Apports et limites des résultats et transférabilité pour la pratique professionnelle

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Utilité sociale et intérêt pour la pratique professionnelle

Selon l’INSEE3 (1), un vieillissement progressif de la population mondiale a été observé à la suite de transformations démographiques. En 2020, selon les projections, la France comptera 66 millions de personnes dont 26,4% de plus de 60 ans. Par comparaison, vingt ans plus tard, 31% de la population (70,7 millions de personnes) sera âgée de 60 ans dont 14,7% aura 75 ans ou plus. L’allongement de la durée de vie a mené à de nouvelles questions sur « le vieillissement en bonne santé » (2). L’OMS a alors envisagé différents plans pour « permettre à tous de vivre en bonne santé et promouvoir le bien-être à tout âge ». L’un des objectifs généraux du plan national du « Bien vieillir » 2007-2009 (3) est de « favoriser le renforcement du rôle social des seniors en favorisant leur participation à la vie sociale […] ».
Dès 1996, la charte sociale européenne signale dans l’article 15 « le droit des personnes handicapées à l’autonomie, à l’intégration sociale et à la participation à la vie de la communauté: favoriser leur pleine intégration et participation à la vie sociale, notamment par des mesures, y compris des aides techniques, visant à surmonter des obstacles à la communication et à la mobilité et à leur permettre d’accéder aux transports, au logement, aux activités culturelles et aux loisirs » (4). Aujourd’hui encore les autorités, grâce à la loi relative à l’adaptation de la société au vieillissement du 14 décembre 2015, souhaitaient « mobiliser tous les acteurs » (5) pour éviter l’isolement social et revaloriser les droits et les libertés des personnes âgées.
La Direction de la Recherche, des Études, de l’Évaluation et des statistiques (DRESS) (6) indique que, fin 2011, 700000 personnes environ vivent en établissement d’hébergement pour personnes âgées.
L’entrée en institution est « le plus souvent un acte ressenti comme imposé ». En effet, seulement 35% des résidents participent à la décision d’admission d’après l’enquête EHPA 2002 mené par la DRESS (7).
Selon l’Association nationale française des ergothérapeutes (8), 22 % des ergothérapeutes travaillent en secteur gériatrique en 2009. La demande de prise en soin des personnes âgées ne cesse de croitre. D’après le référentiel d’activités de l’ergothérapie (9), l’activité quatre4 va dans le sens des politiques de santé publique. Grâce à leurs compétences, les ergothérapeutes peuvent conseiller et informer la personne sur « le rôle des activités dans la prévention et la promotion à la santé ». Ils les aident à traverser cette période de bouleversement personnel en améliorant leur quotidien.

Les questionnements

Mes questionnements motivant ce travail sont alors : Qu’est-ce que la participation sociale ? Quelle est l’influence de la participation sociale sur la personne âgée ? Comment la participation sociale en institution est-elle modifiée ? Quelle place a l’ergothérapie dans la prise en soin de la participation sociale ? L’ergothérapie permet-elle de favoriser la participation sociale ?

La revue littéraire

Nous avons réalisé une revue de la littérature afin de parcourir les textes publiés correspondant à notre thème général. Nous avons donc retenu six bases de données (Annexe 1) et sélectionné des documents adaptés à notre questionnement. Pour cela, nous avons choisi cinq mots-clés en français et traduit en anglais : participation sociale, personne âgée, ergothérapie/eute, institution gériatrique et EHPAD. Grâce à ce travail, nous allons conserver des documents suivants trois sélections : le texte, le résumé, le titre et pour finir une lecture personnelle des textes restants (Annexe 2).
Durant cette étape de nos recherches, nous avons listé tous les articles trouvés en ne conservant que ceux consultables gratuitement pour les banques de données et les livres accessibles. A la lecture des titres des textes, nous avons exclu ceux qui contenaient nos critères d’exclusion, par exemple la participation sociale à domicile ou pour les personnes en situation de handicap. En effet, la notion de participation sociale est très souvent analysée dans la pratique médicale et en particulier paramédicale.
Nous avons alors retenu dix-sept articles et livres de notre revue littéraire après avoir supprimé des doubles. Nous avons également pu faire une autoévaluation de nos mots clés (Annexe 1) qui nous ont mené à ces textes. A l’aide d’un tableau de synthèse, nous avons également pu compléter l’analyse de notre revue littéraire (Annexe 3).
Dans notre recherche de textes scientifiques ou professionnels, nous avons dû en retirer quelques-uns de notre revue littéraire. L’article de Vergoz V. (10), l’attention aux rôles sociaux de personne âgée accueillie en EHPAD, n’est pas scientifique. Elle témoigne de son expérience en tant qu’animatrice. Grâce à son analyse, elle fournit de nombreuses informations et répond à quelques questionnements. Toutefois, son article n’est pas scientifique selon le guide d’analyse de la littérature et gradation des recommandations de l’agence nationale d’accréditation et d’évaluation en santé. C’est pour cela qu’après l’avoir lu, nous ne l’avons pas retenu pour notre revue littéraire.

L’entrée en EHPAD

Les EHPAD sont des établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes. Ces structures médico-sociales ont pour but de garantir la qualité de vie de chaque résident. Ce lieu de vie propose un accompagnement global lors de toutes les activités quotidiennes (11). Afin de favoriser cet accompagnement, de nombreuses lois et recommandations sont mises en place par les autorités de santé.
« La loi du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées introduit de nouveaux concepts tels que celui de « projet de vie » qui vaut désormais pour l’accompagnement des personnes âgées dépendantes, en vertu de la loi de 28 décembre 2015 relative à l’adaptation de la société au vieillissement. » (12)
La loi du 2 janvier 2002, dite loi n°2002-02, rénove l’action sociale et médico-sociale du 30 juin 1975. Elle permet de « garantir le droit des usagers » (12) et protège les résidents des maisons de retraite.
L’entrée en institution représente pour les personnes âgées un tournant (13) dans la vie. D’après une enquête de la DRESS de 2000, la première raison de l’entrée en institution est l’état de santé (14) et la majorité des résidents viennent de leur domicile.

La pré-enquête exploratoire

La première pré-enquête exploratoire

Pour confronter la place de l’ergothérapeute à la réalité du terrain quant au concept de la participation sociale, nous avons réalisé une pré-enquête de terrain. Le questionnaire est l’outil utilisé pour le recueil de données et il vise à affiner notre objet de recherche et à vérifier la pertinence de celui-ci (28).
Cette pré-enquête nous permettra de répondre à diverses questions : comment se déroule l’entrée de la personne âgée en EHPAD au niveau de l’ergothérapie ? Au niveau de la participation sociale, comment l’ergothérapeute l’intègre lors de la prise en soin (bilans, activités proposées…) ? Population cible : Ergothérapeute intervenant ou ayant travaillé en maison de retraite (EHPAD ou EHPA)
Matériel : Le questionnaire comporte onze questions : une avec réponse binaire et dix questions ouvertes. Il a été mis en ligne sous forme de Googleform et a été envoyé à la population cible par différents moyens. Nous avons contacté par mail deux ergothérapeutes, l’association française des ergothérapeutes en gériatrie (AFEG) et par Facebook, le groupe « Ergo en EHPAD ». Nous avons conscience qu’utiliser un réseau social peut représenter un biais quant à la véracité de l’identité de la personne interrogée. Une retranscription des réponses fournies par les ergothérapeutes est disponible en annexe (Annexe 4).
La synthèse des résultats de la pré-enquête.
Quatorze ergothérapeutes ont répondu à notre questionnaire. Ils travaillent ou ont travaillé dans un EHPAD.
Avant l’entrée de la personne âgée en EHPAD, l’ergothérapeute peut préparer son arrivée dans l’établissement. C’est le cas pour 71% des professionnels consultés. Les prises en soin débutent par l’entretien avec le résident et/ou la famille (42.8%), la préparation du matériel d’installation du résident (35.7%) ou la transmission des informations à l’équipe soignante (21.4%) recueillies lors de la pré-visite ou auprès de la structure précédente.
64% des personnes interrogées annoncent que l’autonomie et l’indépendance du résident lors des activités de la vie quotidienne (repas, transfert, déplacement…) sont une des priorités lors de son entrée en EHPAD ainsi que son installation matérielle (50%). Les ergothérapeutes expliquent que déterminer les habitudes de vie et centres d’intérêts (35.7%), amorcer l’intégration (14.3%) et la sécurité (14.3%) du résident au sein de l’établissement sont les éléments complétant la liste des priorités. D’après la dixième question de la pré-enquête, pour 46% des professionnels, les entretiens avec le résident, sa famille et le recueil des informations permettent d’identifier les éléments constituant la participation sociale des personnes âgées avant leur entrée en EHPAD. Pour la description de la participation sociale, les réponses sont diverses. Pour 57% des ergothérapeutes, elle permet de développer des liens sociaux avec son environnement. L’engagement / l’implication de la personne (43%) la rendre actrice de sa prise en soin. Elle demande une participation de la personne pour réaliser les activités dont elle a l’habitude (28.5%) et regroupe les rôles sociaux qu’elle a acquis ou qu’elle pourra acquérir (28.5%).
La participation sociale est un motif de prise en soin pour 53.8% des ergothérapeutes ayant répondu alors que 15.3% ont répondu négativement. Pour les autres ergothérapeutes (30.7%), ce n’est pas le principal déterminant. Cela dépend des objectifs et des attentes de la personne. L’un d’eux peut être la participation sociale.
La prise en soin au niveau de la participation sociale débute grâce à l’observation du comportement du résident (isolement, dépression…) par l’équipe soignante (85.7%), par l’ergothérapeute (35.7%) et par la famille (28,5%). Elle dépend également de la demande du résident (43%) et des résultats de l’évaluation initiale (bilans, entretien…) (21.4%).
Les ergothérapeutes qui évaluent la participation sociale (38,5%) utilisent principalement des outils tels que des observations ou/et des entretiens.
Pour poursuivre, les ergothérapeutes utilisent divers moyens pour lutter contre l’isolement social : les activités groupales (64%) et individuelles (21.5%), les sorties / échanges avec l’extérieur (28.5%), l’attribution de tâches (distribuer les journaux, mettre la table…) (14%) et l’adaptation de l’environnement (14%)…
Pour finir, 50% des ergothérapeutes n’emploient pas de modèle conceptuel lors de la prise en soin. La majorité, qui les utilise, s’appuie sur le modèle PPH.

La participation sociale et les temps de repas

Selon Larivière N. (19), le domaine de la nutrition représente une des « activités courantes » présentes dans les habitudes de vie d’une personne. La participation sociale est ainsi liée à cet aspect vital.
Guérin L. (31) confirme que les temps de repas sont des moments indispensables pour lutter contre l’isolement social repéré en EHPAD. L’ANESM propose d’utiliser ces temps pour faciliter les échanges. Elle recommande de « faire des repas des moments privilégiés de plaisir et de convivialité » participant ainsi à la qualité de vie en EHPAD. Dans les salles de repas collectives, des événements conflictuels entre les résidents rendent difficiles les notions telles que le plaisir ou la convivialité. En effet, l’inflexibilité de l’activité (plan de table ou horaire des services) ou les régimes alimentaires déterminés par l’état de santé favorisent la contrariété des résidents. Les notions citées précédemment sont donc fondamentales. Le « cadre social de la prise alimentaire (lieu, horaires, type de service) devient un critère aussi déterminant que le contenu de l’assiette ». L’environnement de l’activité repas est ainsi important que l’aspect nutritionnel.

La collaboration et la coopération

En 2012, selon Mourey F. et Outata S. (32), un travail interdisciplinaire semblerait témoigner d’une prise en soin optimale des personnes dans tous leurs besoins « L’approche multidimensionnelle biopsychosociale du soin […] constitue aujourd’hui encore le fondement du soin de la personne âgée, principalement en raison de l’aspect multifactoriel du vieillissement. »
Le terme « collaboration » vient du latin cum laborare signifiant « travailler avec ». Il représente une organisation de travail spécifique entre les individus d’une équipe. Les professionnels forment une entité et progressent ensemble vers le but final fixé par tous les membres de l’équipe grâce aux tâches communes réalisées par chacun. Les professionnels peuvent s’appuyer sur les autres et communiquer entre eux pour faire progresser l’action. Le groupe devient une ressource, un soutien pour atteindre le but.

Le choix et construction de l’outil théorisé de recueil de données

Trois grilles d’entretien (Annexe 7) ont été réalisées à partir du cadre théorique afin d’interroger chaque professionnel : deux trames pour les ergothérapeutes (avec collaboration / sans collaboration) et une pour les aides-soignantes. Le questionnaire de celle-ci contient moins de questions et le vocabulaire est légèrement différent. Il est orienté vers le concept de collaboration interprofessionnelle car nous cherchons à les interroger sur leurs relations et échanges avec les ergothérapeutes.
Toutes les trames commencent par une question inaugurale afin de favoriser l’évocation de nouveaux thèmes non-abordés par la suite. Chaque thème est interrogé grâce à des questions ouvertes permettant à l’ergothérapeute de développer librement sa réponse basée sur sa pratique professionnelle. Des questions de relance sont ensuite proposées pour compléter les premières si elles ne sont pas comprises.

Le déroulement de l’enquête

A la suite des demandes de participation, l’entretien est organisé selon la disponibilité des professionnels. Les personnes interrogées sont informées de la durée de l’entretien en amont. Elle est d’environ trente minutes avec les ergothérapeutes et quinze minutes avec les aides-soignants. Les entretiens sont enregistrés, avec l’accord des personnes, dans un lieu calme afin de favoriser la relation d’échange et la retranscription.
La grille d’entretien a été régulée et réfléchie pour faciliter la compréhension des questions par les professionnels et pour éviter la création de biais durant l’entretien.
A la fin de chaque entretien, nous remercions les personnes pour leur participation et disponibilité puis nous leur confirmons l’anonymat conditionnant les entretiens.

Le choix de l’outil de traitement de données

Afin d’analyser les entretiens, nous avons réalisé une matrice théorique (Annexe 7) créée à partir des concepts et permettant d’interpréter les réponses obtenues durant les entretiens. L’analyse se fera par une analyse longitudinale puis une analyse transversale. La première permet de présenter les professionnels individuellement et de repérer les mots les plus employés par la personne interrogée. Pour la seconde analyse, nous avons classé des fragments des discours à l’aide de la matrice théorique. Les citations des professionnels sont catégorisées dans un tableau pour les visualiser selon des indicateurs des modèles conceptuels.

L’interprétation des résultats

Le potentiel thérapeutique de l’activité repas

Selon le modèle proposé par Pierce D., le potentiel thérapeutique est divisé en dimensions : les dimensions subjectives, les dimensions conceptuelles et les éléments du processus de mise en place de l’activité.
Les dimensions subjectives de l’activité regroupent des aspects tels que la productivité, le plaisir et le ressourcement. Ces trois aspects ont été abordés par les personnes interrogées. Au niveau de la productivité, nous pouvons noter que l’engagement est plus remarqué durant le repas que pendant la toilette par exemple. « Là ce n’est pas pareil, pour manger, ils ont de la volonté » (AS1). Nous pourrions relier cela au fait que l’activité repas soit plus signifiante pour le résident. Ensuite, le concept de plaisir est lié à celui de la motivation de la personne dans l’activité. Pour les répondants, les notions de plaisir et de motivation sont citées de préférence en tant qu’objectifs d’intervention. Le ressourcement réunit l’énergie psychique et/ou physique. Pour l’activité repas, l’aspect nutritionnel est bien évidemment central pour le ressourcement (E2). Toutefois, au-delà de celui-ci, un versant de l’énergie psychique est fourni par l’ergothérapeute 1 : « ça peut jouer aussi par rapport au moral… » ou par l’ergothérapeute 3 : « le repas crée des liens sociaux, du plaisir mais aussi de l’entraide ».
Les secondes dimensions prennent en compte le contexte de l’activité (spatiale, temporelle et socio-culturelle). Le lieu influe donc l’activité. Ainsi, différentes salles sont proposées par les établissements : la salle restaurant, la chambre du résident, une petite salle pour le repas thérapeutique.
L’aspect temporel a été peu abordé. L’ergothérapeute 2 cite cependant comme objectif de ritualiser le temps de repas durant la journée mais également de « respecter une chronologie, un repère à l’intérieur du repas ». C’est-à-dire de structurer le repas en étapes.
Pour finir, des éléments liés au contexte socio-culturel sont apparus et découlent des deux dimensions précédentes : spatiale et temporelle. Ainsi, l’ergothérapeute 1 propose de distribuer des badges pour toutes les personnes présentes dans l’établissement. Pour les repas thérapeutiques dans une salle à part, le nombre des résidents est réduit. Cela permet de favoriser « la sociabilisation parce que ce sont des gens assez repliés sur eux-mêmes et le fait d’être un petit groupe les aide » (E3). Le fait de proposer un repas dans une petite salle et avoir peu de résidents demande peu de professionnels durant ce temps. Les personnes s’entraident et « ils vont vraiment aller vers eux spontanément pour les aider ». Enfin, l’élément le plus présent est celui du plan de table mis en place par les équipes. De nombreux aspects sont pris en compte comme l’aspect relationnel : « les affinités qu’ils ont entre eux mais aussi qu’ils s’entraident » (E2). Le plan de table durant le repas thérapeutique est quant à lui inexistant. L’ergothérapeute 3 dit : « je laisse libre choix ». Cela permet un gain « d’autonomie » et une meilleure participation sociale.

La participation sociale

Le CCTE permet de donner une vision globale grâce à de nombreux concepts définis et présents dans la pratique ergothérapique. La participation sociale est une notion qui semble importante pour les ergothérapeutes. Toutefois, une personne interrogée sur deux a demandé une explication sur la signification de cette notion. Dans leurs entretiens, les aides-soignants ne lient pas, en premier lieu, les compétences ergothérapiques et la participation sociale.
Les résidents ont besoin de certaines dispositions personnelles pour agir devant l’activité. En effet, les personnes interrogées ont nommé de nombreuses fonctions et habiletés. L’activité repas demande des compétences motrices (E1 : « membres supérieurs »), cognitives (E3 : « désorientation » et « démences » ou AS3 : « prise d’initiative »), interactives (E3 : « aller vers eux spontanément » et « chacun communique et s’ouvre vers les autres »). D’après la deuxième famille du monde interne du « faire », l’activité demande aux résidents des énergies internes. Comme cité dans l’analyse du potentiel thérapeutique, la motivation et l’engagement sont des objectifs de l’activité repas. Ces deux concepts sont liés au plaisir dans le CCTE et dans les entretiens des professionnels.
Dans l’interface du « faire », l’indépendance durant l’activité (E1 et E3) et l’autonomie (E2 et E3) représente là également des objectifs des thérapeutes. L’interdépendance indique l’influence mutuelle. En effet, les échanges entre les résidents permettent de multiplier les prises d’initiative (E2) et de gagner en autonomie (E3). Deuxièmement, l’activité repas évoque, au niveau de la performance occupationnelle, plusieurs catégories : soins personnels, loisirs et productivité. Pour les soins personnels, l’aspect nutritionnel se place en premier plan en particulier pour l’ergothérapeute 2. L’aide-soignant 3 propose une activité, préparation de collation, pouvant être associée aux loisirs. Celle-ci représente une forme différente de l’activité repas. Elle est réalisée grâce à la collaboration des ergothérapeutes et des aides-soignants. Cette activité est associée à un moment de convivialité : « après on le goûte ensemble » (AS3). La troisième catégorie, la productivité, est encouragée par les ergothérapeutes. « D’un point de vue social, c’est qu’ils passent un bon moment qu’ils soient contents de leur repas » (E2). De plus, l’ergothérapeute 3, grâce aux repas thérapeutiques, propose de réaliser toutes les tâches qui entourent l’activité repas. Pour finir, la routine développée dans le modèle de l’ENOTHE est présentée dans l’entretien (E2) lors du séquençage du repas (entrée/plat/dessert).
La dernière interface citée est « le monde externe du faire ». Nous avons mis en avant précédemment les dimensions contextuelles de l’activité. Il est ici important d’exposer des éléments facilitateurs et faisant obstacles à la participation sociale. À la suite des entretiens, il est apparu que le faible nombre de résidents facilite les échanges. De plus, un plan de table adapté, selon les critères désignés auparavant, permet une meilleure participation sociale. L’aide-soignante 1 explique : « on a des tables qui parlent bien entre eux. Ils se connaissent d’avant de rentrer en EHPAD ». Le regard des autres résidents influe également la réalisation de l’activité repas. Réalisée dans un espace de « collectivité », l’utilisation d’aide-technique montre un handicap aux voisins de table. « Ça montre la déficience aux autres et ça ils n’aiment pas. » (E3). La prise de repas ne sera donc pas faite avec indépendance et cela aura un effet néfaste sur la participation sociale.

La collaboration interprofessionnelle

Selon Friedberg, la collaboration se divise en quatre dimensions développées dans le cadre théorique. Elles permettent de réguler les interactions de l’équipe. Les aides-soignants, « ce sont les plus proches collaborateurs » (E3).
La première dimension représente la formalisation des règles concernant la coordination et les modalités d’intervention. Pour les ergothérapeutes et les aides-soignants, ces règles sont peu présentes ou n’ont pas été citées. Ainsi, pour l’ergothérapeute 3, des protocoles sur l’alimentation et la nutrition sont mis en place par la diététicienne mais aucun bilan validé ou protocole ne sont proposés par les ergothérapeutes.
La finalisation correspond à l’intégration des résultats et les transactions des professionnels autour des buts liés à la collaboration. Les ergothérapeutes formulent dans les entretiens principalement deux objectifs lors de l’activité repas : l’autonomie et le plaisir des résidents. Ils ajoutent que ces objectifs sont communs avec les aides-soignants. Toutefois, ces derniers ne les citent pas pour le repas. Les professionnels interrogés ont de nombreux échanges qu’ils soient formels ou informels. Ils communiquent grâce à des transmissions en face à face ou écrites (dossier du patient, cahier de transmission…) et grâce à des réunions pluridisciplinaires. La communication est, pour tous, fondamentale lors de la collaboration. « On fonctionne beaucoup par la communication… » (E2). Les professionnels communiquent souvent des résultats de leurs échanges dans les transmissions. Tous les ergothérapeutes sont d’accord pour placer le résident au centre de leur intervention. L’intégration est la troisième dimension présente dans ce modèle. Elle permet de vérifier si les membres de l’équipe ont créé un processus d’interconnaissance, une relation de confiance et un partage des territoires professionnels. Deux tiers des personnes interrogées définissent comme complémentaires les compétences entre les ergothérapeutes et les aides-soignants car les échanges représentent un nouveau point de vue sur une situation. De plus, la relation de confiance est difficile et demande des efforts de la part des professionnels : « j’ai eu de la chance parce qu’il y avait eu des ergothérapeutes avant moi et elles avaient déjà expliqué le rôle de l’ergothérapeute » ou « j’ai mis en place le fait d’aller voir toutes les équipes pour créer du contact et se familiariser avec » (E3). Enfin, l’aide-soignante 2 annonce : « on voit en équipe si quelqu’un a une idée et si vraiment on coince, on appelle l’ergothérapeute ». Nous pouvons ainsi voir que les aides-soignants privilégient une réflexion avec leur groupe professionnel avant de faire une demande à l’ergothérapeute. Nous pouvons envisager de faire un lien avec le temps de présence de l’ergothérapeute dans l’établissement. Cela signifie que si l’ergothérapeute est peu présent, les aides-soignants ne lui font pas appel lorsqu’un problème se présente. Il semblerait que ce ne soit donc pas inné pour eux. L’aide-soignante 3 annonce, en effet, que par le fait que l’ergothérapeute soit à temps-plein les demandes peuvent être plus fréquentes et adaptées au résident.
Pour finir, la quatrième dimension constitue l’analyse de la délégation. Des régulateurs influençant l’équipe ont été repérés dans les entretiens des ergothérapeutes principalement. Deux ergothérapeutes ont exprimé le fait de ressentir une influence externe dans leur prise en soin. Le fait qu’un EHPAD soit rattaché à un hôpital influe les priorités des soignants tel que l’explique l’ergothérapeute 2 qui essaie de « sensibiliser les équipes » sur « sa vision par rapport au plaisir » lors du repas. De plus, des effets endogènes ont un impact sur le fonctionnement de la collaboration. D’une part, le roulement des équipes d’aides-soignants demande des ajustements de la part des professionnels au niveau des transmissions comme l’indique l’ergothérapeute 2. La notion de légitimité est évoquée par l’ergothérapeute 3 par rapport à sa présence dans l’établissement auprès du reste de l’équipe. Cela a des répercussions sur ses activités et son implication dans l’établissement.

La communication

Comme nous avons pu observer grâce à l’analyse du concept de la collaboration sociale, tous les professionnels interrogés s’accordent à dire que les éléments de la communication, seulement abordée précédemment, sont essentiels lors des échanges entre les membres de l’équipe.
Pour les ergothérapeutes, les principaux acteurs de la communication lors des repas sont les aides-soignants. Toutefois, ils sont en lien avec des nombreux professionnels. La collaboration avec eux a également un impact sur la participation sociale des résidents. En effet, le médecin peut modifier « certains traitements qui peuvent couper l’appétit ou au contraire stimuler trop » (E2) ou la diététicienne peut proposer un régime alimentaire. Cela peut faire varier le comportement du résident durant le repas au niveau du plaisir notamment.
De nombreux canaux de communication sont utilisés par des ergothérapeutes et les aides-soignants. Ils échangent en particulier grâce à des transmissions orales et écrites.
Les échanges oraux se regroupent sous deux-formes : un questionnement de départ se poursuivant par un échange de point de vue à la suite d’une observation et une réunion pluridisciplinaire. La communication orale n’est pas formalisée. Pour la majorité des répondants, la collaboration débute par l’observation des aides-soignants durant le repas. Les réunions pluridisciplinaires sont réalisées dans deux établissements (celui de E2, AS1 et AS2 et celui de AS3). Pour tous, elles permettent des échanges sur les questionnements autour du repas et sont suivis de transmissions écrites. Elles sont également sous deux formes dont l’une est majoritairement utilisée, la transmission sur le dossier du patient. L’ergothérapeute 3 utilise un cahier de transmissions appartenant aux aides-soignants. Pour les personnes interrogées, ces échanges écrits ont deux buts. En amont de l’intervention de l’ergothérapeute, ils permettent aux aides-soignants d’écrire leurs questionnements ou remarques (E3). En aval, ils permettent la transmission des données lors des changements d’équipe.
L’ergothérapeute 3 explique qu’elle profite des temps de repas pour montrer à l’aide-soignant l’utilité de la proposition. « Si c’est moi qui le teste seule et qu’elle ne le voit pas, ça a moins d’impact pour la suite de la mise en place que si je le teste avec l’aide-soignante parce qu’elle l’aura vu donc elle aura conscience que ça marche, elle va en parler avec ses collègues » (E3). Cette explication est suivie de nombreuses transmissions diverses. Nous pourrions nous interroger sur l’insuffisance de la communication orale. Une première réponse apparait dans l’entretien avec ce professionnel. Cela pourrait être dû au sentiment d’illégitimité ou dû à son temps de présence en EHPAD qui est faible et qui l’empêche d’avoir une place à part entière dans l’équipe. « Moi, je n’ai aucun pouvoir là-dessus dans les structures puisque je n’appartiens pas à celle-là. » (E3) Comme nous venons de le montrer, il existe des obstacles à cette communication. L’ergothérapeute 2 annonce qu’il a eu des difficultés à son arrivée dans l’EHPAD par rapport aux transmissions des informations lors du « roulement des équipes ». « Il y a des infos qui peuvent passer ou être modifiées en fonction des interprétations des uns et des autres mais c’est surmontable. C’est de la communication » (E2). L’ergothérapeute 3 explique également avoir eu des soucis lors des transmissions. « Il faut aller à la pêche aux informations ». Au-delà du manque d’informations, elle précise que c’est dû à la crainte de la part des aides-soignants d’être jugés sur leurs écrits par d’autres aides-soignants.

La réponse à la question de recherche

Nous cherchons à répondre à notre question de recherche : Par quels moyens la collaboration entre l’ergothérapeute et les aides-soignants permet-elle de favoriser la participation sociale durant les temps de repas des personnes âgées résidant en EHPAD depuis moins de six mois ?
Notre objet de recherche présume qu’il existe une collaboration entre les deux professionnels durant les temps de repas. Or, à la suite de ce travail, nous pouvons observer la complexité de celle-ci.
Nous pouvons dire, tout d’abord, que le concept de participation sociale est complexe et difficilement pris en compte dans les EHPAD. Toutefois, les ergothérapeutes le jugent important après que sa définition leur soit proposée. De plus, la collaboration entre les ergothérapeutes et les aides-soignants est souvent définie comme difficile à mettre en place en particulier au moment des repas. Elle dépend d’une organisation au niveau de nombreux aspects. Les objectifs de chacun se regroupent autour du plaisir, de l’autonomie et de l’indépendance pendant les temps de repas.
La communication nous apparait comme étant primordiale lors de cette collaboration. Son fonctionnent est marqué par le fait que les échanges sont permanents et présents sous différentes formes. La plupart des personnes interrogées explique qu’ils facilitent les partages de point de vue à l’oral, et la communication écrite permet de transmettre les informations aux équipes en particulier lors « des roulements » de celles-ci.
Une interconnaissance et une relation de confiance sont nécessaires pour accompagner cette collaboration. Elles facilitent et multiplient les appels auprès des ergothérapeutes et les rendent plus pertinents pour les aides-soignants. Il est également apparu que la communication permettait de développer ces deux concepts entre les membres de l’équipe. C’est ainsi que les professionnels peuvent profiter d’un partage de compétences. Ils interviennent alors notamment sur l’environnement de l’activité qui s’est montré être un élément indispensable, favorisant la participation sociale.
Nous avons également pu remarquer qu’il existe des limites à cette collaboration. En premier lieu, les contraintes organisationnelles et/ou institutionnelles qui délimitent les interventions communes entre les professionnels. Le temps de présence de l’ergothérapeute dans l’établissement ou l’acceptation de ses propositions sont des freins à ce travail. Ils impliquent, par la suite, une remise en question du thérapeute quant à sa légitimité dans la structure.

Les critiques et limites de la méthode

Les limites et les biais sont présents dans les travaux de recherche. Il parait essentiel de les citer et de les prendre en compte.
La pré-enquête nous a permis de découvrir la place de l’ergothérapeute sur le terrain quant au concept de la participation sociale. Des résultats de la première pré-enquête découle notre hypothèse de recherche. Toutefois, tous n’ont pas été utilisés. Une réflexion plus poussée, en amont, aurait donc permis de cibler les questions pertinentes et ainsi utiliser tous les résultats du questionnaire.
Nous avons choisi, à la suite de la réalisation du cadre théorique, le modèle CCTE de ENOTHE afin de rédiger la matrice théorique et d’analyser les entretiens recueillis. Cependant, il est apparu, durant cette analyse, que quelques indicateurs étaient communs entre ce modèle et celui proposé par Pierce D. De plus, certains n’ont pas la même signification. L’énergie correspond au ressourcement pour le modèle du potentiel thérapeutique et à la motivation, entre autres, dans celui de l’ENOTHE. Nous pourrions penser que ces deux modèles sont liés ainsi le concept de participation sociale serait complémentaire à celui du potentiel thérapeutique de l’activité. Mais nous aurions également pu proposer un autre modèle tel que le modèle systémique dont un des objectifs est de mieux saisir les interactions de la personne avec son environnement.
Lors de la rédaction de notre objet de recherche, nous avions privilégié le fait que la personne âgée soit entrée en EHPAD depuis moins de six mois. Pendant la rédaction des questions pour les entretiens, nous avons minimisé ce critère car de nombreux autres étaient présents. Il aurait pu orienter les questions et donc restreindre les réponses des ergothérapeutes au vu de la population sélectionnée.
A la suite du choix de la méthode clinique, la réalisation d’entretiens est envisagée. Il est important de rappeler en premier lieu que les résultats de la recherche ne sont pas généralisables. Tout d’abord, il a été complexe de rencontrer les aides-soignantes car il a fallu obtenir de nombreuses autorisations de la part de leurs cadres. Ensuite, il est apparu que les questions ouvertes requises par la méthode ne sont pas simples en particulier lors des échanges avec les aides-soignants. Les entretiens avec ceux-ci sont alors plus directifs. Enfin, le fait que les aides-soignants, AS1 et AS2, travaillent avec l’ergothérapeute 2 représente un biais considérable lors de l’analyse des entretiens.
Le recueil de données est chronophage que ce soit pour le préparer, le réaliser ou l’analyser. Toutefois, il aurait été intéressant de réaliser de nouveaux entretiens pour compléter certaines réponses et approfondir la réflexion.
Pour finir, lors de l’analyse des entretiens, la réflexion personnelle a entrainé un nouveau biais lié à l’aspect subjectif de celle-ci.

Apports et limites des résultats et transférabilité pour la pratique professionnelle

L’amélioration de la participation sociale devient, de plus en plus, un enjeu présent dans les pratiques des ergothérapeutes. Nous avons pu les observer pour les confronter aux données théoriques. Il a été intéressant de se rendre compte que certains impacts de l’activité repas sur la participation sociale n’avaient pas été envisagés au début de cette recherche. Nous pouvons citer l’exemple de résidents confrontés aux regards des autres personnes lors du repas rendant difficile la mise en place d’aides techniques ou la prise du repas. Cela peut entrainer, par la suite, des problèmes nutritifs et de santé.
Ce travail nous a permis de développer nos connaissances au niveau de la participation sociale. Nous pourrons ainsi, dans notre pratique professionnelle, la repérer, proposer des activités ayant cet objectif et sensibiliser l’équipe par rapport ce concept. Nous avons pu également expliquer que l’amélioration de la participation sociale impacte la santé des personnes âgées. Les personnes interrogées ont fait des propositions permettant de la favoriser. Ces exemples peuvent être adaptées à des situations qui se présenteront au cours de notre vie professionnelle.
Nous avons pu voir que la question de la participation sociale était majeure concernant la personne âgée. Elle peut apparaitre également dans de nombreux lieux de vie ou auprès de publics différents. L’ergothérapeute doit la prendre en compte et adapter son intervention en fonction de la structure.
La structuration de la collaboration est apparue être particulièrement difficile pendant le repas. Nous avons pu voir entre autres qu’une organisation institutionnelle permet de faciliter le travail d’équipe. Il peut être intéressant de sensibiliser les structures pour faciliter la mise en place de procédures et l’implication des équipes afin d’améliorer cette collaboration.
Néanmoins celle-ci n’est pas seulement liée à une volonté institutionnelle, l’interconnaissance de chaque professionnel est importante. Le manque de légitimité ressenti par l’ergothérapeute peut également être un frein aux échanges aux sein de l’équipe. La communication va permettre de clarifier les rôles et les compétences de chacun. Toutefois, le temps de travail peut défavoriser l’inclusion du professionnel dans l’équipe.
Enfin, lors de nos interventions ergothérapiques, nous privilégions une prise en soin centrée sur le résident. Cependant, nous avons pu voir que les soins médicaux ont une place majeure en particulier durant le repas. Cela peut banaliser ce temps, fragiliser la relation et l’adhésion du résident. Nous avons constaté que l’autonomie et l’indépendance favorise la valorisation et ainsi aide à l’intégration sociale dans la structure et l’acceptation de l’admission.

Les perspectives de recherche

Pour ce travail de fin d’étude, nous avons proposé d’interviewer des ergothérapeutes et des aides-soignants. Or, nous aurions pu également réaliser des entretiens avec des résidents d’EHPAD afin de confronter les points de vue de chacun.
Durant la deuxième pré-enquête, nous avons posé plusieurs questions. Nous souhaitions savoir quel professionnel peut participer à cette collaboration avec l’ergothérapeute et dans quelle activité elle peut être réalisée. Il serait donc également intéressant de réaliser une recherche sur la collaboration lors d’une activité entre l’ergothérapeute et l’animatrice comme proposé par les personnes interrogées.
Lors de nos recherches pour notre revue littéraire et notre pré-enquête, nous avons pu voir que la participation sociale est peu évaluée. Les ergothérapeutes utilisent des entretiens et des observations. Il serait intéressant de poursuivre ce travail en proposant un protocole pour l’évaluation de la participation sociale.

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Table des matières

1 Introduction
1.1 Contexte
1.2 Utilité sociale et intérêt pour la pratique professionnelle
1.3 Les questionnements
1.4 La revue littéraire
1.4.1 L’entrée en EHPAD
1.4.2 La place de l’ergothérapie
1.4.3 Participer socialement, bon pour la santé ?
1.5 La pré-enquête exploratoire
1.5.1 La première pré-enquête exploratoire
1.5.2 La seconde pré-enquête exploratoire
1.6 Le cadre théorique
1.6.1 La participation sociale
1.6.2 La collaboration et la coopération
1.6.3 L’activité
2 Matériel et méthode
2.1 Le choix de la méthode
2.2 Population
2.3 Le choix et construction de l’outil théorisé de recueil de données
2.4 Le déroulement de l’enquête
2.5 Le choix de l’outil de traitements de données
3 Résultats
3.1 Les ergothérapeutes
3.1.1 L’analyse longitudinale
3.1.2 L’analyse transversale
3.2 Les aides-soignants
3.2.1 L’analyse longitudinale
3.2.2 L’analyse transversale
4 Discussion
4.1 L’interprétation des résultats
4.1.1 Le potentiel thérapeutique de l’activité repas
4.1.2 La participation sociale
4.1.3 La collaboration interprofessionnelle
4.1.4 La communication
4.2 La réponse à la question de recherche
4.3 Les critiques et limites de la méthode
4.4 Apports et limites des résultats et transférabilité pour la pratique professionnelle
4.5 Les perspectives de recherche
5 Bibliographie
6 Annexes
6.1 La méthodologie de la revue littéraire
6.2 Le tableau des résultats des banques de données de la revue littéraire
6.3 Le tableau de synthèse de l’analyse de la revue littéraire
6.4 La première pré-enquête
6.5 La seconde pré-enquête
6.6 Les schémas représentant les modèles conceptuels
6.7 La matrice théorique et trames d’entretiens
6.8 Les entretiens
6.9 Le tableau récapitulatif
Résumé et mots clés

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