APPLICATION DES PRINCIPES HOMEOPATHIQUES EN MEDECINE VETERINAIRE

APPLICATION DES PRINCIPES HOMEOPATHIQUES EN MEDECINE VETERINAIRE

Le concept maladie/malade en homéopathie

La maladie en homéopathie

Selon Hahnemann, toute maladie commence par « un trouble dynamique par excès ou carence d’ordre nutritif, congestif ou anémique ». Il se produit alors un dérèglement de la force vitale et sur la région atteinte, un état de moindre résistance. Les mêmes réactions chimiques, physiques, mécaniques ou biologiques qui étaient jusqu’alors « physiogènes et biogènes » deviennent pathogènes et le sujet tombe malade [56]. L’organisme se défend alors et exprime des symptômes spécifiques essentiels pour l’homéopathe non pas pour établir le diagnostic comme en allopathie mais pour individualiser le malade afin de choisir du remède adéquat (I.D), le similimum. Les symptômes sont considérés comme le moyen de lutter contre l’état de mal afin de rééquilibrer la force vitale. L’homéopathie canalise les symptômes, pour aider le malade à retrouver son bien-être dans de meilleures conditions. Elle ne vise donc pas à les supprimer contrairement à l’allopathie, puisque ce sont eux qui permettent la guérison.On distingue: – La maladie aiguë qui évolue soit vers la guérison soit vers la mort, elle est toujours de faible durée, – La maladie chronique qui évolue inéluctablement vers la mort, – Certaines maladies qui sont de fausses aiguës : elles sont caractérisées par des symptômes que le malade a déjà éprouvés au cours d’un autre épisode.En homéopathie, on considère que la maladie, force centripète, progresse en allant de l’extérieur vers l’intérieur à l’inverse de la santé (voir Figure 4 et loi de Hering)

La notion de terrain

L’homéopathie est la médecine de l’individu. L’homéopathe ne soigne pas une maladie, un organe mais un malade dans sa globalité. Il doit donc connaître son patient le mieux possible. La détermination de son terrain l’aide à cela. Le terrain d’un patient comprend notamment sa constitution (terrain sain) et son mode réactionnel ou diathèse (terrain malade). Sa constitution désigne l’inné, le génotype tandis que sa diathèse désigne l’acquis, le phénotype [53]. Finalement grâce à eux, le clinicien peut orienter et confirmer le choix du remède et avoir une vision pronostique.

Les diathèses

Ce sont les modes réactionnels face aux maladies chroniques, propres à chaque individu à un moment donné.
– La psore : l’individu a du mal à éliminer ses toxines. L’apparition de pathologies cutanéo-muqueuses en est la conséquence. Le sujet est amélioré suite à l’élimination d’émonctoires, sueur, diarrhées, menstruations. C’est une auto-intoxication chronique par surcharges, sédentarité, abus divers à vocation centrifuge. Il souffre par alternance d’urticaire/asthme, psoriasis/hémorroïdes, rhume des foins/eczéma. Ses remèdes sont Psorinum2, Sulfur. Mot clé : syndrome de lutte.
– Le tuberculinisme3 : l’individu réagit en développant des troubles respiratoires. Le sujet est souvent instable et météorosensible. Il présente aussi des troubles vasculo-veineux. Ses remèdes sont : Tuberculinum2, Pulsatilla, Natrum muriaticum, Calcarea phosphorica. Mot clé : syndrome d’épuisement.
– La sycose : l’individu accumule des déchets variés et n’arrive pas à les éliminer. Les tentatives d’élimination se font par les muqueuses et par dilution (rétention d’eau, hypothyroïdie). Il présente des proliférations cellulaires anarchiques (verrues, polypes, nævi, adénomes). C’est un terrain privilégié de développement de néoformation et de cancer. Les antibiotiques, vaccinations et corticoïdes sont des facteurs de sycose car ils épuisent les systèmes de défense immunitaire. L’individu est anxieux et obsessionnel. Ses remèdes sont : Medhorrinum2, Thuya, Natrum sulfuricum, Graphites, Sepia.
1 Énoncé par Hahnemann sous le terme de miasme chronique. Il les a établies selon les trois maladies les plus fréquentes de son époque : le « virus » de la gale, la gonoccocie, la syphilis, correspondant respectivement aux diathèses psorique, sycotique et luétique. 2 Nosode : anti miasmatique découvert par Hahnemann. Il avait remarqué que malgré sa certitude d’avoir choisi le similimum, certains patients ne guérissaient pas. 3 Le tuberculinisme, selon R Zissu, est du à l’imprégnation héréditaire ou acquise par la toxine tuberculinique, même en dehors de toute atteinte tuberculeuse, ou par extension par tout agent morbide à action similaire .
– La luèse : cette diathèse a été établie sous le modèle syphilitique. De façon plus moderne, son origine est rattachée à l’alcoolisme, l’irradiation et la consanguinité. L’individu réagit par une instabilité extrême tant physique que morale. Elle se présente aussi sous forme d’ulcérations nécrotiques et un processus tissulaire sclérogène : sclérodermie, périostite, anévrisme. Ses remèdes sont : Luesinum2, Mercurius, Aurum, Calcarea fluorica. Mot clé : syndrome d’instabilité.

Les constitutions 

L’homéopathie est la médecine de l’individu. On définit la constitution d’un individu selon sa silhouette, son ossature, ses articulations et ligaments. C’est Nebel qui a introduit le mode d’observation constitutionnel. Il a attiré l’attention sur le carbone, phosphore et fluor, éléments fondamentaux constituant la matière et leur prépondérance ostéo-articulaire. Chaque constitution porte le caractère de son élément prépondérant. Selon leur constitution, certains êtres répondent mieux à des familles de remèdes et peuvent être prédisposés à certaines diathèses ou pathologies
– les Carboniques : Ils correspondent à des individus brévilignes, épais, gras, s’essoufflant rapidement, transpirant, ayant une démarche raide et cadencée. C’est un sujet assimilateur. La sédentarité lui est néfaste. Sur le plan comportemental, il est régulier, méthodique, opiniâtre et rationnel. Les arcades dentaires supérieures et inférieures sont en contact. Les dents sont très blanches. Ils sont sensibles à la diathèse psorique. Remède constitutionnel : Calcarea carbonica.
– les Phosphoriques Ils correspondent à des individus de caractère enflammé, minces, grands, élancés, incapables d’efforts physiques prolongés, enclins à la faiblesse. Ils sont élégants. Ils présentent souvent des troubles de minéralisation d’où des douleurs osseuses et des problèmes dentaires fréquents. Les dents sont longues et jaunes. Au niveau calorique, ils brûlent plus qu’ils n’assimilent. Leur diathèse est souvent le tuberculinisme. Remède constitutionnel : Calcarea phosphorica.
– les Fluoriques Ils correspondent à des individus tordus ayant une démarche irrégulière, des gestes larges, désordonnés, inadaptés. Ils présentent des troubles vertébraux, une hyperlaxité ligamentaire, une instabilité caractérielle et versatilité. Au niveau dentaire, il existe un prognathisme de la mâchoire supérieure. Ils sont sujets à la diathèse luétique. Remède constitutionnel : Calcarea fluorica.

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Table des matières

INTRODUCTION
I. PRINCIPES GENERAUX DE L’HOMEOPATHIE
I.A. Historique
I.B. La loi de similitude et le principe de l’infinitésimalité
I.C. Le concept maladie/malade en homéopathie
I.C.1. La maladie en homéopathie
I.C.2. La notion de terrain
I.C.2.a. Les diathèses ‎
I.C.2.b. Les constitutions
I.D. Remède
I.D.1. Fabrication des médicaments homéopathiques
I.D.2. Galénique homéopathique ‎
I.D.3. Choix du remède ‎
I.D.4. Relation entre remèdes
I.E. Guérison
I.E.1. Définition homéopathique de la guérison
I.E.2. Suivi du malade
II. APPLICATION DES PRINCIPES HOMEOPATHIQUES EN MEDECINE VETERINAIRE
II.A. Les fondements de l’homéopathie vétérinaire
II.A.1. Historique
II.A.2. Les constitutions et diathèses chez l’animal de compagnie
II.A.2.a. Les constitutions ‎
II.A.2.b. Les diathèses
II.A.3. La consultation homéopathique vétérinaire
II.A.3.a. Anamnèse
1 Observer
2 Ecouter
3 Questionner
4 Examiner
Transcrire
6 Coordonner
II.A.3.b. Valorisation
II.A.3.c. Hiérarchisation
II.A.3.d. Choix du remède
II.A.3.e. Formes pharmaceutiques utilisées en homéopathie, posologie
II.B. Dermatologie
II.B.1. Cas cliniques
II.B.1.a. Alopécie
II.B.1.b. Plaques éosinophiliques : Garfield
II.B.1.c. Eczéma : César
II.B.2. Guide thérapeutique en dermatologie
II.C. Traumatologie
II.C.1. Cas cliniques
II.C.1.a. Boiterie de l’antérieur droit
II.C.1.b. Suite de traumatisme
II.C.2. Guide thérapeutique
III. INTERETS ET LIMITES DE L’HOMEOPATHIE, COMPLEMENTARITE DE L’ALLOPATHIE
III.A. Avantages de l’homéopathie en médecine vétérinaire canine
III.A.1. Coût
III.A.1.a. En médecine individuelle
III.A.1.b. En médecine d’élevage
III.A.1.c. Tarifs des produits homéopathiques
III.A.2. Facilité d’administration
III.A.3. Effets thérapeutiques
III.A.4. Intérêts pour le thérapeute
III.B. Détermination de l’utilisation de l’homéopathie en médecine vétérinaire
III.B.1. Cas où l’homéopathie ne peut pas être utilisée seule
III.B.2. Association allopathie / homéopathie
III.B.2.a. En chirurgie
III.B.2.b. En médecine d’urgence
III.B.2.c. Suites de vaccination
III.B.3. L’homéopathie peut être utilisée seule
III.C. Singularité de l’homéopathie par rapport à l’allopathie
III.C.1. L’homéopathie, une vue de l’esprit
III.C.2. Différences entre allopathie et homéopathie
CONCLUSION
GLOSSAIRE
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE

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