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Enjeux de la création d’une AP
La création d’une AP se structure autour d’un certain nombre d’enjeux. Même si son objet principal se repose sur la conservation des ressources naturelles et le développement des zones périphériques, ce qui constitue ses avantages, elle représente quand même un certain nombre de contraintes. Cette partie montre d’une façon générale les opportunités et les contraintes que peut apporter l’AP.
Contribution au développement pour une protection pérenne de la nature
D’un côté, la mise en place d’une AP constitue un avantage pour la protection des ressources naturelles, car d’ailleurs c’est son objet principal. Elle apporte des solutions pour amoindrir les pressions sur ces ressources à travers la mise en place et l’application des règles de gestion, mais aussi à travers une élaboration d’un Plan d’Aménagement et de Gestion (PAG). Et d’un autre côté, pour maintenir la qualité et la quantité de l’environnement, elle aide la population à ne pas être dépendante de ces RN. Cela à travers une mise en œuvre des mesures compensatoires. Des mesures qui peuvent promouvoir un développement durable pour les communautés visées. Les avantages sont liés en particulier aux perspectives de la valorisation de ces mêmes ressources. Le but est donc de crée des activités qui peuvent générer plus revenu et peuvent améliorer les conditions de vie de la population, par exemple : l’implantation des industries écotouristiques, la valorisation des savoir-faire locaux (ex : artisanat), le lancement des produits spécifiques locaux (ex : gingembre, ravintsara…)
En effet, la valorisation de la biodiversité conforte l’idée que la protection de l’environnement est une activité bénéfique, dans la mesure où elle est à l’origine des activités génératrices d’un revenu d’abord à l’échelle des acteurs locaux, ce qui justifie le transfert de gestion à la population locale, mais également à l’échelle du pays tout entier, ce qui peut en faire un élément clé d’une stratégie de développement et d’une stratégie de lutte contre la pauvreté.
Un moyen de conservation menaçant le développement des populations locales
Il est à préciser que, pour mettre en place une protection pérenne des RN, la création des AP exige une adoption des nouveaux systèmes d’organisation territoriale. Or ces nouveaux systèmes n’ont pas souvent en conformité avec le contexte local. Ce qui engendre des
6L’ensemble des acteurs, notamment les services étatiques centraux et les services techniques déconcentrés, les Collectivités Territoriales Décentralisées, les élus, les autorités traditionnelles et les représentants des communautés locales, les organisations non gouvernementales et les opérateurs privés, concernés par le territoire d’une Aire Protégée et de sa zone périphérique. conséquences néfastes sur la vie de la population, du fait qu’elles créent des bouleversements à leur mode de vie habituelle, leurs valeurs traditionnelles et culturelles, leurs accès aux ressources de subsistance, leurs activités économiques, leurs modes d’exploitation des ressources et d’occupation des sols, ainsi que l’appropriation foncière. Du coup, cette situation peut être la source même de la dégradation de l’environnement puisque les activités permises sont limitées, alors que le nombre de la population ne cesse de s’augmenter. De ce fait, pour subvenir à leur besoin la population défriche d’autres endroits pour pouvoir augmenter leur surface de culture afin d’obtenir un rendement viable. Mais aussi dans la plupart des cas surtout dans les pays du sud, la population qui devrait être la bénéficiaire principale est toujours marginalisée et ignorée.
L’existence de la pauvreté est aussi une autre contrainte. Elle n’est pas seulement l’enjeu de la lutte contre la pauvreté, mais aussi et surtout un problème dans la mesure où elle va influencer les arbitrages entre protection et exploitation des RN. Les variations dans la part des revenus tirés des AP transférées aux populations locales peuvent affecter le niveau de revenu qu’elles peuvent en attendre, face à une administration qui, elle-même doit faire face à ses coûts ; les revenus tirés par la valorisation de ces ressources peuvent se révéler inférieurs à ceux que l’on peut tirer de l’exploitation de cette même ressource.
Enfin, puisque les bailleurs de fonds fournissent les grands investissements dans la création des AP et les divers projets de conservation, ce sont eux qui imposent les conditions. Or, ces conditions peuvent également être une contrainte en limitant la marge de manœuvre des communautés locales.
Aire protégée et protection des ressources naturelles à Madagascar
Ressources naturelles de Madagascar
•Atout pour le développement du pays
Madagascar fait partie des pays Africains les plus réputés en matière de biodiversité. Du point de vue RN, l’île renferme une richesse d’une valeur inestimable tant pour le pays que sur le plan mondial. Cela, du fait du nombre élevé de ces espèces végétales et animales qu’il abrite. Selon MONTAGNE (S) et GOODMAN (2008), ce capital naturel représente 49 % de la richesse totale du pays. Ces ressources ont une importance capitale sur la vie de la population. On peut citer quelques exemples :
– Sur le point social, les RN fournissent les besoins quotidiens de la population, comme : plantes alimentaires qui assurent la sécurité alimentaire de la population, les matériaux de construction, les combustibles domestiques (bois de chauffe, charbon de bois), les médicaments traditionnels (plantes médicinales). Il s’agit de moyens de subsistances locales et de maintien du développement des secteurs de production.
– Sur le point économique, les RN favorisent la promotion et le développement de nombreuses filières, à savoir : l’agriculture, l’élevage, la pêche, le tourisme…
– Sur le plan culturel, la vie quotidienne de la population malgache est intimement liée aux RN. Nombreux sont les us et coutumes qui sont ancrés dans ses traditions et qui sont encore suivis par la plupart de la population. Citons par exemple le cas des lieux où se pratiquent les différents rites sacrés. Il s’agit en général des forêts, des lacs, des arbres, des chutes d’eau, ou même des montagnes.
Mais actuellement ces ressources subissent une pression à une allure alarmante.
• Des potentialités subissant une menace importante
Malgré l’existence de ces richesses, Madagascar fait partie encore des pays les plus pauvres au monde, caractérisé par un très faible taux de croissance économique qui est de 0,9 % en moyenne entre 2009 et 20137.Cette situation constitue un des facteurs qui peuvent expliquer l’état actuel des RN malgaches, notamment les ressources forestières qui se dégradent d’année en année. Chaque année on estime que 200 000 ha des couvertures forestières ont disparues8 et cela est dû principalement aux actions atrophiques. Il existe de nombreuses pratiques qui peuvent causer cette dégradation, mais les cas les plus réputés sont les suivants :
La déforestation et le défrichement : Ce sont les principales menaces. La majorité de la population malgache les pratique, car pour subvenir et satisfaire leur besoin, elle est obligée de faire la culture sur brûlis qui consiste à défricher la végétation naturelle afin d’y pratiquer la culture vivrière. Or, ces actions entrainent la diminution peu à peu des surfaces couvertes des végétations et prolifères les actions d’érosions.
En plus, il y a également la pratique de feu de brousse qui diminue d’une part la fertilité du sol, et d’autre part la mise à nu du sol après plusieurs feux successifs. Elle est souvent associée à la pratique d’élevage extensif de bovin, alors que ce dernier nécessite d’un grand espace. Ces feux sont destinés au renouvellement des pâturages en fin de période sèche, mais dans tous les cas, ils sont à l’origine de la dégradation de la qualité des fourrages et des pâturages.
L’exploitation forestière licite et illicite constitue aussi une source de pression sur les RF. Il s’agit à la fois d’une exploitation effectuée par la population locale (bois de chauffe, prélèvement des plantes médicinales ou domestiques, fabrication des charbons de bois) et aussi celle des grandes exploitations. Ces exploitations sont très sélectives. Alors, elles peuvent engendrer la régression massive de la surface forestière et la disparition de certaines espèces rares et fragiles.
Préoccupations environnementales à Madagascar
Depuis quelques décennies, la protection de l’environnement est devenue une des préoccupations majeures de l’humanité. Les facteurs environnementaux sont désormais intégrés aux questions économiques et sociales et placés au centre de tout processus de décisions tant au niveau mondial qu’au niveau national ou même régional.
Dorénavant, la croissance économique va de pair avec le développement social et la protection de l’environnement. De par son degré élevé de biodiversité et d’endémisme, Madagascar est l’un des premiers pôles d’attraction mondiale en matière de conservation des RN. Pourtant, l’équilibre de l’environnement national demeure fragile. Les mesures de conservation sont loin d’être satisfaisantes et face à l’existence de la pauvreté, la dégradation des écosystèmes naturels continue à un rythme effréné.
Inverser cette tendance, préserver autant d’espèces que possible, et mettre un frein aux activités illégales et non viables ainsi qu’aux pratiques de déboisement tout en aidant ceux qui dépendent actuellement de telles activités à réaliser, la transition vers des modes de subsistance plus viables à terme, telles ont été les actions unanimes issues des différents sommets mondiaux organisés en faveur d’un développement durable. De ce fait, plusieurs Instruments de Gestion de l’Environnement (IGE) ont été adoptés tels que : le PSE, le REDD, et l’AP. Puisque notre sujet concerne les NAP, l’étude se base donc sur ces instruments.
NAP : un des instruments répondant aux problématiques de l’environnement malgache
•Caractéristique des AP de Madagascar Cadre institutionnel et juridique
– Le SAPM : Système des Aires Protégées de Madagascar
Suite à l’engagement présidentiel du 2003, la grande île a mis en place un nouvelle SAPM qui s’ouvre aux différentes catégories de gestion et de types de gouvernance de l’UICN. C’est donc, un ensemble structuré et cohérent de toutes les Aires Protégées sans distinction existant à Madagascar, y compris les AP privées agréées, et les AP communautaires. Au réseau d’aires protégées existant géré par le Madagascar National Parks (MNP) s’adjoindront donc les autres AP. On distingue deux catégories :
– Les Aires Protégées qui font partie du réseau National des AP et qui sont gérées par l’ANGAP : Réserves Naturelles Intégrales (RNI), Parcs Nationaux (PN), Réserves Spéciaux (RS). Elles appartiennent aux catégories I, II et IV de l’UICN.
– Les Nouvelles Aires Protégées (NAP), qui sont gérées par des structures autres que celle de l’ANGAP selon les différentes formes de gouvernances et elles appartiennent aux catégories III, V et VI de l’UICN.L’objectif est de faire impliquer la population locale dans la gestion des RN, de valoriser les facteurs culturels et traditionnels des localités, et de responsabiliser les autorités locales et régionales dans la gestion des AP.
– La loi COAP : COde des Aires Protégées
Le Code des Aires Protégées (COAP) portant la loi nº 028/2008 adoptée le 29 octobre 2008 favorisé par celle de la nouvelle loi n° 2015-005 adoptée le 26 février 2015 constitue le document de référence régissant ce nouveau système. Il offre un cadre juridique cohérent et pratique assurant une gestion efficace des parcs et des réserves de Madagascar. Il définit les catégories des AP du réseau national de l’ANGAP et celle des NAP et précise aussi les rôles et les responsabilités de toutes les parties prenantes, afin de pouvoir faire les AP comme un outil qui participera directement ou indirectement au développement durable et à la réduction de la pauvreté de la population locale.
Types de gouvernance des AP à Madagascar
Tous les types de gouvernance sont légitimes et importants pour la conservation. Par ailleurs, ils sont tous compatibles avec les six catégories de l’UICN. On distingue quatre types de gouvernance des AP à Madagascar9 :
Les aires protégées gérées par le gouvernement (à plusieurs niveaux ou par délégation à des tiers), (Catégorie A) ;
Les aires protégées cogérées (gérées de façon participative, par plusieurs parties prenantes), (Catégorie B) ;
Les aires protégées privées (gérées par les propriétaires de la terre et des ressources naturelles), (Catégorie C) ;
Les Aires du Patrimoine Communautaire (gérées par les communautés locales directement concernées), (Catégorie D).
• Principes de la création des NAP
Comme Madagascar renferme une richesse exceptionnelle en termes de biodiversité, qui joue un rôle important sur la vie de la population, la préservation de celle-ci constitue sa première préoccupation. De ce fait, la grande île figure parmi les premiers pays au monde à avoir décrété le statut d’AP en créant, en 1927, la première Réserve Naturelle Intégrale, qui couvrait, à l’époque, plus de 500 000 hectares. Malgré cette initiative, les RN du pays ne cessent de s’épuiser, cela provient à la fois de la situation économique en générale du pays qui est caractérisé par un faible taux de croissance et aussi au politique même de préservation de l’environnement qui n’arrive pas toujours à atteindre son but.
Pour résoudre ces problèmes, l’île à décider d’élargir la surface de ces AP. Dans ce cadre, lors du Vème Congrès Mondial sur les Parcs en 2003, l’île à annoncer sa volonté de tripler la superficie de son système national d’AP en créant de nouveaux parcs et de nouvelles réserves. Cela à travers l’élaboration des approches innovantes de gestion des AP, qui va assurer la protection des RN tout en contribuant à une croissance économique continue.
Il s’agit d’augmenter de 1,7 million à 6 millions d’Hectares la superficie des AP. En effet, ces 6 millions d’hectares correspondent à 10 % de la superficie de l’île, conformément aux recommandations de l’UICN et à la Convention sur la Diversité Biologique10.
La création de ces NAP peut-être un moyen qui permet d’atténuer la dégradation de l’environnement et de lutter contre la pauvreté, car ses principes se basent sur le changement fondamental des relations entre les AP et les populations locales, de manière à ce que ces dernières soient à la fois des partenaires et des bénéficiaires de la conservation. En d’autres termes, la création de ces AP doit contribuer au développement de la population, cela dans le cadre de la protection des RN. De plus, ces nouveaux types d’aires protégées crées sont plus flexible et moins couteux que les types déjà existés.
À la différence des anciennes aires protégées, ces NAP sont planifiées, mises en œuvre et gérées par divers types d’acteurs, y compris les communautés de base (COBA ou VOI : Vondron’Olona Ifotony), les services décentralisés, les ONG, les communes et le secteur privé, pour plus de souplesse dans la gestion de l’espace avec la recherche de compromis entre les intérêts de chacun et une démultiplication des capacités de gestion.
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Table des matières
INTRODUCTION GÉNÉRALE
PARTIE I : CARACTÉRISTIQUES DU SUJET DE RECHERCHE
Chapitre I.APPROCHE CONCEPTUELLE
I – 1.Concept de l’aire protégée
I -1- 1.Notion sur l’aire protégée
I -1- 2.Enjeux de la création d’une AP
I -1- 3.Aire protégée et protection des ressources naturelles à Madagascar
I – 2.Concept du développement local
I -2- 1.Notion sur le développement local
I -2- 2.Développement local axé sur la conservation des RN à Madagascar
Chapitre II.LES ACTIVITÉS DE RECHERCHE
II – 1.Les étapes de recherche
II -1-1.Travaux documentaires
II -1- 2.Travaux de terrain
II -1- 3.Dépouillement et traitement des données
II -1- 4.Étude cartographique
II – 2.Justification du choix de sujet de recherche
II-2-1. Sur le thème
II-2-2. Sur la zone d’étude
II – 3.Limite de la recherche
CONCLUSION DE LA PREMIÈRE PARTIE
PARTIE II :CONSERVATION COMMUNAUTAIRE DE LA BIODIVERSITÉ DE LA NAP D’ANJOZOROBE-ANGAVO, UN PROJET RELIANT PROTECTION DE LA NATURE ET DÉVELOPPEMENT
Chapitre III.CORRIDOR FORESTIER D’ANJOZOROBE-ANGAVO
III -1. Un couloir riche en biodiversité
III -1-1. Une forêt naturelle quasi intacte
III -1-2. Une formation secondaire assez vaste
III -1-3. Une diversité en flore
III -1-4. Une diversité en faune
III -2. Une potentialité menacée
III -2-1. La pratique des cultures sur brûlis « tavy » .
III -2-2. Le prélèvement de bois de construction
III -2-3. La fabrication des charbons de bois
III -2-4. Le prélèvement des plantes alimentaires et des plantes médicinales
Chapitre IV.CONSERVATION COMMUNAUTAIRE DE LA BIODIVERSITÉ DE LA NAP D’ANJOZOROBE-ANGAVO : UN PROJET CORRESPOND AUX CONCEPTS DE L’UICN
IV -1. Mode de gouvernance de la NAP d’Anjozorobe-Angavo
IV-2. Un projet relatif à l’objectif de l’UICN
IV -2-1. Conservation participative des ressources naturelles
IV -2-2. Développement économique par la mise en oeuvre des AGR
IV -3. Un projet reposant sur une approche concertée
Chapitre V.ANTSAHABE-ATSINANANA : UN DES FOKONTANY PILOTES PÉRIPHÉRIQUES DE LA NOUVELLE AIRE PROTÉGÉE
V -1. Caractéristiques générale du Fokontany d’Antsahabe-Atsinana
V -1-1. Un espace propice à la forêt naturelle tropicale
V-1-1- 1. Climat tropical d’altitude
V-1-1- 2. Formation végétale : caractéristique des Hautes Terres
V-1-1- 3. Hydrographie assez dense
V-1-1- 4. Orographie moins monotone
V -1-2. Une zone à structure rurale
V -1-2-1. Une population jeune et active
V -1-2-2. Secteur primaire :activité principale de base..
V -1-2-3. Un village marqué par une insuffisance des infrastructures locales
V -2. Les activités entreprises dans le Fokontany d’Antsahabe-Atsinanana
V -2-1. Activité pour la conservation des RN
V -2-1-1. Mise en place des structures communautaires assurant la protection de RN
V -2-1-2. Élaboration du plan d’aménagement
V -2-2. Extension des activités génératrices de revenus : un appui au développement local
V -2-2-1. Lancement des cultures alternatives
V-2-2-2. Promotion de filière bioéquitable
V -2-2-3. Implantation d’un écotourisme à gestion communautaire
V -3. Des acteurs multidimensionnels
V -3-1. Les organismes internationaux
V -3-2. Les acteurs nationaux
V -3-3. Les acteurs locaux
CONCLUSION DE LA DEUXIÈME PARTIE
PARTIE III : EFFICACITÉS DU PROJET SUR LE DÉVELOPPEMENT DU FOKONTANY D’ANTSAHABE-ATSINANANA
Chapitre VI.LES ÉLÉMENTS PROMOTEURS DU DÉVELOPPEMENT DU FOKONTANY D’ANTSAHABE-ATSINANANA
VI -1. Secteur d’activité primaire : source de revenu principal de la population
VI -1-1. Agriculture traditionnelle à faible rendement
VI -1-2. Pratique des élevages extensifs
VI -2. Secteur d’activité secondaire : seconde source de revenu de la population
VI -2-1. Artisanat : une activité de base
VI -2-2. Décortiquerie: une activité ) temps partiel
VI -3. Secteur d’activité tertiaire : un secteur négligé
VI -3-1. Commerce : activité de subsistance
VI -3-2. Saha Forest Camp : un emploi supplémentaire
VI-4. Exploitation forestière : une activité complémentaire
VI -4-1. La cueillette : pratique d’appoint
VI -4-2. Bois de chauffe et charbon de bois : pratique quotidienne
VI -4-3. Prélèvement des produits d’eau douce
Chapitre VII.LES RETOMBÉES DU PROJET SUR LA COMMUNAUTÉ D’ANTSAHABE
VII -1. Les impacts positifs
VII -1-1. Stimulation des activités socio-économiques de la population
VII -1-2. Fortification de l’unité pour un développement solidaire
VII -1-3. Émergence des diverses partenaires
VII -1-4. Maintien de la conservation des ressources naturelles
VII -2. Les impacts négatifs
VII-2-1. Perturbation des activités économiques de la population
VII -2-2. Bouleversement du système de vie socioculturelle de la population
VII -2-3. Perturbation des équilibres écologiques et des nouvelles pressions sur les RN
Chapitre VIII.SUGGESTIONS POUR L’ATTÉNUATION ET/OU RENFORCEMENT DES IMPACTS
VIII -1. Pour la conservation du corridor
VIII -1-1. Renforcement de la participation de tous les acteurs pour la protection des RN
VIII -1-2. Intégration effective de la population dans l’élaboration et la réalisation des activités
VIII -2. Pour les activités de développement
VIII -2-1. Perfectionnement des activités agricoles
VIII -2-2. Revalorisation des potentialités locales
CONCLUSION DE LA TROISIÈME PARTIE
CONCLUSION GÉNÉRALE
BIBLIOGRAPHIE
WEBOGRAPHIE
ANNEXES
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