte d’une rencontre intersubjective et de choix personnels.

Cadre de recherche

Cadre de la rencontre

Au cours de ce stage, j’ai participé à la vie de deux lieux de soins complémentaires : un centre de Soins de Suite et de Réadaptation en Addictologie (SSRA) et un Hôpital à Temps Partiel (HTP). Le SSRA propose une hospitalisation à temps complet d’une durée de un à trois mois. L’accueil à l’HTP, quant à lui, peut s’étendre sur une année. Il se fait le plus souvent après un premier accompagnement au sevrage en ambulatoire ou à l’hôpital. Dans son projet thérapeutique personnalisé, le patient s’engage à venir un à trois jours par semaine dans ce lieu de soin. Dans ces deux structures, la prise en charge globale intégrant les dimensions corporelles, cognitives et émotionnelles vise à mobiliser les ressources de la personne afin de vivre mieux. C’est au cours de ce stage que j’ai rencontré M. Lotta.
J’ai d’abord suivi son parcours en Hôpital à Temps Partiel (HTP). Puis, je l’ai retrouvé en cure au sein du centre de Soins de Suite et de Réadaptation en Addictologie (SSRA).
Tous les noms et prénoms présents dans ce mémoire ont été remplacés par des pseudonymes.

La rencontre

Lorsque je le rencontre à Hôpital à Temps Partiel, M. Lotta bénéficie d’un suivi au sein de cette structure depuis cinq mois. C’est mon premier jour de stage, je me présente à chaque patient en leur serrant la main : « Bonjour, Anne Peigné, stagiaire-psychologue ». M. Lotta vient au devant de moi avec un grand sourire. Il décline son prénom et son nom et ajoute « enchanté ! ». Son accueil me le rend immédiatement sympathique. Je suis face à un homme grand aux larges épaules, la quarantaine passée. Ses cheveux souples et courts dont le châtain laisse apparaître des mèches blondes décolorées, surplombent un visage carré aux joues abîmées par de petites cicatrices. Ses yeux bleus sont dissimulés derrière des lunettes rectangulaires à monture noire. Son nez droit et proéminent surmonte une bouche charnue traversée d’un sourire franc. Ce jour-là, il porte un débardeur noir qui dévoile ses tatouages sur les épaules. Son pantalon de toile noir à la forme militaire surmonte des chaussures de randonnée. Il porte des bagues aux doigts et un anneau à l’oreille.
Tout au long de cette première journée de stage, cet homme a retenu mon attention dans les différents ateliers auxquels j’ai participé. J’ai été rapidement séduite par sa façon de parler très imagée et ses formules métaphoriques parfois maladroites. Le contraste entre son apparence très masculine, sa voix qui se fait parfois très douce et ses attitudes corporelles féminines m’a questionné sur son homosexualité potentielle. Durant cette journée, j’ai été témoin des fluctuations de son humeur. Son enthousiasme enfantin retombait à la moindre contrariété. Sans le savoir, j’étais déjà « habitée » par mon sujet de recherche.
Ma tutrice de stage m’a appris qu’il était « poly-consommateur », qu’à présent il souffrait d’addiction au cannabis et à l’alcool, après avoir été toxicomane à l’héroïne et à la cocaïne. J’ai alors compris que malgré les soins et son souhait de « [s]e libérer de [ses] addictions », il continuait à consommer. Cette psychologue m’a rapidement parlé du traumatisme qui l’a amené à fumer du cannabis. Je me suis sentie touchée par l’histoire de cet ex-enfant.
Le choix de cette personne s’est imposé à moi comme une évidence. Sa personnalité contrastée éveillait ma curiosité. Lorsqu’un mois et demi après le début de mon stage, j’ai appris que M. Lotta allait intégrer le centre de Soins de Suite et de Réadaptation en Addictologie (SSRA), j’ai déterminé mon choix. Je savais que dans le contexte d’une hospitalisation à temps complet, je serai amenée à le rencontrer avec une régularité qui me permettrait d’obtenir davantage de données cliniques à son sujet.

Le parcours de soin

Comme je l’ai écrit plus haut, M. Lotta bénéficiait d’un suivi à l’Hôpital à Temps Partiel (HTP) depuis cinq mois. Contrairement à son contrat de soin, il ne fréquentait pas l’HTP de façon très régulière. Quelques jours après notre rencontre, suite à une alcoolisation importante au cours de laquelle il a frappé son voisin, il a demandé à être hospitalisé au centre de santé mentale local « pour [s]e protéger ». Environ un mois après ce court séjour, M. Lotta ressentait à nouveau « le besoin de se détruire soit par la castagne, soit par l’alcool et le cannabis ». L’accompagnement que lui proposait l’HTP ne semblait plus lui suffire. Il souhaitait faire une nouvelle demande. Tout au long de ce document, le discours de M. Lotta est rapporté en italique entre guillemets. d’hospitalisation dans le service d’addictologie du CHU. En raison de nombreux séjours déjà effectués dans ce lieu de soin, l’équipe soignante de l’HTP a préféré lui proposer une cure dans le service de Soins de Suite et de Réadaptation en Addictologie (SSRA). Ainsi, il pourrait poursuivre son suivi avec son infirmière-référente et sa psychologue actuelles. M. Lotta s’est vite emparé de cette proposition et a rempli son dossier de demande d’admission avec enthousiasme.
M. Lotta est donc entré en cure au SSRA deux semaines après avoir fait sa demande. Après un mois dans ce lieu de soin, M. Lotta s’est senti très mal. Il souhaitait mettre fin à la cure à cause des « abrutis qui sont dans le groupe » et qui le « provoquent ». De plus, il se rendait compte qu’il ne pouvait « pas vivre sans cannabis. Car c’est ce qui [le] régénère ». Il a alors décidé de cesser tout traitement médicamenteux (« Après quinze ans de médicaments pour calmer l’anxiété, l’angoisse, etc, je ne veux plus rien de chimique. ») et de continuer à fumer du cannabis de temps en temps. L’équipe soignante lui a proposé de poursuivre la cure tout en consommant du cannabis lors de ses permissions de sortie. « Moi, je ne peux pas, c’est tout ou rien. Je suis entier. Ça a toujours été comme ça. » D’un commun accord, M. Lotta et l’équipe du SSRA ont fixé la date de son départ à dix-huit jours plus tard. Grâce à cette décision, M. Lotta s’est senti beaucoup mieux et a pu pleinement profiter de la fin de sa cure dans une attitude presque exaltée. Son séjour au SSRA s’est donc achevé après un mois et demi de cure. Il n’a pas souhaité retourner à l’HTP afin de rompre avec les soins, les médicaments et les conversations autour de l’alcool. « J’ai besoin de couper les ponts pour marquer mes avancées, passer à autre chose et entrer dans une autre phase de vie. »

La méthode

Mes premières rencontres avec M. Lotta se sont déroulées dans des situations groupales à l’Hôpital à Temps Partiel. Au moment de son entrée en cure au SSRA, j’ai annoncé à l’équipe soignante que je souhaitais réaliser mon mémoire sur ce patient. J’ai demandé à son infirmière-référente et à sa psychologue si je pouvais assister aux entretiens qu’elles auraient avec lui. Toutes deux ont accepté et se sont montrées très coopérantes. La question d’informer M. Lotta de mon travail de recherche a été soulevée. Nous avons finalement décidé de ne rien lui dire pour éviter qu’il se sente observé et que cela menace son équilibre psychique déjà précaire. N’étant présente qu’un jour par semaine au SSRA, je n’ai pu assister qu’à deux entretiens motivationnels avec son infirmière-référente, à trois entretiens psychologiques avec ma tutrice de stage et à un entretien exceptionnel – le jour où il a décidé d’arrêter la cure – avec son médecin, sa psychologue et son infirmière-référente réunies.
Suite à une suggestion faite par ma directrice de mémoire, j’ai demandé à ma tutrice de stage si je pouvais proposer à M. Lotta une passation du test du Rorschach. J’ai ainsi pu compléter mes données cliniques avec ce matériel projectif. Entre septembre 2014 et janvier 2015, j’ai donc vécu de nombreuses rencontres avec ce monsieur dans des contextes très variés : ateliers en groupe (Réhabilitation Mnésique et Sociale, écoute musicale, jeux de rôles, écriture, éducation thérapeutique, méditation pleine conscience, expression théâtrale…), groupes de parole encadrés par une psychologue et entretiens individuels. Les rencontres étaient soumises à des cadres référentiels très variés en fonction du professionnel qui les encadrait : médecins, infirmières, psychologues, aides soignantes… J’ai également eu quelques conversations avec M. Lotta dans des cadres plus informels : la marche, les couloirs… Dans ces différentes situations, j’ai pu observer le contenu et la forme de son discours, l’expression de ses émotions, son implication dans le groupe et ses relations avec les autres, ses attitudes corporelles, et ses créations (terre, théâtre, écriture…).
J’ai pris de nombreuses notes en essayant d’être la plus fidèle possible aux paroles énoncées par M.Lotta. Il m’est arrivé de prendre des notes en sa présence en m’assurant de son accord. J’ai également recopié tout ce que les soignants ont pu noter dans son dossier de soins et ce que luimême a écrit pour sa demande d’admission au SSRA.

Relation transféro-contre-transférentielle

Comme je l’ai écrit dans le point B sur la rencontre, grâce à son accueil chaleureux, M.Lotta m’est apparu immédiatement sympathique. Dans un autre contexte, dépouillé de son sourire et de son attitude enthousiaste, son apparence aurait pu m’inquiéter. J’ai également déjà souligné qu’il avait tout de suite retenu mon attention par sa voix, ses gestes et ses attitudes qui alternaient entre féminité et masculinité. Parfois très loquace, voire logorrhéique, M. Lotta pouvait tout aussi bien se montrer renfermé et silencieux ou sembler rongé par la colère. Je pense que j’ai éprouvé une certaine fascination face à cette intensité et instabilité affective et émotionnelle.
Dès ma première matinée de stage, j’étais assise à ses côtés lors d’une séance de Réhabilitation Mnésique et Sociale (RMS) sur le thème du budget. Après son enthousiasme matinal, sa tension, son énervement et son sentiment d’échec face aux exercices étaient palpables. Il a fini par exprimer : « je me sens frustré, comme à l’école. Je suis pas intelligent parce que je comprends rien !» Je me suis sentie en profonde empathie avec lui au point de vouloir le rassurer. J’ai rapidement regretté mon mouvement vers lui car il y a répondu en disant : « je sais même pas comment m’exprimer ». Cette réponse m’a déstabilisée. Je n’ai pas insisté. Il a finalement quitté la pièce avant la fin de la séance et a heureusement pu faire entendre son vécu à son infirmière-référente. L’après-midi même, M. Lotta semblait avoir retrouvé son enthousiasme. Il était ravi de proposer une situation à mettre en scène à l’atelier jeux de rôle. Ainsi il a pu bénéficié d’une place de choix durant cette séance.
Je n’ai revu M. Lotta qu’un mois après notre première rencontre et pourtant je me souvenais de son nom – ce qui n’était pas le cas de tous les patients. M. Lotta a semblé surpris et touché que je le salue en le nommant. Durant cette journée, il s’est montré beaucoup plus discret que le mois précédent, presque renfermé. Au cours des différents ateliers, il me souriait systématiquement quand nos regards se croisaient. J’imagine qu’il devait sentir ma bienveillance à son égard.
Lors des groupes de parole auxquels j’ai assisté à l’HTP, la façon de s’exprimer de M. Lotta semblait agacer certains patients. Loin de parler à un niveau concret, il évoquait souvent de belles idées philosophiques en lien à une vie idéale et faisait de grandes phrases métaphoriques quelque peu maladroites. Je voyais en lui un artiste, une personnalité créative. Lorsque j’évoquais cette idée à mes collègues de l’équipe soignante, elle ne semblait pas partagée. Il exprimait une telle instabilité intérieure qu’il était difficile de savoir comment l’accompagner. De mon côté, j’imaginais pouvoir l’aider en intégrant des médiations artistiques à sa psychothérapie. Je projetais sur lui le patient idéal en lien à mes projets professionnels.
Lors de son entrée au SSRA, j’étais présente pour l’accueillir en compagnie de son infirmière référente. Il s’est présenté, sac de randonnée sur le dos, avec un grand sourire et une attitude dynamique. Il a serré la main à sa référente, puis la mienne qu’il a gardé dans la sienne. Je l’ai retiré doucement. Je me suis sentie « bouée de sauvetage ». J’imaginais que nos visages connus devaient le rassurer dans ce nouveau lieu de soin. J’étais contente de le voir dans ce contexte dans lequel je savais que je pourrais le rencontrer davantage. En écrivant tout cela, je prends conscience de ma profonde implication dans cette relation patient – psychologue-stagiaire.
Son infirmière-référente lui a demandé, en ma présence, s’il était d’accord pour que je participe à son entretien d’accueil. Il a acquiescé avec un grand sourire. Je lui ai précisé que je serai là en tant qu’observatrice. Elle lui a proposé de raconter son histoire de vie comme s’ils ne se connaissaient pas, ce qui m’a permis d’en apprendre beaucoup sur lui.

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Table des matières

Introduction
I- Cadre de recherche
A- Cadre de la rencontre
B- La rencontre
C- Le parcours de soin
D- La méthode
E- Relation transféro-contre-transférentielle
II- Approche clinique d’une psyché en souffrance
A- M. Lotta, un homme qui « lutte » pour rester en vie
1. Petite enfance – « Je n’étais déjà pas un enfant normal »
2. Relation à la mère – « un traumatisme incurable »
3. Relation au père – entre crainte et idéalisation
4. Adolescence – de nouveaux traumatismes
5. Paternité – déceptions et espoirs
6. Relation aux sœurs – « Elles n’ont plus confiance. »
7. Relations amoureuses – entre violences et ruptures
8. Sexualité – Hétéro, homo, bi ?
9. Vie sociale actuelle – entre solitude, violence et identification aux semblables
a) Solitude
b) Mépris et paranoïa
c) Violence
10. Vie professionnelle – « un ouvrier extra-polyvalent »
11. Relation au cannabis – « le remède à mes maux »
12. M. Lotta – le choix d’un pseudonyme
B- Le test du Rorschach, support de projections
C- Se construire une protection
1. Le corps investi pendant la cure
2. Un corps qui a souffert
a) La maltraitance
b)mène à se maltraiter
c) Un corps inhabité
d) Angoisse de persécution
e) Une image du corps abimée
3. Une psyché fragile et vulnérable
a) Des émotions qui bousculent le corps
b) « Je suis trop fragile »
c) Les autres comme une menace
4. Comment se protéger ?
5. Des tentatives de symbolisation
a) Création d’une carapace
b) … pour protéger la larve
c) Un appartement protecteur
D. Hypothèses et problématique
III – Articulation théorico-clinique
A- Un Moi-peau « écorché vif »
1. La violence comme berceau
2. « Pas assez blindé »
a) Corps et psyché menacés de pénétration
b) Un défaut de pare-excitation archaïque
3. Une carence de contenant
a) « Se contenir à tout prix »
b) L’enveloppe institutionnelle
4. Un Moi-peau qui ne tient pas debout
5. Synthèse – Un Moi-peau « écorché vif »
B. Une carapace état-limite pour protéger la larve psychotique
1. Une « carapace état-limite »
a) Une enveloppe psychique en anneau de Mœbius
b) Un « Idéal du Moi puéril et gigantesque »
c) « C’est pas moi, c’est l’autre »
d) Le cannabis – une relation anaclitique pour éviter la dépression
e) Une « carapace état-limite » pour quel usage ?
2. Une « larve psychotique »
a) Le fœtus, le vent et le vide
b) Clivage et angoisses paranoïdes
c) Du clivage au déni
d) Le père et la fonction tierce de la loi symbolique
• Le père, une imago clivée
• Le père « un continent que j’arrive pas à déchiffrer »
• Bisexualité psychique
• Nom-du-Père et suppléances
C. Une proposition psychothérapeutique
1. Des « formes primaires de symbolisation »
2. Exister dans le regard de l’autre
3. Langage du corps et médiations artistiques
4. Cadre psychothérapeutique et enveloppes symboliques
Conclusion
Bibliographie
ANNEXES

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