Appareil de chromatographie en phase gazeuse

Télécharger le fichier pdf d’un mémoire de fin d’études

Halitose buccale de cause non pathologique

La putréfaction en bouche

La mauvaise haleine est le résultat de la putréfaction d’un substrat par différentes bactéries (KLEINBERG et WESTBAY (1999). Toute stagnation d’éléments putrescibles dans le milieu buccal prédispose à l’halitose et ces éléments putrescibles proviennent des aliments, de la salive et des cellules épithéliales en desquamation [10, 31].
Le processus naturel de nettoyage au niveau de la cavité buccale doit être clairement compris. La muqueuse saine présente un déséquilibre entre la perte de cellules superficielles et se détache de surface de la muqueuse par un processus appelé la desquamation.
Cette desquamation est aidée par deux facteurs :
 La friction physiologique comme celle qui se passe lors de la mastication [10].
 Le lavage que procure la sécrétion salivaire [17].
Si un de ces deux facteurs est déficient, il y aura une stagnation des éléments putrescibles et il s’en suivra une odeur.

Les respirateurs buccaux

Beaucoup d’auteurs affirment que les personnes ayant un respirateur buccal souffrent d’halitose. Ceci serait dû au fait qu’en respirant par la bouche, il ya une augmentation accrue de l’évaporation de la salive dont le résultat est comparable à une diminution de la sécrétion salivaire.

Les dents et les prothèses dentaires

Les dents, de par leur morphologie et leur implantation sur l’arcarde alvéolaire, contribuent à la rétention des débris alimentaires en bouche. Cette rétention alimentaire se trouve augmentée quand il existe des dysharmonies dento-maxilaires et des dents mal reconstituées (amalgame débordant par exemple) [36].
Les prothèses, qu’elles soient conjointes, adjointes, partielles ou totales contribuent l’augmentation de la rétention alimentaire, de la stase salivaire et de la plaque dentaire. Si aucun nettoyage n’est fait, ces prothèses vont contribuer à la mauvaise haleine [10, 29, 41].

Halitose buccale de cause pathologique

La Dent

Une odeur caractéristique se dégage au cours d’un traitement de carie. Les premiers débris éliminés au cours de ce traitement sont les débris alimentaires en putréfaction logés dans la cavité carieuse, la dentine ramollie étant excisée dans un second temps. Il serait illogique de dire qu’une carie provoque la mauvaise haleine mais des caries multiples sont sûrement cause de mauvaise haleine [10,33]. Une carie non traitée évolue inexorablement vers la pulpite et finalement la nécrose pulpaire. Lorsqu’une dent nécrose est ouverte, il s’en dégage une odeur pestilentielle [29]. Les granulomes apicaux et les kystes suppurés extériorisés sont responsables de mauvaise haleine ainsi que les accidents d’évolution de dent de sagesse [10, 46].

Le Parodonte

Toutes les affections chroniques du parodonte chez l’adulte sont une cause de l’halitose. SOILS et GAFFE, COIL et TONZETICHE (cités par MORITA et coll. (2001)) ainsi que d’autres auteurs, ont démontré que les poches parodontales sont productrices d’hydrogène sulfuré et qu’elles contribuent donc à l’halitose [31].
MORITA et coll. (2001) citent SULSER en 1939 et BERG en 1964, faisant des études sur la salive des sujets atteints de parodontopathie, qui trouvèrent que cette salive se dégradait plus que la salive prélevée sur des sujets non atteints d’affections parodontales [31].
Des saignements gingivaux après le brossage matinal peut avoir un effet sur l’haleine [2].

Les Extractions dentaires

Toute extraction dentaire suivie de la cicatrisation normale s’accompagne d’une halitose transitoire. Dans les extractions dentaires s’accompagnant d’une infection telle que l’alvéolite sèche ou suppurée, l’haleine devient fétide [2, 10].

Les Glandes salivaires

Les troubles de la sécrétion salivaire qui vont être responsables d’une diminution de cette salive ou hyposialie.
L’hyposialie va avoir comme conséquences :
 Une augmentation de la stase des débris alimentaires qui sont une cause d’halitose.
 Des perturbations au niveau de l’intégrité des tissus mous de la cavité buccale avec le développement de candidoses qui vont prendre divers aspects telle la glossite érythémateuse dépaillant, la langue noire villeuse, le muguet, la perlèche, la kératose et les érosions muqueuses. Ceci contribue à des conditions propices à l’halitose [10, 36, 41].

Les Composes mal odorants

Les progrès dans les méthodes rationnelles d’investigation des odeurs notamment l’utilisation de la chromatographie en phase gazeuse (travaux de TONZETICH) ont permis d’identifier des substances gazeuses responsables des halitoses. Il s’agit de composés soufrés désignés par le terme de composés volatils sulfurés.
Les trois molécules qui ont été identifiées sont le méthyl-mercaptan (CH3SH), le sulfure d’hydrogène (H2S) et le diméthyl-sulfure (CH3-S-CH3) [2].

Les Lésions herpétiques

Les infections herpétiques sont les plus fréquentes des infections virales de la bouche. Elle est majoritairement due à Herpes simplex virus de type 1 mais le type 2 peut être responsable d’atteinte buccale. La primo infection est souvent asymptomatique et peut entraîner l’apparition d’anticorps et d’immunité. Lorsqu’elle est asymptomatique (dans les 5% des cas), elle réalise une gingivo-stomatite vésiculo-érosive responsable de l’halitose [14].

Halitose d’origine nasale et rhino-pharyngée

L’ozène

C’est une affection qui se caractérise par une atrophie de la muqueuse nasale et du squelette sous-jacent ainsi que la présence de mucopus et de croûtes brunes qui tapissent les parois des fosses nasales [9]. L’odeur putride comparée à celle d’une punaise écrasée, qui caractérise l’ozène, est due à l’impossibilité pour la muqueuse nasale de se nettoyer elle-même suite à la destruction des cellules ciliées provoquant ainsi l’accumulation des secrétions nasales asséchées qui secondairement s’infectent [10].

Corps étrangers

C’est une cause fréquente chez l’enfant, rare chez l’adulte. Sa présence se caractérise par un écoulement nasal unilatéral continu du côté où se trouve le corps étranger. L’odeur fétide et tenace est due à l’infection qui se crée [10, 36, 48].

Les Sinusites chroniques

Les sinusites chroniques suppurées par leurs écoulements purulents dans les fosses nasales vont être responsables de la fétidité de l’haleine. Les sinusites aiguës bien qu’abondamment purulentes, semblent n’affecter que très peu l’haleine.

La Granulomatose de Webener

C’est une affection qui se caractérise par succession d’une suppuration nécrosante rhinopharyngée, accompagnée presque toujours d’infiltration du parenchyme pulmonaire, d’une atteinte artérielle et d’une insuffisance rénale. Ce sont des suppurations nasale et sinusale qui, présentes dans la majorité des cas, sont responsables de l’halitose [36].

Les Affections adénoïdiennes

Les inflammations et les atteintes adénoïdiennes imposent une respiration buccale, et peuvent être des sources de mauvaise haleine chez l’enfant [10, 36].

Le Rinosclérome

Le Rinosclérome est une inflammation chronique granulomatose des muqueuses nasales due au bacille de FRISCH.L’affection est endémique au Mexique, en Amérique du Sud et Centrale, en Europe de l’Est et Centrale et Afrique du Nord. Une tuméfaction des filières nasales est observée, entraînant là aussi une respiration buccale [10,36].

La Tuberculose des fosses nasales

La tuberculose des fosses nasales siègent souvent au niveau du septum. L’obstruction des fosses nasales avec formation de croûtes seraient à l’ origine de l’halitose [10,36].

La Syphilis

La gomme syphilitique qui provoque des nécroses tissulaires est responsable d’une halitose si sa localisation est nasale.
La rhinite atrophique post-syphilitique serait aussi responsable de l’halitose [8, 36].
Le tableau II récapitule des causes de l’halitose d’origines nasale et rhino-pharyngienne.

Halitose d’origine pharyngienne

Au niveau du pharynx, ce sont des affections amygdaliennes qui dominent les causes d’halitose et leur fréquence chez l’enfant est non négligeable.

L’amygdalite cryptique

Les amygdales larges avec des cryptes importantes permettent l’accumulation des débris cellulaires épithéliaux qui vont fermenter avec la production de gaz responsable de la mauvaise haleine. Le seul traitement est l’amygdalectomie [36].

L’abcès amygdalien

L’abcès péri-amygdalien et intra-amygdalien provoque une halitose passagère par les exsudats purulents qui se déversent et aussi par le manque de nettoyage car la déglutition salivaire devient douloureuse (dysphagie) [36].

L’Angine de Vincent

C’est une infection provoquant des ulcérations des amygdales, celles-ci étant recouvertes auparavant d’une pseudo-membrane gris-blanc. Le mal de gorge, la fièvre et la mauvaise haleine caractérise cette maladie [36].

Etiologies générales

Halitose d’origine broncho-pulmonaire

Même si leur fréquence n’est pas tout à fait déterminée, il faut surtout retenir que malgré de très nombreuses signes, l’halitose d’origine broncho-pulmonaire ne représente qu’un faible pourcentage des cas : selon LOESCH et KAZOR (2002), seulement 20% des halitoses sont d’origine respiratoires ou digestives [25, 26]. Elles ne représenteraient que 5% des cas. Toutes les lésions locales broncho-pulmonaires suivies d’un processus infectieux et de destructions tissulaires vont déterminer l’haleine [10].

Bronchectasie

C’est une affection chronique caractérisée par une augmentation, irréversible du calibre des bronches qui peut avoir une origine congénitale. La conséquence de cette affection est que lors des épisodes de surinfection provoquée par la stase et les hypersécrétions bronchiques, l’haleine devient fétide. En dehors des épisodes de surinfection, il existe toujours une expectoration abondante dont l’odeur rappelle celle du plâtre frais [6, 18, 21].

L’abcès du poumon

C’est une suppuration pulmonaire non tuberculeuse, collectée dans une ou plusieurs cavités néoformées en plein parenchyme pulmonaire. Lorsque l’abcès s’ouvre, c’est le stade dit de la vomique, caractérisé par une fétidité remarquable de l’haleine. Sur les sujets atteints de cette affection, les pneumologues insistent sur la fréquence des foyers infectieux ORL ou odonto-stomatologiques rencontrés (sinusites purulentes, carie dentaires et parodontopathies) [6, 18, 21].

La Gangrène pulmonaire

Elle survient lors d’une infection pulmonaire à un stade avancé, généralement due au Staphylococcus aureus. Elle donne une fétidité si intense qu’il est impossible de rester longtemps dans la même pièce que le sujet atteint [18, 21, 48].

La Tuberculose pulmonaire

Il semblerait que la surinfection secondaire serait responsable de l’halitose [9, 20].

Halitose d’origine digestive

Le tube digestif étant en continuité avec la cavité buccale, il va de soit que les affections le touchant peuvent avoir une répercussion sur l’haleine.

Les Maladies gastriques

L’estomac et les intestins sont en généralement bien hermétiques, aucune odeur ne peut ainsi atteindre la cavité buccale, excepté ces patients souffrant d’une insuffisance cardiaque, d’un reflux ou d’un diverticule [27]. Différentes études ont toutefois permis d’établir une corrélation entre la présence d’Helicobacter pylori et une halitose. La mauvaise haleine a pu alors être diminuée ou éliminée après un traitement par antibiotique [1, 54]. L’odeur typique de l’ail est une conséquence du dégagement de sulfure d’allyle-méthyle de l’ail dans l’air exhalé dans les poumons. Elle peut être néanmoins renforcée par la présence de CSV (composantes sulfurées volatiles) [53].

Au niveau systémique

Les molécules de certains aliments sont absorbées au niveau de l’intestin grêle. Elles passent dans le sang qui les achemine au niveau des alvéoles pulmonaires d’où elles sont libérées dans l’air expiré. Durant ce périple, ces molécules conservent leur propriété aromatique. Parmi ces aliments, sont retrouvés l’ail, l’oignon, les fromages, les poireaux et les œufs cuits [35]. Le piment ou le poivron marquent l’haleine particulièrement longtemps après leur ingestion [57].

CLASSIFICATION DES HALITOSES

Trois grandes catégories d’halitose ont été décrites dans la littérature [62]. Il s’agit de :
 l’halitose proprement dite ;
 la pseudo halitose ;
 l’halitophobie.

Halitose proprement dite

Selon les causes qui la provoquent, on distingue l’halitose physiologique et l’halitose pathologique.

Halitose physiologique

Elle est aussi dite halitose ¨normale¨. Cette halitose est causée par la flore bactérienne peuplant les cavités buccales et n’est bien souvent que temporaire lorsque des mesures d’hygiène adéquates sont mise en place.

Halitose pathologique

Elle peut avoir des causes intra- orales ou extra-orales. Elle est permanente et ne peut être traitée que par une approche thérapeutique adéquate.

Pseudo-halitose

Elle est présente lorsque le patient croit souffrir de mauvaise haleine alors que celle-ci est inexistante.

Halitophobie

Elle survient lorsque le patient ayant été traité avec succès pour un diagnostic d’halitose proprement dite ou de pseudo-halitose croit qu’il souffre toujours d’halitose, même si son entourage lui dit le contraire. Cependant, le diagnostic d’halitophobie ne doit pas être pris à la légère puisque celle-ci peut être confondue avec diverses maladies. La maladie la plus couramment confondue est la trimethylaminurie. Il s’agit d’une insuffisance de l’enzyme de dégradation de la triméthylamine, une molécule ayant l’odeur de poisson et d’où le nom de syndrome de l’odeur de poisson donné à cette maladie. Elle peut être difficile à diagnostiquer puisque les patients atteints ont l’impression que leurs salives et leurs transpirations sentent le poisson, même si les autres ne le perçoivent pas. En fait, leurs mauvaises odeurs ne surviennent que lorsqu’ils consomment certains aliments comme les œufs, les haricots et autres aliments riches en choline.

DIAGNOSTIC DES HALITOSES

Le diagnostic est le résultat de l’interrogatoire, l’examen clinique et para clinique. Vu que l’halitose fait partie des sujets tabous, elle pose un problème pour son diagnostic alors qu’elle est en général facilement identifiable.
L’interrogatoire permettra de relever l’identité du patient et les données relatives à l’anamnèse qui doit être la plus complète possible. Elle doit permettre de savoir s’il s’agit d’une halitose subjective, de définir le caractère constant ou non ainsi que la durée et l’horaire.
Ensuite, l’examen clinique va commencer par l’inspection de la bouche incluent les lèvres, les dents, les espaces inter dentaires, le parodonte, la face dorsale de la langue, les secrétions, les prothèses et les appareils dentaires. Après la muqueuse buccale est examinée à la recherche d’une lésion tumorale.
Ensuite, la sphère ORL puis digestive et respiratoire inferieure sont examinées. Des radiographies peuvent compléter utilement l’examen à la recherche d’inclusions dentaires hautes et les foyers infectieux.
Le traitement de l’halitose ne sera efficace que si les odeurs seront objectivement confirmées. Deux méthodes peuvent être employées pour une appréciation correcte de la présence d’une mauvaise haleine.

Méthodes organoleptiques

L’évaluation dite organoleptique de l’haleine est empirique et consiste a analyser l’odeur buccale du patient par le sens olfactif du praticien et de la classer selon différents degrés de gravité [43-45, 54].
Elle donne lieu à une classification selon une échelle de 5 paliers [44]
 0 : absence d’halitose
 1 : mauvaise haleine légère
 2 : Mauvaise haleine modérée
 3 : Mauvaise haleine intense
 4 : Haleine fétide
L’examen organoleptique est réalisé alors que le patient procède à une inspiration et expiration non forcés à travers le nez [44]. Le nez de l’examinateur se situe à une distance de 10cm de celui du patient.
Il semble toutefois que dans la pratique courante, une classification en 3 degrés, soit parfaitement suffisante [49].
 Degré d’intensité 1
 Degré d’intensité 2
 Degré d’intensité 3
L’évaluation selon cette méthode simplifiée se fait en fonction de la distance du nez de l’examinateur par rapport à la bouche du patient. Lorsque la voyelle A produit une odeur repérable à une distance de 1metre, le résultat correspond au degrés de sévérité 3, a une distance de 30 cm au degrés 2 et à 10cm au degré 1.
Plusieurs études ont démontré que les résultats de l’évaluation organoleptique ne sont souvent pas reproductibles. Du fait qu’ils sont tributaires de l’appréciation subjective de l’examinateur [45]. En effet, cette évaluation olfactive est influencée par des facteurs intrinsèques, telles que le cycle menstruel, une éventuelle halitose de l’examinateur, des troubles temporaires du sens olfactif (par exemple en cas de rhinite) [49].

Méthodes professionnelles

Vu que les évaluations organoleptiques sont bien peu reproductibles, de nombreuses tentatives ont été entreprises, afin de mettre au point des instruments permettant de réaliser des mesures par une méthode plus objective. C’est ainsi que les premiers essais ont eu lieu avec la mise sur le marché du premier appareil de mesure de l’halitose appelé osmoscope par SULSER [52] en 1939. Aujourd’hui, les praticiens ont le choix entre deux types d’instruments pour la mesure de l’halitose : des appareils de chromatographie en phase gazeuse [56, 57, 59] et les moniteurs des composés sulfurés [22, 43, 44].

Appareil de chromatographie en phase gazeuse

Les appareils de chromatographie en phase gazeuse se composent d’une part d’un détecteur à photométrie de flamme (DPF) qui permet des mesures hautement sensibles et sélectives des composés soufrés et d’autre part, d’un tube photomultiplicateur qui mesure l’émission de la chimiluminescence caractéristique des composées, permettant ainsi d’enregistrer la quantité des composés volatils sulfurés à des concentrations inférieures au nano gramme [57]. A ce jour, cette technique est la plus fiable en matière d’étude et de recherche sur l’halitose [57].

Moniteurs des composés volatils sulfurés

Ensuite sont apparus les moniteurs des composés sulfurés. Le plus connu est l’halimètre (figure 3). Il existe sous forme d’un appareil compact et portable qui permet de quantifier la concentration des composés volatils sulfurés dans les échantillons d’air. Il réagit en premier lieu aux augmentations des concentrations des trois composés volatils sulfurés essentiels impliqués dans l’halitose : le sulfure d’hydrogène, le méthyl mercaptan et le sulfure de diméthyle. A l’application, un tuyau en plastique de faible diamètre est introduit dans la bouche légèrement entrouverte du patient, à une profondeur de 3 à 4 cm. Une pompe à l’intérieur de l’appareil aspire de l’air de la bouche du patient (environ 1500 ml/min) et dirigée l’échantillon vers le capteur ; le patient étant prié d’arrêter la respiration durant la procédure, jusqu’à ce qu’une valeur maximale soit enregistrée. Selon la fabrication, les valeurs normales sont comprises entre 50 et 150ppb. A partir de 300ppb, il est possible de déceler l’haleine buccale à une distance de 1 à1,5 mètres.

Le rapport de stage ou le pfe est un document d’analyse, de synthèse et d’évaluation de votre apprentissage, c’est pour cela chatpfe.com propose le téléchargement des modèles complet de projet de fin d’étude, rapport de stage, mémoire, pfe, thèse, pour connaître la méthodologie à avoir et savoir comment construire les parties d’un projet de fin d’étude.

Table des matières

INTRODUCTION
I. HISTORIQUE
II. DONNEES GENERALES SUR L’HALITOSE
II.1. Variation physiologique de l’haleine
II.1.1. Haleine normale
II.1.2. Au cours de la journée
II.1.2.1. Au réveil
II.1.2.2. L’haleine de la faim
II.1.3. Avec l’âge
II.1.4. Chez la femme
II.2. Etiologies de l’halitosen
II.2.1. Etiologies locorégionales
II.2.1.1. Halitose d’origine buccale
II.2.1.2. Halitose buccale de cause non pathologique
II.2.1.2.1. La putréfaction en bouche
II.2.1.2.2. Les respirateurs buccaux
II.2.1.2.3. Les dents et les prothèses dentaires
II.2.1.3. Halitose buccale de cause pathologique
II.2.1.3.1. La Dent
II.2.1.3.2. Le Parodonte
II.2.1.3.3. Les Extractions dentaires
II.2.1.3.4. Les Glandes salivaires
II.2.1.3.5. Les Composes mal odorants
II.2.1.3.6. Les Lésions herpétiques
II.2.1.4. Halitose d’origine nasale et rhino-pharyngée
II.2.1.4.1. L’ozène
II.2.1.4.2. Corps étrangers
II.2.1.4.4. La Granulomatose de Webener
II.2.1.4.5. Les Affections adénoïdiennes
II.2.1.4.6. Le Rinosclérome
II.2.1.4.7. La Tuberculose des fosses nasales
II.2.1.4.8. La Syphilis
II.2.1.5. Halitose d’origine pharyngienne
II.2.1.5.1. L’amygdalite cryptique
II.2.1.5.2. L’abcès amygdalien
II.2.1.5.3. L’Angine de Vincent
II.2.2. Etiologies générales
II.2.2.1. Halitose d’origine broncho-pulmonaire
II.2.2.2. Bronchectasie
II.2.2.3. L’abcès du poumon
II.2.2.4. La Gangrène pulmonaire
II.2.2.5. La Tuberculose pulmonaire
II.2.3. Halitose d’origine digestive
II.2.3.1. Les Maladies gastriques
II.2.3.2. Les Maladies du foie
II.2.3.3. Le Diabète
II.2.3.4. L’insuffisance rénale
II.2.4. Halitose d’origine exogène
II.2.4.1. Le mode de vie
II.2.4.2. Les Médicaments, drogues et toxiques
II.2.5. Halitose suspectée, imaginaire ou illusoire
II.3. Pathogénie de l’halitose
II.3.1. Au niveau buccal
II.3.2. Au niveau systémique
III.1. Halitose proprement dite
III.1.1. Halitose physiologique
III.1.2. Halitose pathologique
III.2. Pseudo-halitose
III.3. Halitophobie
IV. DIAGNOSTIC DES HALITOSES
IV.1. Méthodes organoleptiques
IV.2. Méthodes professionnelles
IV.2.1. Appareil de chromatographie en phase gazeuse
IV.2.2. Moniteurs des composés volatils sulfurés
V. TRAITEMENT
V.1. Prise en charge par les dentistes
V.1.1. Au niveau de la dent
V.1.1.1. Le détartrage
V.1.1.2. Les soins endodontiques
V.1.1.3. Le traitement des caries
V.1.1.4. Les soins prothétiques
V.1.1.5. Correction des malpositions dentaires
V.2. Traitement des pathologies muqueuses
V.3. Prise en charge chez le pharmacien
V.3.1. L’hygiène bucco-dentaire
V.3.1.1. Le brossage et les gratte langues
V.3.1.2. Le fil de soie dentaire
V.3.1.3. Les hydropulseurs
V.3.2. Traitement chimique
V.3.2.1. Les pâtes dentifrices
V.3.2.3. Les gommes à mâcher et les pastilles
V.3.3. Traitement d’autres facteurs étiologiques
V.4. Prise en charge chez les tradipraticiens
COMMENTAIRES
CONCLUSION
REFERENCES

Télécharger le rapport complet

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *