Anatomie du rein et de la voie excrétrice supérieure

PARENCHYME RENAL

Mésonéphros

  Le mésonéphros commence à se différencier au début de la 4e semaine. Comme le pronéphros, il apparaît progressivement sous forme d’amas cellulaires métamérisés, les néphrotomes, qui se creusent en vésicules puis s’allongent en tubules. Les extrémités externes de ces structures tubulaires forment l’amorce d’un canal collecteur, le canal de Wolff. Leurs extrémités internes se renflent puis se disposent en cupules en regard d’anses artérielles issues de l’aorte, dessinant ainsi la préfiguration des chambres glomérulaires. A partir de la 5esemaine, des tubules crâniaux commencent leur involution, cependant que les tubules caudaux sont encore en voie de formation.

  Ils disparaîtront complètement entre la 8e et la 10e semaine, sans avoir acquis une véritable fonction excrétrice encore qu’il soit possible que des processus d’excrétion et de réabsorption se produisent de façon très temporaire. Ce conduit mésonéphrotique ou canal de Wolff s’allonge par croissance de son extrémité caudale et progresse rapidement vers le cloaque qu’il rejoint à la 5e semaine. Il émet, dans sa portion juxtacloacale vers le 30e jour, un bourgeon diverticulaire, le bourgeon urétéral, qui s’allonge d’abord vers l’arrière puis en direction crâniale vers le cordon néphrogène.

Urographie intraveineuse

  L’UIV reste l’examen de base pour l’exploration des hydronéphroses. Elle débute par la réalisation d’un cliché d’abdomen sans préparation couché qui recherche des opacités de tonalité calcique et/ou une grisaille du flanc en cas de dilatation PC volumineuse. L’injection de produit de contraste iodé permet d’obtenir des temps sécrétoires (coupes tomographiques) et des temps excrétoires. L’examen est réalisé sans compression en cas de suspicion d’hydronéphrose. Les premiers clichés renseignent sur la phase vasculaire corticomédullaire, permettant de visualiser une asymétrie de rehaussement entre les deux reins. La morphologie du cortex n’est pas aussi facilement explorée qu’en échographie.

  La phase excrétoire met en évidence habituellement un retard du côté pathologique, accentué par la dilution du produit de contraste dans des cavités dilatées. Les calices et le bassinet sont distendus avec une zone de transition brutale à la jonction pyélo-urétérale. Le bassinet présente un aspect convexe, mais les calices peuvent être ou non dilatés. L’opacification de l’uretère est variable et dépend de la nature complète ou partielle de l’obstruction. En fin d’examen, la vidange des cavités dilatées du côté pathologique est aussi retardée par rapport au côté sain. Un retard d’excrétion très important impose la réalisation de clichés jusqu’à 12heures après l’injection.

Les signes fonctionnels

  – La douleur constitue le mode de révélation le plus fréquent unanimement retrouvé aussi bien dans notre série que dans les autres. Le pourcentage varie de 64% dans la série de GRASSET [18] à 100% dans la série de BAALI . – Les signes urinaires (brûlures mictionnelles, pollakiurie) viennent en deuxième plan, ce qui n’est pas le cas chez l’enfant où les signes urinaires l’emportent sur la douleur comme en témoignent les série de MICHEL  et de JUSKIEWENSKI [https://www.chatpfe.com/]. – L’anurie et l’insuffisance rénale sont une révélation rare [21, 22]. C’est l’apanage des hydronéphroses cliniques, méconnues associées à des infections urinaires avec souvent des lithiases associées, entraînant la destruction du rein soit par une pyonéphrose, soit que le rein est réduit à une poche limitée par la capsule rénale.

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Table des matières

INTRODUCTION
ANATOMIE DU REIN ET DE LA VOIE EXCRETRICE SUPERIEURE
I. DESCRIPTION DES REINS
1. Forme
2. Aspect
3. Couleur
4. Consistance
5. Dimensions
II. LOGE RENALE
III. RAPPORTS DES REINS
1. Rapports osseux
2. Rapports postérieurs du rein
3. Rapports du rein dans l’espace inter-pariéto-péritonéal
4. Rapports antérieurs du rein
IV.PARENCHYME RENAL
1. Sinus rénal
2. Parenchyme rénal
3. Capsule du rein
V.VASCULARISATION ET INNERVATION RENALE
1. Artères rénales
2. Veines rénales
3. Nerfs du rein
4. Rapports du pédiculerénal
VI.VOIE EXCRETRICE SUPERIEURE
1. Voie excrétrice intra rénale
2.Uretère
3. Vascularisation et innervation de la voie excrétrice supérieure
RAPPEL EMBRYOLOGIQUE
I.MISE EN PLACE DU REIN
1. Pronéphros
2. Mésonéphros
3. Métanéphros
II.DEVELOPPEMENT DES STRUCTURES INTERNES DU REIN
III.MISE EN PLACE DES STRUCTURES URINAIRES
HISTOLOGIE ET PHYSIOLOGIE RENALE
I.ORGANISATION GENERALE DU REIN
1. La corticale
2. La médullaire
II. TUBE URINAIRE
1. Les constituants du néphron
2. La portion wolffienne du tubeurinaire
III. FORMATION DE L’URINE
1. La filtration glomérulaire
2. La réabsorption et la sécrétiontubulaires
IV. VOIE EXCRETRICE SUPERIEURE
PHYSIOLOGIE ET PHYSIOPATHOLOGIE DE LA VOIE EXCRETRICE SUPERIEURE
I.PHYSIOLOGIE VOIE EXCRETRICE SUPERIEURE
1. Schéma de fonctionnement de la voie excrétrice supérieure
2. Propriétés viscoélastiques et contractiles de la voie excrétrice supérieure
3. Hydrodynamique du transport de l’urine dans la voie excrétrice supérieure
ΙΙ. PHYSIOPATHOLOGIE DES OBSTRUCTIONS DE LA VOIE EXCRETRICE SUPERIEURE
1. obstructions acquises
2. obstructions congénitales
ETUDE CLINIQUE.
I.EPIDEMIOLOGIE
1. Anomalies rénales associées
2. Anomalies vésico-urétérales associées
3. Anomalies détectées en période prénatale
II.CLINIQUE
1. Mode de découverte
2. Examen clinique
3. Formes cliniques
4. Formes compliquées
III.IMAGERIE
1. Urographie intraveineuse
2. Echographie
3. Scintigraphie
4. URO scanner
5. URO IRM
6. Recherche de vaisseaux polaires par l’imagerie.
ΙV. ETUDE URODYNAMIQUE
1. Test de Whitaker
2. Test de Vela Navarrete
V.TRAITEMENT
1. Techniques chirurgicales
2. Abstention et surveillance
3. Indications opératoires
ETIOLOGIES
I. ETIOLOGIE INTRINSEQUE
II. INSERTION ANORMALE DE L’URETRE
III. ETIOLOGIE EXTRINSEQUE
PATIENTS ET METHODES
I. ASPECTS EPIDEMIOLOGIQUES
1. Répartition des patients selon l’âge
2. Répartition des patients selon le sexe
II. ETUDE CLINIQUE
1. Délai de consultation
2. Les signes fonctionnels
3. L’examen des fosses lombaires
4. Le côté atteint
III. BILAN BIOLOGIQUE
1. Fonction rénale
2. Examen cytobactériologique des urines
IV. BILAN RADIOLOGIQUE
1. Echographie transpariétale
2. Urographie intraveineuse
3. La tomodensitométrie
V. TRAITEMENT
1. Bilan préopératoire
2. Aspects chirurgicaux
VΙ. LE SUIVI
RESULTATS
Ι. RESULTATS DE LA CHIRURGIE
1. Côté opéré
2. Décroisement vasculaire
3. Durée de l’intervention
4. Pertes sanguines
5. Complications peropératoires
6. Conversion
II.SUIVI POSTOPERATOIRE
1. Complications post opératoires
2. Douleur
3. Analgésie
4. Reprise du transit intestinal et alimentation
5. Ablation du Redon
6. Durée d’hospitalisation
7. Délai de l’activité physique
III. RESULTATS A COURT ET MOYEN TERMES
1. Résultats à 1 mois
2. Résultats à 3 mois
3. Résultats à 6 mois
DISCUSSION
I. EPIDEMIOLOGIE
II. CLINIQUE
1. Signes fonctionnels
2. Examen clinique
III. PARACLINIQUE
IV. TRAITEMENT
1. Décroisement vasculaire
2. Durée de l’intervention
3. Pertes sanguines
4. Complications peropératoires
5. Conversion
V. SUIVI POSTOPERATOIRE
1. Complications postopératoires
2. Douleurs postopératoires
3. Analgésie postopératoire
4. Reprise du transit et alimentation
5. Durée de l’hospitalisation
6.Délai de l’activité physique
7. suivi à court et moyen termes
CONCLUSION
RESUMES
BIBLIOGRAPHES

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