Anatomie endoscopique du troisième ventricule
Epidémiologie :
Fréquence:
Comme ça était détaillé dans nos résultats, notre série comportait 20 cas sur une période de 7 ans. Le nombre de cas des études varie selon les centres, ainsi dans les séries publiées on trouve l’étude de Decq et al [1] ont rapporté une série de 44 patients, Wilson et al [4] ont rapporté une serie de 22 patients. Une série faite est rapportée par Tliba et al [2] , qui porte sur 12 cas colligés au service de Neurochirurgie à l’Hôpital D’ANNABA .
Age :
L’âge moyen dans la série de Greenlee et al [5] était a 32,4 avec des extrêmes allants de 11 a 54 ans ce qui se rapproche de nos résultats, avec un âge moyen dans notre étude estimé à 31,8 ans dont les extrêmes sont de 12 ans à 54 ans.
Sur la série de Wilson et al [4], la population étudiée avait un âge avancé avec une moyenne de 47 ans. Dans la série de Decq et al [1] la moyenne d’âge était 39 ans avec des extrêmes allant de 23 a 75 ans .
Sexe :
Le sexe est variable selon les séries, avec une prédominance du sexe masculin dans la majorité des séries rapportées avec un sexe ratio à 2.6 dans l’étude de Decq et al [1], et à 1.25 dans la série de Zohdi et al [6]. Alors que d’autres séries rapportent une prédominance du sexe féminin avec Tataranu et al [7] : sexe ratio a 2, Chibbaro et al !sexe ratio a 1.5, ce qui marque notre étude aussi avec un sexe ratio à 1.4.
Clinique :
On trouve dans notre étude une symptomatologie polymorphe avec prédominance de l’HtiC (85%), signes endocriniens (5%) cécité (5%) et lourdeur des MI (5%) , crise comitiale (5%) et trouble de conscience (5%). La majorité des séries rapportent une nette prédominance du syndrome de l’Htic [1,2, 4,5,6,7],ainsi l’étude de Decqet al [1] note l’association a des troubles visuels chez 18% des cas ,et troubles de la marche chez (18 %), et l’étude de Tliba et al [2] note aussi 2 cas de cécité (16%), 4 cas de syndrome pyramidal( 33%) et 4 cas de Sd cérébelleux (33%). Dans l’étude de Greenlee J et al [5] les troubles visuels ont été observés chez six patients (17%), et 4 patients avaient des troubles de conscience (11.4%).2 patients ont noté des difficultés de mémoire (5,7%), deux avaient des vertiges(5,7%).
LA RADIOLOGIE:
Les tumeurs du V3 et de la région pinéale:
L’IRM joue un rôle capital dans le diagnostic étiologique, mais elle permet également d’obtenir une image globale des ventricules et de leurs rapports anatomiques, de l’épaisseur du parenchyme cérébral, de la taille des espaces sous arachnoïdiens des citernes de la base, du plancher du troisième ventricule et de la position de l’artère basilaire par rapport au clivus. A cette situation «idéale » s’opposent les contraintes liées à la disponibilité de cet examen.
Kyste colloïde [8-9-10]:
Macroscopiquement, il s’agit d’une lésion kystique ronde, bien limitée, à contours réguliers, qui cliniquement peut s’exprimer par des céphalées mais reste une image de découverte fortuite. En scanographie, le kyste est souvent spontanément hyperdense et peut présenter des calcifications. L’IRM montre une masse arrondie ou ovalaire à grand axe vertical, à la partie antérieure du V3, adjacente aux foramens interventriculaires, élargissant la lumière du V3 et d’un diamètre moyen de 10 à 20 mm. Certains kystes colloïdes ne présentent pas une évolution inférieure dans le V3, mais peuvent s’inscrire entre les cornes frontales, dans le septum lucidum. Le signal est variable dans le temps et surtout en fonction du contenu : il apparaît souvent hyperintense en T1 et hypo-intense en imagerie T2. Après injection de gadolinium, les parois du kyste se renforcent rarement, mais jamais le contenu. L’intérêt de l’IRM, essentiellement sur l’imagerie T2, est d’estimer également le degré de viscosité du kyste, afin de prédire l’efficacité d’une ponction-aspiration. D’autre part, cet examen fournit une imagerie tridimensionnelle de la lésion et précise ses rapports avec les foramens interventriculaires, le V3, appréciant le retentissement sur la circulation du LCS (dilatation ventriculaire uni- ou bilatérale, troubles de la résorption transépendymaire), mais aussi les rapports avec les veines cérébrales internes et thalamostriées et les racines antérieures du fornix.
Les tumeurs de la région pinéale [11,12,13] :
Le diagnostic de nature en imagerie reste très difficile. L’examen IRM apporte des renseignements topographiques très importants, en particulier sur l’aspect du V3 et de l’aqueduc mésencéphalique, les rapports latéralement avec les thalami et la tente du cervelet, les rapports inférieurs avec les pédoncules cérébraux et les colliculi, supérieurs avec le corps calleux mais aussi avec le système veineux profond (grande veine cérébrale et veines cérébrales internes). Il est déterminant pour localiser le point d’origine de la masse.
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Table des matières
INTRODUCTION
MATERIELS ET METHODES
I-Critères d’inclusion
II-Critères d’exclusion
III-Méthodologie
RESULTATS ET ANALYSES
I-Épidémiologie
1. L’âge
2. Le sexe
II-Clinique
1. Délai de consultation
2. Les signes cliniques
2.1 Signes d’hypertension intracrânienne
2.2 Autres Signes
III- Les données paracliniques
1. L’imagerie
2. Le bilan biologique
IV-Le traitement
1. Le traitement médical
2. Le traitement chirurgical par voie endoscopique
V-Durée d’hospitalisation
VI-Évolution
VII-La surveillance
1. Tumeurs ventriculaires et de la région pinéale
2. Les tumeurs sellaires
DISCUSSION
I-Epidémiologie
1. Fréquence
2. Age
3. Sexe
III- La Radiologie
1 Les tumeurs du V3 et de la région pinéale
2 Tumeurs de la base du crâne
IV- Traitement
1. Traitement médical
2. Traitement endoscopique
2.1. Les tumeurs du V 3 et de la région pinéale avec hydrocéphalie
2.2. La chirurgie endoscopique de la base du crâne
V- L’évolution
1. L’évolution favorable
2. Les complications
CONCLUSION
ANNEXES
I- Anatomie endoscopique
1. Anatomie endoscopique du troisième ventricule
2. Anatomie endoscopique de la base du crâne
II-Les caractéristiques des tumeurs cranioencéphaliques de la ligne médiane
1. Tumeurs du IIIe ventricule (V3) et de ses parois
2. Tumeurs de la région épiphysaire
3. Les tumeurs hypophysaires
4. Tumeurs trigono-septo-calleuses
5. Tumeurs de la faux du cerveau
6. Tumeurs incisurales postérieures
RESUMES
BIBLIOGRAPHIE
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