Analyse granulométrique par tamisage
Échantillonnage et analyse granulométrique
L’élément phosphate participe aux substances les plus indispensables des organismes vivants. On le trouve en particulier dans les acides désoxyribonucléiques (ADN) constituants des noyaux cellulaires ; il existe en outre dans la plupart de parties constituantes du règne animal et végétal. Il se trouve également emmagasiné sous différentes formes dans la croûte terrestre avec une grande abondance (1 ,1Kg de phosphore /tonne). Ceci lui donne la 12éme place dans la liste des éléments classés par abondance décroissante, précédant ainsi des éléments tels que le carbone (14éme), le soufre (15éme) ou l’azote (17éme).
Les principales sources de phosphore sont : _ Les os, contenant 50 à70 % de Ca3(PO4)2, qui sont utilisés dans l’industrie de la colle et de la gélatine. _ Les scories de déphosphoration de l’acier employées comme engrais, _ Les phosphates minéraux d’ou est extraite la plus grande partie du phosphore et de ses dérivés.
Ces phosphates sont de types très divers mais les plus employés sont les phosphates d’aluminium et surtout de calcium ; ils se rencontrent un peu partout dans le monde. C’est à partir de ces phosphates minéraux que l’on fabrique le phosphore, l’acide phosphorique et la majeure partie des engrais phosphatés.
Analyse de la silice totale dans les phosphates par gravimétrie (nitrate d’aluminium)
APPAREILLAGE – Matériel courant de laboratoire et notamment :
– Balance analytique. – Dessiccateur – Bain de sable.
– Étuve réglée à 105 °C + 5°C. – Four à moufle réglable à 900 °C.
– Capsule en platine ou creuset en porcelaine. – Pince. MODE OPERATOIRE :
– Peser à 0.1 mg près 1 grammes de phosphate broyé (granulométrie inférieure à 160 µm) et séché à 105 °C + 5°C.
– Introduire cette prise d’essai dans un bêcher de 250 ml. – Ajouter 3 grammes de nitrate d’aluminium (4.2) et quelques millilitres d’eau distillée.
– Agiter doucement pour faire dissoudre le nitrate d’aluminium.
– Verser lentement 15 ml d’acide perchlorique (4.1).
– Couvrir d’un verre de montre et chauffer modérément sur une plaque chauffante et sous la hotte jusqu’à la fin de dégagement des vapeurs nitreuses.
– Enlever le verre de montre et maintenir l’attaque jusqu’à mise à sec (déshydratation complète). – Reprendre avec 10 ml d’acide chlorhydrique (4.3) et 20 ml d’eau distillée.
– Couvrir d’un verre de montre et porter à ébullition pendant 5 mn. – Laver le verre de montre et filtrer à chaud sur filtre sans cendre à bande bleue.
– Laver le précipité à l’eau acidulée (4.4) chaude environ 200 ml en prenant soin de bien laver les bords du filtre pour éliminer les traces des perchlorates.
– Placer le filtre bien égoutté dans un creuset en porcelaine préalablement calciné et taré.
– Sécher le creuset et son contenu à l’étuve pendant 20 mn.
– Calciner dans un four réglé à 900 °C pendant au moins une heure. – Laisser refroidir dans un dessiccateur. – Peser.
Méthode d’analyse (phosphates) par mise en solution
Les analyses de P2O5, CaO et les éléments de traces nécessitent la mise en solution de phosphate soit par l attaque perchlorique soit par le minéralisateur :
III.6.1. Mise en solution par attaque perchlorique (HClO4) : Appareillage : Appareillage courant de laboratoire, et notamment : – Matériel courant de laboratoire – Balance de précision – Plaque.
chauffante Mode opératoire :
Introduire à 0.5 mg près, 1 g d’échantillon broyé dans un bêcher de 250 ml et mouiller avec quelques millilitres d’eau. – Ajouter 15 ml d’acide perchlorique (3.1). – Chauffer au bain de sable jusqu’à dégagement des fumées blanches. – Laisser refroidir. – Transvaser quantitativement dans une fiole de 500 ml en rinçant soigneusement le bêcher avec de l’eau distillée. – Ajuster au trait de jauge avec de l’eau distillée. – Homogénéiser. – Filtrer sur filtre plissé sec. – Rejeter les premiers filtrats et recueillir le filtrat clair dans un flacon sec.
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Partie I : PRESENTATION DU GROUPE OCP JORF LASFAR
II.1- Situation géographique
II.2- Historique
II.3- Complexe industriel JORF LASFAR
II.3.1- Domaine d’activité
II.3.2- Présentation du laboratoire central et organisation
Partie II : LA METHODE D’ANALYSE DE LA GRANULOMETRIE
I.1- Généralités sur les phosphates
I-1-1.Qualités des Phosphates Marocain
I.2- Granulométrie
I.3- Détermination des tranches granulométriques par voie sèche
II- Analyse granulométrique par tamisage
II.1- Notions statistiques
II.2- Critère de validation d’une méthode d’analyse
III- Étude statistique et analyse de la granulométrie par tamisage
III.1- Méthode d’analyse des phosphates
III.1.1-Résultats et discussion
IV- Analyse de la granulométrie par granulo-laser
V-Comparaison de la granulométrie par tamisage et la granulométrie laser
Partie III : LES ANALYSES CHIMIQUES DES TRANCHES
I-Introduction
II-Mode opératoir
III- Méthodes d’analyse
III.1- Détermination de l’humidité par étuvage dans les phosphates
III.2- Analyse de l’anhydride carbonique dans les phosphates
III.3- Analyse de la silice totale dans les phosphates par gravimétrie
III.4-Détermination de la teneur en silice réactive par absorption
atomique
III.5-analyse du fluor dans les phosphate
III.6-Méthode d’analyse par mise en solution :
III.6.1-Mise en solution par attaque perchlorique
III.6.2-Mise en solution par minéralisateur
III.7-Analyse de la chaux à l’EGTA dans les phosphate
III.8-Analyse de P2O5
III.9-Analyse des éléments de trace
IV- Résultats des analyses chimiques des tranches granulométrique
V- Analyses et interprétations
Conclusion générale
Bibliographie
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