Apport de la relation inflation-chômage en matière de conduite des politiques économiques

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L’importance du taux d’intérêt

Keynes définit tout d’abord la monnaie comme un « lien entre le présent et l’avenir »7.
Pour Keynes, la monnaie n’est pas neutre. Il présente trois motifs de détention de la monnaie : le premier est le motif de transactions, qui se définit comme le besoin de monnaie pour la réalisation courante des échanges personnels et commerciaux ; le second motif est celui de précaution, c’est-à-dire la volonté de se soustraire aux risques de variation la valeur monétaire future d’une certaine proportion des ressources totales ; et le dernier : le motif de spéculation, qui traduit le désir de tirer profit du fait qu’on sait mieux que le marché ce que réserve l’avenir.
A travers son analyse, Keynes décrit le taux d’intérêt comme « la récompense à la renonciation à la liquidité pour une période déterminée. ». Ceci implique qu’un agent économique abandonne le fait qu’il peut disposer d’une somme de monnaie à tout moment en échange d’une créance pendant une durée donnée. Le« taux d’intérêt est le prix auquel le désir de maintenir la richesse sous la forme liquide se concilie avec la quantité de monnaie disponible. »9. Ceci signifie que si le taux d’intérêt ou la récompense à la renonciation est moindre, le montant global de monnaie que le public désirerait conserver serait supérieur à la quantité offerte ; et au contraire si le taux d’intérêt était plus élevé, il y aurait un excédent de monnaie que personne ne voudrait garder. Le raisonnement keynésien conduit au fait que si le taux d’intérêt est bas les agents économiques investi sent plus et qu’à l’inverse si le taux d’intérêt est élevé, ils préfèrent épargner.
Keynes développe alors que la quantité de monnaie te la préférence pour la liquidité détermine le taux d’intérêt. En effet la préférencepour la liquidité est un moyen de conserver la  richesse sous condition qu’il existe des incertitudes par rapport aux gains faibles ou élevés que peuvent procurer le taux d’intérêt. Et en considérant cette préférence, Keynes énonce que le taux d’intérêt fléchit à mesure que la quantité de monnaie augmente. En conséquence lorsque le taux d’intérêt baisse, une quantité croissante de monnaie est normalement absorbée, toutes choses
égales par ailleurs, par les préférences pour laquiditéli dues au motif de transactions. Il y a par la suite un accroissement des flux d’investissements, qui suscite un accroissement de l’emploi et dans une certaine mesure détermine la hausse des salaires en valeur nominale.
Keynes pousse le raisonnement plus loin. Dans l’hypothèse où l’emploi augmente, les prix qui dépendent de l’offre globale et de la hausse des salaires augmentent eux-aussi. Et, lorsque la production et les prix sont à la hausse, l’effet qui en résultera sur la préférence pour la liquidité sera d’accroître la quantité de monnaie nécessaire au maintien d’un taux d’intérêt donné. Keynes est optimiste quant à l’utilisation du taux d’intérêt afin de manipuler la quantité de monnaie, en effet rappelons-le le but de son analyse est de trouver le moyen de réduire le chômage à travers la fluctuation des salaires. Cepe ndant, il est difficile dans la réalité de conduire le taux d’intérêt là où on le voudrait avec seulement la force du marché d’où la nécessité pour lui d’une intervention exogène au marché. Ces hypothèses soulèvent par la suite le problème de l’inflation et introduit un des plus grands postulats keynésiens qui est celui de l’intervention de l’autorité administrative pour réguler le marché.

La théorie des prix et la politique monétaire

Keynes consacre tout un chapitre de son livre La Théorie Généralepour expliquer le mécanisme de formation des prix et ses conséquencesen cas de variations de ces derniers. D’emblée il évoque la nécessité d’approfondir laThéorie complète de l’économie monétairepour pouvoir expliquer les facteurs qui entrent dans la détermination des volumes globaux de la production et de l’emploi. Dès lors que ce fait est établi Keynes exprime que le niveau général des prix dépend en partie du taux de rémunérationesd facteurs de production entrant dans le coût marginal et en partie de l’échelle globale de production qui est le volume de l’emploi.
« Tant qu’il existe du chômage, l’emploi varie prop ortionnellement à la quantité de monnaie ; lorsque le plein emploi est réalisé, lesprix varient proportionnellement à la quantité de monnaie. »10. C’est en ces termes que Keynes énonce sa théorie quantitative de la monnaie. Tout d’abord, il émet l’hypothèse que les ressource soient toutes homogènes et interchangeables c’est-à-dire chaque aptitude à produire ce dont on a besoin est pareil, puis il ajoute que les facteurs de productions entrant dans le coût marginal sont satisfaits par un même salaire nominal tant qu’il existe encore des inemployés. Ceci implique des rendements constants et des unités de salaires rigides aussi longtemps qu’il reste des facteurs inutilisés. Donc tant qu’il existe du chômage, l’accroissement de la quantité de monnaie ne produira aucun effet sur les prix ; et même si cette variation induit une augmentation dans la demande effective, il n’aura pour effet que d’augmenter de manière proportionnelle l’emploi. Et lorsque le plein emploi est atteint, ce sont au contraire l’unité de salaire et les prix qui s’élèveront dans une mesure exactement proportionnelle à l’augmentation de la demande effe ctive. Cependant, Keynes admet que sa théorie sur la monnaie rencontre de nombreux obstacles et que beaucoup de faits peuvent intervenir pour l’influencer. Cinq difficultés sont développées pour expliquer influencel’ des évènements sur cette théorie quantitative de la monnaie. En premier lieu, les variations de la demande effective ne sont pas exactement proportionnelles à celles de la quantité de monnaie. En second lieu, les ressources n’étant pas homogènes, les rendements nesont pas constants mais diminuent lorsque l’emploi augmente. Puis, les ressources n’étant pasinterchangeables, l’offre de certaines richesses devient inélastique alors qu’il reste des ressource inemployées capables de servir à la production d’autres richesses. Ensuite, l’unité de salaire tend à croître avant que le plein emploi soit atteint. La dernière difficulté est que les rémunérations sdefacteurs entrant dans le coût marginal ne varient pas toutes dans la même proportion. Keynes explore alors l’effet produit par les variations de la quantité de monnaie sur le montant de la demande effective. En effet, l’augmentation de la demande effective s’interprète en partie par l’augmentation de l’emploi et en partie par la hausse des prix. Et en réalité lesprix montent progressivement à mesure que l’emploi augmente ; ils ne sont donc pas constants et ne varient pas proportionnellement à la quantité de monnaie lorsque le chômage est présent. Une variation modérée de la demande effective, survenant à une époque où le chômage est considérable, peut donc se traduire principalement par l’augmentation de l’emploi et dans une mesure très limitée par la hausse des prix. De plus la tendance à la hausse des salaires avant le plein emploi peut s’expliquer par la bonne volonté des entrepreneurs à augmenter le salaire lorsque les affaires se portent bien. En conséquence l’analyse de la relation entre la quantité de monnaie et le niveau des prix dépendront des cinq difficultés énoncées par Keynes.L’inflation n’est donc pas un problème en soi mais au contraire présente des avantages.
Toutefois, à long terme les mouvements du niveau de s prix sont toujours orientés à la hausse car lorsque la monnaie est relativement abondante, l’unité de salaire s’élève ; et lorsque elle est relativement rare, on trouve des moyens pour en augmenter la quantité effective. Ces moyens sont surtout des politiques monétaires mises en place par les autorités administratives comme la Banque Centrale.
Mais, de surcroît, la politique de baisse des salaires monétaires se heurtent à des obstacles qui ne viennent pas freiner les effets de la politique monétaire. L’instrument de la politique monétaire est plus facilement mis en œuvre car, dan s une économie de marché, le gouvernement ne peut pas décréter une baisse des salaires monétaires alors que la Banque Centrale peut manipuler la quantité de monnaie. Mais, une politique monétaire stimule davantage l’activité parce qu’une augmentation de la masse monétaire n’a pas sur les anticipations des agents en matière de prix les mêmes effets qu’une baisse dessalaires. Si la quantité de monnaie augmente, les agents anticiperont, sans doute, une accélération de l’inflation alors que si les salaires monétaires diminuent, ils anticiperont un ralentissement de l’inflation. Comme l’investissement dépend du taux d’intérêt réel, défini comme la érencediff entre le taux d’intérêt monétaire et le taux d’inflation anticipé, il est vraisemblable qu’il sera davantage stimulé par un accroissement de l’offre de monnaie que par une baisse des salaires monétaires, même si ces deux phénomènes avaient les mêmes effets sur le taux d’intérêt monétaire.
La conclusion de Keynes est que, dans une situation de chômage, la baisse des salaires monétaires n’est pas la politique appropriée pour établir le plein emploi.
Toutes ces considérations nous ont amenés à comprendre les origines de la courbe de Phillips et sur quoi ce théoricien s’est basé pourétablir ses hypothèses. Mais pour approfondir ces évolutions dans le temps, il est essentiel de commencer par ses premières constructions.

La courbe de Phillips originelle

Phillips mène ces recherches à la London Schools of Economics. Ces études portent sur une liaison hypothétique entre le taux de variation des salaires nominaux et le taux de chômage. Ses calculs se basent sur des séries statistiques touchant l’économie britannique sur la période de 1861 à 1913 puis de 1867 à 1957.

La courbe de Phillips de Phillips

La courbe entre le taux de chômage et le taux de cr oissance des salaires nominaux établie par Phillips pour l’économie britannique montre une liaison forte et négative. En effet quand le taux de chômage augmente, le taux de croissance des salaires diminue. Dans son analyse Phillips cherchait surtout à cerner les facteurs susceptible s d’influencer la formation des salaires. Phillips explique par la suite que cette liaison négative est juste un simple effet d’un mécanisme d’ajustement sur le marché du travail entre offre et demande : « Lorsque la demande d’un bien ou d’un service est relativement élevée par rapportà son offre, nous devons nous attendre à une hausse de son prix … . Il est raisonnable de penser que l’un des déterminants du taux de variations des salaires nominaux, soit le prix des services du travail. »

Interprétation de la courbe de Phillips

Pour Liêm Hoang-Ngnoc (2004) , les analyses de Phillips mettent en évidence notamment l’influence majeure exercée par la fluctuation du taux de chômage ; et aussi l’influence de l’indexation des salaires sur le coû t de la vie.
Le travail est fixé comme une marchandise et le salaire nominal en est le prix. Si la demande de travail est forte et donc si le chômage est faible, les entrepreneurs ont tendance à augmenter les salaires pour se procurer la main d’œ uvre dont ils ont besoin. En revanche, quand le taux de chômage est important, les salariés répugnent à offrir leurs services à un niveau de rémunération inférieur au niveau de salaire existan.La relation est non-linéaire du fait de cette résistance des travailleurs. Par ailleurs, le pouvoir de négociation des syndicats s’affaiblit lorsque le chômage est élevé car ils ne peuvent obtenir d’augmentation substantielle des salaires.
Ainsi, l’effet d’une réduction du taux de chômage sur le taux de croissance des salaires devient fort accentué lorsque le taux de chômage s’approche de zéro, tandis qu’il est faible quand le taux de chômage atteint des niveaux élevés. Par conséquent, le taux de variation du salaire dépend de la différence entre la demande et l’offrede travail, différence qui est mesurée par le niveau de chômage.
Avec ses hypothèses soulevées, la courbe de Phillip devient le point de mire de différentes études et animent plusieurs débats, ellfut donc réinterprétée dès 1960 parRobert Lipsey comme une relation entre inflation et chômage ; et Paul Samuelson et Robert Solow principaux représentants de la « synthèse néo-classique » établissent des études similaires pour l’économie américaine.

De la courbe de Phillips à la courbe d’inflation-ch ômage

Robert Lipsey (1960) assimile la hausse des salaires à la hausse des pr ix ; c’est en se basant sur ce raisonnement qu’il réinterprète la courbe de Phillips en exprimant la relation qui existe entre le taux d’inflation et le taux de chôm age. Dans la même période, les deux économistes Paul Samuelson & Robert Solow (1960) mettaient en évidence la même corrélation négative entre l’inflation et le chômage aux Etats-Unis14.

Le changement d’ordonné

Le rapport entre ces deux grandeurs mérite d’être pprofondia. Tout d’abord, dans une logique micro-économique, les hausses de salaires ne génèrent pas d’inflation si elles correspondent à des gains de productivité. En conséquence les hausses des salaires sont inflationnistes si elles sont supérieures aux gains de productivité. Ceci implique que le taux d’inflation peut facilement être substitué au tauxde variation du taux de salaire nominal, parce que la liaison entre les deux grandeurs est forte. On peut donc résumer que :
– D’une part la hausse des salaires nominaux entretient des tensions sur la demande des produits donc sur les prix (inflation par la demande).
– D’autre part elle se traduit par une pression sur les marges qui ne peut être levée que par la hausse des prix (inflation par les coûts) si les entreprises fixent leurs prix en conservant des marges constantes.
– Plus indexation des salaires sur l’inflation pour la préservation du pouvoir d’achat.
Le changement d’ordonné s’impose donc.
La méthode d’estimation utilisée par Samuelson et Solow est tirée des travaux de Richard Lipsey (1960) d’où l’équation suivante :
Où p est le taux d’inflation mesuré à partir de l’indice de prix à la consommation ou de l’indice de prix de détail, U est le taux de chômage, e est un terme d’erreur aléatoire, et t représente la période étudiée. (Voir les résultats des travaux deSamuelson et Solow en Annexe 2)

La corrélation entre inflation et chômage

Ce changement d’ordonné fait alors intervenir de nouvelles exégèses de la courbe. En conséquence, un fort taux d’inflation s’accompagne d’un faible taux de chômage et inversement. La pertinence de la courbe de Phillips réside dans le fait qu’elle soulevait l’incohérence des politiques économiques, puisque lutter contre l’inflation et le chômage en même temps semble impossible car les deux objectifs sont en apparence incompatibles voire même antagonistes. Donc un conflit entre stabilité des prix et plein-emploi apparaît ; c’est ce que Samuelson désigne par « dilemme inflation-chômage ». Etant donné ces faits, ils établissent un modèle de politique économique reposant sur un arbitrage entre le tauxd’inflation et le taux de chômage. L’arbitrage se déroule tout au long de la courbe. Et le gouvernement devra alors se référer à cette dernière pour le choix d’une politique, celle-ci établis en fonction d’un couple d’objectifs qui dépendrait de leur préférence (inflation faible avec un taux ed chômage élevé ou inflation élevée avec un taux de chômage faible). La macroéconomie de la synthèse argumente qu’il existe bien un court terme keynésien, mais qu’à long terme on revenait à l’approche néoclassique.
L’intervention de l’Etat dans la mise en place des politiques économiques conforte alors empiriquement l’analyse keynésienne en matière de «réglage fin » de l’économie.

La politique économique keynésienne à travers la courbe de Phillips

L’interprétation keynésienne de la courbe de Phillips montre deux principes :
– à court terme, le choix en matière de politique économique se réduisait à l’alternative laissée par la courbe de Phillips ;
– à moyen et long terme, la composante structurelle d u chômage qui n’est pas liée à l’inflation pouvait être réduite par un politiqueappropriée de l’emploi.
Ainsi les pouvoirs publics sont amenés à opérer unarbitrage entre évolution du taux de chômage et évolution du taux d’inflation. D’autre p art, la relation de Phillips a conforté les keynésiens dans leur politique de relance basées sur une baisse des taux d’intérêt qui augmenterait l’investissement par le recours à l’em prunt. En outre, s’il y a bien un risque d’inflation provoqué par la réduction du taux d’intérêt et du coût de l’argent, ce piège réduira le chômage à travers l’augmentation de la demande de t ravail ; à condition toutefois qu’il y ait anticipation erronée de la part des agents économiques. Par conséquent, la politique de désinflation accroîtra le taux de chômage.
Ces considérations rejoignent en partie celui de Liêm Hoang-Ngnoc (2004)qui soutenait que :
« la courbe de Phillips pouvait servir de support théorique aux politiques conjoncturelles de soutien de la croissance » ; et énoncent d’ores et déjà les limites de la courbede Phillips.
Les années 70 annoncent la dérive de la courbe de hillipsP avec l’apparition de déplacement vertical. En effet, on assiste à une évolution similaire du taux d’inflation et du taux de chômage. Ceci remet en cause toutes les hypothèses émises, donnant lieu à de nombreuses réinterprétations, notamment en matière de conduitedes politiques économiques.

Apport de la relation inflation-chômage en matiè re de conduite des politiques économiques

La courbe de Phillips a réveillé l’intérêt de beaucoup d’économistes, elle a ainsi incité ces derniers à pousser plus en avant les recherches, ce qui fut à l’origine de nombreuses interprétations dont on ne citera ici que les plusimportants.

Les interprétations divergentes de la relation nflation-chômage

La critique monétariste de la courbe de Phillips résonnait comme la première attaque à l’encontre des théoriciens en faveur de l’existence d’un possible arbitrage entre l’inflation et le chômage, elle a en effet ouvert la voie à de nombre uses critiques, des remises en cause théoriques qui ont donné lieu à de nouvelles variantes de la courbe de Phillips pour aboutir à sa disparition complète.

Friedman et la courbe de Phillips

Milton Friedman15(1968) met en avant la possibilité d’expliquer la fluctuation du chômage effectif à travers son oscillation autour de son ta ux naturel16 et introduit par la suite l’hypothèse d’anticipation adaptative. Il reproche notamment à Phillips de ne pas avoir pris en compte l’inflation dans l’analyse. Et il fait intervenir l e salaire réel dans ses travaux de recherche. Au même période, Edmund Phelps (1968), du même avis equFriedman, soutienne qu’il existe bien un taux de chômage d’équilibre et qu’un arbitrage à court terme est possible mais qu’à long terme la relation supposée par la courbe devient verticale. L’introduction des anticipations d’inflation énonce la courbe de Phillips augmentée se traduisant par la relation suivante :
; Où est le taux d’inflation anticipée que l’on peut représenter par des valeurs passées de l’inflation ( + …+ et où la somme des coefficients est égale à 1 traduisant une indexation complète des salaires sur les prix)
L’approche monétariste établis d’abord que les agents sont tous rationnels et qu’ils peuvent discerner les effets de la politique monétaire. Ils établissent donc leur calcul économique en tenant compte du taux d’inflation. Ce taux est supposé résulter de la politique monétaire de la période précédente. Par la suite, tout changement ed politique monétaire n’est pas immédiatement perçu par les agents, ces derniers ne s’en rendent compte qu’à la période suivante lorsque l’inflation effectivement réaliséest différent de celle qu’ils avaient anticipée. Or de l’autre côté, les entrepreneurs sont instantanément conscients du changement induit par la nouvelle politique monétaire. Les travailleurs sont alors victimes d’illusion monétaire si la hausse du salaire nominale qu’ils obtiennent est inférieure à celle de l’inflation effective ou l’inflation qu’ils ne connaissent pas encore. Ils a ugmentent leur offre de travail. Mais puisque le salaire nominal augmente moins vite que le prix, le salaire réel diminue, ce qui stimule la demande de travail. Le chômage effectif diminue au- dessous de son taux naturel. Mais peu après lorsque les travailleurs se rendent compte que leur salaire réel a diminué, diminuant aussi leur pouvoir d’achat, ils vont réclamer une hausse des salaires nominaux, ce qui aura pour effet d’augmenter le prix. Une boucle prix-salaire est alors amorcée.

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Table des matières

GLOSSAIRE
INTRODUCTION
PARTIE I: CADRE CONCEPTUEL ET ETUDES RECENTES
Chapitre I: L’Origine et les fondements du dilemme inflation-chômage
Section I : Les Théories keynésiennes
Section II : La courbe de Phillips originelle
Chapitre II : Apport de la relation inflation-chômage en matière de conduite des politiques économiques
Section I : Les interprétations divergentes de la relation inflation-chômage
Section II : Elargissement vers une problématique concernant les politiques économiques
PARTIE II : ANALYSE DE LA SITUATION DE MADAGASCAR
Chapitre I: Etude de la période de 1999 à 2010 pour le cas de Madagascar
Section I : La situation économique de Madagascar
Section II : Etude de corrélation entre inflation et chômage
Chapitre II : Les politiques économiques face aux incohérences temporelles et aux chocs conjoncturels
Section I: Les politiques économique à Madagascar
Section II : Evolution dans un contexte d’incertitude
BIBLIOGRAPHIE

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