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Evolution comparée de la production nationale de viande
De tout temps, la production de viande en Côte d’Ivoire est restée en deçà des besoins nationaux. Par ailleurs, de l’évolution comparée de cette production ressort deux informations. Premièrement, une insuffisance quantitative des productions avec comme causes majeures, les faibles rendement-carcasses obtenus et deuxièmement une insuffisance des politiques de développement. Pendant les années 60, la croissance annuelle des productions animales est restée autour de 10%. Elle s’est dégradée entre 1970 et 1975 (4%) pour se stabiliser à 9% de 1975 à 1980 (figure 1). En effet, ces années correspondent aux différentes politiques de développement de l’élevage mises en place. La production de viande de volaille, largement en tête dans cette performance avec 43% de la production totale en 1960 et 47% en 1997, est le fer de lance. Ses croissances, 10%, 7% et 13%, sont largement supérieures à celles des autres viandes c’est-à-dire 10%, 4% et 9%. Par ailleurs, si les différentes performances observées sont le fait immédiat des différentes politiques de l’époque, les productions qui ont suivi font état d’une insuffisance dans la durabilité de ces politiques et cela à l’image des pays de l’Afrique Subsaharienne (CIPEA, 1993).
Depuis 1980, la croissance annuelle de la production de viande n’a pas excédé 4%. En outre, ce pourcentage maximal a été obtenu de 1981 à 1990, puis elle s’est effondrée pour atteindre environ 2,5% pendant les années 90 . Par ailleurs, à l’instar de ce déclin dans la production globale de viande, la production de viande de volaille a connu des croissances faibles jusqu’à 2% entre 1986 et 1989 seulement 15 ans après le début de sa modernisation. Les écarts et l’évolution observés dans cette production font entrevoir un système d’élevage fragile. Toutefois, la production avicole connaît de grandes croissances car à la fin des années 90 sa croissance a repris et a atteint 6,5%. D’après Kacou (1996), cette renaissance a été la conséquence du prélèvement compensatoire appliqué par l’Etat aux importations de viandes en Côte d’Ivoire pour protéger le secteur des productions de viandes.
Organisation de la filière avicole ivoirienne
Organisation de la filière
La filière avicole est née à partir de 1972 par la volonté de l’Etat qui lui a accordé toutes les moyens techniques et financiers. Depuis cette époque, son organisation a tourné autour de structures publiques. A partir de 1988, la filière avicole s’est réorganisée à travers différentes structures privées et étatiques qui lui assurent l’encadrement, la formation et la recherche.
Au niveau de l’Etat, il n’existe plus, depuis la fin de la SODEPRA, d’appui technique aux aviculteurs et l’Etat ne dispose plus de ferme avicole en appui à la production de viande de volaille. A l’heure actuelle, seul le PE2C est encore en cours mais l’Etat n’y assure que l’organisation institutionnelle de la filière. Son apport dans le secteur avicole reste donc théoriquement dans la formation et la recherche alors que d’autres secteurs d’élevage tel que celui des ruminants continuent de bénéficier de son appui technique et financier (Attié, 2003).
Structures de formation
La formation des agents du secteur de l’élevage ivoirien est assurée à différents niveaux par des structures locales et étrangères. Les docteurs vétérinaires sont tous formés à l’étranger dans des écoles vétérinaires alors que les ingénieurs zootechniciens le sont sur place à l’Institut Polytechnique Houphouët Boigny (INPHB) de Yamoussoukro. Des agents d’exécution sont formés à l’école d’élevage, au centre d’élevage et au Laboratoire de Pathologie Animale (LPA) de Bingerville. Ils y reçoivent des formations d’éleveurs et de techniciens avicoles. Ces structures, avec une capacité de 100 participants, offrent des sessions de formation en aviculture de durée maximale de trois mois.
En plus de ces établissements publics, de nombreuses sessions de formation en aviculture ont été initiées par l’UACI et des cabinets privés de formation. Ces formations ont été financées par le Fonds de Développement de la Formation Professionnelle (FDFP), des organisations non gouvernementales (ONG) et des fonds extérieurs dont ceux de l’Union Européenne et d’Israël.
Structures d’encadrement des élevages
Structure d’encadrement public
Le domaine de l’élevage a bénéficié d’une structure d’encadrement qui était représentée par la SODEPRA. Son intervention dans le domaine avicole concernait les élevages indépendants non intégrés dans une structure d’encadrement privé. Elle fournissait à ces aviculteurs intrants et équipements et assurait aussi le suivi technique. Aussi, par l’intervention des encadreurs qu’elle formait, la SODEPRA suivait l’application des techniques améliorées, des programmes de prophylaxie sanitaire. Toutefois, depuis sa dissolution en 1994, elle a été remplacée dans sa mission par l’Agence Nationale d’Appui au Développement Rural (ANADER). Malheureusement cette dernière n’a pas su continuer la mission en ce qui concerne l’aviculture et a abandonné la charge aux structures d’encadrement privé (IPRAVI, 2004).
Structures privées d’encadrement
Le suivi technique des exploitations avicoles par les structures privées relève aussi bien des firmes industrielles produisant les poussins et aliments que des grossistes importateurs de produits vétérinaires et des vétérinaires cliniciens installés en clientèle privée. L’intervention de ces différents acteurs dans la filière se présente sous deux principales formes qui sont l’encadrement libre et l’encadrement contractuel.
Encadrement libre
L’encadrement libre se fait par des provendiers et par les distributeurs de produits vétérinaires. En effet, chaque structure de production d’aliments possède une équipe d’encadrement technique, qui est chargée de suivre ses clients. L’encadrement libre découle du souci de management et de fidélisation de la clientèle et il diffère d’un provendier à un autre. Parmi les entreprises de productions d’aliments (provenderies), seulement deux ont embauché des vétérinaires, la SIPRA depuis 1994 et le domaine Foani de 2001 à 2004. Aussi, dans le but de la promotion de leurs produits, les vétérinaires grossistes-répartiteurs ou représentants de firmes pharmaceutiques jouent un rôle de conseiller auprès de certains élevages qu’ils encadrent bénévolement.
Encadrement contractuel
L’encadrement contractuel a été initié par les vétérinaires cliniciens installés en clientèle privée. Ainsi, il est établi entre l’encadreur et l’éleveur un contrat de suivi technique de l’élevage en contrepartie d’une rémunération qui varie entre 120000 F et 180000 F CFA (M’bari, 2000). Avant 2002, 13 vétérinaires étaient recensés sur toute l’étendue du territoire avec seulement cinq dans la région d’Abidjan.
Structures organisationnelles
Au niveau de l’Etat
Avant 2004, le secteur de l’élevage était géré par des directions centrales au sein du Ministère de l’Agriculture (MINAGRA). En Avril 2004, un Ministère de la Production Animale et des Ressources Halieutiques (MIPARH) a été créé à la faveur de la formation du gouvernement de réconciliation nationale de la Côte d’Ivoire. Bien que la création du MIPARH trouve son historique dans la crise politico-militaire de la Côte d’Ivoire, cette institution constitue un outil de développement très important pour ce pays dont les productions en viandes sont insuffisantes malgré des potentialités importantes. Ainsi en créant ce ministère, l’Etat ivoirien lui a assigné des missions dont les plus déterminantes dans le domaine de l’aviculture sont la réglementation, l’organisation, la promotion du secteur et le contrôle sanitaire. Par ailleurs, le ministère assure ces taches par diverses directions centrales dont la Direction des Productions d’Elevage (DPE).
Cette direction est l’organe de production de viande de l’Etat mais son rôle est purement organisationnel dans le secteur avicole.
Organisations professionnelles et interprofessionnelles
Les organisations professionnelles et interprofessionnelles constituent l’ossature actuelle du développement de l’aviculture en Côte d’Ivoire. Ces structures d’organisation privée collaborent avec l’Etat par des contrats-plans dans desquels l’Etat n’assure que son rôle d’organisateur. A ce jour, il existe trois organisations professionnelles et une interprofessionnelle.
Organisations professionnelles avicoles
L’ambition de promouvoir des coopératives d’aviculteurs date de plusieurs décennies mais il a fallu attendre 1988 pour constater un réel démarrage suite à l’avènement de la crise économique. Ainsi, jusqu’en 2002, il existait une demi-douzaine de groupements coopératifs dans la région d’Abidjan et deux organisations au plan national à savoir l’Union des Aviculteurs de Côte d’Ivoire (UACI) et les Industriels de l’Aviculture (INTERAVI). Puis s’est ajoutée en juillet 2005 une troisième organisation nationale qui est L’Association des Aviculteurs de Côte d’Ivoire (ANAVICI). Toutes ces structures sont au cœur de la production de produits avicoles. D’où, après l’organisation de la première journée avicole en 1988 par la SODEPRA, elles se sont accordées les soutiens pour organiser la deuxième journée en 1992 puis la troisième en 1997 mais aussi une journée spéciale avicole dans le cadre du Salon de l’Agriculture et des Ressources Animales d’Abidjan (SARA) de 1999 (MINAGRA 2000).
Union des Aviculteurs de Côte d’Ivoire
L’Union des Aviculteurs de Côte d’Ivoire (UACI) a été créée en 1989 sur une initiative des éleveurs. Elle est la première de toutes les coopératives avicoles nationales et s’est fixée un certain nombre d’objectifs qui sont :
• accroître la production en vue de satisfaire les besoins des consommateurs, tant en qualité qu’en quantité;
• adapter les élevages aux nouvelles techniques et augmenter leur efficacité et leur rentabilité;
• organiser les aviculteurs; et,
• maintenir les prix des produits à un niveau accessible au plus grand nombre de consommateurs.
Par ailleurs, chaque année des missions lui sont confiées par l’Assemblée Générale (AG). Ces missions tournent toujours autour de la défense des intérêts des éleveurs, de l’étude et de la mise en place de structures adéquates de commercialisation des produits avicoles et enfin de l’information régulière de tous les adhérents afin de faciliter la concertation entre les différents maillons de la filière (M’bari, 2000). Aussi, les actions de l’UACI s’étendent sur toute l’étendue du territoire et elle comptait environ 877 membres en 1999 dans ses quinze zones. Actuellement environ 13% de cet effectif ont cessé leur activité car se ils se trouvent en «zone rebelle» c’est-à-dire la région de Bouaké et de Man/Danané.
Industriels de l’Aviculture
En même temps que l’UACI voyait le jour, les industriels de la filière avicole se sont aussi organisés pour créer les Industriels de l’Aviculture (INTERAVI). Cette structure comprenait 12 industriels (MINAGRA, 2000). Il s’agit pour l’INTERAVI, parallèlement à l’UACI d’organiser et de défendre les intérêts de ses adhérents tout en poursuivant le même objectif qui est d’accroître la production de viande de volaille en vue de satisfaire les besoins des consommateurs, tant en qualité qu’en quantité.
Association des Aviculteurs de Côte d’Ivoire
L’Association des Aviculteurs de Côte d’Ivoire (ANAVICI) est une organisation professionnelle toute récente qui a été créée en 2005. Toutefois, elle reste une structure complémentaire de l’UACI car l’objectif final visé est l’accroissement de la production de viande de volaille et le bien-être des acteurs du secteur avicole. Selon son président, les actions de l’ANAVICI porteront sur la commercialisation des produits avicoles, l’application d’une fiscalité appropriée pour la filière, la recherche de financement pour l’extension ou la création des fermes avicoles et une communication poussée et soutenue et de la formation (Le Patriote, 2005).
Organisation interprofessionnelle
En ce qui concerne le secteur de l’aviculture, une organisation dénommée Interprofession Avicole Ivoirienne (IPRAVI) a été créée en 1995 sur initiative de trois collèges d’industriels (provendiers, accouveurs et industriels des œufs) et de deux collèges d’éleveurs (producteurs de volaille de chair et producteurs d’œufs). L’IPRAVI regroupe ainsi l’UACI et l’INTERAVI, toutes les deux à l’origine de sa création. Depuis décembre 1998, l’IPRAVI est la seule interprofession avicole à avoir bénéficié de la reconnaissance de l’Etat. Ce dernier a signé un contrat-plan, Etat/IPRAVI par lequel, il est confié à cette interprofession, la maîtrise et la mise en œuvre du programme de développement avicole.
Organigramme de l’IPRAVI
L’organigramme de l’IPRAVI comprend une Assemblée Générale qui est administrée par un conseil d’administration (CA) et un bureau exécutif (annexe 1).
Objectifs et moyens d’action de l’IPRAVI
Les objectifs de l’interprofession avicole ivoirienne sont multiples. Parmi eux, figurent :
• la promotion de la consommation des produits avicoles ;
• la recherche d’une plus grande compétitivité des produits avicoles ivoiriens à travers une maîtrise des coûts de production ;
• la garantie aux opérateurs d’une meilleure rentabilité de leur activité ;
• la mise en place d’un code de déontologie et le suivi de son application ;
• la défense des intérêts des membres ;
• le soutien au financement des activités (caution de solidarité) ;
• la représentation de la filière auprès des instances nationales et internationales.
De plus, tous les agréments d’élevages avicoles sont octroyés par l’IPRAVI dans le cadre du contrat-plan signé avec l’Etat. Enfin, pour atteindre ses objectifs, elle s’est dotée de moyens non des moindres (annexe 1). Elle dispose en effet, d’un secrétariat permanent avec quatre salariés et trois commissions de travail qui sont la commission promotion-marketing, la commission technique et la commission normalisation. Ces dernières soutiennent le bureau exécutif dans sa fonction en participant à la réflexion et à l’exécution des travaux de l’organisation.
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Table des matières
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE FILIERE AVICOLE EN CÔTE D’IVOIRE ET MARCHE DE LA VIANDE DE VOLAILLE
CHAPITRE 1. LA FILIERE AVICOLE IVOIRIENNE
1.1. Développement de l’aviculture en Côte d’Ivoire
1.1.1. Historique
1.1.2. Politique de développement de l’aviculture
1.1.3. Production nationale de viande de volaille
1.1.3.1. Production traditionnelle
1.1.3.2. Production moderne
1.1.3.3. Zones de production
1.1.3.4. Evolution comparée de la production nationale de viande
1.2. Organisation de la filière avicole ivoirienne
1.2.1. Organisation de la filière
1.2.2. Structures de formation
1.2.3. Structures d’encadrement des élevages
1.2.3.1. Structure d’encadrement public
1.2.3.2. Structures privées d’encadrement
1.2.3.2.1. Encadrement libre
1.2.3.2.2. Encadrement contractuel
1.2.4. Structures organisationnelles
1.2.4.1. Au niveau de l’Etat
1.2.4.2. Organisations professionnelles et interprofessionnelles
I.2.4.2.1. Organisations professionnelles avicoles
1.2.4.2.1.1. Union des Aviculteurs de Côte d’Ivoire
1.2.4.2.1.2. Industriels de l’Aviculture
1.2.4.2.1.3. Association des Aviculteurs de Côte d’Ivoire
1.2.4.2.2. Organisations interprofessionnelles
1.2.4.2.2.1. Organigramme de l’IPRAVI
1.2.4.2.2.2. Objectifs et moyens d’action de l’IPRAVI
1.2.4.3. Producteurs de poussins d’un jour ou accouveurs
1.2.4.4. Producteurs d’aliments
1.2.4.5. Grossistes-importateurs de médicaments vétérinaires
1.2.5. Autres structures
1.2.5.1. Organismes de financement
1.2.5.1.1. Agence Française de Développement
1.2.5.1.2. Israël
1.2.5.1.3. Union européenne
1.2.5.2. Laboratoires
1.3. Contraintes majeures au développement de l’aviculture
1.3.1. Contraintes liées à la production
1.3.2. Contraintes liées à la commercialisation
1.3.3. Contraintes financières
CHAPITRE 2. SITUATION DES IMPORTATIONS DE VIANDE DE VOLAILLE EN CÔTE D’IVOIRE
2.1. Politique d’importation de viande d’origine extra-ouest-africaine
2.1.1. Production et consommation de viande en Côte d’Ivoire
2.1.2. Production, consommation et prix de la viande de poulet en Côte d’Ivoire
2.1.3. Substituts en matière de viandes
2.1.4. Causes des importations de viande de volaille en Côte d’Ivoire
2.1.4.1. Période de 1980 à 1989
2.1.4.2. Période de 1990 à 1999
2.1.4.3. Période de 2000 à 2004
2.2. Evolutions des importations de viandes de volaille en Côte d’Ivoire
2.2.1. Périodes d’importations régulières
2.2.2. Périodes d’importations massives
2.3. Importateurs et pays fournisseurs
2.3.1. Procédure d’importation de viande en Côte d’Ivoire
2.3.2. Pays fournisseurs de viande
2.3.3. Importateurs-grossistes
2.4. Mesures de régulation des importations de viandes hors CEDEAO
2.4.1. Politiques communes de la CEDEAO et de l’UEMOA
2.4.1.1. Chronologie des politiques d’importations
2.4.1.2. Chronologie des différents types de mesures en Côte d’Ivoire
2.4.2. Prélèvements compensatoires
CHAPITRE 3. APERCU SUR LE FONCTIONNEMENT DU MARCHE INTERNATIONAL DE LA VIANDE
3.1. Notion de commerce international
3.1.1. Marchés communs
3.1.2. Marché international
3.1.2.1. Commerce et avantages comparatifs
3.1.2.2. Mondialisation et secteurs de production de viande
3.1.2.3. Organisation Mondiale pour l’Alimentation et l’Agriculture
3.1.2.4. Politique d’équilibre alimentaire mondial
3.2. Commerce international de la viande de volaille
3.2.1. Marché international de la viande de volaille
3.2.1.1. Pays exportateurs
3.2.1.2. Pays importateurs
3.2.2. Politiques d’exportation de viande de volaille
3.2.2.1. Politique des échanges de l’Union européenne
3.2.3.2. Politique d’échanges de viande de volaille du Brésil
3.3. Régulation des échanges sur le marché international de viande
3.3.1. Structures et accords dans le cadre du commerce international
3.3.1.1. Accords de l’Organisation Mondiale du Commerce
3.3.1.2. Accords bilatéraux et régionaux
3.3.1.2.1. Union européenne (UE) et les pays ACP
3.3.1.2.2. Régulation du commerce de viande au sein de l’UE
3.3.1.2.3. Régulation au sein de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine
3.3.2. Conséquences de la régulation du marché international
3.4. Afrique subsaharienne et échanges mondiaux de viande de volaille
3.4.1. Production
3.4.2. Exportations
3.4.3. Importations
3.4.4. Conséquences économiques et sociales
DEUXIEME PARTIE IMPACT DES IMPORTATIONS DE VIANDE DE VOLAILLE SUR LE DEVELOPPEMENT DE LA FILIERE AVICOLE IVOIRIENNE
CHAPITRE 1. METHODE DE RECHERCHE
1.1. Objectifs de l’étude
1.1.1. Objectif général
1.1.2. Objectifs spécifiques
1.2. Cadre de l’étude
1.2.1 Période d’étude
1.2.2. Sous-filière des importations extra-ouest-africaines de volaille
1.2.3. Sous-filière des productions locales de viande de volaille
1.2.3.1. Producteurs de poussins d’un jour
1.2.3.2. Producteurs d’aliments
1.2.3.3. Aviculteurs
1.2.4. Zone de l’enquête
1.3. Organisation de l’étude
1.3.1. Support de l’enquête
1.3.1.1. Cibles de l’enquête
1.3.1.2. Echantillonnage
1.3.1.2.1. Importateurs de viandes de volaille
1.3.1.2.2. Producteurs de poussin d’un jour
1.3.1.2.3. Producteurs d’aliments
1.3.1.2.4. Eleveurs
1.3.1.3. Questionnaire d’enquête
1.3.1.3.1. Fiches d’enquête «importateur»
1.3.1.3.2. Fiches d’enquête pour la sous-filière production locale
1.3.2. Démarche de l’enquête
1.3.2.1. Enquête documentaire
1.3.2.2. Enquête exploratoire
1.3.2.3. Enquête par questionnaire
1.3.2.4. Données collectées
1.3.2.5. Méthode d’analyse
CHAPITRE 2. PRESENTATION DES RESULTATS
2.1. Environnement et évolution des importations de viande de volaille
2.1.1. Entreprises importatrices
2.1.2. Evolution des importations
2.1.2.1. Tendance et saisonnalité
2.1.2.2. Prix des produits importés
2.1.3. Poids des importations dans l’économie ivoirienne
2.1.4. Emplois générés par les importations de viandes de volaille
2.1.5. Distribution et commercialisation
2.2. Producteurs de poussins d’un jour
2.2.1. Accouveurs
2.2.2. Production et commercialisation
2.2.2.1. Production
2.2.2.2. Commercialisation
2.2.2.3. Délai de liquidation des poussins
2.3. Producteurs d’aliments
2.3.1. Producteurs
2.3.2. Production et commercialisation
2.3.2.1. Production
2.3.2.2. Commercialisation
2.3.2.3. Délai de liquidation des aliments de volaille.
2.4. Producteurs de viande de volaille
2.4.1. Eleveurs
2.4.2. Evolution de la production de viande de volaille
2.4.3. Evolution de l’activité
2.4.4. Poids économique et social
2.4.5. Distribution et commercialisation
2.4.5.1. Présentation des produits
2.4.5.2. Clientèle
2.4.5.3. Délai de liquidation des poulets
2.4.5.4. Destination des produits avicoles
CHAPITRE 3. DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS
3.1. Discussions des résultats
3.1.1. Interactions entre la filière avicole domestique et la filière internationale
3.1.2. Evolution comparée des deux sous-filières
3.1.3. Impact social et économique
3.1.3.1. Freinage de la modernisation et des productivités de l’aviculture Ivoirienne
3.1.3.2. Baisse des revenus des populations citadines et rurales
3.1.3.3. Augmentation du taux de chômage en Côte d’Ivoire
3.1.3.4. Désorganisation de la filière
3.1.4. Avantages de la promotion de productions avicoles locales
3.1.4.1. Sécurité et souveraineté alimentaire et la lutte contre la pauvreté
3.1.4.2. Avantages du développement de la filière avicole locale
3.2. Recommandations
3.2.1. Prélèvement compensatoire et approvisionnement en viande de volaille
3.2.2. Recommandations à l’endroit de l’Etat
3.2.3. Recommandations à l’endroit des organisations professionnelles
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
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