Aperçu général sur les abeilles sauvages

Aperçu général sur les abeilles sauvages 

Les Hyménoptères sont des insectes à métamorphoses complètes, pourvus de quatre ailes transparentes, membraneuses. De chaque côté, l’aile postérieure, petite et peu énervée, est couplée à l’aile antérieure par des crochets formant un rétinacle. Pièces buccales broyeuses, ou en partie lécheuses sauf les mandibules qui sont toujours fortes. Premier segment abdominal soudé à l’arrière du thorax, où il forme le segment médiaire (BERLAND, 1975) .

Un groupe important des hyménoptères, est la section des Aculéates dont les femelles possèdent des aiguillons (modification des ovipositeurs). Les Aculéates incluent guêpes, fourmis et abeilles. Ces dernières sont semblables à un groupe de guêpes (les Sphecoides), mais sont tout à fait différentes des autres Aculéates. Les abeilles sont habituellement plus robustes et velues que les guêpes, mais quelques abeilles (par exemple les genres, Hylaeus, Nomada) sont minces, et peu velues, et parfois ressemblent aux guêpes même dans la coloration (MICHENER, 2000) .

À la différence des guêpes, les abeilles ne capturent pas des araignées ou des insectes pour fournir la nourriture pour leur progéniture. Elles utilisent le pollen comme source de protéine (MICHENER, 2000).

Position systématique des abeilles sauvages 

Règne : Animalia
Sous-règne : Metazoa
Division : Eumetazoa
Sous-division : Bilateralia protostomiens coelomates avec articulation (Articulata)
Embranchement : Arthropoda
Sous-embranchement :Hexapoda
Classe : Insecta
Super-ordre : Oligo-Neoptera
Ordre : Hymenoptera
Sous-ordre : Aculeata
Super-famille : Apoidea

Morphologie des abeilles sauvages 

Comme tous les insectes, les abeilles ont un corps divisé en trois parties (tête, thorax, abdomen) . La tête et le thorax sont nettement distincts de l’abdomen en raison de l’existence d’un rétrécissement très net qui se trouve après le premier segment abdominal qui fait partie, morphologiquement, du thorax ; le second segment, en effet, est étranglé et relié, à l’arrière, à l’abdomen pédonculé.

La tête
Est de forme ovoïde, plus ou moins triangulaire, sub-pyramidale, ou arrondie. Sur la tête se trouvent les antennes, les yeux et l’appareil buccal (BIRI, 2011) .

Le thorax
Le Thorax, appelé également corselet, est recouvert de nombreux poils qui dissimulent sa segmentation. Il est réuni à la tête par l’intermédiaire du cou qui est souple et très court. Le thorax est formé de trois segments appelés prothorax (porte, de chaque côté à l’arrière, la première paire de pattes), mésothorax (sur ce segment sont fixées de part et d’autre les deux premières ailes et les pattes médianes) et le métathorax (porte de chaque coté les ailes postérieures et la troisième paire de pattes) . Chacun d’eux étant composé de 4 parties distinctes : une plaque dorsale, une ventrale et deux latérales. Ces plaques se nomment respectivement : tergite, sternite et pleures (BIRI, 2011).

L’abdomen
Ce dernier tagme du corps de l’abeille contient la plupart des organes vitaux de l’animal (appareil reproducteur, l’aiguillon (appareil vulnérant)…) (BIRI, 2011).

Reproduction et développement 

Comme tous les insectes qui subissent la métamorphose complète, le cycle de développement de chaque abeille se caractérise par quatre stades œuf, larve, nymphe, et adulte . Selon MICHENER (2007), chez l’abeille domestique c’est la reine qui contrôle le sexe par la libération ou non des spermes stockés dans sa spermathèque, les œufs fertilisés se développent pour donner des femelles, et ceux qui ne le sont pas se développent pour donner des mâles.

Ecologie 

La majorité des abeilles sauvages sont des insectes thermophiles. Elles fréquentent davantage les habitats ouverts et ensoleillés. La présence d’une flore diversifiée leur est indispensable, de même que l’existence de sites de nidification appropriés (JACOBREMACLE, 1990).

Nidification et stockage de nourriture 

Les nids des abeilles sont les endroits où leurs jeunes sont élevés. Ils sont toujours à un certain degré fait par la mère, ou bien par les ouvrières, chez les abeilles sociales. D’habitude, ils se composent des cellules de couvain . Une cellule sert à protéger les stades immatures sensibles, et dans la plupart des cas, la nourriture (MICHENER, 2000).

Selon JACOB-REMACLE (1990), les Abeilles peuvent être réparties en trois catégories en fonction de la localisation de leurs nids :
1-Les espèces terricoles qui nidifient dans le sol ;
2- Les espèces xylicoles qui abritent leurs descendances dans du bois (mort ou ouvragé), dans des tiges creuses ou des rameaux à moelle ;
3- Les espèces à nids libres entièrement construits par la femelle sur divers supports.

Les abeilles (minières)
Il existe de nombreuses espèces d’abeilles minières à travers le monde, dont toutes les espèces connues sont des Andrenidae, des Melittidae, des Colletidae et des Anthophoridae (Apidae). L’architecture du nid d’abeilles minières a un grand intérêt. Il est souvent caractéristique d’une espèce donnée et peut dire autant sur la biologie des abeilles. Les entrées des nids d’abeilles minières sont étonnamment variées. Le plus simple consiste à un tas de sol entourant l’entrée. Toutefois, d’autres sont plus élaborés  (O’TOOLE et RAW, 2004).

Les Abeilles maçonnes
La majorité des abeilles maçonnes nichent dans des cavités existantes (sous les écorces, les roches, coquilles d’escargots vides, le bois mort et les cellules abandonnées d’abeilles et de guêpes). Certaines espèces creusent leurs nids dans la moelle tendre des tiges des plantes et d’autre font des nids sur les surfaces exposées tels que des rochers et des murs; quelques espèces creusent leurs nids dans le sol. La grande majorité d’abeilles maçonnes appartiennent à la famille des Megachilidae  (O’TOOLE et RAW, 2004).

Les Abeilles coupeuses de feuilles
Les abeilles coupeuses de feuilles utilisent les morceaux de feuilles pour confectionner leurs nids. Elles nichent presque dans toute cavité prêt à l’emploi. Mais elles préfèrent les galeries de bois faites par certains coléoptères. (O’TOOLE et RAW, 2004).

Les abeilles charpentières
Comme son nom l’indique, une abeille charpentière creuse dans le bois  ses propres tunnels de nidification en utilisant leurs très puissantes mâchoires. Elles préfèrent le bois tendre comme le pin.

Les abeilles coucou
Ce mode de vie est adopté par plusieurs abeilles qui sont devenues des coucous ou des cléptoparasites: elles pondent des œufs dans les nids d’autres abeilles. Environ 3700 espèces sont des abeilles coucou, qui forment approximativement 19 pour cent de toutes les abeilles. Les abeilles coucou appartiennent aux familles Colletidae, Halictidae, Megachilidae, et Apidae. Elles ont des caractères en commun, elles sont caractérisées par l’absence de scopa et ont une cuticule épaisse pour résister aux attaques de leurs hôtes. Certaines d’entre elles sont brillamment colorées avec le noir et le jaune et ayant même un aspect de guêpe. Les femelles coucou pondent beaucoup plus d’œufs que leurs hôtes . C’est une adaptation qui leur permet d’exploiter toutes les provisions et même les larves de leurs hôtes. Les coucous trouvent leurs hôtes par l’odeur (O’TOOLE et RAW, 2004).

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Table des matières

Introduction générale
Chapitre I : Analyse bibliographique
I-1- La biogéographie des abeilles sauvages dans le monde
I-2-Les abeilles sauvages au Maghreb
I-3-Les abeilles sauvages en Algérie
I-4-Aperçu général sur les abeilles sauvages
I-4-1- position systématique des abeilles sauvages
I-4-2- Morphologie des abeilles sauvages
I-4-3-Reproduction et développement
I-4-4- Ecologie
I-4-5-Nidification et stockage de nourriture
I- 4-6-La relation plantes-Abeilles
I-4-7-Influence des facteurs climatiques sur les apoïdes
I-4-8-L’incidence économique de la pollinisation par les apoïdes
I-4-9-Les familles Apiformes et leurs caractéristiques
Chapitre II : Présentation de la zone d’étude
II-1- Situation géographique
II-2- Aperçu géomorphologique
II-3-Aperçu géologique
II-4-Aperçu pédologique
II-5- Aperçu hydrologique
II-6-Aperçu climatologique
II-7-Synthèse climatique
II-7-1-Diagrammes ombrothemiques de BAGNOULS et GAUSSEN
II-8-Aperçu floristique
II-9-Aperçu faunistique
Chapitre III : Matériel et Méthodes
III-1- Choix des stations d’étude en milieu naturel
III-1-1- Première station « la réserve de chasse de Moutas »
III-1-2- Deuxième station « Lalla setti »
III-1-3- Troisième station « Ain béni Add »
III-2-1- Echantillonnage et conservation des apoïdes
III-2-1-a- Sur le terrain
III-2-1-b- Au laboratoire
III-2-2- Identification des spécimens
III-3- Recensement et détermination de la flore
III-4- Méthodes d’exploitation des résultats par les indices écologiques
III-4-1- Les indices écologiques de composition
III-4-1-a- Qualité de l’échantillonnage
III-4-1-b- La richesse totale ou spécifique S
III-4-1-c- La richesse moyenne sm
III-4-1-d- Fréquence centésimale (F.C) ou abondance relative
III-4-1-e- La constance ou indice d’occurrence
III-4-2- Les indices écologiques de structure
III-4-2-a- Diversité spécifique appliquée aux espèces d’apoïdes (indice de
Shannon-Weaver)
III-4-2-b- Equirépartition E des espèces
III-4-2-c- Indice de concentration et d’uniformité
III-4-2-d- Distribution d’abondance
III-5- Test statistiques utilisés
III-5-1- Analyse de la variance
Chapitre IV : Résultats
IV-1- Classification des Apoidea
IV-2- Aires de répartition des Apoidea à travers les trois stations
IV -3- Composition de la faune des Apoidea
IV-4-1- Phénologie des familles d’abeilles
IV-4-2- Phénologie des espèces d’abeilles sauvages
IV -5- Qualité d’échantillonnage
IV -6- Analyse des populations d’Apoidea par les indices écologiques de composition
IV -6-1- Richesse totale ou spécifique
IV -6-2- Richesse moyenne
IV-6-3-Fréquence centésimale ou abondance relative (% N ind.)
IV-6-4– Proportions en singletons, en espèces rares, en satellites et en espèces
principales des peuplements d’abeilles sauvages à travers les régions d’étude
IV-6-5– Constance ou indice d’occurrence
IV -7- Analyse des populations d’Apoidea par les indices écologiques de structure
IV-7-1- Indice de diversité de Shannon-Weaver, et équirépartition
IV-7-2- Distribution d’abondance
IV-8- Traitement statistique des données
IV-8-1- Analyse de la variance entre les sites
IV-9- La composition de la flore naturelle
Chapitre V : Discussions
V-1- Composition de la faune d’Apoidea
V-2-1- Phénologie des familles d’Apoidea
V-2-1- Phénologie des espèces d’abeilles
V-3-1- Indices écologiques de composition
V-3-2- Indices écologiques de structure
V-3- Traitement statistique des données
Conclusion générale

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