Aperçue générale sur la pêche crevettière

La pêche représente une activité importante, tant au point de vue économique, que de la sécurité alimentaire, et de l’emploi. Madagascar dispose d’un potentiel de production halieutique considérable et très vaste. Au cours de ces dernières années, l’exploitation des ressources halieutiques marines se développe et occupe une place importante dans l’économie malgache. Parlant des exploitations halieutiques, une grande partie des devises proviennent de l’exploitation des crevettes. Vu la promotion des programmes de développement soutenus par le Gouvernement malgache actuel, le secteur de la pêche crevettière tient le premier rang en terme de valeur des recettes annuelles, ensuite viennent la vanille et le girofle.

En vue d’une croissance rapide, soutenue et durable, le Gouvernement malgache, encouragé par le soutien de ses partenaires techniques et financiers extérieurs, s’est tenu à l’élaboration d’un Document de Stratégie pour la Réduction de la Pauvreté ou DSRP. Ceci lui a permis de bénéficier d’un allègement de la dette, dans le cadre de l’initiative des Pays Pauvres Très Endettés ou PPTE. En plus, cela permettrait aussi d’axer davantage les efforts de développement sur les secteurs reconnus « porteurs » dont la pêche proprement dite.

Aperçue générale sur la pêche crevettière à Madagascar

Situation de la pêche crevettière à Madagascar

Le secteur de la pêche occupe une place importante dans l’économie malgache et constitue une source importante de devises. La pêche, grâce essentiellement à la pêche crevettière, occupe le premier rang en valeur parmi les exportations. Ainsi, l’industrie de la crevette à Madagascar, qui existe depuis la dernière décennie, s’est développée au point de devenir le principal pourvoyeur de devise du pays au cours des récentes années. Entre 2000 et 2001, la valeur des exportations en crevettes a enregistré une augmentation de l’ordre de 21 %. En 2003, les exportations sont passées à une estimation de près de 17 000 tonnes.

Avec l’ensemble des autres activités de pêches, l’industrie de la crevette fournit un emploi direct à près de 53 000 personnes et un emploi indirect (en termes d’entretien des navires et d’approvisionnement) à environ 50 000 personnes supplémentaires. On peut dire que la pêche a enregistré a cours des dernières années, un développement plutôt satisfaisant, m^me si pour l’année 2002 une légère baisse a été notée au niveau de l’exportation par rapport à l’année 2000 et 2001.

Nous pouvons donc affirmer que le secteur de la pêche dispose d’un potentiel important et d’un dynamisme réel qu’il n’est pas à sous-estimer. Près de la moitié des prises de crevettes de Madagascar provient de la pêche et l’autre moitié de l’aquaculture.

La structure de l’industrie peut-être résumée comme suit :
− Les pêcheurs traditionnels utilisent le long du littoral les pirogues et d’autres embarcations équipées de filets, mais aucun équipement motorisé. Leurs bateaux possèdent d’un ou plusieurs tangons de pêche et utilisent des filets. Il y a aussi les barrages fixés appelés « valakira » (1) et « les sennes de plages » (2) . Les pêcheurs traditionnels n’ont pas d’électricité à bord et par conséquent ne peuvent pas garder les crevettes au frais. Ils vendent leur production à des commerçants dès leur retour à terre. La plupart de la production traditionnelle est consommée à Madagascar. Ces pêcheurs n’ont pas besoin de licences. Les estimations d’emploi dans la pêche traditionnelle à la crevette sont de 42 500 emplois directs et environ 400 emplois indirects, principalement des commerçants et des revendeurs.
− Les artisans pêcheurs utilisent les embarcations motorisées ayant une puissance motrice n’excédant pas 50 CV et pêchent sur les petits fonds jusqu’à l’isobathe de 5 mètres. Ces artisans pêcheurs sont tenus d’avoir une licence réglementée par l’Etat. Le coût de la licence est fonction de la puissance du moteur. Le nombre d’emploi dans ce secteur est estimé à environ 6 000 emplois directs.
− Les chalutiers industriels se pratiquent sur les grands fonds (isobathe comprise entre 5 mètres et 30 mètres environs) et disposent d’équipements de transformation. La technique de chalutage utilisée est celle du double tangon, en plus d’un petit chalut test ou « try net » qu’il faut relever de temps en temps afin d’estimer les quantités de crevettes capturées par les grands chaluts. L’emploi direct dans ces opérations est estimé à environ 4 500 personnes.

La capture crevettière côtière malgache est composée principalement par cinq espèces de pénéides tropicales. Par ordre d’importance, on a :
− Penaeus indicus commercialement appelée « White » (70 % de la capture environ)
− Metapenaeus monoceros ou « Pink » ou « Calendre »
− Penaeus semisulcatus ou « Flower » ou « Tiger » (en quantité importante dans la baie d’Ambaro jusque dans la baie de Tsimipaika)
− Peneaus japonicus ou « Pink »
− Penaeus monodon ou « Tiger » ou « Camaron » .

Penaeus indicus et Metapenaeus monoceros sont les deux espèces les plus intéressantes. Il est à noter que ces espèces de crevettes constituent les pénéides côtières en profondeur moyenne.

Situation géographique et emplacement du site

La région de DIANA (Diego – Ambilobe – Nosy Be – Ambanja), située au Nord de Madagascar, s’étend entre 11° et 15° de latitude sud et entre 17° et 50° de longitude. La ville d’Ambanja est une sous-préfecture à 230 km à l’extrémité sud de la province d’Antsiranana sur la Route Nationale RN 6 et à 950 km de notre capitale.

Le site que nous voulons implanter se trouve dans la ville d’Ambanja même à Ankatafahely à 15 km d’Antsahampano où se situe le port de débarquement de nombreux pêcheurs et voyageurs de la région. C’est un endroit facile d’accès puisque les infrastructures routières ne posent pas de problèmes. Avec le développement des infrastructures que soient publiques ou privées, Ambanja est maintenant devenue une région. En plus, la région est devenue une zone d’immigration par excellence. La migration à partir de l’extérieur de la région est drainée par :

− les potentialités de la région en cultures de rente (plantes à parfum, cacao, café…),
− le manque de main d’oeuvre dans les régions à cultures industrielles (canne à sucre),
− la richesse des ressources minières (or à Betsiaka – Labeka ; saphir à Ambondromifehy),
− la richesse de la région en produits de pêche (crevettes, concombres de mer, poissons),
− une grande disponibilité de terres non encore cultivées et la faible densité de la population.

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : IDENTIFICATION DU PROJET
CHAPITRE I :PRESENTATION DU PROJET
Section 1 : Aperçue générale sur la pêche crevettière à Madagascar
Section 2 : Environnement du Projet
Section 3 : Caractéristiques du Projet
CHAPITRE II :ETUDE DU MARCHE DES PRODUITS
Section 1 : Description du marché cible
Section 2 : Analyse de l’offre et de la demande
Section 3 : Analyse de la concurrence
Section 4 : Analyse des prix
Section 5 : Stratégie marketing choisi
CHAPITRE III :THEORIE GENERALE SUR LES OUTILS ET LES CRITERES D’EVALUATION DU PROJET
Section 1 : Les outils d’évaluation
Section 2 : Les critères d’évaluation du Projet
DEUXIEME PARTIE : CONDUITE DU PROJET
CHAPITRE I :TECHNIQUE DE PRODUCTION
Section 1 : Description de la période et de la zone de travail
Section 2 : Identification des outils nécessaires
Section 3 : Technique de production envisagée
Section 4 : Technique de traitement et de conditionnement des crevettes
CHAPITRE II : CAPACITE DE PRODUCTION ENVISAGEE
Section 1 : Description de la production envisagée
Section 2 : Le planning de vente
Section 3 : Aspects qualitatifs et quantitatifs du produit
Section 4 : Les différents facteurs de production
CHAPITRE III :ETUDE ORGANISATIONNELLE
Section 1 : Organisation envisagée
Section 2 : Organisation du travail
Section 3 : Charges du personnel
TROISIEME PARTIE : ETUDE FINANCIERE DU PROJET
CHAPITRE I :COÛT DES INVESTISSEMENTS
Section 1 : Les investissements
Section 2 : Les amortissements des immobilisations
Section 3 : Le plan de financement
Section 4 : Le remboursement des emprunts
Section 5 : Les comptes de gestion
CHAPITRE II :ETUDE DE FAISABILITE DU PROJET
Section 1 : Les comptes de résultat prévisionnel
Section 2 : Le plan de trésorerie et les bilans prévisionnels
Section 3 : Analyse de la rentabilité du Projet
CHAPITRE III :EVALUATION DU PROJET
Section 1 : Evaluation économique
Section 2 : Evaluation financière
Section 3 : Evaluation sociale
CONCLUSION GENERALE
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE

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