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Dรฉcentralisation budgรฉtaire effective
La centralisation budgรฉtaire effective constitue en principe, une รฉtape importante ร passer pour mettre en place une vรฉritable dรฉcentralisation. Ainsi, la dรฉcentralisation budgรฉtaire concerne lโaspect financier de la dรฉcentralisation. Elle permet aux collectivitรฉs territoriales dรฉcentralisรฉes de disposer, par le biais des transferts de la part de lโEtat, les ressources propres et des moyens financiers suffisants pour lโexercice des compรฉtences attribuรฉes par ce dernier. Lโeffectivitรฉ de la dรฉcentralisation budgรฉtaire se mesure ร la libertรฉ dont dispose les CTD au sein dโun Etat. Pour รชtre effective aussi elle est subordonnรฉe au respect des principes suivants :
๏ท Elle implique en premiรจre lieu, lโautonomie financiรจre des collectivitรฉs territoriales dรฉcentralisรฉes (le principe dโautonomie financiรจre) :
Il est รฉvident quโune politique de dรฉcentralisation budgรฉtaire nโest point effective sans lโexistence dโune autonomie financiรจre pour la collectivitรฉ locale. Lโautonomie financiรจre dans le cadre de dรฉcentralisation budgรฉtaire sโexplique tout premiรจrement en principe, par les transferts de compรฉtences entrainent la mise ร la disposition au profit des collectivitรฉs locales, des moyens nรฉcessaires ร leur exercice. LโEtat parallรจlement aux attributions quโil dรฉvolue au niveau local doit faire en sorte que tous les moyens nรฉcessaires pour la rรฉalisation soient รฉgalement accordรฉes et dรฉbloquรฉs. La loi de 199 relatives aux ressources des collectivitรฉs dรฉcentralisรฉes disposait ainsi quโil ne saurait y avoir de transfert des compรฉtences sans transfert des ressources correspondantes au profit des collectivitรฉs locales. Cโest pour dire que les transferts des moyens financiers restent indissociables et indispensable ร la dรฉcentralisation budgรฉtaire effective. Lโautonomie financiรจre est un principe constitutionnellement reconnu et consacrรฉe pour les collectivitรฉs territoriales dรฉcentralisรฉes. Elle consiste dโune part, ร faire en sorte que les collectivitรฉs locales disposent de propre budget distinct de celle de lโEtat central, tant en matiรจre de dรฉpenses quโen matiรจre de de recettes. Dโautres parts, la dรฉcentralisation budgรฉtaire est la consรฉquence directe de la libertรฉ dโadministration que la constitution veut attribuer aux collectivitรฉs territoriales dรฉcentralisรฉes. Avec lโexistence du pouvoir budgรฉtaire accorde aux autoritรฉs locales, on peut parler dโune autonomie budgรฉtaire constitutionnellement reconnue aux collectivitรฉs territoriales dรฉcentralisรฉes. Par consรฉquent, conformรฉment aux respects de la hiรฉrarchie des normes, le lรฉgislateur ne peut entraver cette autonomie budgรฉtaire notamment en matiรจre de ressources. En France, la loi constitutionnelle du 28 mars 2003 constitutionnalise le principe dโautonomie financiรจre des collectivitรฉs territoriales qui bรฉnรฉficient de ressources dont elles peuvent disposer librement dans la condition fixรฉe par la loi. Elles peuvent recevoir tout ou partie du produit des impositions de toutes natures. La loi peut es autorisรฉs ร en fixer lโassiette et le taux dans les limites quโelle dรฉtermine. Lorsquโil transfรจre aux collectivitรฉs territoriales des compรฉtences auparavant exercรฉes par lโEtat, le lรฉgislateur est tenu de leur attribuer des ressources correspondant aux charges constatรฉes ร la date du transfert (MICHEL et XAVIER, 2009). En effet, peu importe ร Madagascar ou en France, le principe de lโautonomie financiรจre des collectivitรฉs territoriales dรฉcentralisรฉes signifie toujours que tout transfert de compรฉtences entre lโEtat et les collectivitรฉs territoriales sโaccompagne de lโattribution de ressources รฉquivalentes ร celles qui รฉtaient consacrรฉes ร leur exercice.
Les ressources : budget dโexรฉcution
Les services techniques dรฉconcentrรฉs font partie des dรฉmembrements des ministรจres. Leurs ressources dรฉpendent totalement du budget dโexรฉcution de chaque maniรจre ou ils se rattachent. Le montant de leur budget dรฉpend dโune part de la prรฉvision faite par les diffรฉrents services qui les constituent dans le cadre du budget de programme mais aussi de la rรฉpartition de lโenveloppe global du ministรจre dans le cadre de prรฉvision et de programmation considรฉrรฉ au niveau de chaque Ministรจre.
Il est ร noter que les STD nโont pas des ressources propres, pourtant dans la situation actuelle, certains services dรฉconcentrรฉs jouissent des financements directs des bailleurs de fonds dans le cadre de rรฉalisation des projets selon leur prioritรฉ et leur zone dโintervention.
Les ressources fiscales : La nature et lโaffectation des ressources fiscales
La loi 2004-020 dans son article 183 dispose que ยซ les ressources fiscales des collectivitรฉs territoriales dรฉcentralisรฉs dont constituรฉes par les impรดts locaux prรฉvus dans les code gรฉnรฉrale des impรดts. Sont considรจres comme des ressources fiscales โฆtous prรฉlรจvement obligatoires, droits et taxes qui ne comportent pas de contrepartie directe individualisableยป. Cet article dรฉfinissant la nature des ressources peut sโapprรฉcier selon deux angles.
Dโabord, ont qualitรฉ de ressource fiscales des collectivitรฉs, tous les impรดts et taxes prรฉvues et รฉnumรฉrรฉs par le CGI dont les collectivitรฉs sont bรฉnรฉficiaires (le CGI les regroupe souvent sous le single de ยซ impรดts locaux ยป). Parmi ses impรดts locaux on peut citer les impรดts fonciers sur la propriรฉtรฉ bรขtie. Taxe annexe ร lโimpรดt foncier sur la propriรฉtรฉ bรขtie. Taxe additionnelle aux droits dโenregistrement, impรดt de licence sur les alcools et les produits alcooliques, Rรฉgime fiscal des jeux.
Puis, sont aussi classes dans les ressources fiscales des collectivitรฉs celui qui ne sont pas prรฉvus par dans le CGI et qui sont des ressources fiscales par leur nature, droits et taxes qui ne comportent pas de contrepartie individualisable.
Cette distinction des ressources fiscales en ressources prรฉvues par le CGI est primordiale car elle conditionne les modalitรฉs de recouvrement et de tarification de ces prรฉlรจvements.
Lโarticle 184 de cette mรชme loi rรฉpertorie en tout 22 recettes fiscales des CTD parmi ces ressources fiscales il y a :
๏ท Les ressources propres :
– Propres ร la commune : par exemple impรดts de licence foraine sur les alcools et les boissons alcoolisรฉes, taxe de protection civil.
– Propres ร la rรฉgion ; exemple ; impรดt de licence des activitรฉs temporaires, occasionnelles et saisonniรจres.
Notons que parmi les ressources fiscales, il y a aussi des ressources fiscales dont les clรฉs de rรฉpartition ne sont pas encore dรฉfinies. Il existe aussi une ligne de recettes particuliรจre destinรฉe ร financer les actions de dรฉveloppement au niveau des Fokotany alors que jusquโร maintenant les Fokotany nโont pas des budgets propres et ils dรฉpendent des communes pour leurs fonctionnements que pour les actions de dรฉveloppement. En matiรจre de ressources fiscales les provinces ne possรจdent pas des ressources propres, mais leurs ressources sont partagรฉes avec dโautres collectivitรฉs.
๏ท les ressources partagรฉes :
– entre les CTD : exemple : impรดts de licence sur les รฉtablissements de nuit, impรดt de licence de vente dโalcool et des boissons alcoolisรฉes.
– entre lโEtat et les CTD : exemple : frais dโadministration mi miniรจre.
– Entre lโEtat, les CTD et dโautre organismes publics : redevance sur les hydrocarbures (partagรฉ entre lโEtat, lโOMNIS et les CTD).
– Entre les CTD et le fond national de pรฉrรฉquation : exemple : redevance miniรจre et de la ristourne.
Les subventions dโinvestissement du FDL
Le fond de dรฉveloppement local (FDL) est un รฉtablissement crรฉe dans le but appuyรฉ les communes en matiรจre de gestion du budget mais รฉgalement pour renforcer les ressources des communes qui se manifestent par lโallocation des fonds de montant รฉgale ร toutes les communes chaque annรฉe. Il permet aussi pour les communes en difficultรฉ dโaccompagner les mesures dโaugmentation de leurs ressources. Et le tableau ci-dessous reprรฉsente les montants des subventions accordรฉes par le Fond de Dรฉveloppement Local durant la pรฉriode de 2009 au 2013 aux collectivitรฉs territoriales dรฉcentralisรฉes (CTD), notamment pour les communes et les Rรฉgions qui sont les deux collectivitรฉs les plus autonomes ร Madagascar.
Leur composition
En matiรจre des dรฉpenses, seules les dรฉpenses obligatoires sont mentionnรฉes par la loi nยฐ95-005 du 21 juin 1995 portant budget des CTD et repris par la loi nยฐ2014-020 du 27 septembre 2014 dans son article 166.
Ils sont obligatoires dans les conditions ci-dessus dรฉfinies les dรฉpenses suivantes.
– Les dettes exigibles et la couverture des dรฉficits antรฉrieurs .
– Les salaires du personnel .
– Les contributions aux dรฉpenses des causes et rรฉgimes de traites aux quels le personnel rรฉmunรฉrรฉ sur le budget de la collectivitรฉ se trouve affilรฉe.
– Les dรฉpenses dโEau et dโรฉlectricitรฉ et tรฉlรฉcommunications.
– Les contributions et participations imposรฉes par la loi ou des engagements contractuels notamment par des conventions relatives ร lโassurance technique, administrative ou financiรจre.
– Toutes autres dรฉpenses dont le caractรจre obligatoire a รฉtรฉ expressรฉment prรฉvu par des dispositions lรฉgislatives ou rรจglementaires en vigueur.
Lโexรฉcution des dรฉpenses doit respecter les rรจgles rรฉgissent ร la comptabilitรฉ publique.
Par ailleurs, on peut citer les autres dรฉpenses qui ont laissรฉ lโapplication du chef de lโexรฉcutif selon leur inscription dans le budget ร savoir :
– Charges du personnel.
– Matรฉriels et outillage.
– Construction ou rรฉhabilitation des bรขtiments.
– Construction ou rรฉhabilitations des voies.
– Travaux dโinfrastructures.
– Matรฉriels de transport.
– Lโacquisition des terrains.
– Amรฉnagements.
– Achat des biens.
– Achat des services et charge permanente.
– Dรฉpense dโintervention.
– Transfert et subventions.
– Charges financiรจres.
– Fonctionnement de la voirie.
– Charges diverses et imprรฉvues.
La notion de capacitรฉ dโinvestissement
La capacitรฉ dโinvestissement des collectivitรฉs dรฉpend de lโexistence de leurs ressources propres qui sont en fonction du recouvrement des recettes dans une annรฉe considรฉrรฉe. Dans la situation actuelle, on peut affirmer que les collectivitรฉs dรฉpendent du pouvoir centrale en attendant les transferts destines et affectรฉes aux investissements pour rรฉaliser des grands projets dโinvestissement dans leurs circonscriptions car les ressources propres ne suffisent que pour couvrir les dรฉpenses de fonctionnement.
Monographie de la commune de Tanjombato
La commune rurale de Tanjombato est dans la Rรฉgion dโAnalamanga, District Antananarivo Antsimondrano. Elle se situe ร 7 km de la commune urbaine dโAntananarivo. Du fait de sa proximitรฉ de la zone urbaine, cette commune tend de plus en plus vers lโurbanisation. Cโest pourquoi elle est classรฉe parmi les communes rurale pilote dans le district dโAntananarivo Atsimondano. Sa superficie est de 9521habitant/km2 et qui compte cinq Fokontany (Tanjombato Iraitsimivaky, Ankeniheny Miray hina, Ambohimanatrika Mivoatra, Andafiantsimo Mijoro et Tongarivo Mandroso ).
Situation dรฉmographiqueย
Dโaprรจs le tableau ci-dessous le nombre de la population dans la commune sโest รฉvoluรฉe rapidement ร cause de lโexistence des implantations des nombreuses Entreprises dans la commune (Zone Forello Tanjombato). Dโaprรจs les donnรฉes statistiques, de la commune rurale de Tanjombato reprรฉsente une population jeune avec un pourcentage de 43,69% de la population totale et presque la moitiรฉ est des femmes.
Analyse des รฉcarts entre la provision et la rรฉalisation
En principe lโobjectif cโest dโatteindre le montant prรฉvu dans le budget cโest-ร -dire le montant rรฉalisรฉ est รฉgale au montant prรฉvu. Mais cela ne veut pas dire que la rรฉalisation doit toujours inferieurs ou รฉgale ร la prรฉvision. Dans la rรฉalitรฉ, il est fort probable que la rรฉalisation est infรฉrieur ร la prรฉvision car il y a beaucoup des facteurs qui empรชchent lโรฉgalitรฉ de la rรฉalisation et la prรฉvision : baisse de la capacitรฉ contributive des contribuables, crises, inflation, chรดmage โฆ Entre 2009 et 2010 par exemple, la crise a entrainรฉ beaucoup de consรฉquences : fermetures dโusines, diminution de la capacitรฉ contributive des contribuables, crises, baisse du pouvoir dโachat des consommateurs ร cause de lโinflation, augmentation des secteurs informels, รฉmigrations des รฉtrangers. Cโest pourquoi la recette de la commune dรฉmunie durant cette pรฉriode.
Il se peut aussi dโavoir une recette supรฉrieure ร la recette prรฉvue. Dans ce cas, il faut un budget rectificatif. En parlant la recette, on peut dire que cette situation est trรจs rare.
Sur le niveau dโinvestissement
La commune possรจde de plusieurs faรงons pour sโinvestir dans des projets de dรฉveloppement mais le plus important est la coopรฉration avec dโautres investisseurs pour amรฉliorer durablement le quotidien des membres de la collectivitรฉ.
La commune assures son rรดle en collaborant avec dโautre investisseurs comme lโEntreprise FORELLO, SFOI ou encore lโassociation Mamelona. Ces investisseurs prennent part au financement de la rรฉalisation des projets comme les travaux de petites voiries. La commune travaille aussi avec des ambassades pour subventionner des projets comme celui avec lโAmbassade de Japon qui a financรฉ en grande partie la construction dโun EPP.
Dans tous ces cas, la venue des investisseurs nโest pas spontanรฉe mais cโest dรป ร la demande de la commune pour lโinternet locale. La commune possรจde un document (PCD) qui regroupe les axes stratรฉgiques et la planification de dรฉveloppement de la commune. Les investisseurs peuvent y constater les rรฉels besoins de la commune, ce document planifie en effet lโordre de prioritรฉ de ces besoins.
Plusieurs infrastructures ont รฉtรฉ construites grรขce ร ces derniers comme les bornes fontaines qui assurent lโeau et lโassainissement pour la population locale, au dรฉbut les bornes fontaines รฉtaient eu nombre de 42 mais depuis cela sโest รฉlรจves ร 50 grรขce ร lโinvestissement de ยซ WSUP-CARE ยป. On relรจve aussi des ONG intervenants dans diverses domaines de la commune : WATER AID agit dans le domaine dโhygiรจne et dโassainissement, la SECALINE oeuvre pour la santรฉ des enfants, lโOTIV et lโACEP sont spรฉcialisรฉs dans la micro finance.
La commune assure le bien de ses agriculteurs locaux par lโintermรฉdiaire dโun centre de formation appelle CSA ou Centre Service Atsmomdrano en leur donnant des formations et des orientations pour amรฉliorer leur travail dโagriculteur.
En 2015 le projet ยซ lalan-kely ยป a รฉtรฉ le reflet du succรจs des collaborations de la commune avec les autres investisseurs, qui est un projet financรฉs par le FID ou Fond International de Dรฉveloppement. La commune dispose รฉgalement un site de traitement de boue de vidange. Le GSI sponsorise lโรฉquipe communale qui est le club Communal de Tanjombato ร chaque entrainement.
Des associations de producteur travaillent รฉgalement avec la commune pour suivre de prรจs son dรฉveloppement comme VOLASOA, AVOTRA, CESA.
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Table des matiรจres
PREMIERE PARTIE : APPROCHES THEORIQUES DE LA DECENTRALISATION
CHAPITRE I : GENERALITES ET NOTION SUR LA DECENTRALISATION
Section I : Concepts et dรฉfinitions
A- Dรฉfinitions
a- La Dรฉcentralisation
b- Les collectivitรฉs
Section II : Evolution de la dรฉcentralisation ร Madagascar
A- Avant la Troisiรจme Rรฉpublique
a- Le niveau de dรฉcentralisation
B- Apres la troisiรจme Rรฉpublique
a- Les niveaux de dรฉcentralisation
CHAPITRE II : LA POLITIQUE DE DECENTRALISATION BUDGETAIRE
Section I : Dรฉfinitions
Section II : Dรฉcentralisation budgรฉtaire effective
DEUXIEME PARTIE : ANALYSE PRATIQUE DE LA DECENTRALISATION BUDGETAIRE A MADAGASCAR
CHAPITRE I : ANALYSE DE LA POLITIQUE DE DECENTRALISATION BUDGETAIRE DU GOUVERNEMENT MALGACHE
Section I : En matiรจre budgรฉtaire
A- Pour les services techniques dรฉconcentrรฉs et les circonscriptions administratives
a- Les ressources : budget dโexรฉcution
b- Les dรฉpenses : Rรฉpartition des enveloppes budgรฉtaire entre les structures dรฉconcentrรฉs et le pouvoir central dans le budget gรฉnรฉrale de lโEtat
B- Capacitรฉ dโinvestissement dans les services dรฉconcentrรฉs :
Proportion des PIP des STD par rapport au PIP des ministรจres tutelles
Section II : pour les collectivitรฉs
A- Les ressources : RPI, les subventions et transfert
a- Les ressources fiscales : La nature et lโaffectation des ressources fiscales
b- Les ressources non fiscales : nature et affectation
c- Les concours financiers de lโEtat au profit des CTD : Les transferts
d- Les subventions dโinvestissement du FDL
B- Dรฉpenses
a- Leur composition
b- La notion de capacitรฉ dโinvestissement
C- Les programmes dโinvestissement publics : volume de budget dans la cadre des programmes et projet dโinvestissement public en faveur de la dรฉcentralisation
CHAPITRE II : DECENTRALISATION BUDGETAIRE DANS LA COMMUNE RURALE DE TANJOMBATO
Section I : Prรฉsentation de la commune
A- Monographie de la commune de Tanjombato
a- Localisation gรฉographique
b- Situation dรฉmographique :
B- Structure budgรฉtaire de la commune entant que collectivitรฉ territoriale dรฉcentralisรฉe
Section II : Analyse des recettes et dรฉpenses de la commune de 2007 au 2010 33
A- Le compte administratif de la commune en 2010
B- Analyse des รฉcarts entre la provision et la rรฉalisation
a- Capacitรฉ dโautofinancement brute et la capacitรฉ dโautofinancement au dรฉveloppement :
C- Impact de la dรฉcentralisation budgรฉtaire sur le niveau de dรฉveloppement de la commune
a- Sur le niveau de vie de la population
b- Sur le niveau dโinvestissement
D- Analyse et positionnement du cas de la commune rurale de Tanjombato par rapport ร la politique de dรฉcentralisation budgรฉtaire du gouvernement
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
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