Analyse sur l’abandon scolaire

Depuis la fin du XIXème siècle, la démocratisation scolaire, enjeu majeur des débats sociopolitiques, a procédé par étapes, avec une instruction primaire nationale accessible d’abord aux garçons des milieux populaires puis aux filles. Il n’était alors pas question de « déscolarisation » quand, dans une famille populaire, un élève cessait sa scolarité précocement : C’était « dans l’ordre des choses ». L’abandon scolaire est un phénomène dont les causes sont multiples et variées. Le problème social attaché à l’échec scolaire est donc la désignation d’un écart à la réussite attendue. Aujourd’hui, la déscolarisation est vue comme une forme avancée de l’échec scolaire. Ces problèmes peuvent recouvrir des réalités différentes selon les personnes qui ont touchées. Pour mieux comprendre la problématique de l’abandon scolaire dans les milieux à risque, une définition des principaux concepts utilisés s’impose d’entrer en jeu. Par la suite, il faut traiter certaines caractéristiques associées aux familles pauvres qui sont prédictives de difficultés scolaires et comportementales chez les enfants.

Aujourd’hui, le bilan de Madagascar est loin d’être glorieux, et cela, sur tous les domaines. La politique nationale de l’éducation est, à Madagascar, fixée par des lois d’orientation déterminant les grandes lignes de la politique générale de l’Etat. L’abandon scolaire est l’un des grands problèmes de l’éducation à Madagascar et il est le résultat de tous les problèmes qui existent dans la société et aussi au niveau de l’Etat. A Madagascar, l’éducation à beaucoup de difficultés, malgré la non gratuité des frais scolaires, l’un de ces problèmes, est l’abandon scolaire des jeunes filles et garçons. Comme notre pays est l’un des pays les plus sous développés, il est important d’étudier tous les problèmes de l’éducation tant au niveau local, que national. Notre recherche va se concentrer sur l’abandon scolaire. Tous les projets ont leurs objectifs, leurs activités sont basées sur le développement soit politique, soit social.

LE CADRAGE GENERAL

MONOGRAPHIE DE LA COMMUNE

Renseignements d’ordre général

Identification :
La commune rurale d’Andranonahoatra se trouve dans le département d’AntananarivoAtsimondrano, Région Analamanga. D’après la mairie de la commune rurale Andranonahoatra, la superficie de la commune est de 446,25 ha. Suivant les coordonnées GPS, elle est située sur la longitude 18°54’46,6’’ Sud et la latitude 47°28’27,4’’ Est. Faisant partie du premier arrondissement, elle est distante de 5km par rapport à Antananarivo-ville. La commune rurale d’Andranonahoatra comprend sept (7) Fokontany, dont 27 quartiers.

Démographie :
Dernière estimation du nombre d’habitants : 58 703 habitants au 31 décembre 2014. Cette estimation a été faite en utilisant le taux moyen d’accroissement annuel de 4,24% (hypothèse moyenne du PCD) .

❖ Population au dernier recensement officiel de juillet 1996 : 25 773 habitants.
❖ Nombres d’électeurs : 20 785 (chiffres du 09 novembre 2003),
21 743 (31 janvier 2005),
23 646 (31 janvier 2006),
25 302 (03 décembre 2006),
24 166 (12décembre 2007),
21 920 (20 décembre 2013) .

Activités des habitants

Dans la commune rurale d’Andranonahoatra, il y a toutes les catégories des gens et leurs activités sont très nombreuses. Dans la commune rurale d’Andranonahoatra, il y a des médecins, des cultivateurs, des fonctionnaires, des artisans, des cordonniers, des coiffeurs, des mécaniciens, des ferrailleurs, des secrétaires, des transporteurs, des éleveurs, des policiers et aussi des militaires.

Equipements de santé

Dans une commune rurale, l’existence des équipements de santé est très importante pour la vie de la population. Dans la commune rurale d’Andranonahoatra, il y a des établissements publics et aussi des établissements privés pour aider les gens à leur santé.

CADRAGE THEORIQUE SUR L’EDUCATION

Définition des mots importants

❖ Abandon scolaire : La définition de l’abandon scolaire retenue par le ministère n’est pas la même que celle adoptée par le programme de lutte contre l’abandon scolaire. En effet, pour le Ministère de l’Education Nationale, l’abandon scolaire est appréhendé de manière résiduelle et, de ce fait, hormis les transferts inter établissements qui laissent une trace administrative, cette approche de l’abandon scolaire ne fait guère la différence entre abandon, décès, émigration. C’est justement cette catégorisation qui revêt toute son importance quand on a à définir des stratégies de lutte contre l’abandon.
❖ Développement : Il est relativement plus facile de distinguer les pays plus riches de ceux qui sont plus pauvres. Mais les indicateurs de richesse, qui rendent compte du volume de ressources dont dispose une société, ne fournissent aucune infirmation sur la distribution de ces ressources, par exemple, sur la façon dont les revenus se répartissent plus ou moins équitablement d’un groupe social à l’autre, sur les parts de ressources consacrées à des services gratuits d’éducation et de santé, ou sur les effets de la production et de la consommation pour les individus dans leur milieu quotidien. Il n’est donc pas étonnant que des pays qui ont des revenus moyens similaires puissent présenter de sensibles différences lorsqu’on parle de la qualité de la vie des individus : l’accès à l’éducation et aux soins de santé, les possibilités d’emploi, la pureté de l’air, l’accès à l’eau salubre, l’absence de criminalité, etc.
❖ Pauvreté absolue : désigne une situation dans laquelle les personnes ne disposent pas des biens de première nécessité qui assureraient leur survie. Par exemple, elles peuvent souffrir de famine, ne pas disposer d’eau propre, d’un véritable logement, de suffisamment de vêtements ou de médicaments et elles luttent pour rester en vie. C’est une situation courante, surtout dans les pays en voie de développement ; cependant, au sein de l’Union européenne, les personnes sans-abri et les populations qui vivent dans des campements, se trouvent encore en situation de grande pauvreté. L’Organisation des Nations-Unies a tendance à concentrer ses efforts sur l’élimination de la pauvreté absolue ou grande pauvreté. Le but premier des objectifs du Millénaire pour le développement des Nations Unies consiste à éradiquer la grande pauvreté et la famine.
❖ Pauvreté relative : désigne une situation dans laquelle le mode de vie et le revenu de certaines personnes se situent tellement en-deçà du niveau général de vie dans le pays ou la région où ces personnes vivent que celles-ci luttent pour mener une vie normale et pour participer aux activités économiques, sociales et culturelles courantes. La gravité du problème varie d’un pays à l’autre en fonction du niveau de vie de la majorité des citoyens. Bien qu’elle ne soit pas aussi extrême que la pauvreté absolue, la pauvreté relative est toujours très grave et préjudiciable.
❖ Illettré : La personne illettrée est une personne qui a reçu une formation intellectuelle, et qui sait lire et écrire mais il ne sait pas utilisé leur capacité.
❖ Analphabète : L’analphabétisme est l’incapacité de lire et d’écrire. Mais cette notion a évolué au cours du temps.

En 1958, l’UNESCO donnait la définition suivante de l’analphabétisme : « une personne est analphabète si elle ne peut à la fois lire et écrire, en le comprenant, un énoncé simple et bref se rapportant à sa vie quotidienne ». L’UNESCO soutenait ainsi l’idée d’une « éducation fondamentale », principalement centrée sur les compétences en lecture et en écriture. Analphabète était alors un terme générique, qui ne considérait pas le parcours (scolaire) de la personne. La conception de l’alphabétisation et de l’alphabétisme au niveau des nations tendent à ressembler à celles présentées par l’UNESCO, mais il subsiste néanmoins des variations intéressantes. Ainsi, une enquête fut réalisée par l’UNESCO dans 105 pays entre 1993 et 2004 ayant pour objectif de déterminer les différentes définitions nationales. Environ 80% des pays définissent l’alphabétisme comme la capacité de lire et d’écrire un énoncé simple dans une langue nationale ou une langue autochtone.

❖ Ignorance : C’est un décalage entre la réalité et une perception de cette réalité, décalage qui est la conséquence d’une croyance, d’un préjugé, d’une illusion ou d’un fait avéré de ne pas savoir. Il est aussi l’état de celui qui n’a pas de connaissances sur quelque chose (dont il connait l’existence, mais qui excède la faculté humaine de connaitre ou qui excède une science, un savoir à un moment donné.
❖ Formation des Adultes : C’est l’ensemble des activités et des processus qui ont pour résultat spécifique la production de nouvelles dispositions chez un public qui à l’issue du continuum de la scolarité, a connu ou connait une expérience d’exercice ou de recherche d’une activité professionnelle ou sociale. Le groupe de travail des associations tient à préciser que ce postulat de continuum de scolarité n’est pas linéaire, car la scolarité peut être complète, partielle ou inexistante.

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Table des matières

Introduction générale
PARTIE I : CADRAGE GENERAL
Chapitre I : Monographie de la commune
Chapitre II : Cadrage théorique sur l’éducation
Chapitre III : Méthodologies de recherche
PARTIE II : PRESENTATION DES RESULTATS D’ENQUETES
Chapitre IV : Présentation des données collectées
Chapitre V : Interprétation des résultats d’enquêtes
Chapitre VI : Les relations de l’éducation et développement
PARTIE III : APPROCHE PROSPECTIVE DE LA RESOLUTION DE LA PROBLEMATIQUE
Chapitre VII : Bilan et discussion
Chapitre VIII : Recommandations du travailleur social et quelques solutions sur l’abandon scolaire
Conclusion générale
Bibliographie
Table des matières
Annexe

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