Appareil urinaire
Complications :
Complications peropรฉratoires :
๏ผ Les patients traitรฉs par urรฉtรฉroscopie antรฉrograde :
โข Migration de calcul chez un patient.
โข Pas de plaie pleuropulmonaire.
โข Pas de plaie digestive ni vasculaire.
๏ผ Les patients traitรฉs par urรฉtรฉroscopie rรฉtrograde :
โข Migration de calcul chez trois patients.
โข Perforation urรฉtรฉrale et fausse route chez 2 patients.
Complications post-opรฉratoires :
๏ผ Les patients traitรฉs par urรฉtรฉroscopie antรฉrograde :
โข Fiรจvre postopรฉratoire transitoire chez deux patients (lโECBU positif), traitรฉes par une antibiothรฉrapie ร large spectre avec une bonne รฉvolution.
โข Incontinence urinaire due probablement ร lโลdรจme urรฉtรฉrale chez deux patients.
โข Pas de cas dโhรฉmaturie.
๏ผ Les patients traitรฉs par urรฉtรฉroscopie rรฉtrograde :
โข Fiรจvre postopรฉratoire transitoires chez un seul patient (lโECBU positif), traitรฉe par une antibiothรฉrapie ร large spectre avec une bonne รฉvolution.
โข deux cas dโhรฉmaturie.
Rappel anatomique :
La voie excrรฉtrice intrarรฉnale :
Introduction :
La voie excrรฉtrice supรฉrieure est une entitรฉ anatomique paire, divisรฉe en voie excrรฉtrice supรฉrieure intrarรฉnale (VESI): calices et pelvis rรฉnal (ou pyรฉlon), et extrarรฉnale: lโuretรจre. Lโexploration endoscopique de la VESI peut se faire par un abord percutanรฉ ou rรฉtrograde.
Dans les annรฉes 1980, lโessor de la chirurgie percutanรฉe avait relancรฉ les travaux anatomiques sur la VESI, et notamment sur ses rapports avec la vascularisation intrarรฉnale, source de complications hรฉmorragiques. Depuis plus de 20ans, lโexploration de la VESI par urรฉtรฉrorรฉnoscopie souple (URS) est devenue une technique de choix, qui permet un accรจs rรฉtrograde direct [18]. Les deux principales contraintes anatomiques pour lโendoscopie rรฉtrograde de la VESI sont : son orientation et sa morphologie tridimensionnelle. La souplesse des urรฉtรฉrorรฉnoscopes a permis de sโaffranchir de la sinuositรฉ de lโuretรจre. Ces contraintes compliquent lโorientation spatiale du chirurgien, qui a une reprรฉsentation bidimensionnelle de la VESI sur les examens dโimagerie prรฉopรฉratoires et sur la radioscopie peropรฉratoire. De plus, lโorganisation tridimensionnelle de la VESI a une grande variabilitรฉ interindividuelle.
Lโobjectif de cette mise au point est de dรฉcrire la morphologie et lโorientation de la VESI en position anatomique normale, ร savoir lombaire et sans anomalie de rotation des reins.
Diagnostic de la lithiase urรฉtรฉrale:
Diagnostic clinique:
La dรฉcouverte dโun calcul urรฉtรฉral est habituellement รฉvoquรฉe devant une crise de colique nรฉphrรฉtique plus au moins typique, en rรจgle non compliquรฉe. La douleur reprรฉsente le signe le plus constamment retrouvรฉ dans les diffรฉrentes sรฉries. Cette douleur est liรฉe ร la mise en tension brutale des cavitรฉs excrรฉtrices puis de la capsule rรฉnale. Il sโagit dโune douleur extrรชmement intense, unilatรฉrale, paroxystique, le plus souvent inaugurale entrainant une agitation extrรชme. De siรจge lombaire, le long du trajet de lโuretรจre, vers la vessie et les organes gรฉnitaux externes [26] Elle peut รชtre accompagnรฉe de troubles mictionnels, surtout ร type de pollakiurie, de tรฉnesmes ou de fausses envies en cas de calculs urรฉtรฉral pelvien juxta vรฉsical.
Les hรฉmaturies sont possibles mais doivent toujours รชtre explorรฉes en se souvenant que le calcul nโen est pas forcรฉment la cause directe. Ces hรฉmaturies, en rapport avec un calcul, peuvent parfois รชtre importantes et ne pas faire immรฉdiatement leur preuve si le calcul est spiculรฉ de trรจs petite taille masquรฉ sur les radiographies par des structures osseuses notamment en cas de petit calcul oxalocalcique dihydratรฉ souvent radiologiquement trรจs pรขle.
Toutefois, des formes graves sont possibles. La colique nรฉphrรฉtique peut se compliquer de frissons et fiรจvre parfois associรฉs ร des modifications de la pression artรฉrielle, confusion, insuffisance rรฉnale aiguรซ obstructive avec nรฉphrite interstitielle hรฉmatogรจne, troubles de coagulation en rapport avec un syndrome septique et un syndrome inflammatoire. Ces signes de colique nรฉphrรฉtique dite ยซ fรฉbrileยป en font une vรฉritable urgence urologique.
Diagnostic radiologique :
L’imagerie en matiรจre de lithiase urinaire a รฉvoluรฉe de faรงon impressionnante.
Ainsi, l’UIV a perdu le premier rรดle qu’elle a occupรฉ pendant des dรฉcennies dans le bilan de la lombalgie aiguรซ et a รฉtรฉ remplacรฉe par le couple ASP-รฉchographie au dรฉbut des annรฉes 1990. Depuis 1995 et les premiรจres utilisations du scanner sans injection pour le diagnostic des calculs urinaires, celui-ci prend ร son tour progressivement la place de l’AUSP-รฉcho. L’IRM est encore peu disponible, mais il est possible qu’avec les importants progrรจs techniques attendus, son rรดle augmente dans ce domaine.
AUSP :
Sur cet abdomen urinaire sans prรฉparation, les urologues ont appris ร rechercher de faรงon rรฉflexe une opacitรฉ lithiasique sur le trajet des voies urinaires et ร apprรฉcier sa topographie, sa taille et le nombre de calculs. Mais ne permet pas de dรฉtecter les complications notamment lโobstruction rรฉnale.
L’AUSP a cependant des limites car un calcul peut ne pas รชtre vu parce qu’il est trop petit, radio transparent, masquรฉ par les gaz ou la stase stercorale de l’ilรฉus rรฉflexe ou รชtre en projection sur les reliefs osseux.
L’ASP garde un intรฉrรชt pour les patients ayant une histoire lithiasique connue et documentรฉe en permettant une comparaison avec les clichรฉs antรฉrieurs.
L’รฉchographie rรฉnale :
Examen non invasif, peu coรปteux et rapide, mais opรฉrateur-dรฉpendant Les calculs, lorsqu’ils sont accessibles ร l’examen, sont en gรฉnรฉral bien visibles sous la forme d’une zone hyperรฉchogรจne avec un cรดne d’ombre postรฉrieur.
Cependant, les seules zones accessibles ร l’exploration sont le rein (et la partie haute de l’uretรจre si celui-ci est dilatรฉ).
Nรฉanmoins, toutes les images hyperรฉchogรจnes au niveau du rein ne sont pas des calculs (faux positifs de calcifications vasculaires) et un complรฉment d’imagerie utilisant les rayons X est nรฉcessaire pour confirmer l’origine lithiasique d’une petite zone hyperรฉchogรจne et apprรฉcier son caractรจre pathologique. A l’opposรฉ, un petit calcul de moins de 4 mm peut รชtre mรฉconnu ร l’รฉchographie .
Un calcul radio-transparent a le mรชme aspect hyperรฉchogรจne qu’un calcul radio-opaque dont le traitement est diffรฉrent.
|
Table des matiรจres
INTRODUCTIONย
PATIENTS ET METHODESย
I. Critรจres dโinclusion
II. Critรจres dโexclusionย
III. La prรฉparation des maladesย
IV. Bilan prรฉopรฉratoireย
1. Bilan biologique
2. Bilan radiologique
V. Les techniques opรฉratoires
1. Nรฉphrolithotomie percutanรฉe en position latรฉrale modifiรฉe
2. Lโurรฉtรฉroscopie rรฉtrograde
VI. Mรฉthodes statistiques utilisรฉes dans notre รฉtude
RESULTATS ET ANALYSESย
I. Caractรฉristiques dรฉmographiquesย
1. Rรฉpartition des malades
2. Age
3. Sexe
4. Antรฉcรฉdents
II. Donnรฉes cliniquesย
1. Circonstances de dรฉcouverte
2. Examen clinique
III. Donnรฉes paracliniquesย
1. Ionogramme sanguin
2. Examen cytobactรฉriologique des urines
3. Bilan radiologique
IV. Caractรฉristiques des calculsย
1. Nombre
2. Type
3. Siรจge
4. Taille
5. La latรฉralitรฉ des calculs
6. Analyse des calculs
7. Le retentissement sur le haut appareil
V. Rรฉsultats opรฉratoiresย
1. Le temps opรฉratoire
2. Le sรฉjour hospitalier
3. Cout total de lโopรฉration
4. Lโรฉchelle visuelle analogique
5. Recours aux antalgiques
VI. Complicationsย
1. Complications peropรฉratoires
2. Complications post-opรฉratoires
VII. Le succรจsย
1. Le succรจs global
2. Lโรฉchec
DISCUSSION
GENERALITESย
I. Historiqueย
II. Rappel anatomique
1. La voie excrรฉtrice intrarรฉnaleP
2. La voie excrรฉtrice supรฉrieure extra-rรฉnale : les uretรจres
III. Diagnostic de la lithiase urรฉtรฉraleย
1. Diagnostic clinique
2. Diagnostic radiologique
IV. Classifications des calculsย
1. Les calculs calciques
2. Les calculs phospho- ammoniaco-magnรฉsiens (struvite)
3. Les calculs uriques
4. Les calculs cystiniques
5. La lithiase mรฉdicamenteuse
V. Radioprotectionย
LA PRISE EN CHARGE UROLOGIQUE DU CALCUL URETERAL PROXIMAL
I. Urรฉtรฉroscopie antรฉrograde ou percutanรฉeย
1. Indication de la NLPC
2. Contres indications de lโurรฉtรฉroscopie antรฉrograde
3. Le choix de la position latรฉrale modifiรฉe dans notre รฉtude
4. Rรฉsultats
5. Complications
6. Durรฉe dโhospitalisation
II. Urรฉtรฉroscopie rรฉtrograde
1. Le taux de succรจs
2. Echec
3. Durรฉe opรฉratoire
4. Complications
III. Les Moyens de fragmentation au cours de lโurรฉtรฉroscopieย
1. La fragmentation pneumatique balistique
2. Les ultrasons
3. Le laser pulsรฉ
IV. Urรฉtรฉroscopie antรฉrograde versus rรฉtrograde dans la littรฉrature
1. Taux de rรฉussite (stone-free)
2. Taux de Complications
3. Le temps opรฉratoire moyen
4. Durรฉe dโhospitalisation moyenne
V. Lithotripsie extra corporelle : LECย
1. Mรฉcanisme de la fragmentation
2. Indication et contre-indication
3. Complication immรฉdiates
4. Complication tardives et ร long terme
VI. Urรฉtรฉrolithotomie laparoscopiqueย
1. Principales รฉtapes opรฉratoires
2. Complications de lโULL
3. Les principaux avantages de lโULL
4. Les rรฉsultats de lโurรฉtรฉrolithotomie laparoscopique dans le traitement des calculs impactรฉ de lโuretรจre proximal dans la littรฉrature
5. Urรฉtรฉrolithotomie robot-assistรฉe
VII. Chirurgie conventionnelleย
1. Voies dโabord
2. Complications de la chirurgie ouverte
3. Laparoscopie Versus Chirurgie classique dans la littรฉrature
CONCLUSIONย
ANNEXEย
RESUMESย
BIBLIOGRAPHIEย
Tรฉlรฉcharger le rapport complet