ANALYSES DE LA QUALITE DES EAUX DE PUITS

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Etudes des paramètres de l’eau

Les paramètres de l’eau se divisent en trois grandes catégories : les paramètres organoleptiques, les paramètres physico-chimiques et les paramètres bactériologiques.

Les paramètres organoleptiques

Ce sont des paramètres, telle que la couleur, les odeurs et le goût de l’eau, considérés comme référence de la qualité de l’eau destinée à l’alimentation. Ils peuvent être fournir des indications sur la présence des contaminants dans l’eau.

La couleur

La couleur de l’eau peut être due à certaines substances minérales ou organiques dissoutes ou non dans celui-ci. Elle est dite vraie ou réelle lorsqu’elle est due aux seules substances dissoutes, c’est-à-dire passant à travers un filtre de porosité égale à 0,45 μm. Par contre, elle est dite apparente quand les substances en suspension y ajoutent leur propre coloration. Les couleurs réelle et apparente sont approximativement identiques dans l’eau claire et les eaux de faible turbidité [3].

L’odeur

Elle est définie comme l’ensemble des sensations aperçues par l’organe olfactif en flairant certaines substances volatiles. Elle provient soit des produits chimiques, soit des matières organiques en décomposition, soit d’organismes aquatiques existant dans l’eau [3].

Le goût

C’est un ensemble des sensations gustatives, olfactives et de sensibilité chimique commune perçue lorsque l’aliment ou la boisson est dans la bouche. Elle provient soit des produits chimiques, soit des matières organiques en décomposition présent dans l’eau [3].

Paramètres bactériologiques

Les paramètres bactériologiques sont des indications sur la probable contamination de l’eau par les microorganismes. Les bactéries peuvent être utilisées comme bioindicatrices de pollution. En termes de potabilité de l’eau, on peut distinguer les groupes suivants: les coliformes fécaux ou thermotolérants, les coliformes totaux et les bactéries pathogènes telles que les streptocoques fécaux [19].

Coliformes totaux

Les coliformes totaux sont des bactéries ayant une forme de bâtonnet, une condition de vie aérobie ou anaérobies facultative. Elles sont non sporulées et possédant l’enzyme enzyme ß-galactosidase permettant l’hydrolyse du lactose à 35 °C afin de produire des colonies rouges avec reflet métallique sur un milieu gélosé approprié.

Coliformes fécaux

Les coliformes fécaux ou coliformes thermotolérants sont un sous-groupe des coliformes totaux, elles ont une forme de bâtonnet, et avoir une condition de vie anaérobie facultative. Elles sont aussi non sporulées et capables de fermenter le lactose à une température de 44,5 °C afin de produire des colonies jaune à jaune orangé en moins de 24 heures [4].

Streptocoques fécaux

Les streptocoques fécaux sont des bactéries ayant une forme sphérique ou ovoïde formant des chainettes non sporulées, á gram positif, catalase négative, et possédant l’antigène D. Elles sont cultivées en anaérobiose à 37ºC à fin de produire des colonies violets.

Les normes sur la qualité de l’eau

L’eau est dite potable si elle ne présente aucun risque pour la santé, lorsqu’on l’est bue de façon permanente. La qualité de l’eau de boisson est un problème de santé universel. Elle est indispensable à la vie, mais elle peut aussi transmettre et transmet des maladies graves. Donc, c’est pour cette raison qu’on établie des normes sur la qualité de l’eau pour fixer les quantités maximales tolérables de certaines substances indésirables ou toxiques pour la santé humaine.

Les différentes types de puits

Selon les sources d’alimentation des puits, c’est-à-dire les nappes d’eau souterraine, on distingue en deux grandes catégories : le puits de surface et les puits artésien ou les puits profond.

Le puits de surface

Le puits de surface est un ouvrage de captage d’eau souterraine avec un diamètre intérieur généralement supérieur à 60 cm et de profondeur de 9 m à partir de la surface du sol. Il est alimenté par la nappe phréatique ou nappe libre.
Ce type de puits est facilement accessible. Toutefois, sa faible profondeur augmente considérablement les risques de contamination. En effet, les eaux de surface souillées peuvent facilement s’infiltrer vers la nappe phréatique. Le rendement de ce type du puits est directement lié aux conditions climatiques (sècheresse et précipitation) et aux usages intensifs [20].

Puits profond

Un puits profond est un ouvrage de captage d’eau souterraine ayant un diamètre habituellement de 6 pouces et de profondeur environ de 100 m à partir de la surface du sol. Il est alimenté par la nappe d’eau sous-pression ou nappe captive.
Il est habituellement fiable et stable toute l’année pour ce qui est de la qualité et de la quantité de l’eau. Ce type de puits est moins vulnérable face à la contamination provient de la surface du sol. Donc deux avantages importants pour celui-là : en premier lieu, une plus grande salubrité de l’eau, et en second lieu, une plus grande disponibilité [20].

Le système de protection d’un puits

Pour protéger un puits, le travail à faire commence sur le choix de son emplacement.
Cela garantira la sécurité et la performance du puits. Pour cela, il faut éviter l’emplacement sur le terrain bas, on doit aussi tenir compte de plusieurs éléments sur le terrain. Ces éléments à considérer sont :
Les retraits ou distances sécuritaires à respecter pour implanter le puits,
L’environnement salubre dans la zone où le puits doit être implanté.
La distance admissible entre les sources de contamination et le puits est représentée par le tableau 5.

POLLUTIONS DES EAUX DE PUITS

Définitions

La pollution ou la contamination

C’est une modification défavorable du milieu naturel qui apparait en totalité ou en partie comme le sous-produit de l’action humaine, au travers d’effets directes ou indirectes altérant les modalités de répartition des flux d’énergie, des niveaux de radiation, de la constitution physico-chimique du milieu naturel et de l’abondance des espèces vivantes [5].

Les polluants ou contaminants

Ce sont des substances ou énergie introduit dans l’environnement, et qui génèrent des effets indésirables’ ou défavorisent l’utilité des ressources [19].

Répartitions spatio-temporelle des pollutions

Répartition géographique

Selon la répartition spatiale ou géographique des pollutions, on distingue deux grandes catégories de pollution : les pollutions diffuses et les pollutions ponctuelles [19].

Pollution diffuse

La pollution diffuse est une pollution résultant d’épandage des produits solides ou liquides à la surface du sol et occupent une grande superficie. Elle est la pollution la plus répandue et la plus néfaste. Elle contamine l’air, le sol et l’eau sur des longs périodes. Le transfert de ce type de pollution vers la nappe d’eau souterraine se fait par l’infiltration des eaux de surface, elle est difficile à contrôler [19].
On observe plusieurs sources de pollution diffuse :
. épandage de pesticides ;
. épandage d’engrais en plus ou moins grande concentration ;
. entretien routier.
. le non respect des normes en matière de construction de latrines

Pollution ponctuelle

La pollution ponctuelle est produite par l’introduction, sur une surface restreinte, de substances polluantes, soit directement et de manière plus ou moins continue (la fuite sur une canalisation) ou pendant une durée brève (déversement accidentel), soit indirectement, par des dépôts de solides contenant les polluants à la surface du sol [5].
Les effets de telles contaminations sont immédiats et peuvent provoquer la mortalité des êtres vivants.

Répartition dans le temps

On distingue deux types de pollution dans le temps, ce sont : la pollution chronique et la pollution accidentelle.

Pollution chronique

La pollution chronique est une pollution permanente. Elles sont soit par des émissions répétées ou continues de polluants, soit par la présence de polluants très rémanents. Ce type des pollutions est connue ou prévisible et peut être très variable dans le temps [22].
Corrosion des éléments métalliques
Emissions dues au gaz d’échappement des voitures b) Pollution accidentelle
Elle est due à un déversement consécutif, à un accident de circulation qui implique le transport de marchandises dangereuses.
Les transports constituent les causes principales de cette pollution. La pollution accidentelle peut être également due à une panne dans le fonctionnement de stations d’épurations des eaux, le mauvais entreposage de produits chimiques solubles, une dispersion dans la nature de gaz toxique par les usines et l’incendie.

Les principaux types des contaminants

Selon la nature des contaminants, ils doivent être classifiés en trois types distincts [6].

Les contaminants physiques

Ce type de contaminant altère l’apparence physique de l’eau telle que sa transparence, à cause de la présence des particules en suspension comme de l’argile et du limon, et leur qualité organoleptique. L’eau trouble est problématique parce que les particules présentes dans l’eau peuvent être une source de nourriture pour les bactéries [7].

Les contaminants chimiques

Il s’agit de différentes substances dissoutes dans l’eau, provenant des activités humaines. Ils sont distingués en deux grandes catégories : les polluants organiques et les polluants inorganiques.

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Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
Partie I : REVUES BIBLIOGRAPHIQUES
Chapitre I : GENERALITES
I – 1/ GENERALITES SUR L’EAU
I – 1 – 1/ Les propriétés physico-chimiques de l’eau
I – 1 – 2/ Le cycle de l’eau
I – 1 – 3/Etudes des paramètres de l’eau
I – 1 – 4/ Les normes sur la qualité de l’eau
I – 2/ GENERALITES SUR LE PUITS
I – 2 – 1/ Définition
I – 2 – 2/ Les différentes types de puits
I – 2 – 3/ Le système de protection d’un puits
I – 3/ POLLUTIONS DES EAUX DE PUITS
I – 3 – 1/ Définitions
I – 3 – 2/ Répartitions spatio-temporelle des pollutions
I – 3 – 3/ Les principaux types des contaminants
I – 3 – 4/ Les caractéristiques physico-chimiques des contaminants
Partie II: ETUDES EXPERIMENTALES
Chapitre II: METHODOLOGIES
II – 1/ PRESENTATION DE LA ZONE D’ETUDE
II – 1 – 1/ Localisation de la CUA
II – 1 – 2/ Description géographique
II – 1 – 3/ Choix du site de prélèvement
II – 2/ ANALYSES DE LA QUALITE DES EAUX DE PUITS
II – 2 – 1/ Prélèvement des échantillons d’eau
II – 2 – 2/ Analyse des paramètres physico-chimiques
II – 2 – 3/ Analyse bactériologiques
II – 3 / EVALUATION DES RISQUES DE CONTAMINATION DES EAUX DE PUITS
II – 4/ METHODE D’EVALUATION DE LA VULNERABILITE
Chapitre III: RESULTATS ET DISCUSSIONS
III – 1/ RESULTATS ET DISCUSSIONS
III – 1 – 1/ Analyses physico-chimiques
III – 1 – 2/ Analyses bactériologiques
III – 1 – 3/ Evaluation des risques de contaminations
III – 1 – 4/ Evaluation de la vulnérabilité
CONCLUSION ET RECOMMANDATION

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