Analyse floristique et biologique de la végétation

MILIEU BIOTIQUE

Flore La végétation de lavavolo est de type fourré xérophile (LEUTERITZ et al., 2005) caractéristique de la série à DIDIERACEAE et Euphorbia (HUMBERT, 1955). Appartenant au Domaine du Sud (HUMBERT, 1965), elle fait partie de la zone écofloristique méridionale de basse altitude de 0 à 300m (FARAMALALA et RAJERIARISON, 1999). C’est une végétation buissonnante non stratifiées appelée : « bush xérophytique ». Du fait de l’aridité présente dans cette zone, la végétation présente des formes d’adaptation caractéristiques à la sècheresse comme : la pachycaulie (Adansonia fony), la spinescence (Alluaudia montagnaci), l’aphyllie (Euphorbia plaghiantae), la caducifolie (Jatropha mahafaliensis), la crassulescence (Xerocysios danguyi), et la microphyllie (Bauhinia grandidieri).
Faune Lavavolo présente plusieurs espèces faunistiques comme des reptiles dont Oplurus quadrimaculatus, Acrantophis madagascariensis y compris les tortues radiées Astrochelys radiata; quelques espèces de lémuriens : Lemur catta, Propithecus verreauxi, Microcebus murinus ; plusieurs espèces d’oiseaux comme Corvus albus, Coracopsis vaza, Coua cristata. (RAZAFINAMBININA, 2009)
L’homme et ses activités La population est formée de Tanalana qui est un sous-groupe des Mahafaly. Dirigé par un seul homme qui est considéré comme le plus vieux du village, appellé « Nahoda be », la population est faible en nombre ne dépassant pas une centaine mais forme plutôt un clan familial. Le groupe ethnique vie principalement de l’élevage (bovin, ovin, caprin, volaille) et de la culture (manioc, mais, haricot,…), mais il pratique également la pêche. Une des sources de revenus de la population de Lavavolo est l’artisanat ou « rary » que les femmes fabriquent avec l’espèce Hyphaene sp. Les produits (Nattes, vannes,…) sont vendus dans la commune d’Itampolo. La population de Lavavolo bénéficie d’une EPP, d’un CEG et d’un centre de santé de base.

Structure verticale de la végétation

   C’est la répartition dans le plan vertical des volumes ou des masses végétales depuis la surface du sol jusqu’à la canopée (DAJOZ, 1975). Elle met en évidence les différentes strates qui composent la végétation et la continuité de chaque strate, de manière de connaitre le degré de dégradation de la végétation selon la discontinuité de la voute forestière et la hauteur des arbres. Elle permet donc d’avoir la stratification qui est l’agencement du niveau de concentration de la masse foliaire (DAJOZ, 1975) et le recouvrement ou la surface recouverte par les plantes par rapport à la surface totale du relevé de la formation étudiée (EMBERGER,1944). La méthode de GAUTIER et al., 1994 a été appliquée pour cette étude. Elle consiste à dresser une chevillère de 50m tendue à 1m du sol (dans notre cas, placé au milieu du placeau). A chaque mètre, un échenilloir gradué a été déplacé verticalement le long de cette chevillère. Chaque hauteur de contact entre la partie vivante des végétaux et l’échenilloir a été notée de manière précise jusqu’à 7m. Au-delà de cette valeur, les hauteurs de contact ont été estimées visuellement.

Semis des graines

   Après prétraitement, les graines ont été semées en ligne dans les plates-bandes. Les lignes de semi sont de profondeur et de taille variable suivant la taille de chaque graine. L’intervalle entre les lignes a été de 5cm environ pour minimiser les risques de contamination (champignons, bactéries,…). Les graines semées ont été recouvertes de sable. L’arrosage journalier de chaque germoir se fait très top le matin et tard le soir. Elle n’est interrompue que lorsqu’il pleut. Pour chaque traitement, 20 graines avec 4 répétitions donnant un nombre de 80 graines par traitement donc 640 graines pour chaque espèce de Grewia grevei, Azima tetracantha, Colubrina decipiens, Diospyros manampetsae, Terminalia ulexoides ont été semés. Dans le cas de Salvadora angustifolia la répétition a été faite 5 fois donc un total de 100graines semées par traitement soit 800 graines semées.

Evaluation des risques d’extinction

   La connaissance des pressions et menaces qui pèsent sur les espèces cibles et leurs habitats est un facteur déterminant pour l’estimation du risque d’extinction de l‘espèce. Ainsi, une étude sur l’utilisation des espèces, l’évaluation des pressions et menaces ont été effectué pour pouvoir estimer les risques d’extinction de l’espèce étudiée. A la différence de notre étude,pour la nouvelle méthode, toutes les informations sur les espèces cibles tel que : les noms acceptés, tous les synonymes, les noms vernaculaires, la description des plantes (type biologique,…), la description de la localité, ainsi que tous les textes bibliographiques et tous les informations obtenues lors de l’étude de la distribution de l’espèce cible (aires d’occurrence, aires d’occupation…), les utilisations, les menaces et les stress subit par la plante, et l’environnement de la plante (type de végétation) sont rapportés en toutes phrase ou codifier dans le logiciel SIS. Ensuite, ces données seront comparés avec les critères établis par l’UICN, 2012 pour obtenir les catégories à laquelle appartient chaque espèce cible.
 Utilisations des espèces cibles : pour avoir des informations sur l’utilisation des espèces, des travaux bibliographiques ainsi que des enquêtes auprès des villageois et des guides locales ont été effectués.
 Evaluation des pressions et menaces : pour pouvoir estimer les pressions et menaces qui pourrait affecter l’espèce, une enquête concernant l’utilisation de l’espèce ainsi que Futur déclin de la population (%) = nombre de sous population hors des aires protegees nombre total des sous−populations × 100 des consultations d’étiquettes d’herbier et des travaux bibliographiques ont été effectué afin d’avoir le maximum d’information.

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Table des matières

INTRODUCTION
Partie I : MILIEU D’ETUDE
I. MILIEU ABIOTIQUE
I.1. Situation géographique
I.2. Géologie et pédologie
I.3. Climat
II. MILIEU BIOTIQUE
II.1. Flore
II.2. Faune
II.3. L’homme et ses activités
PARTIE II : MATERIELS ET METHODES
I. MATERIELS BIOLOGIQUES
II. METHODES
II.1. Etudes préliminaires
II.2. Choix et localisation des sites d’études
II.3. Méthode d’étude de la végétation
II.3.1. Analyse floristique et biologique de la végétation
II.3.2. Etude de la structure de la végétation
II.3.3. Etude de la flore associée
II.4. Etude de la régénération naturelle spécifique
II.4.1. Phénologie
II.4.2. Dispersion des diaspores
II.4.3. Potentiel de régénération
II.5. Etude de la régénération ex-situ
II.6. Evaluation du statut de conservation des espèces cibles
II.6.1. Etude de la distribution géographique des espèces cibles
II.6.2. Evaluation des risques d’extinction
II.6.3. Critères et catégories UICN pour la liste rouge
PARTIE III : RESULTATS ET INTERPRETATIONS
I. DESCRIPTION BOTANIQUE DES ESPECES CIBLES
II. CARACTERISTIQUES DE LA VEGETATION DES SITES D’ETUDES
II.1. Caractéristiques stationnelles des sites d’études
II.2. Caractères floristiques et structuraux de la végétation des différents sites d’études
II.2.1. Composition et richesse floristique
II.2.2. Spectre biologique
II.2.3. Structure verticale
II.2.4. Structure horizontale
II.3. Flore associée aux espèces cibles
III. REGENERATION NATURELLE DES ESPECES CIBLES
III.1. Variation phénologique des espèces cibles
III.2. Dispersion des diaspores
III.3. Potentiel de régénération naturelle
III.3.1. Taux de régénération naturelle
III.3.2. Structure démographique
IV. REGENERATION EX-SITU DES ESPECES CIBLES
IV.1. Caractéristiques des graines
IV.2. Temps initial de germination
IV.3. Type de germination
IV.4. Taux de germination
IV.5. Effet des prétraitements et de l’endozoochorie sur la germination des graines des espèces cibles
V. STATUT DE CONSERVATION DES ESPECES CIBLES
V.1. Distribution des espèces cibles
V.1.1. Analyses de la carte de distribution
V.1.2. Prédiction de futur déclin
V.2. Evaluation des risques d’extinction
V.2.1. Utilisations des espèces cibles
V.2.2. Principales pressions et menaces
V.3. Statut de conservation UICN proposé pour les espèces cibles
PARTI IV : DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS
I. DISCUSSIONS
I.1. Choix des espèces cibles
I.2. Aspects floristiques
I.3. Structure de la végétation
I.4. Régénération naturelle
I.5. Régénération ex-situ
II. RECOMMANDATIONS
CONCLUSION
RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES
ANNEXES

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