Analyses chimiques du sol
Blé
Le blé est une monocotylédone qui appartient au genre Triticum de la famille des Gramineae. C’est une céréale dont le grain est un fruit sec et indéhiscent, appelé caryopse, constitué d’une graine et de téguments. Les deux espèces les plus cultivés sont le blé tendre (Triticum aestivum) et le blé dur (triticum durum) mais il existe de nombreuses autres espèces de Triticum qui se différencient par leur degré de ploidie (blés diploides : génomes AA ; blés tétraploides : génomes AA et BB ; blés hexaploides : génomes AA, BB et DD) et par leur nombre de chromosomes
Le blé tendre possède les trois génomes AA, BB et DD constitués chacun de sept paires de chromosomes homéologues numéroté de 1 à 7 (A1…A7, B1…B7, D1…D7), soit au total 42 chromosomes ; le blé dur ne contient que les deux génomes AA et BB et 28 chromosomes.
La filiation génétique des blés est complexe et incomplètement élucidée. Il est acquis que le génome A provient de Triticum monococcum, le génome B d’un Aegilops (bicornis, speltoides, longissima ou searsii) et le génome D d’Aegilops squarrosa (également dénommé Triticum tauschii). Le croisement naturel T.monococcum X Aegilops (porteur du génome B) a permis l’apparition d’un blé dur sauvage de type AA BB (triticum turgidums sp.dicoccoides) qui a ensuite progressivement évolué vers T.turgidums spdicoccum puis vers T.durum (blé dur cultivé). Les blés tendres cultivés (AA BB DD) seraient issus d’un croisement, également naturel, entre T.turgidums sp.dicoccum (AA BB) et Aegilops squarrosa (DD) (Feillet, 2000b).
Culture
Les blé cultivés sont apparus il a une dizaine de milliers d’années en Mésopotamie, et il n’est pas impossible que nos ancêtres du Néolithique soient arrivés dès cette époque à sélectionner empiriquement certaines espèces sauvages possédant plus que d’autres les caractéristiques requises pour satisfaire les besoins des nouveaux agriculteurs : maturation des épis et des grains à peu synchrone, ferme attachement des grains à l’épi, germination non étalée dans le temps, grains gros et bien remplis. Cette sélection se poursuivra jusqu’à ce que Mendel, en 1865, jette les bases de la génétique moderne. Depuis les caractéristiques agronomiques (rendement à l’hectare, résistance aux maladies) et technologiques (aptitude à la panification des farines) des nouvelles variétés n’ont cessé de s’améliorer (Feillet, 2000 b).
Description botanique
Le problème de la reconnaissance des variétés de blé n’est évidemment pas nouveau et différentes tentatives pour le résoudre ont été rapportées depuis plusieurs dizaines d’années. On sait, par exemple, que la détermination est possible d’après des caractères botaniques tels que le port de la plante, la pilosité de certaines feuilles, l’aspect de l’épi, la couleur des anthères (Jonard, 1951). De même, après étude de la valeur systématique des caractères observables au niveau de la plantule (coloration de la coléoptile, pilosité de la première feuille) et du grain (largeur du grain/longueur du grain, longueur du scutellum/Iongueur du grain, longueur de la brosse/longueur du grain, position de l’extrémité de la radicule), (Redischung et Karska, 1952) ont établi des clés de détermination permettant de classer jusqu’à 46 variétés. Dans le même but, d’autres auteurs ont enfin utilisé la réponse de la plante à des traitements par l’acide gibbérellique (Dhesi et al., 1971) ou par certains fongicides (Fouchardet Cheskeaux, 1974).Mais le blé est commercialisé essentiellement sous la forme de grains ou de produits de leur mouture. Une identification variétale rapide doit donc pouvoir être conduite directement à partir de ce matériel, ce qui exclut l’utilisation des caractères observables sur la plante ou sur la plantule. Restent donc, outre les critères de mensuration du grain étudiés par (Redischung et Karska, 1952), les quelques tests suivants :
– Test à l’acide phénique, décrit par (Friedberg, 1933), qui donne selon la variété, un résultat échelonné entre le noir et le très peu coloré, en passant par différentes nuances de brun ;
– Couleur (roux ou blanc), texture (vitreux ou farineux) et dureté du grain ;
– Poids de 1000 grains ;
– Type d’alvéogramme Chopin.
Pourquoi le blé dur n’est pas tendre ?
Le blé dur est cultivé pour faire de la semoule utilisée pour la fabrication de biscuits, de gâteaux, de couscous et de pâtes alimentaires. Mais peut-on faire dans les champs la différence entre blé dur et blé tendre? Oui, lorsque les cultures sont en épis. L’épi de blé dur est plus rigide, plus dressé, et est hérissé d’une barbe colorée. De plus, les grains de blé dur sont différents de ceux du blé tendre. Ils sont plus gros, plus denses, plus vitreux. Sinon, le blé dur se cultive comme le blé tendre, mais pas dans toutes les régions.
Guide du mémoire de fin d’études avec la catégorie Effet de silicium sur le blé |
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Table des matières
INTRODUCTION GENERALE
I- PRESENTATION DE LA STRUCTURE D’ACCUEIL : Centre Régional de la Recherche Agronomique de Meknès (CRRA Meknès)
II- REVUE BIBLIOGRAPHIQUE
A- Blé
1- Culture
2- Description botanique
3- Date de semis
B- Silicium
Formes du Silicium dans le sol
1- Effet de silicium sur le blé
2- Effet de silicium sur le sol
III- MATERIEL ET METHODES
A- Essai en serre
1- Dispositif expérimental
2- Caractéristique du sol
3- Conduite de l’essai
4- Différents paramètres mesurés pour l’essai en serre
4.1- Teneur en chlorophylle
4.2- Nombre des feuilles
4.3- Hauteur de la plante
4.4- Surface foliaire
4.5- Matière sèche aérienne
4.6- Volume racinaire
4.7- Longueur racinaire
4.8- Matière sèche racinaire
B- Analyses chimiques du sol
1- Préparation des échantillons
Broyage, tamisage et séchage
2- Dosage du carbone
Introduction
Principe général
2.1- Méthode
2.1.1- Matériel.
2.1.2- Réactifs et étalons
2.1.3- Préparation des réactifs
2.2- Mode opératoire
3- Analyse du Phosphore
Introduction
3.1- Méthode
3.1.1-Matériel
3.1.2-Réactifs
a) Extraction
b) Détermination colorimétrique
c) Courbe étalonnage
3.2- Mode opératoire
3.2.1- Echantillon de départ
3.2.2- Blancs
3.2.3- Procédure
4- Analyse du pH et de la conductivité électrique
Introduction
4.1- Matériel..
4.2- Mode opératoire
IV- RESULTATS ET DISCUSSION
A- Analyses du sol
1- Résultats
2- Interprétation des résultats
2.1- Matière organique
2.2- pH
2.3- Conductivité électrique
2.4- Phosphore assimilable
B- Effet de silicium sur la croissance et le développement du blé dur (Vitron)
1. Effet de silicium sur la partie souterraine de la plante
1.1- Effet sur la longueur des racines
1.2- Effet sur le volume racinair
1.3- Effet sur la matière sèche racinaire
Discussion concernant l’appareil d’absorption (racine)
2. Effet de silicium sur la partie aérienne de la plante
2.1- Effet sur la teneur en chlorophylle des feuilles
2.2- Effet sur le nombre des feuilles
2.3- Effet sur la hauteur de la plante
2.4- Effet sur la surface foliaire
Discussion concernant la partie aérienne
CONCLUSION GENERALE
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
ANNEXES
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