Anatomie de l’appareil genital chez la femme

L’hystérectomie est une opération qui consiste à enlever l’utérus. On dit aussi, l’ablation de l’utérus. Parfois, selon le cas, le col de l’utérus, les ovaires et les trompes de Fallope peuvent également être enlevés. L’hystérectomie est pratiquée afin de soulager différents malaises ou maladies. Pendant longtemps l’hystérectomie était considérée comme la première ou la seule solution pour soulager les femmes de certains problèmes gynécologiques. De nos jours, dans certains cas, d’autres solutions de rechange peuvent être envisagées .

Malgré une constante diminution, l’hystérectomie est une des opérations les plus pratiquées dans le monde. Aux Etats-Unis, un des pays où on la pratique le plus avec Australie, on estime que plus de 600.000 femmes sont opérées chaque année. Au Canada, une femme sur cinq devra subir l’ablation de l’utérus (1). A Moramanga, l’hystérectomie est l’une des interventions les plus pratiquées après la césarienne en gynécologie. Elle est la chirurgie de référence dans les pathologies utérines. Elle a d’abord un rôle thérapeutique majeur puisque, dans un certain nombre de cas où les facteurs pronostiques sont excellents, elle peut être le seul geste thérapeutique.

RAPPELS

HISTORIQUE

Quelques hystérectomies ont été pratiquées dès l’Antiquité mais ce n’est qu’au XIXème siècle que cette intervention est décrite et enseignée. Après l’hystérectomie vaginale réalisée par Langenberck en 1813, de nombreuses tentatives ont été effectuées en particulier par Sauter de Constance en 1822 et par J. Warren le 05 mai 1829 à Harvard. Mais, c’est seulement le 24 juillet 1829 à Paris que Joseph Claude Anthelme Récamier effectue avec succès la première hystérectomie vaginale, réglée sur des bases anatomiques avec ligature des pédicules. Cette première avait été préalablement répétée sur des cadavres dès 1802 (2). Depuis 1878, Freud avait découvert l’hystérectomie abdominale (3). En France, la voie basse depuis sa première réalisation était peu pratiquée au profit de la voie abdominale (4). Récemment en 1989, Harry Reich (5) a décrit la première hystérectomie réalisée totalement par voie cœlioscopique. Cette technique est encore en cours d’évaluation .

L’hystérectomie est, après la césarienne, l’intervention la plus rependue en milieu gynéco-obstétrical (10). Elle est devenue l’intervention viscérale la plus pratiquée après l’appendicectomie en chirurgie générale. C’est l’une des interventions les plus pratiquées dans les pays développés mais sa fréquence varie suivant les pays (11). Aux Etats-Unis, 590.000 hystérectomies sont pratiquées annuellement touchant 6,7 % de femmes de plus de 15 ans, soit deux fois plus que les appendicectomies. Au Canada, chaque année, environ 65.000 canadiennes subissent une hystérectomie (12). En France, 60 à 65.000 hystérectomies sont effectuées chaque année, mais il n’y a pas de statistiques régulièrement publiées (11). Le taux des patientes hystérectomisées à 60 ans atteint 37% aux USA. Les chiffres sont plus faibles en Europe : 20% en Angleterre,15% en Italie, 12% en Suède et de 5,8% en France (10),(13). Cette fréquence dépend de la catégorie sociale des patientes, de la race, de l’organisation des soins, de l’origine (rurale ou urbaine) ainsi que du niveau d’information des patientes .

ANATOMIE DE L’APPAREIL GENITAL CHEZ LA FEMME

L’utérus

Situation de l’utérus dans le pelvis

L’utérus est situé dans le bassin, derrière la vessie et devant le rectum au-dessus du vagin et au-dessous de l’intestin grêle et du colon pelvien. Chez la femme, il a la forme d’une poire aplatie d’avant en arrière dont la grosse extrémité est tournée en haut et en avant, tandis que la petite est dirigée en bas et en arrière. Cette dernière, qu’on appelle le col utérin, fait saillie à l’intérieur du vagin et présente une sorte de fente, nommée orifice utérin.

Structure

La paroi de l’utérus est épaisse d’environ 1 cm. Elle est composée de trois tuniques, qui sont de l’extérieur vers l’intérieur :
– une tunique séreuse qui ne revêt qu’une partie de l’utérus (LE PERITOINE),
– une tunique musculaire formée de fibres lisses disposées en couches circulaires, longitudinales et entrecroisées (LE MYOMETRE),
– et une tunique muqueuse, friable et adhérent à la tunique musculaire (L’ENDOMETRE).

Ligaments de l’utérus

Deux replis du péritoine, appelés ligaments larges, fixent l’utérus aux parois du bassin. Il existe quatre autres replis du péritoine :
– deux ligaments antérieurs sont entre l’utérus et la vessie,
– deux ligaments postérieurs sont entre l’utérus et le rectum.

Enfin, deux faisceaux ronds de fibres conjonctives et musculaires partent des angles supérieurs de l’utérus, traversent le canal inguinal et vont se terminer dans le tissu cellulaire des parties voisines : ce sont les ligaments ronds. Chacun des angles supérieurs donne également naissance à un ligament dit de l’ovaire, parce qu’il maintient cet organe en rapport avec l’utérus, et à un conduit appelé trompe utérine ou trompe de Fallope, qui se termine par un pavillon frangé, et qui amène dans la cavité utérine l’ovule produit par l’ovaire.

Fixité

La mobilité du corps utérin n’est qu’une mobilité de position par rapport au col. Cette position est variable : l’antéversion et l’antéflexion normales étant maintenues par les ligaments utérins, en particulier : les ligaments larges et les ligaments ronds.

La fixité du col utérin maintient l’utérus en place. Les éléments de soutien du col utérin sont multiples : accessoirement par les ligaments utéro-sacré, les lames sacro-rectopubiennes et les tissus cellulo-fibreux de l’espace pelvi-rectal supérieur; essentiellement, le périnée par l’intermédiaire du vagin.

Rapports avec le péritoine

Le péritoine recouvre entièrement le corps de l’utérus, l’isthme et la face postérieure du segment sus vaginal du col. En avant, il se réfléchit au niveau de l’isthme et se continue avec le péritoine de la face supérieure en formant le cul de sac vesico-utérin. Tandis qu’en arrière, le péritoine se réfléchit plus bas, sur la face postérieure du vagin dont il recouvre 2 cm environ et se continue avec le péritoine de la face antérieure du rectum en formant le cul de sac de Douglas. Latéralement, le péritoine se prolonge en dehors de l’utérus avec les feuillets de ligament large. Le péritoine n’est pas uniformément uni à l’utérus. Il est très adhérent à la musculeuse au niveau du fond et des parties adjacentes du corps surtout en arrière et sur la ligne médiane. Il est séparé de l’isthme et de la face antérieure du col par des tissus celluleux qui lui permet de se décoller facilement.

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : Revue de la litteture sur L’APPAREIL GENITAL DE LA FEMME ET LA TECHNIQUE OPERATOIRE
I. RAPPELS
1. HISTORIQUE
2. ANATOMIE DE L’APPAREIL GENITAL CHEZ LA FEMME
2.1. L’utérus
2.1.1. Situation de l’utérus dans le pelvis
2.1.2. Structure
2.1.3. Ligaments de l’utérus
2.1.4. Fixité
2.1.5. Rapports avec le péritoine
2.1.6. Vaisseaux et nerfs
2.2. Le vagin
2.3. Les trompes (salpinx)
2.4. Les ovaires
3. PHYSIOLOGIE
4. PATHOLOGIE
II. LES INDICATIONS DE L’HYSTERECTOMIE EN FONCTION DE LA PATHOLOGIE
1. URGENCES
2. PATHOLOGIES BENIGNES
2.1. Fibromes
2.2. Hémorragies utérines
2.3. Adénomyose
2.4. Endométriose
2.5. Infections chroniques
3. PATHOLOGIES MALIGNES
3.1. Tumeurs malignes de l’utérus
3.2. Tumeurs malignes de l’ovaire ou des trompes
3.3. Tumeurs malignes du col utérin
4. INCONFORTS
4.1. Algies pelviennes
4.2. Prolapsus
5. INDICATIONS PAR EXTENSION
5.1. Stérilisation
5.2. Après castration
5.3. Associations de plusieurs pathologies utérines
III. GENERALITES SUR LES HYSTERECTOMIES
1. LES DIFFERENTS TYPES D’ HYSTERECTOMIE
2. TECHNIQUES CHIRURGICALES DES HYSTERECTOMIES
2.1. Voies d’abord
2.2. Techniques opératoires
2.2.1. Hystérectomie abdominale
2.2.2. Hystérectomie vaginale
2.2.3. Hystérectomie cœlioscopique
2.3. Avantages et inconvénients de chaque technique
2.4. Complications
2.4.1. Complications per-opératoires
2.4.2. complications post-opératoires
DEUXIEME PARTIE : RESULTATS DE NOS OBSERVATIONS
I. MATERIEL ET METHODES
1. CADRE ET PERIODE D’ETUDE
2. PARAMETRES UTILISES
II. RESULTATS
1. FREQUENCE
2. AGE DES PATIENTES
3. PARITE
4. MOTIFS DE CONSULTATION
5. ANTECEDENTS
5.1. Antécédents médico-gynéco-obstétriques
5.2. Antécédents chirurgicaux
6. INDICATIONS DE L’HYSTERECTOMIE
7. ASSOCIATION DES SIGNES FONCTIONNELS A CHAQUE PATHOLOGIE
8. DONNEES CLINIQUES
9. EXAMENS PARACLINIQUES
9.1. Biologie
9.2. Radiographie sans préparation abdomino-pelvienne
9.3. Echographie abdominale
9.4. Biopsie de l’endomètre
9.5. Frottis cervico-vaginal
9.6 Hystérosalpingographie
11. TRAITEMENT
11.1. Préparation des patientes à opérer
11.2. Intervention
11.3. Gestes associés
11.4. Traitements adjuvants
12. COMPLICATIONS PER-OPERATOIRES
13. TEMPS OPERATOIRE
14. DUREE D’HOSPITALISATION
15. SUITES OPERATOIRES
15.1. Suites compliquées
15.2. Suites simples
15.3. Surveillance
Troisième partie : commentaires, discussions et suggestions
I- COMMENTAIRE ET DISCUSSION
II – SUGGESTIONS
1-Une bonne indication
2-Une bonne information
3-Moment de conscientisation
VELIRANO
PERMIS D’IMPRIMER
CONCLUSION

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