Les algies pelviennes sont une cause fréquente de consultation, il s’agit : de douleur au moment des règles (dysménorrhée) de douleurs au moment de l’ovulation ; de douleurs au moment des rapports sexuels : (dyspareunie, vaginisme) ; de douleurs pelviennes non rythmées par les épisodes menstruels.
RAPPELS ANATOMIQUES
ANATOMIE DE L’APPAREIL GENITAL INTERNE DE LA FEMME
Il est constitué par :
– Les glandes élaborant les gamètes : ce sont les ovaires
– Deux conduits amenant ces gamètes jusqu’à l’organe de la nidation : ce sont les trompes utérines,
– L’organe de la nidation et de la gestation ou utérus
– Les organes de la copulation : vagin et vulve .
Les ovaires
Les ovaires sont des organes paires et symétriques, l’un droit et l’autre gauche, situés dans l’excavation pelvienne en arrière des ligaments larges contre la paroi latérale du pelvis dans la fossette ovarienne de la Krause. Ils sont à la fois le lieu de la formation des ovules et le siège d’importante sécrétion endocrine. Chaque ovaire mesure environ 3 cm de hauteur, 2 cm de large et 1cm d’épaisseur. Chez la femme adulte, chaque ovaire a pour un poids de 6à 8g, de consistance ferme, de couleur blanc rosé.
Configuration externe et rapports anatomiques
L’ovaire a classiquement la forme d’une amande légèrement aplatie et dont son grand axe est sensiblement vertical, légèrement oblique en bas et en dedans. La surface de l’ovaire presque lisse chez la jeune fille est irrégulière, chagrinée chez la femme adulte.
On leur distingue :
– Deux faces
– Deux bords
– Deux extrémités .
❖Les faces:
– La face externe : appliquée contre le péritoine pariétal qui revêt la paroi latérale de l’excavation pelvienne, immédiatement en arrière des ligaments larges.
– La face interne : coiffée par le pavillon de la trompe et la portion voisine des méso-salpinx.
❖Les bords :
– Le bord postérieur : libre et répond aux vaisseaux hypogastriques.
– Le bord antérieur ou hile : unit aux ligament large et mésovarium
❖Les extrémités :
– L’extrémité interne: répond au ligament de l’ovaire.
– L’extrémité externe : donne insertion à une frange du pavillon de la trompe.
❖Les moyens de fixité sont représentés par :
– Le mésovarium dont les deux feuillets se fixent au niveau du bord antérieur de l’ovaire en formant la ligne de Farre,
– Le ligament tubo-ovarien réunissant le pôle supérieur de l’ovaire au pavillon de la trompe en longeant la frange de Richard,
– Le ligament utéro-ovarien qui relie le pôle inférieur de l’ovaire à la corne utérine en sous-tendant le mésovarium,
– Le ligament lombo-ovarien, moyen de fixité le plus important.
Configuration intérieure
Il est revêtu d’un épithélium reposant sur une lame conjonctive épaisse formant l’albuginée qui entoure le parenchyme ovarien. Celui-ci comprend deux parties :
– La corticale : formée d’un stroma conjonctif dense contenant les follicules ovariens aux différents stades de leur évolution ;
– La médullaire : constituée d’un tissu conjonctif lâche contenant, outre des vaisseaux et des nerfs, quelques reliquats embryonnaires et notamment le rete ovaris.
Vascularisation et innervation
Les vaisseaux et les nerfs de l’ovaire gagnent cet organe par son bord antérieur, véritable hile vasculo-nerveux.
❖Vaisseaux :
– La vascularisation artérielle est assurée par deux artères :
→ Artère ovarienne
→ Artère utérine.
– Les veines ovariennes ont une disposition voisine de celle des artères.
❖Nerfs :
L’innervation est assurée par :
– le plexus ovarien,
– et le plexus hypogastrique.
Les lymphatiques accompagnent les vaisseaux ovariens et se jettent à droite dans les ganglions latéro-caves, à gauche dans les ganglions latéro-aortiques.
Les trompes utérines
Les trompes utérines ou trompes de Fallope ou oviductes sont deux conduits musculo-membraneux paires et symétriques qui se détachent de la corne utérine pour se diriger transversalement en dehors. Ils sont les lieux habituels de la fécondation de l’ovule par le spermatozoïde et mènent l’œuf dans la cavité utérine. Les oviductes sont situés dans le petit bassin, leur longueur est en moyenne de 10 à 14 cm et d’un calibre externe de 2 à 3 mm variant en fait suivant le segment considéré.
Configuration externe et rapports anatomiques
Chaque trompe présente quatre parties :
– La partie interstitielle :
Zone où la trompe traverse l’épaisseur de l’utérus.
Longue environ de 14 cm, d’un calibre inférieur de 0,5 à 0,2 mm.
– Le segment isthmique :
Situé dans la partie interne du méso-salpinx, il se dirige transversalement en dehors sur 3 à 4 cm avec un diamètre de 2 à 4 mm. L’isthme fait suite à la portion interstitielle.
– L’ampoule ou segment ampullaire :
Située plus en dehors, longue de 7 à 8 cm, d’un diamètre à 7 à 8 mm flexueuse. Elle longe le bord interne de l’ovaire.
– Le pavillon :
C’est le segment le plus externe, le plus mobile, long de 2 à 3 cm est allongé de haut en bas le long du bord interne de l’ovaire. Il a une forme évasée en entonnoir, à contours festonnés formants les franges tubaires longues de 10 à 15 mm et dont la plus longue ou frange de Richard adhère au pôle supérieur de l’ovaire. Au fond du pavillon la lumière tubaire s’ouvre par l’ostium abdominal.
|
Table des matières
INTRODUCTION
REVUE DE LA LITTERATURE
I- RAPPELS ANATOMIQUES
I.1-ANATOMIE DE L’APPAREIL GENITAL INTERNE DE LA FEMME
I.1.1- les ovaires
I.1.1.1- Configuration externe et rapports anatomiques
I.1.1.2- Configuration intérieure
I.1.1.3- Vascularisation et innervation
I.1.2- Les trompes utérines
I.1.2.1- Configuration externe et rapports anatomiques
I.1.2.2- Configuration intérieure
I.1.2.3- Vascularisation et innervation
I.1.3- L’utérus
I.1.3.1- Configuration extérieure et rapports anatomiques
I.1.3.2- Configuration intérieure
I.1.3.3- Vascularisation et innervation
I.1.4- Le vagin
I.1.4.1- Configuration externe et rapports anatomiques
I.1.4.2- Configuration intérieure
I.1.4.3- Vascularisation et innervation
I.2- ECHO-ANATOMIE DE L’UTERUS ET SES ANNEXES
METHODOLOGIE ET RESULTATS
II- MATERIELS ET METHODES
II.1- MATERIELS
II.2- METHODE
II.2.1- technique classique par abord sus-pubien trans-vésical
II.2.2- la méthode statistique utilisée
– Fréquence
– Taux
II.3- NOS RESULTATS
COMMENTAIRES ET DISCUSSIONS
II.4- COMMENTAIRES ET DISCUSSIONS
II.4.1- La grossesse extra-utérine (GEU)
II.4.1.1- Epidémiologie
II.4.1.2- Facteurs favorisants
II.4.1.3- Clinique
II.4.1.4- Moyens de diagnostic
II.4.2- Kyste de l’ovaire
II.4.2.1- Epidémiologie
II.4.2.2- Clinique
II.4.2.3-Moyens de diagnostic
II.4.3- Infection utéro-annexielle
II.4.3.1- Epidémiologie
II.4.3.2- Moyens de diagnostic
CONCLUSION