Anatomie et physiologie d’un super prédateur

Anatomie et physiologie d’un super prédateur

Taxonomie 

Avant toute chose, il convient de présenter notre modèle d’étude et de le replacer dans la classification actuelle. Le grand requin blanc (Carcharodon carcharias) est un poisson cartilagineux et appartient donc à la classe des Chondrichtyens. Cette classe est divisée en deux sous-classes : la sousclasse des Dolichocéphales qui rassemble les chimères, et la sous-classe des Elasmobranches (anciennement Sélaciens) qui regroupe les raies et requins.Ce super-ordre des requins, se divise en 8 ordres (cf. ill. 2) parmi lesquels l’ordre des Lamniformes, auquel appartient le grand requin blanc. Au sein de cet ordre, il fait partie de la famille des Lamnidés, et du genre Carcharodon. Genre dont il semble être actuellement le seul représentant vivant, les autres membres étant fossiles, dont le plus célèbre, Carcharodon mégalodon (Compagno 2001).La famille des Lamniformes se caractérise par la présence d’une nageoire anale, de 2 nageoires dorsales et de 5 fentes branchiales, par l’absence d’épine dorsale, par une bouche étendue en arrière des yeux, et par l’absence de membrane nictitante.

Un peu d’Évolution

Sans rentrer dans les détails d’une histoire évolutive ancienne et passionnante, qui fait encore couler beaucoup d’encre, quelques notions sur l’évolution des requins restent fortes intéressantes. L’échelle chronologique construite ci-après donne une synthèse de la succession des événements évolutifs qui ont abouti à l’apparition du grand requin blanc (Cuny 2002, Jay Gould 1993).
Ce qui est particulièrement remarquable c’est l’ancienneté des requins sur la Terre. Apparu il y a quelques 430 millions d’années, le premier poisson cartilagineux précède les dinosaures et les mammifères respectivement de quelques 200 et 220 millions d’années. Ce squelette interne cartilagineux a pendant longtemps été considéré comme un caractère primitif. Mais on sait maintenant que la présence d’os dans l’endosquelette des Placodermes et de certains Ostracodermes implique que l’ancêtre commun de tous les Gnathostomes avait aussi un endosquelette ossifié1 . Les Chondrichtyens ont donc « perdu » l’os de leur endosquelette.
Cependant avec la difficulté de retrouver des fossiles en bon état, du fait de la fragilité du cartilage, le premier fossile entier est daté de 360 millions d’années. Il s’agit du genre
Cladoselache, un requin de 2m de long, qui loin d’être un super prédateur, est plutôt en situation de proie, notamment par rapport aux Placodermes.
Les requins continuent à se développer, et en particulier, ils profitent de la disparition des
Placodermes, à la fin du Dévonien (354 millions d’années), pour occuper de façon définitive le haut des chaînes alimentaires marines.
Ils traversent plusieurs crises majeures de la biodiversité. Et si la majorité des Chondrichtyens s’éteignent lors de la crise Permien-Trias (250 millions d’années), un petit nombre d’espèces parvient à survivre à cette crise – la plus importante en terme d’extinction d’espèces, avec près de 95 % des espèces marines qui disparaissent. Ils traverseront également la célèbre crise Crétacé-Tertiaire à laquelle les dinosaures ne survivent pas.Les requins dits « modernes » apparaissent au Jurassique, où une divergence se crée entre les requins vrais, prédateurs et nageurs rapides, et les batoïdes (raies, torpilles, requins-scies), adaptés à une vie de fond. Les requins subissent quelques modifications, notamment de leur squelette (calcification des vertèbres cartilagineuses) et de leurs mâchoires.Au Cénozoïque (-65 Ma) les Lamniformes constituent l’ordre dominant des requins. Apparus il y a 140 millions d’années, cet ordre connaît une importante recrudescence et forme un groupe des grands prédateurs, probablement à la faveur de mers chaudes et peu profondes du
Crétacé qui sont alors un immense réservoir de proies. Ils laissent ensuite la place aux Carcharhiniformes (dès -5Ma) qui représentent aujourd’hui près de la moitié des requins, tandis que les Lamniformes ne représentent plus que 5 %.

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Introduction
Synthèse bibliographique
1.Taxonomie
2.Un peu d’Évolution
3.Le grand requin blanc : Anatomie et physiologie d’un super prédateur
a)Un hydrodynamisme quasi-parfait
c)Une peau qui « glisse » dans l’eau
d)Musculature rouge et réseau admirable
e)Mâchoires et dents
f)Système nerveux et activités sensorielles
Le système nerveux
Les activités sensorielles
4.Le grand requin blanc : Biologie et écologie d’un top prédateur
a)Habitat
b)Biologie reproductive et implications
c)Diète alimentaire et position au sein du réseau trophique
Contexte et objectifs du projet
1.Le grand requin blanc : un modèle d’étude en écologie comportementale
2.État de l’art sur le comportement de prédation du grand requin blanc
3.Problématique
Matériel et méthode
1.Site d’étude
2.Méthodes d’observation
a)Instruments et techniques d’observation
b)Bonnes pratiques d’observation
3.Récolte des données
a)Caractérisation de l’individu
b)Maquettes utilisées
c)Étude préliminaire : l’appât de thon (stimulus olfactif majeur) et la maquette d’otarie (stimulus visuel)
d)Définition d’une approche
e)Conditions météorologiques
4.Analyse des données et modèles statistiques développés
a)Modélisation du nombre total d’approches d’un requin
b)Modélisation du test entre les deux maquettes
c)Modélisation du test entre la maquette d’otarie et le morceau de thon : étude préliminaire
Résultats
1.Description de la population
a)Répartition de la population en fonction de la taille
b)L’échantillon de 2013
2.Préliminaire : Approche vers une maquette en forme d’otarie par rapport au morceau de thon utilisé traditionnellement pour le « shark watching
a)Comptabilisation des requins ayant montré un intérêt
b)La première
c)Choix de la maquette d’otarie ou du morceau de thon pour chaque approche
3.Test à double-choix entre deux maquettes dont la forme diffère (forme d’otarie et forme carrée) 54
a)Description qualitative des approches et conditions d’approche
b)Le nombre total d’approches par requin selon la maturité alimentaire et la météo
c)Test du choix entre les deux types de maquettes
Première approche
Choix de la maquette pour chaque approche selon la maturité alimentaire
Discussion
1.Choix entre une maquette d’otarie et un morceau de thon : une étude préliminaire
2.L’investigation visuelle chez le grand requin blanc. Expédition de 2013
a)L’effet de la météo
b)Le comportement d’investigation visuelle au sein de la population de Dyer Island
c)Différence de comportement d’investigation en fonction de la maturité alimentaire
Conclusion
Réflexions
Références

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