Résultats selon le type de fracture
La rotule
La rotule est le plus grand os sésamoïde de l’organisme, c’est un os spécial par sa situation entre deux tendons très puissants et derrière une sangle fibreuse élastique continuée latéralement par les ailerons rotuliens. Sa situation sous cutanée la rend particulièrement vulnérable aux fractures. Elle fait partie de l’appareil extenseur du genou dont l’intégrité est indispensable au travail du quadriceps et aussi à la stabilisation dans les composantes de rotation du genou . Les fractures de la rotule représentent 0,5 à 1,7%, ce sont des fractures articulaires (hormis les fractures de la pointe), elles menacent la fonction du genou et par conséquent l’avenir socioprofessionnel et sportif du blessé. De la lésion anatomique mais aussi de la qualité de prise en charge dépend les résultats. Si le traitement orthopédique donne de bons résultats dans les fractures non ou peu déplacées, il en est tout autrement pour les résultats du traitement des fractures déplacées ou comminutives qui nécessitent le plus souvent un traitement chirurgical. Les techniques opératoires sont multiples mais l’objectif final est d’avoir une réduction anatomique et une ostéosynthèse stable et solide de la fracture, autorisant une mobilisation précoce et permettant ainsi la récupération d’une bonne fonction du genou .
Système d’amarrage de la patella :
La patella est amarrée au genou par les ailerons chirurgicaux qui assurent sa stabilité transversale : En dedans, on distingue l’aileron interne (ou ligament patellofémoral médial) qui unit les deux tiers supérieurs du bord interne de la patella au condyle interne, et le ligament méniscorotulien qui s’insère sur le tiers inférieur du bord interne pour se terminer à la partie antérieure du ménisque interne. En dehors, on distingue l’aileron externe qui est mieux individualisé et s’étend de la moitié supérieure du bord externe de la patella jusqu’au tubercule condylien externe, et le ligament méniscorotulien externe qui amarre le tiers inférieur de la patella à la partie antérieure du ménisque externe. Au bord supérieur, le tendon quadricipital s’insère en trois plans sur la patella. Un plan superficiel constitué par la lame tendineuse du droit antérieur un plan moyen formé par les tendons du vaste interne et du vaste externe et un plan profond formé par la lame fibreuse du Fractures de la rotule opérées selon le procédé du hauban pré-rotulien simple antérieur carré crural. Au bord inférieur s’insère le tendon patellaire, Il se fixe en bas sur la tubérosité tibiale antérieure. Ces éléments forment en avant de la patella un solide « surtout fibreux prépatellaire » qui peut rester intact en cas de fracture de la patella et permettre l’extension active de la jambe (autorisant un traitement orthopédique).
Vascu larisation :
On distingue deux types de vascularisation :
a- Vascularisation extra-patellaire :
Assurée par des branches collatérales de l’artère poplitée, tibiale, péronière et fémorale. Toutes ces branches constituent un cercle péri-patellaire à partir des artères géniculées dont la plus constante et la plus importante est l’artère supéro-externe.
b- Vascularisation intra-patellaire :
Dans la partie supérieure, les prépatellaires supérieures donnent naissance à des
artérioles qui assurent la vascularisation des 3 /4 supérieures de la patella. Dans sa partie inférieure, les artérioles naissent de l’artère transverse inférieure. Ces systèmes, inférieur et supérieur, s’anastomosent au sein même de l’os dans le tiers distal de la patella..
|
Table des matières
INTRODUCTION
MATERIELS ET METHODES
RESULTATS
I. Données épidémiologiques
1. Age
2 .Sexe
3. Antécédents médicaux et chirurgicaux
4. Etiologies
5. Mécanisme
6. Côté atteint
II. Etude clinique
1. Signes fonctionnels
2. Signes physiques
3. Lésions associées
III. Etude radiologique
IV.TRAITEMENT
1. Délai d’intervention
2. Technique chirurgicale
2-1. Préparation du malade
2-2.Type d’anesthésie
2-3. Voie d’abord
2-4. Réduction de la fracture
2-5. Fixation
2-6. Fermeture
3. Suites postopératoires
3-1. Drainage
3-2. Antibioprophylaxie
3-3. Prophylaxie thromboembolique
3-4.Immobilisation postopératoire
4. Rééducation
V. Complications
1. Complications générales
2. Complications locales
2-1. Immédiates
2-2. Secondaires
2-3.Tardives
a. Cals vicieux
b. Pseudarthrose
c. Raideur du genou
d. Arthrose fémoropatellaire
VI. Analyse des résultats
1. Recul
2.Délai de consolidation
3. Evaluation fonctionnelle des résultats
3.1.Résultats anatomiques
3-2. Résultats fonctionnelles globaux
3-3. Résultats selon l’âge
3-4. Résultats selon le type de fracture
DISCUSSION
I-Anatomie et biomécanique de la rotule
1-Anatomie
1-1.Anatomie descriptive de la région patellaire
1-2 .Système d’amarrage de la rotule
1-3.Vascularisation de la rotule
1-3-1.Vascularisation extra-patellaire
1-3-2.Vascularisation intra-patellaire
1-4.Innervation
2. Fonction biomécanique de la rotule
II. Données épidémiologiques
1. Age
2 .Sexe9
3. Antécédents médicaux et chirurgicaux
4. Etiologies
5. Mécanisme
6. Côté atteint
III. Etude clinique
1. Signes fonctionnels
2. Signes physiques
IV. Etude radiologique
V.TRAITEMENT
1. Méthodes thérapeutiques
1-1. Traitement orthopédique
1-2.Traitement chirurgicale
a. Délai d’intervention
b. Type d’anesthésie
c. Voie d’abord
d. Technique d’ostéosynthèse
2. Rééducation
VI. Complication
1. Infection
2. Déplacement secondaire
3. Cals vicieux et pseudarthrose
4. Raideur du genou
5. Arthrose fémoropatellaire
6. Douleurs séquellaires
7. Complication dues au matériel d’ostéosynthèse
VII. Analyse des résultats
1. Recul
2. Evaluation fonctionnelle des résultats
2-1. Résultats fonctionnelles globaux
2-2. Résultats selon l’âge
2-3. Résultats selon le type de fracture
CONCLUSION
RESUME
ANNEXE
BIBLIOGRAPHIE
Télécharger le rapport complet