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Composition chimique
Artemisia herba alba (Asso)
Composition chimique
• de montagne de part et d’autre du chott El-Hodna,
• centrale constituée essentiellement de plaines et de hautes plaines,
• de Chott (Chott El-Hodna) au centre,
• de dunes de sables éoliens [32].
Ce travail a duré plus de trois ans (2008/2009/2010) pendant lesquels nous avons réalisé des entretiens avec la plupart des herboristes des 48 communes de la Wilaya de M’Sila. Lors de chaque entretien nous avons collecté des informations sur l’enquêté et les plantes médicinales utilisées par celui-ci. Ainsi, le profil de chaque enquêté comprend le sexe, l’âge et le niveau d’étude.
Les données recueillies pour chaque plante comprennent le nom vernaculaire (nom commun), les usages, la partie utilisée et le mode de préparation. L’identification taxonomique des espèces a été réalisée ultérieurement à l’aide de la littérature [38,39] et par comparaison avec les échantillons de l’herbier du Département des Sciences de la Nature et de la Vie, Faculté des Sciences, Université de M’Sila.
Les extraits obtenus sont évaporés à sec à l’aide d’un rotavapor (Bucchi R210). Ils sont ensuite solubilisés dans du méthanol pur et conserver à 4°C pour les tests d’activités biologiques (antioxydante, antileishmanienne et antimicrobienne). L’extrait aqueux est utilisé pour l’évaluation de l’activité antidiabétique (Figure 6).
Pour cela 100 µl chaque extrait de plante a été mélangé à 200 µl du réactif de Folin et 3.16 ml de H2O. Le mélange est incubé à température ambiante pendant 3 minutes. Ensuite 600 µl de la solution carbonate de sodium anhydre a 20% (poids/volume) sont ajoutés au mélange. Les polyphénols totaux sont déterminés après 2 h d’incubation à température ambiante par mesure de l’absorbance à 765 nm (Spectrophotometer UV-1601, Shimadzu, Kyoto, Japan). La quantification est faite selon la courbe d’étalonnage standard de l’acide gallique. Les résultats sont exprimés en mg équivalent d’acide gallique par ml d’extrait [41].
Le détecteur UV à barrette diode (DAD) est réglé sur les signaux entre 190 nm et 800 nm en plaçant le détecteur à 330 nanomètres pour les acides cinnamiques et à 340 nanomètres pour les flavonoïdes. Des chromatogrammes d’ion total (TIC) ont été saisis en mode négatif, utilisant une tension de cône de -20 V avec un balayage des masses entre 1500 et 1800 éléments de m/z.
Les autres paramètres utilisés pour la saisie des TIC étaient :
• Tension capillaire : 2.75 kilovolts
• Température de source: 150°C
• Température de dissolvation: 280°C
• Écoulement de gaz (L/hr) : 400 (dissolvation) et 210 (cône).
Les données rassemblées ont été traitées par un logiciel de masse Lynx (v. 4.00) (Waters Milan, Italie).
La quantification des métabolites des extraits aqueux et méthanoliques des trois plantes a été effectuée a l’aide d’un appareil Dionex P580 équipé d’une pompe à haute pression binaire, un détecteur d’alignement de la photodiode PDA-100, un compartiment de fléau de TCC-100 thermostatés et un injecteur ASI-100 automatisé témoin. Les données rassemblées ont été traitées par un système de gestion de l’information de chromatographie Chromeleon (v. 6.70). Des passages chromatographiques ont été exécutés en utilisant les mêmes conditions expérimentales précédemment décrites. La quantification a été effectuée à 330 nanomètres pour les dérivés d’acides chlorogéniques et de verbascoside utilisant des courbes d’étalonnage établies avec de l’acide chlorogénique et le verbascoside (coefficient de corrélation R2 = 0.9992 et R2 = 0.9998, respectivement). La même longueur d’onde a été employée pour quantifié l’apigénine et ses dérivés (apigénine en tant que norme externe, R2 = 0.9999). La lutéoline et les métabolites relatifs ont été mesurés à 340 nanomètre utilisant la lutéoline elle-même pour accumuler la courbe d’étalonnage (R2 = 0.9999). Les analyses ont été effectuées en triple.
L’extrait aqueux a été préparé selon la méthode traditionnelle ; environ 6 g de la poudre de plante sont mis dans de l’eau bouillante.
L’infusé est laissé refroidir pendant 15 minute à température ambiante. Après filtration, le volume final est noté pour le calcul des différentes doses administrées. Il est utilisé tel qu’il est pour le test antidiabétique sur les animaux.
Des concentrations décroissantes de l’extrait à tester (de 100 à 10 µg/ml) sont solubilisées dans du DMSO pour analyse (Sigma-Aldrich), et disposées dans les puits d’une plaque 96 puits a fond plat. La concentration finale de DMSO par puits est inférieure à 1 %. Les parasites sont ajoutés dans les puits à raison d’environ 2.105 par puits (100 µl). Les plaques sont incubées 48 heures à 25°C [55].
La révélation se fait par l’ajout de 10 µl de MTT (Thiazolyl blue tetrazolium bromide, 98%, Sigma-Aldrich) à 10 mg/ml. La plaque est incubée pendant 4 heures. Le MTT (de couleur jaune) va être transformé par les déshydrogénases mitochondriales en sel de formasan (de couleur bleu) (Figure 10). La réaction enzymatique est arrêtée par addition de 100 µl d’isopropanol-20% sulfate Dodécyl de sodium.
La plaque est laissée à température ambiante pendant 30 minutes avec agitation. La lecture de l’absorbance à 570 nm permet d’évaluer l’activité des enzymes, responsable de la viabilité des parasites en comparaison par rapport a un:
• Blanc (milieu seul)
• Contrôle positif (le glucantime à 10 µl)
• Contrôle négatif (milieu et parasites seuls)
La lecture se fait avec un spectrophotomètre lecteur de plaques 96 puits (Bio-Rad) [55].
La concentration d’inhibition des 50 % de la croissance des parasites, IC50 (µg/ml) est calculée après l’évaluation des pourcentages d’inhibition de croissance à différentes concentrations par le calcul de la tendance par logiciel Excel.
Tous les essais ont été répétés trois fois.
L’échelle de l’évaluation de l’activité est la suivante [56]:
• Très bonne activité pour une IC50 < 10 µg/ml
• Bonne activité pour une IC50 comprise entre 10 et 25 µg/ml
• Activité moyenne pour une IC50 comprise entre 25 et 50 µg/ml
• Activité faible pour une IC50 > a 50 µg/ml
• Activité nulle > 400 µg/ml
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Table des matières
INTRODUCTION
1. IDENTIFICATION BOTANIQUE DES ESPECES VEGETALES ETUDIEES
1.1. Ajuga iva L
1.1.1. Description botanique
1.1.2. Composition chimique
1.1.3. Utilisations de la plante
1. 2. Artemisia herba alba
1.2.1. Description botanique
1.2.2. Composition chimique
1.2.3. Utilisations de la plante
1.3. Marrubium vulgare
1.3.1. Description botanique
1.3.2. Composition chimique
1.3.3. Utilisations de la plante
MATERIEL ET METHODES
1. Présentation de la zone d’étude
1.1. Localisation géographique
1.2. Le sol
1.3. Climat de la région
3.1. Les précipitations
1.3.2. Les températures
1.3.3. Le couvert végétal
2. Enquête ethnobotanique
3. Etude phytochimique
3.1. Méthode d’extraction
3.2. Analyses qualitatives et quantitatives des extraits de plantes
3.2.1. Dosage des phénols totaux
3.2.2. Analyse HPLC/UV-vis-DAD/ESI-MS et HPLC/UV-vis/DAD
4. Evaluation des activités biologiques
4.1. Activité antidiabétique
4.1.1. Matériel végétal et préparation des extraits
4.1.2. Les animaux
4.1.3. Induction du diabète
4.1.4. Protocole expérimental
4.1.5. Suivi des animaux avant sacrifice
4.1.6. Dosages biochimiques sanguins après sacrifice
4.1.6.1. Dosage du glucose
4.1.6.2. Dosage du cholestérol
4.1.6.3. Dosage des triglycérides
4.1.6.4. Dosage des Lipides totaux
4.1.6.5. Dosage du HDL/LDL
4.1.6.6. Dosage des protéines totales
4.1.6.7. Dosage des transaminases TGO/TGP
4.1.6.8. Dosage de l’urée
4.1.6.9. Dosage de la créatinine
4.1.7. Analyse statistique des résultats
4.2. Activité antioxydante
4.2.1. Test au DPPH
4.3. Activité antileishmanienne
4.3.1. Milieux de culture
4.3.2. Culture des parasites
4.3.3. Protocole du test de viabilité sur les promastigotes
4.4. Activité antibactérienne et antifongique
4.4.1. Microorganismes utilisés
4.4.2. Technique en milieu solide (méthode de la diffusion sur disque)
RESULTATS ET DISCUSSION
1. Enquête ethnobotanique
1.1. Fréquence d’utilisation des plantes médicinales selon le profil des herboristes
1.1.1. Classes d’âge
1.1.2. Sexe
1.1.3. Niveau de scolarisation
1.2. Fréquence d’utilisation des plantes médicinales
1.2.1. Domaines d’indication thérapeutique
1.2.2. Parties utilisées
1.2.3. Mode de préparation
2. Etude phytochimique
2.1. Taux des phénols totaux
2.2. Analyse qualitatif et quantitatif des extraits aqueux et méthanoliques
2.2.1. Analyse qualitatif et quantitative de l’extrait aqueux et méthanolique du Marrubium vulgare
2.2.2. Analyse qualitatif et quantitative de l’extrait aqueux et méthanolique d’Artemisia herba alba
2.2.3. Analyse qualitatif et quantitative de l’extrait aqueux et méthanolique d’Ajuga iva
3. Activités biologiques
3.1. Activité antidiabétique
3.1.1. Activité antidiabétique du Marrubium vulgare
3.1.1.1. Effets de l’extrait aqueux sur la glycémie
3.1.1.2. Effets de l’extrait aqueux sur le poids corporel
3.1.1.3. Effet de l’extrait aqueux sur les différents paramètres biochimiques
3.1.2. Activité antidiabétique d’Artemisia herba alba
3.1.2.1. Effets de l’extrait aqueux sur la glycémie
3.1.2.2. Effets de l’extrait aqueux sur le poids corporel
3.1.2.3. Effet de l’extrait aqueux sur les différents paramètres biochimiques
3.1.3. Activité antidiabétique d’Ajuga iva
3.1.3.1. Effets de l’extrait aqueux sur la glycémie
3.1.3.2. Effets de l’extrait aqueux sur le poids corporel
3.1.3.3. Effet de l’extrait aqueux sur les différents paramètres biochimiques
3.2. Activité antioxydante
3.3. Activité antileishmanienne
3.4. Activité antimicrobienne
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
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