Analyses de la politique de credit et la creation monetaire a madagascar

La monnaie joue un rôle important dans la vie économique. Elle nous permet d’effectuer des transactions sur le marché. La manque de celle-ci peut être fatale pour l’économie, mais l’augmentation conduit aussi à une situation beaucoup plus grave. La monnaie nous est familière. On achète nos vêtements, nos nourritures et de payer nos loyers par la monnaie. Mais sa mise en circulation relève des autorités compétentes qui par la politique monétaire régulent la quantité de monnaie qui doit être mise en circulation pour satisfaire le besoin de l’économie. C’est pourquoi, en raison de ses familiarités dans la vie, l’analyse de la politique de crédit et la création monétaire à Madagascar est instructive. Il est nécessaire alors que pour pouvoir comprendre le mécanisme de la monnaie de partir par ses aspects théoriques. Dans cette première partie, nous parlerons des définitions diverses sur la monnaie, ensuite nous traiterons le phénomène du crédit dans l’ensemble, puis nous chercherons les facteurs de création monétaire en approfondissant l’analyse de la monnaie et du crédit au niveau de la politique monétaire et des théories y afférant. Par la suite, il est aussi utile de se conformer la théorie à la pratique. En effet, dans la deuxième partie, nous analyserons la situation de la politique de crédit et la création monétaire à Madagascar. Cette partie démontre les évolutions qui sont survenues sur la quantité de la masse monétaire malgache. Dans cette partie alors, nous analyserons les causes de l’augmentation de la masse monétaire suivi par l’évolution de ses contreparties, ensuite par l’évolution de l’excédent de réserves obligatoires et du système de paiement et nous terminerons par des analyses critiques et suggestions de la situation à Madagascar.

ASPECTS THEORIQUES

Par la politique monétaire, les autorités monétaires définissent les objectifs à atteindre grâce à des moyens monétaires. Dans la vie quotidienne, la monnaie nous semble familière alors que sa création et ainsi que sa mise en circulation révèlent des aspects assez complexe. Certes, la monnaie nous facilite les échanges, en tant qu’intermédiaire des échanges, et elle est aussi réserve de valeur, mais elle peut être également source de déséquilibre et de récession économique. Nous suivons dans cette première partie l’ordre naturel des choses en examinant successivement la définition de la monnaie, puis le crédit, ensuite le mécanisme de la création monétaire et enfin nous terminons par la politique monétaire et les théories relatives à la monnaie et du crédit.

La définition de la monnaie

La monnaie constitue la composante essentielle de la science économique. De plus, elle constitue aussi le pivot de la vie économique. Toute la société cherche à avoir de quoi acheter quelque chose sur le marché. Donc, tout le monde travaille pour pouvoir se vêtir, se nourrir, s’habiter sous un toit, alors chercher de l’argent, de la monnaie. La monnaie est donc la composante principale de la vie, de la science économique. Dans cette chapitre, nous mettons en évidence toutes les définitions de la monnaie. Le concept de la monnaie fait l’objet de nombreuses définitions que l’on peut rassembler en deux groupes : la monnaie intermédiaire des échanges et la monnaie-rapport social.

Quelques définitions
La plupart des économistes proposent une définition fonctionnelle. La monnaie est un instrument qui facilite les échanges en remplissant trois fonctions principales : la fonction d’intermédiaire des échanges, la fonction d’unité de compte, la fonction de réserve des valeurs. D’autres économistes insistent sur la dimension sociale de la monnaie, ou encore sur le circuit monétaire de la production . Pour les premiers, la monnaie est une institution fondatrice de la société marchande qui permet de socialiser la violence. Pour les seconds, la monnaie de crédit est l’origine logique de la production puisque c’est la décision bancaire d’accorder un crédit à une entreprise. Jean-Baptiste Say définit la monnaie :  » C’est une marchandise divisible au point de se proportionner à l’importance de toutes espèces d’achats, et qui convienne infailliblement au possesseur de la marchandise dont on a aujourd’hui besoin « .

Les formes de monnaie 

Dans la vie économique, on rencontre de nombreux types de monnaie. Les formes de monnaies varient suivant les périodes et suivant aussi l’évolution de l’homme.

La monnaie marchandise
Elle possède une valeur d’usage propre : riz, bétail, coquillage,… Cette forme de monnaie n’a plus cours actuellement. Elle a été utilisé dans l’Antiquité, c’est-à-dire dans une économie de troc où les marchandises s’échangeaient directement contre des marchandises et sans cet intermédiaire des échanges qui est la monnaie.

La monnaie métallique
Il s’agit de pièces de monnaie en métaux précieux. Cette forme de monnaie est apparue dans la Grèce archaïque. Ces pièces ont une valeur intrinsèque, mais elles sont aussi frappées par une autorité politique qui affirme sa souveraineté. La monnaie métallique fut la forme essentielle de la monnaie jusqu’à la fin du XVIIIème siècle, et tient même une place importante encore au XIXème siècle.

La monnaie manuelle
La monnaie manuelle est celle qui passe de mains en mains, c’est-à-dire de monnaie qui peut être manipulée. Elle comprend les billets de banque ou monnaies fiduciaires et les monnaies divisionnaires.

Les billets de banque
Les billets de banque circulaient au lieu de métaux précieux qu’ils représentaient et qui restaient immobilisés dans les coffres des banques. Les billets de banque étaient donc une créance sur une banque, payable en métaux précieux. Dès lors, les billets furent appeler, et sont encore appelés par tradition, monnaie fiduciaire, parce que la monnaie pouvait circuler grâce à la confiance( latin fiducia) du porteur du billet en la capacité de la banque à le lui rembourser en métal .

Actuellement, les billets sont émis par la Banque Centrale ; ils ont cours légal, ce qui signifie que tout le monde sur un territoire national accepte ces billets. Mais ils ne sont plus convertible en métaux précieux.

Les monnaies divisionnaires
Ce sont des pièces de monnaie(subdivision des billets de banque). Elles sont souvent englobées dans les monnaies fiduciaires.

La monnaie scripturale

Il s’agit d’un simple écriture sur le livre d’une banque au nom d’une personne ou d’une société, etc. Elle se définit comme la somme des soldes créditeurs des comptes à vue des agents économiques dans les institutions financières monétaires. Elle peut circuler par une chèque, un virement, et une carte de crédit.

Fonctions de la monnaie 

Chacun sait à quoi la monnaie nous sert. Sa principale fonction de la monnaie sert à acquérir ou acheter quelque chose. Elle nous facilite donc l’échange. Nous montrons que la monnaie a trois fonctions : la monnaie comme moyen d’échange( de paiement), la monnaie comme unité de compte et la monnaie comme réserve de valeur. Il y a aussi d’autres fonctions annexes de la monnaie.

La monnaie comme moyen d’échange
La monnaie comme moyen d’échange c’est sa principale fonction. La monnaie sert donc un moyen de paiement largement accepté. Deux propriétés sont attachées à cette fonction : la monnaie est un moyen de paiement instantané ; la monnaie un moyen de paiement universel . L’instantanéité signifie que la monnaie est liquide par excellence. Elle facilite donc l’échange entre les biens et services. Mais l’universalité signifie que la monnaie est un instrument de paiement utilisable dans une zone géographique bien déterminée ou zone monétaire. Dans ce cas, la monnaie élimine les coûts engendrés par les trocs. Et d’autre part, elle a cours légal dans le territoire national.

La monnaie comme unité de compte
La monnaie comme une unité de compte mesure les valeurs. C’est la seconde fonction essentielle de la monnaie. En effet, les prix des biens et services sont exprimés en terme monétaire. Ceci simplifie les calculs économiques et facilite la comparaison des prix des différents biens et services. Donc le prix c’est l’expression monétaire de la monnaie.

La monnaie comme réserve de valeur
La monnaie peut être thésaurisée, conservée, donc elle est réserve de valeur. Elle peut aussi n’être échangée contre une actif qu’après un certain temps. Selon J-M. KEYNES : « l’importance de la monnaie découle essentiellement du fait qu’elle constitue des liens entre le présent et l’avenir » .

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Table des matières

INTRODUCTION
Partie I :Aspects théoriques
Chapitre I :Définition de la monnaie
I- Quelques définitions
II- Formes de monnaie
III- Fonctions de la monnaie
IV- La masse monétaire et les agrégats
Chapitre II :Le crédit
I- La nécessité du crédit
II- Le financement du crédit
III- Le refinancement du crédit
Chapitre III :La création monétaire
I- D’où vient la monnaie ?
II- Le multiplicateur de crédit
III- Les limites de pouvoir de création monétaire par les banques
IV- Comment contrôler la masse monétaire ?
Chapitre IV :La politique de la monnaie et du crédit
I- Choix des objectifs de la politique monétaire
II- Choix des instruments de la politique monétaire
Chapitre V :Les théories de la monnaie et du crédit
I- La neutralité de la monnaie
II- La non neutralité de la monnaie
III- L’optique monétariste
Partie II :Analyse de la situation à Madagascar
Chapitre I :Evolution de la masse monétaire
I- La disponibilité monétaire
II- La quasi-monnaie
III- Les dépôts en devises
Chapitre II :Evolution de la contrepartie de la masse monétaire
I- Les avoirs extérieurs nets et les créances sur l’Etat
II- Les crédits à l’économie
III- Evolution des autres postes nets
IV- Evolution des taux débiteurs
Chapitre III :Evolution de l’excédent de Réserves Obligatoires et le système de paiement
I- Excédent de Réserves Obligatoires
II- Le système de paiement
Chapitre IV : Critiques et Suggestions
I- La collecte et la distribution des ressources
II- La politique monétaire
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES

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