Animaux mangeurs d’abeilles et destructeurs de couvains

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Cycle de développement des abeilles

La reine est la mère de toute la population de la ruche. La reine pont des œufs et après quelque jours ces œufs éclosent donnant l’état larvaire puis ces larves devient des nymphes avant de devenir des abeilles adultes. (8,10)
a.  Œuf
Coloré en blanc, il mesure environ 1,5 mm de longueur et 0,3mm de diamètre. L’œuf de l’abeille se trouve au fond de l’alvéole pendant trois jours. Après la ponte, le troisième jour c’est l’éclosion, l’œuf devient une larve.
b.  Larve
La larve est couchée au fond de l’alvéole, elle est très petite, annelé, blanc sans pattes, sans yeux. Trois jours après l’éclosion, les extrémités de la larve se touchent.
Durant le stade larvaire apparaissent les différentes mues et les premiers organes de l’abeille dont la trachée, l’intestin, le cœur, et le tube digestif.
Les larves se nourrissent principalement de gouttelette de gelé royale se trouvant dans la même alvéole jusqu’à l’épuisement de celle-ci ou jusqu’à la finition de son développement.
c.  Stade nymphal
Marqué par l’allongement de la larve, avec la tête qui se dresse vers la surface du rayon, le dernier changement de peau (mue). La larve devient nymphe, les trois parties du corps commencent à être bien distinguées et aussi les vestiges des antennes, des pattes, ailles.
Organisation de la colonie
Etant des insectes sociaux, l’abeille ne peut pas vivre qu’en groupe. La longévité de vie d’une colonie dépend du nombre des abeilles qui le constituent.
Les individus de la colonie réagissent en fonction des besoins. Chaque caste d’abeille apporte sa contribution à la vie commune.
Pour la mère de tous les individus présents dans la ruche, pondre des œufs et gouverner la colonie sont les activités de la reine.
Selon REGARD A. (11), les ouvrières effectuent les principales tâches pour la survie de l’essaim :
-nourrices: elles donnent aux jeunes larves la gelée royale; aux plus âgés des éléments stockés dans leur jabot après la régurgitation.
-nettoyeuses: les ouvrières préparent les cellules pour que la reine puisse y pondre.
-bâtisseuses: elles préparent les rayons à l’aide des cires qu’elles secrètent.
-ventileuses: elles assurent l’évaporation d’eaux excédentaires et la régulation des températures à l’intérieure de sa ruche.
-gardiennes: elles pratiquent la défense et la surveillance de la ruche.
-butineuses: ce sont elles qui apportent la nourriture et les éléments nécessaires pour entretenir la colonie.
Les faux-bourdons sont utiles pour féconder les reines vierges, aussi ils participent à la ventilation de la ruche et seront expulsés de la ruche lorsque les ouvrières estiment que la présence des males est devenue inutile.
Facteurs de production de miel
Types de ruches utilisées par les apiculteurs
En général, les apiculteurs emploient deux types de ruches:
-ceux de type traditionnels sont moins couteux mais de moins en moins utilisées à cause de sa faible rentabilité. (12)
-ceux de type à cadres sont les plus utilisées et que l’investissement vaut en le cout à cause de sa forte rentabilité. (13)
Pour les ruches à cadres, l’utilisation d’un seul modèle de ruche par un apiculteur augmente la rentabilité de son exploitation (7).
Floraison
La flore environnante du rucher fournie aux abeilles une source de nectar et de pollen que les apiculteurs doivent s’assurer leur suffisance avant l’implantation de son exploitation.
Les trajets effectuées par les butineuses dans une parcelle n’excèdent généralement pas 1km. Des fois, elles peuvent aller plus loin en cas d’insuffisance des ressources proches ou de la richesse des champs de butinage plus éloignés. Mais plus ce trajet est longue, plus l’abeille consomme et moins sera le rendement en miel.
Il existe deux catégories de ressources mellifères qui permettent d’assurer:
-les apiculteurs d’une récolte abondante obtenue par des plantes poussant à l’état naturel ou par des plantes cultivés.
-la continuité de l’activité des abeilles et celle-ci est fournie par des divers plantes disséminées dans la nature.
Chaque région a sa propre flore qui dépend du climat et que ces deux facteurs régissent l’activité des colonies d’abeilles.

Exigence micro climatique

Température.

La température des abeilles s’alignent sur la température extérieure. Pour éviter le gaspillage d’énergie nécessaire à la production de miel, les abeilles ont besoins d’un calme, d’une absence de changement brusque de la température dans la ruche (à l’intérieur de la colonie) et son environnement immédiat.
Durant la saison chaude, les abeilles maintiennent la température centrale du couvain entre 33 et 36°c lorsque le couvain est rempli de larves ou de nymphes. La température des autres parties de la ruche avoisine celle du dehors. Pour pallier à la chaleur dans la ruche, les abeilles commencent à ventiler par le biais de leur trachée (renouvellement de l’air circulant) et par le battement d’ailes. Aussi elles vaporisent l’eau à l’intérieur de ruche.
Pour lutter contre le froid, la colonie consomme les miels placés en réserves dans les cellules, se regroupe en grappe pour chauffer le centre du couvain (thermogénèse). Sans le couvain, la colonie ne se lutte pas vraiment contre le froid mais la température ne régresse pas en dessous de 8°c. Car en dessous de celle-ci les abeilles s’immobilisent et meurent. (14)
Ventilation
Les rafales de vent provoquent une baisse de température et un épuisement des butineuses. Les apiculteurs avisés, fabriquent ou installent les ruches avec le trou d’envole au côté opposé de la direction du vent dominant.
Humidité
Par condensation, l’excès de l’humidité entraîne l’apparition d’eau dans la ruche et pourrisse les rayons. Le couvain ne supporte pas la dessiccation et le groupement des abeilles accompagné parfois d’évaporation d’eau qui permet de conserver une humidité suffisante. Au moins les ruches doivent être à l’abri de l’eau de pluie d’où la nécessité des toitures en métal. La ruche a aussi besoin d’être à l’abri du soleil le plus fort.
Production de miel
Les miels sont obtenus à partir des nectars, des miellats, des jus stockés dans le jabot des ouvrières et transformés en sucre très concentré avant la régurgitation dans les cellules. Et dedans, l’évaporation d’excès d’eau augmente la concentration des sucres jusqu’à un degré suffisant pour donner un miel dans les cellules operculées.
La production de miel dépend beaucoup du calendrier de miellé (atteinte de son pic au moment des miellés) et la durée de la saison, ainsi que le nombre des individus présent dans la colonie. Les colonies fortes en fin d’hiver assurent les grosses récoltes et ceux qui sont faibles en fin d’hiver ne donnent pratiquement aucune récolte. (11)

Ennemis des abeilles

L’apis mellifica var unicolor, l’espèce d’abeille endémique de Madagascar est très résistante et très travailleuse. Cependant, quelques ennemis la menacent et surtout leur production.
Animaux mangeurs d’abeilles et destructeurs de couvains
Les ennemis des abeilles sont constitués essentiellement par de familles des animaux insectivores et ceux qui se gavent du miel.
i. Insectes
Les guêpes attaquent la ruche pour se nourrir de miel. En même temps ils peuvent s’en prendre aux abeilles lors de leur intrusion.
La fausse-teigne (Galleria melonella) entre dans les rayons de cire, les détruisent. Elle tue les larves des abeilles et ceux qui en survivent n’arrivent pas au terme de leur développement. La fausse-teigne est l’ennemi le plus redoutable des abeilles connus jusqu’à ce jour. (15)
Le sphinx, tête de mort se gave dans les réserves de miel de la ruche mais il n’est pas dangereux.
Les fourmis attaquent les réserves de miel, les larves, les nymphes et parfois ils installent leur nid à l’intérieur de la ruche. En grande quantité, ces fourmis peuvent provoquer une nuisance à la production des ruches et même peuvent constituer un danger à la production.
Les asilidés mangent les abeilles, les coléoptères, s’en prennent au couvain vivant, en creusant dans les rayons des galléries, ils mangent les cires. Les larves de trichodes (famille cléridés) mangent les abeilles faibles, les cadavres d’abeilles.
Les libellules peuvent parfois envahir les ruches pour se nourrir des abeilles.
Les orthoptères constituent des ennemis très dangereux des abeilles. Ils dévorent les alvéoles, leurs nymphes et les adultes se nourrissent de miel. (16)
ii. Batraciens et reptiles Les crapauds et les grenouilles
Ces animaux attaquent les abeilles adultes pour se nourrir, mais s’en méfient au fur et à mesure des expériences.
Les lézards
Deux écotypes de lézard menacent l’apiculture de cette zone d’élevage. Ils sont différenciés par leur couleur et appelé localement « Fingoko» ou Ahelsuma madagascariensis celui qui est vert, « Androngo » celui qui est gris. (17)
Très redoutable lorsqu’ils se trouvent à l’entrée de la ruche car ils guettent la sortie et l’entré des abeilles pour en attraper.
iii. Mammifères Souris
Pas très nuisible à l’apiculture mais leur présence dans la ruche est quand même perturbant sur l’organisation des abeilles.
Hérissons
En guettant à la ruche, ces animaux attrapent et mangent les abeilles faibles, épuisées, trainardes restées devant l’entrée durant la nuit.
iv. Araignées
Que ce soit par leur toile ou par des simples prises, les araignées mangent tous les insectes et parmi eux les abeilles.
v. Myriapodes
Les myriapodes ont deux espèces dont l’une est végétarienne et l’autre est carnivore. La scolopendre, celle qui est carnivore vit sous les pierres et les feuilles mortes avoisinant les ruches. Et avec ces pièces broyeuses et ces deux crochets venimeux, elle tue les vers, les araignées, les insectes dont l’embranchement des articulés que les abeilles appartiennent.
vi. Oiseaux
Pour se nourrir, ils attrapent les abeilles en plein vol par leurs becs et frappent leurs victimes contre des perchoirs (18). Et ce geste se répète plusieurs fois durant la journée. En nombre plus important ces oiseaux provoquant des dégâts considérables.

Maladies des abeilles

Les abeilles adultes et leur couvain sont susceptibles d’attraper des maladies. Certains de ces maladies sont contagieux et des réglementations sont déjà régies pour leur dépistage, pour leur traitement, aussi pour la mise en place des mesures de protection ou d’éradication. (16)
i. Loque américaine
C’est maladie infectieuse d’origine microbienne causée par l’attaque de Bacillus larvae. Cette maladie détruit essentiellement le couvain et les larves après opérculation.
Symptômes :
– les opercules sont plus foncés et deviennent noirâtres foncés.
– les larves meurent avant la nymphose et se transforment en amas gluant attaché à la paroi des alvéoles.
– la forte odeur de colle de menuisier est aussi flagrante.
– il y a une forte présence de plaque de couvain operculé à l’arrêt de la ponte. Propagation
La maladie s’étend dans la ruche si elle n’est pas traité à temps et la colonie s’affaiblit.
La propagation est causé par :
-la réutilisation des matériels contaminés (ruches, cadres, colonies atteintes des loques).
-la manipulation des autres ruches avec des mains et outils souillés.
-le pillage des ruches affaiblies par loque dans les ruchers environnantes.
-le nourrissement avec du miel de provenance inconnu pouvant contenir les spores de la maladie.
Traitement
Le plus souvent utilisé est le pratique du double transvasement puis suivi par le traitement au sulfathiazol ou aux divers antibiotiques.
Les antibiotiques les plus utilisés sont : la streptomycine, la terramycine, la sanclomycine.

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Table des matières

INTRODUCTION
A.ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE ET GENERALITES SUR LES ABEILLES
1. Morphologie
a. Caractéres communs des abeilles adultes
b. Caractères distinctifs entre les abeilles adultes
2. Anatomie
a. Anatomie de la tête
i. Système nerveux
ii. Tube digestif
iii. Glandes
b. Anatomie du thorax
c. Anatomie de l’abdomen
i. Tube digestif
ii. Sacs aériens
iii. Coeur
iv. Système nerveux
v. Tubes de Malpighi
vi. Glandes à venin des femelles et l’aiguillon
vii. Glandes à cire de l’ouvrière
viii. Glande de Nasanoff
ix. Organes génitaux
3. Cycle de développement des abeilles
a. OEuf
b. Larve
c. Stade nymphal
4. Organisation de la colonie
5. Facteurs de production de miel
a. Types de ruches utilisées par les apiculteurs
b. Floraison
c. Exigence micro climatique
i. Température.
ii. Ventilation
iii. Humidité
6. Production de miel
7. Ennemis des abeilles
a. Animaux mangeurs d’abeilles et destructeurs de couvains
i. Insectes
ii. Batraciens et reptiles
iii. Mammifères
iv. Araignées
v. Myriapodes
vi. Oiseaux
b. Maladies des abeilles
i. Loque américaine
ii. Loque européenne
iii. Varroase
iv. Acariose
v. Nosémose
vi. Mycose
B.METHODOLOGIE
1. Zone d’étude
a. Situation géographique
i. Relief:
ii. Dépression
iii. Limite administrative
iv. Hydrographie
b. Aspect climatique
c. Démographie
d. Organisation administrative
e. Renseignements d’ordre économique
i. Agriculture
ii. Élevage
iii. Pêche
iv. Marchés
f. Voix de communication
g. Tourisme
i. Lieux touristiques
ii. Hôtelleries
2. Matériels
a. Données de base et ressources préliminaires
b. Ressources humaines
c. Supports utilisés
i. Fiches d’enquêtes
ii. Thermomètre
iii. Loupe
d. Ressources animalières
3. Méthodes d’analyses
a. Etude bibliographique
i. Anatomie des abeilles.
ii. Situation actuelle de l’apiculture
b. Eléments d’analyse (paramètres)
i. Milieu et exploitation
ii. Moyen et technique de production
iii. Commercialisation
iv. Impact de la pratique de l’apiculture sur le revenu familial
v. Ennemis des abeilles
c. Mode Opératoire
i. Enquête directe
ii. Dépistage des varroas
iii. Saisie et traitement
C.RESULTATS
1. Etat de lieux
2. Analyses statistiques
a. Production de miel dans le district de Fénérive-Est
i-Proportions des apiculteurs selon les types de ruches utilisés
ii-Proportions des apiculteurs suivant la présence ou non d’un programme d’appui aux apiculteurs sur leurs zones apicoles et les types de ruches utilisés
iii-Mesure d’association entre les proportions des types de ruches utilisés et la présence ou non d’un organisme d’appui comme facteur déterminant.
b. Prix du litre de miel dans le district de Fénérive-Est
i. Moyenne de prix de miel dans le district étudié
ii. Proportions des apiculteurs face aux prix de leur miel et leur zone apicole d’appartenance
iii. Moyenne de prix de miel suivant les zones apicoles qui ont une structure fixe pour acheter leur miel et des zones apicoles qui n’en ont pas.
D.DISCUSSION
CONCLUSION
ANNEXES
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

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