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Education au lycée à Madagascar
Si nous parlons de l’éducation au lycée à Madagascar, elle se traduit par l’enseignement des élèves. Selon l’arrêté n° 1617/96 – MEN du 02-04-96 fixant les programmes scolaires des classes de seconde, première et terminale, les objectifs généraux de l’enseignement sont les suivants :
« Développer chez l’élève un esprit de rigueur et d’objectivité de manière à le rendre apte à s’ouvrir et à agir sur le monde concret, complexe et diversifié.
Assurer l’acquisition des connaissances sur lesquelles s’appuiera en permanence le développement progressif des aptitudes et des capacités intellectuelles.
Permettre à l’élève d’appréhender le caractère universel des connaissances scientifiques et littéraires en partant des réalités malgaches.
Favoriser la créativité et l’esprit d’initiative de l’élève afin de lui permettre de s’épanouir et de participer au développement du pays.
Développer chez l’élève l’esprit d’analyse et l’esprit critique afin de le rendre apte à raisonner, refusant l’esprit de système et le dogmatisme, à avoir le souci de la nuance et le sens du cas particulier.
Développer la personnalité et la capacité d’expression et de communication.
Donner à l’élève les moyens intellectuels et moraux d’agir sur son environnement afin de promouvoir et de protéger celui-ci. »6II.2. Le profil du lycéen malgache Concernant le profil de sortie du lycée : à la sortie du lycée, l’élève doit être capable de :
« expliquer et d’interpréter scientifiquement les phénomènes naturels et physicochimiques;
mener une réflexion poussée.
expliquer les mécanismes des grands.
Les métiers qui découlent de la publication d’un journal
Professionnel de l’information et spécialiste de l’écriture, le journaliste cherche des sujets, recueille des informations à destination d’ un public choisi, les vérifie, trie et rédige. Il existe plusieurs facettes dans le métier de journaliste : il peut aller du rédacteur de la rubrique sport du journal local au grand reporter parcourant le monde, en passant par le critique culturel travaillant à la radio ou le présentateur du journal. Mais qu’il soit chroniqueur, éditorialiste, reporter, journaliste reporter d’image, rédacteur en chef, secrétaire de rédaction, agencier, enquêteur ou encore correspondant à l’étranger, son rôle est avant tout de transmettre des informations à son public.
Que ce soit au sein d’une rédaction ou en tant qu’envoyé spécial, chaque journaliste commence sa journée par éplucher les journaux, sélectionner des sujets, prendre connaissance de l’actualité, assister aux comités de rédaction,le tout dans le but de définir les informations qui feront la une, les dossiers spéciaux, les entrevues à prévoir, etc. La collecte d’informations se fait grâce à des inte rviews de personnes ciblées, à l’organisation de conférences de presse ou encore en participant à des manifestations. C’est un métier qui requiert un énorme travail de veille, de recherche et de prise de contact. Une fois tous les éléments en main et avant de rédiger son article (ou son intervention radio ou télévisée le cas échéant), le journaliste vérifie ses sources ainsi que la fiabilité des informations recueillies afin de ne pas divulguer des éléments incomplets ou erronés à ses lecteurs. Il est le garant et le vecteur de la bonne transmission et de la bonne compréhension des informations par son public et de ce fait, peut bénéficier d’une position d’expert ou de référent. Vient ensuite l’étape de la rédaction, rapide, claire et dans le respect du ton utilisé par le support. Il doit réussir à capter l’attention du lecteur rapidement. Le journaliste peut véhiculer une information neutre, mais il est aussi tout à fa it en mesure de donner un avis, faire un commentaire ou une critique.
Enfin, il transmet ses articles à la rédaction pour l’édition et l’impression du support. La plume ayant été remplacée par l’ordinateur, on peutdemander au journaliste de transmettre
des articles prêts à être édités, à savoir déjàustrésill et mis en page.
Une dimension liée à l’information
Recevoir de l’information, en produire et la diffuser, au-delà d’être un droit, c’est aussi une démarche qui permet aux enfants et aux adolescents de :
comprendre le monde sous toutes ses dimensions : politique, sociale, scientifique, culturelle… C’est tout autant comprendre leurs mond es que le monde, leur environnement proche comme le plus éloigné, du plusmicroscopique au plus macroscopique, comprendre le contenu d’une information, de décrypter les faits, de les analyser, de situer la source de l’information, de porter une analyse critique sur cette information, comprendre l’impact d’une information, de comprendr e des valeurs (éthique, honnêteté, objectivité, respect de l’autre).
Une dimension liée à différentes formes d’expression
La réalisation d’un journal s’appuie sur l’utilisation et la maîtrise de l’écrit, c’est-à-dire à la fois de la lecture (lire des informations, des documents) et l’écriture (rédiger un texte, un commentaire,etc.).
Elle permet ainsi aux enfants et aux adolescents :
· d’être sensibilisé à un média, composante de leur nvironnement, en donnant envie de le découvrir, de comprendre à quoi il sert.
· d’apprendre à l’utiliser .
· de s’appuyer sur les apprentissages scolaires et les conforter : développer le goût de lire, les capacités de lecture, les comportements de lecteur .
· d’apprendre à maîtriser les outils permettant à cha cun d’exercer son sens critique et.
· d’être en capacité de choisir ceux qui vont permettre de s’informer, de communiquer et de produire soi-même de nouveaux écrits.
Mais la réalisation d’un journal peut aussi utiliser d’autres supports d’expression :
· la photographie.
· le dessin (croquis, caricature, schéma, plan).
Tous ces supports nécessitent aussi un apprentissage car ils détiennent chacun leurs propres écritures et leurs propres codes de lecture.
Une dimension liée à l’action en équipe
Il est très difficile de réaliser un journal tout euls. Réaliser un journal, c’est s’inscrire dans une action collective où chacun a un rôle inte rdépendant de celui des autres. C’est aussi, pour les enfants ou les adolescents, se mettre en situation de :
· Prendre la parole face à un groupe pour argumenter ses choix.
· Vivre des temps de concertation, de négociation, decodécision.
· Faire des choix.
· Se répartir des tâches.
· Évaluer l’avancée d’un projet collectif, etc.
Une dimension liée à la réalisation graphique
Les journaux prennent de plus en plus des formes différentes, ils se consultent sur différents supports.
Cependant la réalisation d’un journal écrit sur unsupport papier ou numérique demande toujours une mise en page attractive, le choix d’un modèle d’écriture pour le titre, pour le texte, une articulation particulière entre une photographie et un article. Que le journal soit réalisé informatiquement ou manuellement, il faut airef et défaire la maquette pour que chaque lecteur consulte le plus aisément possible le contenu.
Cela permet donc à la fois :
de penser collectivement les caractéristiques de cette maquette (les spécialistes disent : réaliser une charte graphique), de découvrir et d’utiliser différentes techniques de mise en page et éventuellement des logiciels de mise en page.
L’éducation interculturelle
Concernant les manifestations de ce phénomène dans la société, l’éducation interculturelle n’est pas un moyen pour compenser les inégalités, mais vise l’apprentissage de l’égalité dans la réciprocité. Elle permet de se centrerdé pour éviter les préjugés inhérents à la différence culturelle et à son lien de causalité supposé avec l’échec scolaire.
Elle se constitue comme un apprentissage transversal des contenus de savoir, des pratiques et des représentations qui régissent lesinteractions. Elle permet à chaque élève de se sentir concerné et donc de le motiver, mais aussi de privilégier les ressemblances pour travailler en groupe, compensant ainsi les difficultés sans stigmatiser les différences.
L’éducation interculturelle ne s’adresse pas uniquement au groupe des élèves ou issus de minorités, mais à tous les élèves. Elle leur permet de s’ouvrir progressivement à d’autres cultures à commencer par les cultures d’accueil ou d’origine), de différencier sans discriminer, de reconnaître la diversité culturellesans jugement inégalitaire, de l’appréhender sur le mode de la réciprocité des perspectives, delutter contre l’ethnocentrisme, de structurer leur personnalité en termes pluralistes.
18VERBUNTS, Manuel d’initiation à l’interculturel, Lyon, Chronique Sociale, 2011, p.12. Son rôle dans le domaine éducatif selon Abdallah PRETCEILLE, « l’éducation interculturelle ne saurait être une simple adjonction au programme d’enseignement normal. Elle doit intéresser le milieu d’apprentissage tou entier, ainsi que d’autres dimensions des processus éducatifs, comme la vie scolaire et la prise de décisions en milieu scolaire, l’éducation et la formation des maîtres, les programmes d’études, les langues d’instruction, les méthodes d’enseignement et les interactions entre élèves, ainsi que les matériels pédagogiques. Ces objectifs peuvent être atteints arp l’inclusion de perspectives et de voix multiples. L’élaboration de programmes d’études complets comportant un enseignement sur les langues, les histoires et les cultures de groupes non dominants dans la société en est un exemple important. La question de la langue ou des langues d’instruction et l’enseignement
des langues sont un autre élément déterminant d’uneéducation interculturelle efficace » .
Les objectifs caractérisant l’éducation interculturelle peuvent être résumés sous la rubrique des « quatre piliers de l’éducation » tels que les a définis la Commission internationale sur l’éducation pour le vingt et unième 21è siècle.
Selon les conclusions de la Commission, l’éducation devrait dans son ensemble reposer sur les piliers suivants.
a. Apprendre à savoir « en combinant une culture générale suffisamment étendue avec la possibilité de travailler en profondeur un petit nombre de matières »20. La Commission indique en outre que « c’est la culture générale, ouverture sur d’autres langages et d’autres connaissances, qui permet de communiquer » ; ces résultats obtenus par la culture générale représentent certaines des compétences fondamentales à transmettre par l’éducation
b. Apprendre à faire, afin d’« acquérir, non seulement une qualification professionnelle, mais, plus largement, une compétence qui rende apteà faire face à de nombreuses situations et à travailler en équipe »24. Dans le contexte national et international, apprendre à faire comporte également l’acquisition des compétences nécessaires à l’individu pour trouver une place dans la société.
c. Apprendre à vivre ensemble, « en développant la compréhension de l’autre et la perception des interdépendances – réaliser des projets communs et se préparer à gérer les sais-je ? p. 23 conflits dans le respect des valeurs de pluralisme, de compréhension mutuelle et de paix » ainsi que de diversité culturelle. En bref, il faut que l’apprenant acquière les connaissances, les compétences et les valeurs qui contribuent à un esprit de solidarité et de coopération entre individus et groupes variés dans la société.
Apprendre à être
« Pour mieux épanouir sa personnalité et être en mesure d’agir avec une capacité toujours renforcée d’autonomie, de jugement et de responsabilité personnelle. À cette fin, ne négliger dans l’éducation aucune des potentialitésde chaque individu » telles que son potentiel culturel, lequel doit se fonder sur le droit à la différence. Ces valeurs fortifient un sentiment d’identité et de signification personnelle pour l’apprenant, tout en améliorant sa capacité cognitive.
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Table des matières
PARTIE 1 : CADRAGE THEORIQUE
CHAPITRE 1 : L’Education au lycée
CHAPITRE 2 : La presse écrite
CHAPITRE 3 : Le journal scolaire
CHAPITRE 4 : Le concept de l’interculturalité
PARTIE 2 : LE CADRE DE RECHERCHE ET LES OUTILS D’INVESTIGATION
CHAPITRE 1 : Le milieu d’étude : le collège Saint-Antoine de Padoue
CHAPITRE 2 : Le cadre de recherche
CHAPITRE 3 : Présentation du journal
PARTIE 3 : DISCUSSION SUR LES APPORTS DU PROJET ET SON ELABORATION AU SEIN DU LYCEE
CHAPITRE 1 : APPORTS INTERCULTURELS, LINGUISTIQUES ET PEDAGOGIQUES DU PROJET
CHAPITRE 2 : L’ELABORATION D’UN PROJET DE JOURNAL SCOLAIRE
Conclusion générale
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