Analyses physico-chimiques pour l’amélioration de la qualité de l’eau de mer

LES PROBLEMES DE L’EAU DE MER

DESCRIPTION DES GRILLEURS 

1) Le rôle de dégrilleurs : Le rôle du dégrilleurs est l’élimination des déchets de grandes dimensions supérieures à 5cm.

2) Le dégrilleurs se compose de : • Une grille à barreaux permettant de retenir les déchets de dimensions supérieures à l’écartement entre barreaux (500 mm). • Une charpente métallique munie de deux glissières latérales. • Un mécanisme de dégrilleurs. • Un chariot racleur • Un vérin de manœuvre. • Deux systèmes de galets de guidage. • Un enrouleur de flexible, à ressorts. • Une centrale hydraulique.

La grille : Elle est réalisée en fers plats réunis par des tirants servant d’entretoises pour obtenir un écartement constant. Elle est liée latéralement aux rails de guidage permettant ainsi un démontage aisé de l’ensemble de la grille par l’amont. Les dimensions de grille : • La hauteur de la grille : 7.43 m. • La largeur de la grille : 2.86 m. • Le débit nominal : 37500 m3. • Espace entre barreaux : 5 cm.

La charpente : Elle est constituée de trois parties : • Un élément inférieur sur lequel est fixée la grille. • Un élément inférieur servant de liaison. • Un élément supérieur supportant la partie motrice de l’appareil.
Chaque élément comporte les rails de guidage latéraux. L’élément supérieur comporte de plus : • Deux rails courbes de déversement. • La traverse supportant le treuil. • La passerelle sur laquelle est montée la centrale hydraulique et permettant un accès aux systèmes mécanique et hydraulique.

Elle est munie d’une rambarde de protection et d’une échelle d’accès à partir du niveau de la dalle béton. Le mécanisme de dégrilleur comprenant : • Un moteur électrique triphasé. • Un réducteur à arbre creux sous carter à bain d’huile. • Un système de tambours d’enroulement rainurés pour les deux câbles de traction du râteau. • Deux paliers. • Un sélecteur de position basse et haute, monté directement en bout d’arbre évitant ainsi l’immersion d’un fin de coures bas.

Le chariot racleur comprenant : • Deux flasques en tôle reliés par un tube carré. • Deux chapes pour articulation de la poche. • Une chape avec axe en acier inox pour liaison avec vérin. • Les galets en acier inox assurant le guidage, montés sur bagues en fibre d’amiante. • Les carrés empêchant la pénétration des refus entre les galets. • Un secteur en fer UAP assurant le guidage des flexibles de l’enrouleur.

Le vérin de manœuvre : Vérin double effet : • Course 200mm. • Pression de service 200 bars.
Lié par chape à la poche et au chariot, il permet l’ouverture et la fermeture de la poche. La chape visse sur la tige permet d’ajuster la longueur tige rentrée du vérin. Des systèmes de galets guidages Constitués chacun par galet étagé monte sur un axe en acier inoxydable ils sont situés à chaque extrémité de la poche et limitent l’usure des peignes lors du raclage sur tôle au-dessus de la grille à barreaux. Un enrouleur de flexible, à ressorts Du type S4 2T à bride et support équerre, orifices ¼, il est équipé d’un flexible duplex alimentant le vérin. Deux raccords tournants permettent la liaison à la centrale hydraulique.

La centrale hydraulique équipée de : • Un groupe motopompe verticale. • Un réservoir avec orifices de remplissage et de vidange. • Un filtre sur retour. • Un électro-distributeur à trois positions. • Deux réducteurs de pressions.

DESCRIPTION DES FILTRES 

1) Le rôle de filtre comme le rôle de crépine : • Évite l’aspiration des corps (solides…..) dans la pompe. • Permet le tamisage à travers un élément filtrant dont les vides ont une dimension choisie.

2) Fonctionnement : Le filtre type NCC est constitué d’une bande filtrante mobile sans fin entraînée en rotation par un système. L’eau brute traverse la bande filtrante de l’extérieur vers l’intérieur du filtre : tout passage d’eau de la partie «eau brute » vers la partie « eau filtrée » est interdit du fait de la présence d’un système d’étanchéité. Les sédiments arrêtés par la bande filtrante créent une parte de charge en l’obturant. Le système de détection de parte de charge réagit alors suivant ces réglages et enclenche le cycle de marche correspondant.
Une rampe de lavage intérieure nettoie sous pression la bande filtrante. Les sédiments déposés sont évacués dans un caniveau de réception situé sur le plancher de manœuvre. Un réseau d’évacuation conduit les sédiments vers une benne de réception.

3) Les constituant des pertuis de filtre : • La longueur de pertuis est 4 m. • La largeur de pertuis est 3 m. • La profondeur est 12.02 m.

4) Les différents éléments qui constituent les filtres : ⇒ Moteur asynchrone réducteur. ⇒ 63 tamis (finesse 2mm). ⇒ Châssis (63 châssis). ⇒ Les palettes. ⇒ Tourteaux : palier du Tourteaux. ⇒ Glissière La chaîne : les galets. ⇒ La rompe de lavage + les buses. Le fonctionnement des 4 filtre est rigoureusement le même : A partir d’un réseau 660v 3≈ et à travers un sectionneur général ; le moteur à 2 vitesses entraîne un filtre rotatif à savoir : ⇒ petite vitesse. ⇒ grande vitesse. Ce moteur est protégé par un relais thermique pour chaque vitesse. Une électrovanne de lavage est ouverte lorsque le moteur de filtre démarre.

Marche automatique : ⇒ commutateur pupitre générale position automatique. ⇒ commutateur sur armoire de commande est en position auto.

a) lorsque la perte de charge atteint 10 cm (12 cm pour le filtre 5), le moteur démarre aussitôt en petit vitesse et l’électrovanne de lavage permet le nettoyage des tamis. b) si la perte de charge diminue, le moteur et l’électrovanne s’arrête après temporisation pour avoir un bon nettoyage. N.B : Le même phénomène se produit tous les 3 heurs si la perte de charge 10 cm (12 cm pour le filtre 5) n’est par atteinte, par l’intermédiaire de la minuterie. c) Au contraire si la perte de charge augmente toujours et atteint les 20 cm (22 cm pour le filtre 5), le moteur de filtre passe alors en grand vitesse et l’électrovanne reste ouvert. d) si la perte charge diminue et quitte la 20 cm le moteur de filtre passe en petite vitesse après un certain temps pour éviter les chocs mécaniques dues à l’ouverture de l’électrovanne pendant ce temps reste ouverte. En suite le fonctionnement peut être celui du (b) ou à nouveau celui du (c). e) si la perte de charge atteint 30 cm (32 cm pour le filtre 5) l’alarme il active. Si la perte de charge atteint 40cm (70 pour le Filtre 5), déclenchement.

Marche manuel : ⇒ commutateur pupitre générale position local. ⇒ commutateur sur armoire de filtre dépend, dans ce cas particulier de l’utilisation ; grâce au commutateur de choix PV-GV. Le fonctionnement de l’électrovanne restant toujours asservit à celui du moteur ; à savoir : ⇒ position P.V. ⇒ position G.V.

N.B : Un Bouton poussoir vert « test lampes » permet de vérifier si chaque voyant est en état de bon fonctionnement. Il y a donc 3 voyant rouges clignotant ; à savoir : ⇒ défaut thermique de la P.V, qui d’enclenche l’alarme ; fait clignoter son voyant. ⇒ défaut thermique G.V (qui déclenche l’alarme ; fait clignoter sur voyant). ⇒ défaut fusion fusible détecte par le dispositif contre la marche monophasé (DPMM).
• un Bouton Poussoir rouge « réarmement » permit d’arrêter le klaxon de faire passer les voyants clignotants en feux fixes et d’allumer un voyant rouge « défaut général ».

Table des matières

Introduction
Liste des abréviations
Liste des figures
Liste des tableaux
Liste des graphes
Partie I : PRESENTATION DU GROUPE OCP JORF LASFAR Organigramme du groupe OCP
Présentation de l’OCP JORF LASFAR
II.1- Situation géographique
II.2- Historique
II.3- Complexe industriel JORF LASFAR
II.3.1- Domaine d’activité
II.3.2- Présentation de TED
II.3.3- Présentation du laboratoire central et organisation
Partie II : CIRCUIT DE L’EAU DE MER
I-Utilisation de l’eau de mer
II-Description de la station PEM
1-Introduction
2-Paramètres de marche des pompes de PEM
3-L’équipement de PEM
4-Description des batardeaux, dégrilleurs et filtres : a-Introduction
b-Description des batardeaux
c-Description des dégrilleurs
d-Description des filtres
e-Description de bassin d’aspiration
f-Description de salle des pompage
Partie III : LES PROBLEMES DE L’EAU DE MER
1-Problématique
2-Les types de moules et d’algues
Partie IV : ANALYSES PHYSICO-CHIMIQUES POUR L’AMELIORATION DE LA QUALITE DE L’EAU DE MER
1-Comparaison entre l’eau d’el Jadida et l’eau d’Azemmour
2-Les analyses chimiques de l’eau
3-Résultats et discutions
4-Traitement de l’eau de mer
5-Analyse de la chloration
Conclusion
Bibliographie

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