APPORT DE LA SCINTIGRAPHIE RENALE DYNAMIQUE AU 99MTc-DTPA DANS L’EXPLORATION DU SYNDROME DE LA JONCTION PYELO-URETERALE

Morphologie externe

     Les reins sont des organes pairs situés de part et d’autre du rachis dorsolombaire (D12-L3) dans l’espace rétro péritonéal. Ils sont de couleur brun rougeâtre, de consistance ferme et ont la forme d’un haricot (figure 1). Chez les nourrissons, le rein est plus arrondi et relativement plus large que chez l’adulte, et ses pôles sont repliés dans un étroit sinus rénal. La surface des reins est polylobulée chez l’enfant. Le poids et la taille des reins sont proportionnels au morphotype. Les 2 reins représentent 1/80 du poids total du corps du nouveau-né. Les reins ont une triple inclinaison et leur axe bipolaire est orienté de dedans en dehors et d’arrière en avant. La face antérieure regarde plus en dehors et la convexité du rein est située plus en dehors et en arrière.

Pression efficace de filtration transmembranaire

     Elle est la résultante du gradient de pression hydrostatique existant entre les capillaires glomérulaires et la chambre urinaire qui favorise le passage du fluide à travers la membrane et du gradient de pression oncotique ou colloïdoosmotique lié à la présence quasi exclusive des protéines plasmatiques. La pression hydrostatique favorise le passage du fluide à travers la membrane, elle ne diminue que faiblement tout au long du capillaire glomérulaire. La pression oncotique est directement fonction de la concentration en protéines du plasma circulant dans le capillaire glomérulaire [11].

Le 99mTC-DTPA

    L’acide di éthylène tétra amine penta acétique est l’un des composés les plus utilisés en imagerie scintigraphique rénale. Il est essentiellement éliminé par filtration glomérulaire sans réabsorption ni sécrétion tubulaire. Une très faible excrétion extrarénale (< 5 %) a été rapportée par certains auteurs. Les principales limitations à son emploi sont une liaison aux protéines plasmatiques variable (jusqu’à 10 %) d’où une tendance à sous-estimer le DFG et la nécessité d’un respect rigoureux des conditions de préparation des trousses. Ces limitations sont néanmoins compensées par une facilité de préparation de la trousse, un faible coût et une bonne reproductibilité des mesures du DFG. La clairance du 99mTc-DTPA a une corrélation linéaire excellente avec les autres méthodes de référence de mesure du DFG, avec un ratio de 0,92 à 0,97 dans la littérature [25]. La préparation du 99mTc-DTPA est bien codifiée. La trousse froide doit être conservée au réfrigérateur à + 4°c et la date de péremption est de 6 mois. Le marquage s’effectue en milieu réducteur (SnCI2) en évitant le contact avec l’air par simple mélange du pertechnétate de sodium avec le 99mTc-DTPA. Une agitation douce et une attente de quelques minutes permettent d’obtenir un complexe portant deux charges négatives à pH physiologique. Le produit préparé est stable à température ambiante et doit être utilisé dans les 8 heures. La qualité du radiopharmaceutique obtenu peut être aisément contrôlée par chromatographie sur gel de silice en utilisant le chlorure de sodium comme phase mobile [26,27]. La pureté radiochimique doit être supérieure à 95%. Des problèmes de marquage peuvent survenir si le générateur de technétium n’a pas été convenablement élué. Après injection intraveineuse d’un bolus de 99mTc-DTPA et en cas de fonction rénale conservée, son temps de transit intra-rénal (TTIR) est de 3 ± 0,5 minutes ; 3 heures après injection, 60 à 65% du 99m Tc-DTPA est excrété dans les urines.

Clairance plasmatique

     La clairance des radiotraceurs d’excrétion rénale élevée, peut également être déterminée selon la méthode de clairance plasmatique. C’est la méthode la plus utilisée en pratique clinique habituelle Elle nécessite des prélèvements plasmatiques multiples. Cependant cette clairance n’est valide (c’est-à-dire égale à la clairance urinaire), que si le patient n’a ni ascite, ni œdème et qu’il n’est pas atteint d’insuffisance rénale sévère.

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE
I. RAPPELS ANATOMO-PHYSIOLOGIQUES
I.1. Anatomie du rein et des voies excrétrices
I.1.1. Anatomie du rein
I.2.2. Anatomie des voies excrétrices
I.2.Physiologie rénale
I.2.1. Le néphron
I.2.2. Les fonctions exocrines du rein
I.2.3. Les fonctions endocrines du rein
II. EXPLORATION ISOTOPIQUE DE L’APPAREIL URINAIRE
II.1. Les radio pharmaceutiques à tropisme rénal
II.1.1 Les traceurs glomérulaires
II.1.1.1. Le 99mTc-DTPA
II.1.1.2. Le 51Cr-EDTA
II.1.2. Les traceurs tubulaires
II.1.2.1. L’ 123 I- hippuran
II.1.2.2. Mercapto-acétyl-triglycine (99mTc-MAG3)
II.1.2.3. Éthylènedicystéine (99mTc-L, L-EC)
II.1.3. Les traceurs statiques
II.2.Analyse des méthodes de quantification de la scintigraphie rénale dynamique au 99m Tc-DTPA
II.2.1. Exploration de la fonction rénale globale ou absolue
II.2.1.1. Principaux paramètres physiologiques
II.2.1.2. Méthodologie
II.2.2. Exploration de la fonction rénale latéralisée
II.2.2.1. Méthode d’acquisition de l’exploration scintigraphique
II.2.2.2. Traitement de l’image
II-2.2.3. Critères d’interprétation
II.2.3. Quantification de la fonction rénale relative (répartition droitegauche)
II.3. Apport de la scintigraphie rénale dynamique avec épreuve d’hyperdiurèse forcée au furosémide
II.3.1. Données pharmacologiques
II.3.2. Déroulement de l’examen
II.4. Dosimétrie
III. SYNDROME DE LA JONCTION PYELO-URETERALE
III.1. Epidémiologie
III.2. Physiopathologie
III.3. Etiologie
III.3.1. Obstacle pariétal
III.3.2. Obstacles organiques
III.3.2.1. Obstacles extrinsèques
III.3.2.2. Les obstacles intrinsèques
III.4. Diagnostic
III.4.1. Manifestations cliniques
III.4.2. Moyens d’explorations
III.4.2.1. Echographie
III.4.2.2. Urographie intraveineuse
III.4.2.3. L’exploration isotopique au DTPA ou au MAG 3
III.4.2.4. L’urétérocystographie rétrograde (UCR)
III.4.2.5. La tomodensitométrie ou uroscanner
III.4.2.6. L’imagerie par résonnance magnétique nucléaire
III.4.2.7. La pyélographie antérograde
III.4.2.8. Les examens pyélomanométriques
III.5. Traitement
III.5.1. Buts
III.5.2. Moyens
III.5.2.1. Moyens médicaux
III.5.2.2. Le drainage
III.5.2.3. La chirurgie
NOTRE ETUDE
I. Matériels et méthodes
I.1. Matériels
I.2. Méthodologie
II. Résultats
II.1. Selon l’âge
II.2. Selon le sexe
II.3 .Selon les circonstances de découverte
II.4. Selon les données du bilan biologique
II.4.1. La fonction rénale
II.4.2. ECBU
II.5. Selon les données de l’imagerie médicale
II.5.1. Echographie
II.5.2. Urographie intra veineuse
II.5.3. Uréthrocystographie rétrograde
II.5.4. La scintigraphie rénale dynamique au99mTc- DTPA
II.6. ICONOGRAPHIE
III. DISCUSSION
CONCLUSION
REFERENCES
ANNEXES

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