Aperçu sur les caractères physico-chimiques et bactériologiques des points d’eau visités

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Présentation de la firme «Natural Ressources Consulting Engineers» (NRCE)

La Natural Ressources Consulting Engineers est une firme basée aux Etats Unis, elle est spécialisée dans la consultance au niveau des secteurs suivants: génie civile, environnement et ressources en eau. Ses interventions se font remarquer sur le plan national et international avec une équipe composée d’experts dans les domaines de l’irrigation et du génie agricole, de l’hydrologie des eaux de surface et souterraine, de l’hydraulique et de la conception en génie civile.
La NRCE participe à tous les niveaux de développement, de la gestion et de la conception de projets, de la collecte des données à la gestion de la construction. Elle fournit une gamme complète de services de conception assistés par l’ordinateur (CAO) et de systèmes d’informations géographiques (SIG) pour produire des plans professionnels, des cartes, et des informations d’aide à la prise de décision professionnelle.
Les objectifs de la NRCE dans le cadre du projet USAID/ACCES consistent à:
 Générer une demande pour les produits et services WASH (Eau, Hygiène, Assainissement),
 Augmenter la fourniture de produits et services basés sur le marché,
 Améliorer la fourniture et la gestion des systèmes d’eau à usages multiples,
 Améliorer les environnements favorables à la fourniture équitables des services WASH de qualité (NRCE, 2017).

Présentation de la zone d’étude

Situation géographique

La région de Sédhiou, qui constitue notre zone d’étude, est une composante de la région naturelle de la Casamance. Elle s’étend sur une superficie de 7330 km2, soit 3.7 % du territoire national. Elle est limitée au Nord par la Gambie, au Sud par la Guinée Bissau et la Guinée Conakry, à l’Est par la région de Kolda et à l’Ouest par la région de Ziguinchor. Cependant cette étude concerne six communes de la région de Sédhiou que sont :
 La commune de Marssassoum
Localisée dans le département de Sédhiou, la commune de Marssassoum est limitée au Nord et à l’Ouest par le fleuve Soungrougrou, au Sud et à l’Est par la commune de Djibabouya. Elle se trouve à 57 km à l’Est de la capitale régionale, à 60 km de Ziguinchor et à 150 km de Kolda.
 La commune de Tanaff
La commune de Tanaff qui s’étend sur une superficie de 231 km est limitée au Nord par la communauté rurale de Karantaba et la forêt classée de Balmadou, au Sud par la Guinée Bissau et la communauté rurale de Simbadi Brassou, à l’Est par la communauté rurale de Niagha et à l’Ouest par celle de Simbadi Brassou et le fleuve Casamance. Elle Occupe une position carrefour dans le département de Goudomp localisé à 123 km de Ziguinchor, 65 km de Kolda, 18 km de Sédhiou et à 11 km de la Guinée Bissau.
 La commune de Samine
Elle est située aussi dans le département de Goudomp, à proximité de la frontière avec la Guinée Bissau. Elle s’étend sur une superficie de 5 km2 et est entièrement entourée par la commune de Yarang. On y accède par la RN6 communément appelée la route du Sud qui traverse la ville d’Est en Ouest et qui relie Ziguinchor à Kolda.
 La commune de Djinany
Cette commune est localisée dans le département de Bounkiling, plus précisément dans l’arrondissement de Boghal. Elle est limitée à l’Ouest par la commune de Kandion Mangana, au Nord-Est par la commune de Ndiamalathiel, au Sud-Est par les communes de Faoun et d’Inor.
 La commune de Kandion Mangana
Elle se trouve dans le département de Bounkiling, plus précisément dans l’arrondissement de Bona dont elle est distante de 40 km. Elle est limitée au Nord-Ouest par la République de Gambie, au Nord-Est par la commune de Djinany, au Sud-Ouest, par la commune de Bona, au Sud-Est par la commune d’Inor.
 La commune de Sédhiou
Elle est située au centre du département du même nom et s’étend sur une superficie de 10,77 km2. Elle est limitée au Nord et à l’Ouest par la commune de Diendé, au Sud par la commune de Bambaly et à l’Est par le fleuve Casamance.

Contexte climatique de la zone

La zone d’étude appartient à la région climatique sud-soudanienne comprise entre les isohyètes 800 et 1200 mm (Figure 3). Elle est caractérisée par une alternance de deux saisons:
– une saison humide (Juin-Octobre), marquée par la prédominance de la mousson, de direction Sud-Est en provenance de l’anticyclone de Saint-Hélène dans l’Atlantique Sud. Ce vent chaud, chargé d’une grande humidité du fait de son long parcours océanique est générateur de précipitations.
– une saison sèche (Novembre-Avril), caractérisée par la circulation de deux types vents non générateurs de précipitations: l’alizé maritime et l’alizé continental sec ou harmattan. L’alizé maritime est issu de l’anticyclone des Açores de direction Nord à Nord-Ouest, il est frais et humide, mais incapable de générer des précipitations du fait de la position très basse de l’inversion d’alizé. L’harmattan en provenance de la cellule anticyclonique maghrébine, est par contre chaud et sec, chargé d’aérosols du fait de son long parcours continental (Malou, 1992).

Cadre géologique et hydrogéologique

Contexte géologique général

La zone d’étude se situe dans la partie méridionale du golf sédimentaire sénégalo-mauritanien constituée par le bassin de la Casamance. Les travaux de reconnaissance pétrolière et les forages d’eau montrent que les dépôts marins à niveaux fossilifères du Crétacé sont très épais à l’Ouest du bassin. Le forage de Balandine est arrêté à 1405m dans l’Aptien. Ils sont surmontés par les séries marines allant du Tertiaire au Miocène moyen à Ziguinchor. Vers l’Est à Kolda, l’Eocène et le Crétacé supérieur d’une épaisseur de 445m reposent directement sur le Primaire (Dévonien). Le Miocène marin est absent (Malou, 1992).
Ces séries marines sont recouvertes par les formations gréseuses ou argileuses, toutes azoïques du Continental Terminal (Malou, 1992).

Lithostratigraphie du Bassin Casamançais

Lepriol (1983) distingue dans sa synthèse hydrogéologique de la Casamance quatre ensembles lithostratigraphiques qui sont, du bas vers le haut:
– les formations secondaires du Crétacé supérieur
Ce sont des formations sableuses, sablo argileuses et argileuses dont le sommet est constitué par un niveau de sables grossiers. Elles correspondent à la partie supérieure du crétacé appelée Maastrichtien.
– Les formations lutétiennes et anté-lutétiennes
Ce sont des calcaires marneux ou gréseux à silex et des marnes plus ou moins sableuses avec une abondance de niveaux calcaires durs.
– Les formations post-lutétiennes inferieures
Elles sont constituées d’une alternance d’argiles plus ou moins sableuses. Le faciès est de couleur gris-claire, gris-bleu renfermant des niveaux charbonneux (lignite).
– Les formations post-lutétiennes supérieures
Elles correspondent aux formations d’altération appelées Continental Terminal contenant la nappe d’eau phréatique. Ce sont des sables argileux et des argiles sableuses de couleur rouge, jaune et ocre bariolée intra-stratifiés avec une cuirasse latéritique et des zones concrétionnées d’âge Miocène supérieur à Quartenaire.

Géomorphologie du Bassin Casamançais

La morphologie du bassin de la Casamance est très plate dans l’ensemble, mais elle recèle une grande diversité de structures (Malou, 1992). Ceci rend compte de la complexité des phénomènes climatiques à l’origine de la morphogenèse de ce bassin sédimentaire. Trois grandes unités géomorphologiques peuvent être retenues avec un nombre variable de sous-unités, selon les conditions locales de sédimentation:
• Les bas-fonds: Ce sont toutes les zones basses dont l’altitude approximative se trouve à la limite du niveau marin (lit du marigot, vasière). Ici, une partie-avale envahie en permanence par la marée, se distingue d’une partie-amont située hors de l’influence marine. Cette dernière est appelée « bas-fond aquatique » se caractérise par la prédominance des vasières.
• Les versants: Le terme « versant » employé au sens large désigne une zone assez peu marquée dans la topographie située entre les bas-fonds et les plateaux. Le plateau étant de ce point de vue une unité dont une grande partie évolue en versant. Cette zone comprend plusieurs unités morphologiques. Elle est faite de replats (les terrasses) reliés par des raccords de transition. L’ensemble constitue un relief très atténuée, à la dénivelée très peu marquée dans la topographie. Dans le bassin de Baila Louis Berger international (1981) distingue deux niveaux de terrasses emboités (terrasses de 2 m et de 10 m).
• Les plateaux: Le plateau est la surface d’origine du Continental Terminal plus ou moins bien conservé sous une forme de vestiges sinueux ou circulaires généralement couverts par la forêt. L’histoire morphogénétique du bassin de la Casamance remonte au Miocène. Ce milieu a connu au cours du Quaternaire récent une importante évolution qui a conduit à la mise en place des grandes unités géomorphologiques actuelles.

Aperçu structural du bassin

Au cours du Miocène intervient une importante phase tectonique cassante. En haute Casamance, la tectonique cassante entraine des enfoncements par gradins successifs d’Est en Ouest et du SSE au NNW (Thiam, 2014). Les fractures jouent un rôle majeur dans la morphologie de surface mais aussi conditionnent fortement le réseau hydrographique. Les jeux de failles délimitent des hauts-fonds (horsts) et des grabbens (sillons). L’enfoncement des structures débute à l’Eocène sur le fleuve Casamance et s’accompagne du relèvement de l’Anticlinal gambien. L’affaissement progressif vers le Sud-ouest confirme la tendance continue de la subsidence de la Basse Casamance ce qui explique la forte épaisseur des sédiments dans ce secteur. Les carottes provenant des zones orientales de Farim et Dabo mettent en évidence la poursuite de cette tectonique cassante postérieurement à l’Eocène Supérieur.

Contexte géologique locale

Des coupes techniques de puits (et de forages) ainsi que les données de sondages nous ont permis de caractériser la géologie locale de la région de Sédhiou. Ainsi nous avons distingué dans la zone d’étude, les formations lithologiques suivantes :
 Les formations du Saloum
Dans la région de Sédhiou, les formations détritiques superficielles du Saloum sont composées d’une alternance de dépôts lenticulaires à dominante sableuse ou à dominante argileuse. Les coupes techniques de puits présentées dans la figure 10, montrent bien le caractère hétérogène de la lithologique habituelle de ces formations, il s’agit :
1.) d’une différenciation d’une zone superficielle d’altération à niveaux latéritiques et d’une zone sous-jacente non altérée.
2.) de la succession lithologique suivante de haut en bas caractérisée par une:
• Série argilo-sableuse ou sablo-argileuse plus ou moins latéritique, rouge, bariolée, jaune.
• Série argileuse grise, plus profonde, non altérée, d’âge miocène (DEH, 1983).

Le système aquifère du Complexe Terminal

Il regroupe les formations à dominante sablo-argileuse et sableuse du Quaternaire, du Continental Terminal et de l’Oligo-Miocène. Intéressantes dans le sud du pays, leurs épaisseurs diminuent notablement dans le Ferlo. Les réserves sont estimées à 50-75 km3 (DH, 2015). L’aquifère comprend un ou plusieurs niveaux sableux dont l’épaisseur cumulée varie de 5 à 60 m, avec des transmissivités de l’ordre de 0,1 à 2,4 10‾³ m2/s. L’épaisseur des sables argileux peut dépasser 200 m. Dans la zone d’étude les forages de Marssassoum et de Samine qui captent ce système aquifère le pénètrent à des profondeurs allant de 50 à 100m. Les débits extraits peuvent être relativement importants, de l’ordre de 48m³/h au niveau du forage de Marssassoum. Du point de vue chimique, les eaux contenues dans les formations du Complexe Terminal du secteur Sédhiou/Marssassoum sont très peu minéralisées, le résidu sec variant entre 40 et 100 mg/l. Cependant, à l’approche des zones basses des vallées des marigots, la minéralisation augmente, pouvant atteindre 300 mg/l.

L’aquifère profond du Maastrichtien

Les sables aquifères rencontrés sous le bassin de la Casamance ont été attribués au Maastrichtien même si des études micropaléontologiques (Malou 1992) indiquent un âge plutôt Paléocène de ces formations. La nappe profonde du Maastrichtien est exploitée dans les forages de Sédhiou, de Bambali et de Tanaff sur des profondeurs avoisinant 350 m. Sa transmissivité est inférieure à 10-2 m2/s et son coefficient d’emmagasinement (S = 2.5 10-4) est proche de celui d’une nappe captive. Le toit de cette nappe est situé aux environs de 320 m. Les débits exploités sont également importants, avoisinant 80 m3/h pour des rabattements de l’ordre 10 m. La qualité de l’eau est très bonne, avec un résidu sec de 340 mg/l au forage de Sédhiou.
L’aquifère profond du Maastrichtien montre un gradient de minéralisation croissant vers le Nord-Ouest, variant entre 150 et 600mg/l. Les teneurs en fluor étant comprises entre 0,1 et 0,8 mg/l (DEH, 1983).

Diagnostic des ressources d’eau souterraine dans les communes

Dans les différentes communes visitées (Marssassoum, Sédhiou, Samine, Tanaff, Djinany et Kandion-Mangana), l’approvisionnement en eau est essentiellement assuré par les ressources en eau souterraine. Les eaux de surface, salées dans la plupart des cas, ne sont utilisées que rarement en période d’hivernage pour le jardinage ou pour l’abreuvage du bétail. Les eaux souterraines proviennent de trois sources que sont: l’aquifère du Continental Terminal (nappe superficielle), l’aquifère Oligo-Miocène (nappe intermédiaire) et celui du Maastrichtien (nappe profonde). Leur exploitation est faite au moyen de puits (nappe superficielle), de mini-forages et de forages (nappe intermédiaire et profonde).

Les différents ouvrages de captage des eaux souterraines rencontrés dans la région de Sédhiou

Les puits traditionnels

Ce sont des ouvrages rudimentaires de captage des eaux souterraines, généralement forés par les populations et exploités au moyen d’une corde et d’un seau (ou d’un conteneur similaire), par traction humaine ou animale. Dans la zone d’étude, les puits traditionnels sont largement dominants. Ils sont peu profonds et forment des trous généralement enduits de ciment ou busés. Ils disposent de margelles en ciment ou en bois et se caractérisent par l’absence de couvercle (Planche 2). Ces puits captent les horizons superficiels, avec des niveaux statiques variant entre 4 et 32 m.
Dans les communes de Sédhiou, Marssassoum, Samine et Tanaff, les puits sont généralement localisés à l’intérieur des concessions et servent principalement aux usages domestiques, à l’abreuvage du bétail et parfois au jardinage. Ils sont rarement utilisés pour la boisson car la plupart des concessions dispose de branchements particuliers provenant des forages.
Dans les communes de Kandion et Djinany par contre où les forages ne sont pas encore fonctionnels, les puits traditionnels constituent les seuls recours pour l’approvisionnement en eau. Ce sont des puits très anciens. Il s’y ajoute que les conditions d’hygiène au tour de ces puits sont parfois très mauvaises (présence d’eaux stagnantes aux alentours et de dépôts d’ordures, les eaux sont sales à l’intérieur et de couleur verdâtre, etc.). (Planche 1).

Les puits modernes

Contrairement au puits traditionnels, les puits modernes existent en nombre très réduit dans la zone d’étude. Ils sont généralement implantés dans les postes de santé, les mosquées ou les écoles. Ils sont souvent munis d’un couvercle et se caractérisent par la présence de buses, d’une dalle de propreté, d’une dalle de fond, et d’un périmètre de protection (Planche 3). Ils sont souvent équipés d’une pompe immergée (électrique ou solaire) et sont mis en place dans le cadre de «projets hydrauliques» financés par des organismes internationaux (UNICEF) ou par l’Etat du Sénégal (PEPAM).

Les mini-forages

Ce type d’ouvrage hydraulique est rarement retrouvé dans la zone d’étude. Ils sont généralement équipés d’un levier manuel, de pédales ou de roues qui permettent de puiser l’eau; on parle alors de système d’exhaure «à motricité humaine» ou «de pompe manuelle» (Planche 4). Ces genres d’ouvrages sont utilisés pour la boisson et l’abreuvage du bétail.

Les forages

Bien qu’existants dans certaines communes, les forages sont en nombre très réduits dans la zone et leurs caractéristiques diffèrent d’une commune à l’autre:
 Forages de la commune de Sédhiou
Ils sont au nombre de deux et assurent l’essentiel de l’approvisionnement en eau potable de toute la commune. Ces forages captent la nappe profonde du Maastrichtien, respectivement aux profondeurs de 366 m (forage F1) et de 392 m (forage F2). Ils sont pompés 24h/24 avec des débits respectifs de 95 m³/h et de 43 m³/h pour les forages F1 et F2. Ils sont équipés de deux châteaux d’eau, dont un de 80 m³ et un autre de 250 m³.
La profondeur des niveaux statiques mesurés tourne au tour de 15,9 m pour le F1 et de 24 m pour le F2. Ces forages ont été réhabilités en 2017, et se caractérisent par des équipements d’exhaures neufs fonctionnels, en bon état.
La commune de Sédhiou fait partie du périmètre d’affermage de la Sénégalaise des Eaux (SDE) qui s’occupe de l’exploitation, de la production ainsi que de la distribution de l’eau. Avec un réseau d’adduction assez dense de 1486 branchements, les deux forages de la polarisent sept quartiers de la commune (Santassou, Jules Counda, Mansa Counda, Kambeub, Dembaya, Moricounda, Montagne rouge).
 Commune de Marssassoum
Les forages retrouvées dans cette commune sont au nombre de trois dont l’un était non fonctionnel au moment de notre passage. La Planche 6 donne une idée sur ces ouvrages qui captent tous la nappe du Continental Terminal, à des profondeurs variant entre 43 et 48 m et des niveaux statiques avoisinant 15 m. Ils sont équipés de moteurs diesel (gasoil) qui pompent environ 8h de temps par jour, avec un débit d’exploitation voisin de 48 m³/h. Ils pompent vers deux châteaux de capacités de 100 m³ et 150 m³ et polarisent tous les quartiers de la commune (Tronco-Counda, Belali, Sourouwacounda, Kankaba, Taïba, Grand-Dakar, Manguire et Escale). Ils sont exploités au moyen de 520 branchements particuliers et 6 branchements sociaux. Le prix du mètre cube étant fixé à 300 F CFA. Ces 2 forages réhabilités en 2014, dans le cadre du programme PEPAM/USAID, assurent l’essentiel de l’approvisionnement en eau potable de la commune. Au niveau du réseau d’adduction qui s’étend sur une distance de 35 km, les conduites ne sont pas profondément enfouies, occasionnant beaucoup de cassures de conduites et par conséquent des arrêts assez fréquents au niveau des forages.
 Forages de la commune de Tanaff
Dans la commune de Tanaff, on dénombre 2 forages dont un nouveau non encore équipé. Ils captent la nappe maastrichtienne, à des profondeurs atteignant 310 m. Le forage fonctionnel pompe pendant 11h de temps par jour, vers un château d’eau de 150m³. Il polarise toute la commune de Tanaff et est exploité au moyens d’un réseau de 256 branchements, dont seulement 238 sont fonctionnels. Le réseau d’adduction est caractérisé par l’absence de compteurs volumétriques. La facturation de l’eau (tarification) est forfaitaire, et chaque famille paye 4000 FCFA/mois. Ce forage est caractérisé par des équipements d’exhaure sont très anciens (datent de 1978). De nombreuses fuites d’eau sont notées au niveau des tuyaux de distribution mais aussi des pannes au niveau des vannes. Les conduites du réseau de distribution sont mal enfouies avec des cassures fréquentes. Il s’y ajoute que le voltage du courant électrique fourni par la SENELEC est trop faible par rapport à la capacité de la pompe. Tous ces facteurs font que l’unique forage de la commune de Tanaff est souvent confronté à des arrêts de fonctionnement.

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Table des matières

Liste des abréviations
Introduction
CHAPITRE I: PRESENTATION DU PROJET USAID/ACCES ET DE LA ZONE D’ETUDE
I.1. Présentation du projet USAID/ACCES
I.1.1. Contexte et Objectif du projet
I.1.2. Présentation de la firme «Natural Ressources Consulting Engineers» (NRCE)
I.2. Présentation de la zone d’étude
I.2.1. Situation géographique
I.2.2. Contexte climatique de la zone
I.2.2.1. Caractéristiques pluviométriques
I.2.2.2. Variations moyennes de la température à Sédhiou
I.2.3. Caractéristiques des sols
I.2.4. Contexte hydrologique de la région de Sédhiou
I.3. Cadre géologique et hydrogéologique
I.3.1. Contexte géologique général
I.3.1.1. Lithostratigraphie du Bassin Casamançais
I.3.1.2. Géomorphologie du Bassin Casamançais
I.3.1.3. Aperçu structural du bassin
I.3.2. Contexte géologique locale
I.4. Contexte hydrogéologique
I.4.1. Le système aquifère du Complexe Terminal
I.4.2. L’aquifère profond du Maastrichtien
CHAPITRE II: ANALYSE DE L’ACCES MULTI-USAGE A L’EAU : CAS DES COMMUNES DE LA REGION DE SEDHIOU
II.1. Introduction
II.1.1. Organisation des travaux
II. 2. Matériels
II. 4. Diagnostic des ressources d’eau souterraine dans les communes
II. 4. 1. Les différents ouvrages de captage des eaux souterraines rencontrés dans la région de Sédhiou
II. 4. 1. 1. Les puits traditionnels
II. 4. 1. 2. Les puits modernes
II. 4. 1. 3. Les mini-forages
II. 4. 1. 4. Les forages
II.5. Aperçu sur les caractères physico-chimiques et bactériologiques des points d’eau visités
II. 6. Difficultés d’accès à l’eau notées dans la région de Sédhiou
II. 7. Evaluation des besoins en eau dans la zone d’étude
II. 7. 1. Besoins en eau pour les ménages
II. 7. 2. Besoins en eau pour le bétail
II. 7. 3. Les besoins en eau d’irrigation
II.8. Comparaison de l’offre par rapport à la demande en eau dans les communes
Conclusion générale et Recommandations
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

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