présentation de processus d’importation et exportation
Une entreprise qui souhaite s’internationaliser, doit dans un premier temps, sélectionner les marchés qui lui semblent prioritaires. Une étude succincte des marchés à priori intéressants pour l’entreprise, permet d’éventer de prendre des décisions hâtives et intuitives. Et pour valider les choix effectués et définir le plan de marchéage une prospection d’un marché doit intervenir.
définition du processus d’exportation
L’exportation est l’action de vendre à l’étranger une partie de la production de biens ou de services d’un ensemble économique, pays ou région. C’est un terme miroir de celui d’importation, étant donné qu’une vente du pays A au pays B est la même opération qu’un achat du pays B au pays A. Cette activité économique et commerciale est considérée comme très importante. C’est en particulier un moyen crucial pour acquérir des devises, lesquelles sont pour un pays des moyens d’intervention économique et financière sur les marchés extérieurs (par exemple pour s’équiper ou pour obtenir des produits de base). Par ailleurs, les exportations permettent de stimuler une économie en valorisant le travail d’un pays auprès des autres et en assurant la pérennité de ses entreprises qui, dans le cadre de la mondialisation, est fortement liée à leurs positions sur le marché mondial (part de marché au niveau mondial).
les types d’exportations
La pénétration des marchés étrangers s’opère de différentes manières. L’entreprise exportatrice est appelée à choisir son propre mode d’acheminement et de distribution des produits et service sur le marché de destination. Il existe trois modes de pénétration de marchés étrangers, à savoir:
➤ l’exportation contrôlée : elle consiste à concéder à l’exportateur la maîtrise complète de la commercialisation et à lui faire peser l’intégralité des risques connexes. Cette alternative permet à l’entreprise exportatrice de mieux connaître le marché, de détenir des réseaux de communication à caractère stable et d’exploiter la totalité des bénéfices qui lui reviennent. Toutefois, l’exportation contrôlée génère des placements financiers de départ élevés et exige une expertise notable en matière de processus d’export.
➤ l’exportation sous-traitée : Elle consiste à avoir recours aux intermédiaires (exportateurs, canaux de distribution) habilités à assurer l’introduction indirecte des entreprises exportatrices sur le marché d’export. Cette alternative se caractérise par des risques limités et des investissements réduits. Néanmoins, cette sous-traitance se distingue par une absence de la maîtrise de la politique commerciale et par un manque d’informations, aussi bien quantitatif que qualitatif.
➤ l’exportation concertée : Elle consiste à former des partenariats avec d’autres sociétés de même nationalité ou de nationalités différentes. Elle permet de partager les risques, les charges, les ressources, le savoir-faire, les contacts et les activités. Toutefois, la maîtrise de la politique commerciale demeure partielle et les risques d’entraîner des problèmes de compréhension dus aux différences culturelles et linguistiques sont élevés.
Généralités sur les importations:
Le contexte «d’importation » se rapporte à l’action d’acheter hors du pays des biens et/ou des services moyennant un paiement en devise par le transport du canal bancaire. L’importance de ces biens ou services s’avère nécessaire pare ce qu’ils ne sont pas produits localement, qu’ils révèlent d’un fabriquant spécialisé bien déterminé, soit dans le cadre d’un échange commercial international . Leur valeur est fixée en prix CAF (Coût, Assurance, Fret) qui comprend la fois, le prix du produit, plus les frais de transport et d’assurance, du lieu d’expédition jusqu’au port ou lieu de destination les importations sont un complément de ressources pour la production intérieure.
Définition des procédures d’importation:
Les procédures d’importation sont généralement mises en place par les institutions administratives, économiques, bancaires et douanières. Tout importateur désireux d’acquérir des biens et des services de l’étranger doit s’y conformer et ce, dans le cadre général de la loi 90/10 relative la monnaie, du crédit et du transfert de devises. Les étapes successives sont nécessaires pour se conformer à ces procédures et se résument comme suit:
– Définition des besoins à importer;
-Elaboration d’un cahier des charges;
– Lancement d’un appel d’offres national et /ou international
– Collecte des offres des fournisseurs
– Etude technico-économique;
– Etablissement d’un tableau comparatif des offres pour le choix de
Meilleur fournisseur sur le rapport qualité/prix;
– Négociation avec le meilleur fournisseur (le moins-disant)
– Passation de commande ou de contrat;
– Formalités douanières;
– Domiciliation et transfert de devises
– Réception des marchandises.
Enjeux de l’importation
Un des phénomènes les plus marquants des 20-25 dernières années est l’accroissement des échanges commerciaux entre les pays. En effet, le volume des échanges a été multiplié par près de 3,5 durant cette période (+240%). Alors que le commerce international constitue une composante importante de la croissance économique mondiale, il convient de s’intéresser à son évolution depuis 1991 dans un contexte où la mondialisation économique impact grandement les politiques commerciales et où la dynamique des échanges ralentit.
En 2004. A la baisse des dynamiques des échanges, viennent s’ajouter les préférences tarifaires à l’intérieur des nombreuses zones de libres échanges (AELE, ALENA, ANASE, etc.) et unions douanières (Union européenne, Mercosur…), sans oublier les accords inter zones comme ceux signés entre L’UE/AELE, L’UE/Maghreb, par exemple. La finalité de ces accord est de réduire voire supprimer les droits de douane.
Par ailleurs, dés I 968, les pays industrialisés ont marqué leur volonté d’intégrer les pays en développement PED et les pays les moins avancés de la planète PMA dans ce processus de développement des échanges, c’est pour cela qu’est né le système de préférences générative SPG. A raison première de ce système était de contribuer à l’industrialisation du « tiers – monde » en encourageant leur exportations industrielles : les pays de L’OCDE s’engageant appliquer des droits de douane réduits ou nuls de l’importation des produits en provenance et originaires des PED. Depuis sa création, ce système a connu plusieurs aménagements pour tenir compte de l’émergence de certains PED. En effets, la finalité est, qu’au fil du temps, la liste des pays bénéficiaires de cet accord se réduise, signe qu’ils ont atteint un niveau de compétitivité appréciable, sur certains produits tout du moins. Parallèlement, des préférences tarifaires supplémentaires sont accordées aux PMA dans le cadre de l’opération « Tout sauf les armes » et aux pays qui s’engagent dans la voie de la protection de l’environnement et de leurs travailleurs. Les produits du SRILANKA en bénéficient de puis le I Février 2004.
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Table des matières
INTRODUCTION
Chapitre I Aperçu général sur l’activité d’importation et d’exportation
Section 01 présentation de processus d’importation et exportation
Section 02 : les études de marché internationales
Section 03 : la recherche des fournisseurs
Conclusion
CHAPITRE II La logistique dans le commerce international
Section 01 le transport et les incoterms
Section 02 : le dédouanement des marchandises
Section 03 l’assurance liée à la logistique international
Conclusion
CHAPITRE III Le financement du commerce extérieur
Section 01 instruments de paiement
Section02 les modes de paiements
Section 03 La gestion du risque de change
Conclusion générale
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bonsoir;
l’achat local avec un registre de commerce d’importation pour la revente en état est possible