Apports théoriques sur la relation monnaie-inflation

Concepts sur la monnaie et l’inflation

Apports théoriques sur la relation monnaie et inflation

Introduction

De façon générale, les économistes ont toujours accordé une attention particulière à l’inflation à cause de ses conséquences néfastes au plan économique et social. Les biens et services qui constituent la richesse des nations sont mesurés en termes monétaires et dans ce cas, il y a un équilibre entre la possession de la monnaie et celle des biens. Le problème de l’inflation est qu’elle corrompt ou ruine cet équilibre qui est la base de la stabilité économique. La même quantité de monnaie détenue dans des périodes différentes, ne permet pas d’acheter la même quantité de biens et services. Il faut donc avantager les politiques monétaires qui maintiennent la stabilité du pouvoir d’achat de la monnaie. Pour ce faire, la connaissance des causes de l’inflation est indispensable. Puisque l’inflation affecte principalement les fonctions d’unité de compte et de réserve de valeur de la monnaie, beaucoup d’analyses ont été faites sur la nature de la relation entre l’inflation et la masse monétaire.
Il semble qu’assez tôt dans l’histoire de la pensée, on ait perçu une relation entre quantité de monnaie et niveau général des prix.
Dans la littérature économique, c’est la théorie quantitative de la monnaie qui tente d’expliquer la liaison à long terme entre le taux d’inflation et l’accroissement de la quantité de monnaie en circulation.
Dans ce chapitre nous exposerons la théorie quantitative de la monnaie, puisqu’elle a inspiré les tentatives de nombreuses banques centrales de manipuler certains agrégats monétaires dans l’espoir d’atteindre simultanément des objectifs à court terme (réduire l’amplitude des fluctuations conjoncturelles de la production et de l’emploi) et à long terme (diminuer graduellement le taux d’inflation tout en évitant de perturber les agents).1
Quatre grandes écoles se distinguent dans cette question. Il s’agit des néoclassiques, des keynésiens, de Friedman et des nouveaux classiques.
Il s’agit de savoir comment chaque théorie à utiliser des hypothèses propre à elle pour montrer les causes de l’apparition de l’inflation. Est- elle toujours d’origine monétaire ? Nous aborderons tout d’abord, dans une première section, le point de vue des classiques ensuite des néoclassiques, dans le but de cerner les variables utilisées pour montrer comment la monnaie induit à l’inflation. Ensuite dans une seconde section nous exposerons simultanément les autres écoles : Keynésienne, Friedmanienne et NEC ainsi que leurs points de vue quant à l’origine de l’inflation.

L’approche traditionnelle 

Jusqu’au milieu du XVI° Siècle, les économistes supposaient que l’une des causes de l’inflation était le rognage. La fameuse loi de Gresham expliquait déjà ce phénomène : la mauvaise monnaie chasse la bonne monnaie. En effet les transactions ce faisaient avec la monnaie déprécier pour mieux thésauriser la bonne monnaie.
Cette relation entre inflation et rognage va disparaître lorsque le niveau des prix augmente à cause de l’afflux des métaux précieux venu d’Amérique.

Théorie quantitative de la monnaie chez les classiques

Vu cette hausse des prix, en France, le roi ordonnait à la chambre des comptes de mener une enquête, la tâche fut confiée au seigneur de Malestroit. Le rapport fut remis en 1566.2

Les précurseurs

Ce rapport va donner forme à la fameuse réponse de Jean Bodin, (il est considéré comme le père fondateur des réflexions théoriques classiques sur la monnaie, qui seront plus tard théorisée sous le nom de théorie quantitative de la monnaie), en 1568 à Monsieur Malestroit.
Ce dernier soutenait que la hausse des prix observée en France était une simple apparence, due à la réduction du contenu métallique des pièces à la suite des manipulations monétaires du pouvoir royal. En effet Malestroit avait tenté d’expliquer que la hausse généralisée des prix que l’Europe a connut à partir du XVe siècle était en grande partie due à l’altération des pièces, ce qui lui permettait de soutenir que, paradoxalement, les prix exprimés en poids d’or étaient eux, restés stable.
Jean Bodin rétorque que, loin d’être une illusion l’inflation observée est imputable à l’afflux du métal précieux importé d’Amérique en Espagne et répandu en paiements des exportations françaises de blé, de vin et de sel.4
Sans en développer les mécanismes, il à été l’un des précurseurs ayant relié la hausse des prix à la quantité de monnaie, selon lui l’abondance de la monnaie est la principale cause qui enchérit la valeur des biens et services. Il propose d’attribuer l’inflation à deux causes :
-L’une tient aux structures médiévales de l’appareil de production et de distribution des biens et services. Les corporations, de compagnons et de marchands constituent des monopoles qui s’assemblent pour asseoir les prix des marchandises ou pour renchérir leurs journées et ouvrages (i.e. salaires). L’ampleur de la hausse des prix dépend donc des caractéristiques réelles de l’économie.
-l’autre tient au peuple (en fait les bourgeois) qui en cherchant toujours à imiter les puissants (l’aristocratie) entraînent la rareté des choses. C’est ici relever une origine de dérive des prix que l’on qualifierait aujourd’hui de sociologique, résultant d’un double mouvement d’observation et d’initiation.
C’est ainsi qu’en attribuant la principale cause de l’inflation généralisée à la croissance de la quantité d’or et d’argent mises en circulation, « Jean Bodin apparaît indéniablement comme le lointain précurseur d’une théorie que, trois siècles plus tard, M. Friedman remettra au goût du jour afin d’expliquer les phénomènes inflationnistes de l’après guerre. »6
Il a fallu attendre le milieu du XVIII ° Siècle avec Hume et son Political Discours (1752) et Cantillon et son essai sur la nature et le commerce en général (1755) que soit remise en évidence l’influence d’un accroissement de monnaie sur les prix.
Hume assimile la monnaie à un lubrifiant qui facilite le commerce. La monnaie, n’est que l’intermédiaire des échanges, et n’a pas d’autres rôles que de celui de faciliter les transactions économiques, de servir de signe et mesure du travail et des marchandises. Pour lui, ce qui est important, ce n’est donc pas la quantité de monnaie, mais la façon dont celle-ci est employée, selon qu’elle circule ou qu’elle est thésaurisée.7
Selon lui une abondance de la quantité de monnaie ne peut que porter préjudice à l’économie, en effet plus la monnaie est abondante plus il y a augmentation des prix donc inflation.
Il est l’un des précurseurs à avoir lié le pouvoir d’achat de la monnaie à sa quantité : le pouvoir d’achat de la monnaie est inversement proportionnel à sa quantité. Il réfléchit à l’hypothèse d’une variation brutale de la circulation monétaire en Grande Bretagne (une diminution des quatre cinquièmes en une nuit), et arrive à la conclusion que, dans ce cas, le prix du travail et celui des marchandises doivent baisser dans la même proportion. D.Hume introduit également une distinction claire entre le long terme et le court terme : dans le long terme, une stricte proportionnalité entre le niveau des prix et la quantité de monnaie doit être vérifiée ; mais dans le court terme, les variations de la quantité de monnaie produisent des variations dans le volume des transactions.8
Nous pouvons dire que le raisonnement de Hume se développe en six étapes :
1-L’excédent de la balance des échanges induit une entrée d’or ;
2-l’entrée de l’or augmente la masse monétaire interne ;
3-l’augmentation de la masse monétaire entraine une hausse des prix nationaux;
4-l’inflation interne réduit la compétitivité prix des biens et services produits dans le pays ;
5-d’où une détérioration de la balance des échanges par une réduction des exportations et une augmentation des importations ;
6-la détérioration se poursuit jusqu’au rétablissement de l’équilibre.
Pour Cantillon comme pour beaucoup d’économistes une augmentation de la quantité de monnaie provoque nécessairement de l’inflation : elle modifie le niveau général des prix. Et comme les prix traduisent la valeur-terre des objets et que fondamentalement, celle-ci ne changent pas, on pourrait pensait que la hiérarchie des prix reste identique. Or, dit Cantillon, il n’en est rien.
Pour lui si la quantité de monnaie augmente en plus grande quantité. Le pouvoir d’achat de la monnaie va décroitre. Mais cette dernière ne sera pas immédiate. Elle s’opèrera tout au long du processus de diffusion de la nouvelle monnaie dans le système économique. C’est donc l’effet redistributif de l’augmentation de la quantité de monnaie (effet Cantillon). Il se résume ainsi : la nouvelle monnaie entre dans le système en arrivant entre les mains de certains acteurs économiques. Ces derniers disposent d’un stock accru de monnaie, leur utilité marginale de la monnaie tend à diminuer, et ils vont donc dépenser au moins une partie de cette monnaie supplémentaire pour se procurer d’avantage de certains biens. Les demandes de ces biens augmentent, ainsi que leurs prix. Les vendeurs de ces biens récupèrent la nouvelle monnaie, et il s’atténue au fur et à mesure que des acteurs de plus en plus nombreux reçoivent puis dépensent la nouvelle monnaie.
Cantillon, va aussi, mettre l’accent sur la vitesse de circulation de la monnaie, et se préoccupe, surtout, de l’influence qu’exerceront les accroissements de monnaie sur la répartition, par les modifications qu’ils introduisent dans la structure de la demande. L’offre additionnelle de métaux précieux profite à une certaine catégorie de personnes, et élève le prix des biens qu’elles consomment. Tous les prix des biens s’élèveront progressivement, mais seuls les premiers bénéficiaires de métal auront été avantagé.12Il voit dans la variation de la vitesse de circulation da la monnaie un substitut à la variation de la masse monétaire. La quantité à elle seule ne peut pas expliquer l’inflation, il suffit que sa vitesse de circulation augmente pour que les prix grimpent.
Les classiques vont s’opposer à cette conception et vont réactualiser l’analyse quantitativiste.

Monnaie et inflation l’univers classique

Pour les auteurs classiques la monnaie n’est que l’intermédiaire des échanges elle est exclusivement transactionnelle. Leur analyse marque une rupture avec les mercantilistes, du moment qu’elle suppose que les richesses sont réelles et ne sont pas mesurées monétairement mais à l’aide de la notion de valeur d’échange. La richesse ne consiste pas dans les métaux précieux que peut posséder une nation mais dans les richesses qu’achète l’argent, cet argent n’est considéré qu’autant qu’instrument d’échange, permettant d’acheter des marchandises.
L’introduction d’une valeur autre que monétaire est issue d’un raisonnement qui commence à partir d’un échange qui au début été un échange de troc ou la division du travail a poussé les individus à échanger leur surplus réciproque. Les classiques tels que J.S.Mill, Smith, Ricardo ou J.B.Say consacre un long développement au rôle de cette monnaie qui a l’avantage de briser le troc.
En analyse classique, la loi de la valeur vaut pour toutes les marchandises, y compris pour l’instrument de la circulation des marchandises : la monnaie. Pour assurer sa fonction principale d’intermédiaire dans les échanges de marchandise, la monnaie doit-être elle-même une marchandise. Selon cette conception de la « monnaie-marchandise », la valeur de la monnaie est « une valeur intrinsèque », déterminée par le coût en travail du métal dont est faite la monnaie.Pour eux le travail est le premier prix payé pour l’achat primitif de toutes choses, ce n’est pas avec de l’or ou de l’argent, mais c’est avec du travail que les marchandises ont été achetées originairement et leur valeur a été d’abord égale à la quantité de travail qui leur permet d’acheter cette marchandise ; la mesure de ce travail va être débattue en marchandant le prix sur le marché selon une certaine équité, puisque le travail est un fait social.
Dans cette perspective nous voyons que l’échange est un échange de troc, la monnaie n’est introduite qu’ultérieurement : c’est ce qu’on appelle l’analyse dichotomique, (analyse grâce à laquelle ils vont démontrer que l’inflation est purement du à un excès de monnaie), le prix est un prix réel, en ce sens qu’il est un rapport de quantité pris deux à deux. La monnaie n’est qu’un numéraire qui facilite l’échange, et qui ne peut en aucun cas altérer ni le ratio dans lequel s’effectue l’échange entre marchandise, ni les prix relatifs des marchandises ni les quantités de marchandises et service produit.
L’un des auteurs à défendre la théorie de la valeur travail et Smith. Le travail est central dans l’analyse de Smith : seul le travail crée de la richesse et de la valeur et donc toute richesse provient du travail productif.14
Mais dans son oeuvre Smith, avant de procéder à l’analyse de la valeur, fait une distinction entre « valeur d’usage » et « valeur en échange ». La « valeur d’usage » correspond à l’utilité retirée d’un bien et la « valeur d’échange » c’est la quantité de bien que l’on peut retirer de la monnaie. Pour lui c’est deux valeur ne coïncident pas, et il le souligne avec son exemple sur l’eau et le diamant. L’eau est très utile mais ne peut presque rien acheter, par contre le diamant n’a aucune valeur d’utilité mais possède des caractéristiques opposés à l’eau.
L’étude, de « la valeur échangeable des marchandises » dans la richesse des nations, est alors élaborée en trois temps :
-l’analyse de le mesure de la valeur d’échange, ce que Smith appelle le « prix réel » ;
-les éléments constitutifs « des prix réels des marchandises » ;
-les relations constatées entre le prix réel et le prix constaté sur le marché.
C’est la capacité à acheter les biens qui est l’élément constitutif de la richesse, richesse qui est donc réel et non nominale.
Il suppose que, quel que soit la marchandise produite comme l’or, ou quel que soit la représentation d’une marchandise comme la monnaie papier, la monnaie à une valeur variable (nous savons tous ceci car nous vivons quotidiennement l’inflation). La proportion, entre la valeur de l’or et de l’argent et celle des marchandises de tout autre espèce, ne dépend nullement de la nature ou de la quantité de quelque papier monnaie que ce soit qui circule dans le pays,mais dépend de l’état de richesse ou de pauvreté de mines et de la quantité de travail nécessaire pour faire venir au marché une certaine quantité de ces métaux, et celle qui est nécessaire pour y faire venir une certaine quantité de toutes autres espèces. Donc le niveau général des prix des marchandises ne dépend pas de la quantité de billet ou de métal mais du travail.
Pour D. Ricardo, le travail est source de toutes les valeurs, si bien que la valeur de toutes marchandises s’accroît avec la quantité de travail qu’il faut pour la produire, c’est la quantité de travail fixée dans une chose qui règle sa valeur échangeable, et non la valeur de cette quantité de travail. 16Puisque l’étalon monétaire est une marchandise alors la variabilité de sa valeur réelle peut contribuer à l’instabilité du niveau général des prix. Les prix relatifs étant déterminés selon la théorie de la valeur travail, (quantité du travail nécessaire à leurs productions), le niveau absolu des prix va dépendre seulement de la quantité de monnaie en circulation. L’augmentation de la masse monétaire indépendante des besoins de la sphère productive se traduit par un accroissement des prix. Selon Ricardo, l’émission des billets doit être liée au stock d’or pour que les banques n’abusent pas de leurs prérogatives en créant trop de monnaie. Dès lors que la banque centrale fixe l’émission de billet en fonction du stock d’or disponible, la stabilité de la valeur de la monnaie « c’est-à-dire la stabilité des prix » est garantie.17Cette quantité de monnaie ne peut expliquer que les prix absolus sans aucun impact sur les prix relatifs fixés dans la sphère réelle.
Ricardo explique la relation entre monnaie et inflation évoquée par Hume en distinguant deux cas :
-dans un système à monnaie métallique, la valeur de la monnaie dépend à court terme de sa quantité. Si le stock de pièces en circulation augmente, leur valeur unitaire en termes de pouvoir d’achat baissera, puisque le nombre global de marchandises proposés reste inchangé. Mais à long terme, le coût de production jouera le rôle de force de rappel : si la monnaie devient trop abondante, la faiblesse de sa valeur d’échange (son pouvoir d’achat) découragera toute prospection minière ce qui, à terme, stabilisera le stock monétaire mondial.
Inversement si la quantité de monnaie métallique devient insuffisante pour faire face à une augmentation des échanges, la recherche de nouveaux gisements en sera stimulée.
-mais dans le cas d’une monnaie inconvertible, il n’existe aucune force de rappel, le coût de fabrication du papier-monnaie étant trop faible. La quantité de monnaie résulte de l’arbitraire des banques commerciales, qui auront toujours la tentation systématique d’abuser de leur pouvoir, et le pays connaît alors une hausse de prix permanente. La seule solution est alors d’instituer une règle de convertibilité. Toute émission de billets doit être intégralement convertie par une encaisse métallique. La monnaie est alors neutralisée, elle échappe aux lois des hommes ou à la soumission au politique. Elle est à nouveau régie par les lois de la nature.
Donc si les variations du prix de marché sont contenues dans des bornes étroites, la hausse du niveau général des prix ayant son origine dans une diminution de la valeur de la monnaie est éliminée.
L’analyse de Ricardo est un exemple parfait d’analyse dichotomique. A sa base se trouve la loi des débouchés présentés par J.B.Say, 1803. La loi des débouchées stipule que :
Toute crise de surproduction s’avère impossible dans le mesure où le montant des ventes des entreprises (somme des valeurs ajoutées) en étant intégralement reversé et réparti entre les salariés et les capitalistes sous forme de revenus, assure un débouché à la production. L’épargne, loin d’être une fuite, sert intégralement au financement de l’investissement via le marché des fonds prêtables (= marché des capitaux). Intégralement car, pour Jean Batiste Say, la monnaie n’est utilisée et désirée que pour le produit qu’elle permet d’acheter. Elle n’est qu’un intermédiaire dans les échanges. Elle est demandée pour un motif de transaction uniquement.
Comme elle n’est pas demandée pour elle-même, elle n’est donc pas thésaurisée. …. Les revenus sont donc bien dans leur totalité réinjectés dans l’économie. Dans un monde aussi bien réglé toute possibilité de crise est écartée La proposition que veut démontrer Say est que dans une économie de troc ou règne la division du travail, c’est-à-dire où il y a échange interne de marchandise, le moyen le plus courant d’obtenir des biens et services et de produire des biens et services pour une valeur équivalente. La production augmente non seulement l’offre de bien, mais crée également la demande en raison du paiement des facteurs de production.
En définitive, faisant abstraction de la monnaie, les produits s’échangent contre des produits et servaient de débouchés les uns aux autres. Dans cette économie de troc une surproduction générale est impossible car aucune vente ne peut intervenir sans achat. Si par contre, nous nous situons dans une économie monétaire l’un des biens va être choisit comme numéraire ; la valeur d’échange prendra ainsi une forme quantitative alors qu’abstraitement la valeur provient de la quantité de travail.
Donc l’échange de produits contre d’autres qu’on trouvait au sein d’une économie de troc reste valable dans une économie monétaire : la monnaie ne fait l’objet d’aucune demande pour elle-même : la monnaie n’était qu’un voile est ne faisait que masquer la réalité des échanges. Si la monnaie est un voile, elle est donc neutre. Elle n’affecte pas nos décisions.Puis n’exerce aucune influence sur la sphère réelle de l’économie (la production de biens et services). Le concept de neutralité de la monnaie est très important dans la théorie économique.
Il énonce que la monnaie est neutre lorsqu’une variation dans les variables monétaires ne change ni le système de prix d’équilibre, ni les variables réelles de l’économie. Une monnaie neutre signifie que toute impulsion monétaire se traduit par des évolutions de prix, par des évolutions d’inflation.

Le rapport de stage ou le pfe est un document d’analyse, de synthèse et d’évaluation de votre apprentissage, c’est pour cela chatpfe.com propose le téléchargement des modèles complet de projet de fin d’étude, rapport de stage, mémoire, pfe, thèse, pour connaître la méthodologie à avoir et savoir comment construire les parties d’un projet de fin d’étude.

Table des matières

Introduction générale
Chapitre I : concepts sur la monnaie et l’inflation
Introduction
Section1 : Concepts sur la monnaie
Section2 : Concepts sur l’inflation
Conclusion
Chapitre II : Apports théoriques sur la relation monnaie-inflation
Introduction
Section 1 : L’approche traditionnelle
Section2 : Monnaie et inflation chez Keynes, Friedmann et Nouvelle école classique (NEC)
Conclusion
Chapitre III : Notions sur la politique monétaire
Introduction
Section 1 : Définitions et mise en oeuvre de la politique monétaire
Section2 : Le ciblage d’inflation
Conclusion
Chapitre IV : Evolution de la politique monétaire Algérienne : 1962-1989
Introduction
Section 01 : Situation monétaire de1962 à 1986
Section02 : Implication de la gestion monétaire pour la période 1962- 1989
Conclusion
Chapitre V : Evolution de la politique monétaire Algérienne de 1990 à 2012
Introduction
Section 01 : La politique monétaire en Algérie dés 1990
Section 02 : Implication de la loi 90-10 sur l’économie algérienne
Conclusion
Chapitre VI : Etude empirique
Introduction
Section1 : Différentes études concernant le lien entre monnaie et l’inflation et modèle théorique
Section 2 : Etude empirique le cas algérien 1970-2011
Conclusion
Conclusion générale

Rapport PFE, mémoire et thèse PDFTélécharger le rapport complet

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *