Analyse FFOM sur l’aménagement touristique de loisir sur la zone d’Antanetibe Antehiroka

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Analyse interprétative du tableau 3

Selon le tableau numéro 3, on remarque dans tous les parcs que ce sont les adolescents qui remplissent la majeure partie des parcs. Ils représentent pour chacun d’entre eux la moitié des visiteurs, et cela régulièrement pendant les périodes de vacances et les week ends. Ces jeunes adolescents profitent à l’occasion de leurs temps libre, surtout en ces périodes déterminées.
Par contre, on remarque dans la plupart des cas une liaison entre la catégorie d’âge minimum et celle maximum. [Cela est dû à l’accompagnement des parents de leurs petits enfants qui aiment s’amuser dans les parcs d’attractions. Ces premiers à leurs tours en profitent pour un divertissement, ce qui est particulièrement le cas de SAM RUN]19.
Si l’on se concentre maintenant sur BATOU BEACH, on remarque un taux d’enfants un peu plus élevé par rapport à celui des adultes. [Cela est dû à la sortie récréative des enfants venant de différentes écoles accompagnés de leurs enseignants]20.
Pour SOA VILLAGE, celui-ci ne contient que peu d’espace pour enfants avec peu d’activités, donc peu de parents y viennent accompagnés de leurs enfants. [La majorité des visiteurs s’y rendent pour la piscine, le billard et le basket Ball, qui sont accessibles à partir de 15 ans. Ce parc enregistre aussi un nombre important de touristes étrangers par rapport à la majorité des parcs d’Antananarivo]21.
Enfin pour le MARLIX COUNTRY CLUB, le parc contient un espace pour enfant assez suffisant accueillant 20% de la totalité de ses visiteurs mais par contre ilpossède un très vaste terrain de golf qui cible particulièrement les adultes, expliquant le nombre de ces derniers plus élevés par rapport à celui des enfants. [Le parc MARLIX COUNTRY CLUB est le parc qui attire le plus grand nombre de touristes grâce au centre équestre et au golf fréquentés par 25% de la totalité des visiteurs]22.

Analyse interpretative du tableau 6

Après avoir effectué les sondages et les enquêtes dans chacun de ces parcs, on aperçoit toujours l’existence des produits comme : les toboggans qui sont actuellement de diverses formes, les cheval-de-bois, les chalets et espaces de détentes, les manèges sauf dans quelque parcs comme « MARLIX COUTRY CLUB et SOA VILLAGE ». Il est en effet à remarquer que l’activité « piscine » remplit toujours 50% des visiteurs selon le responsable. Et dans tous les parcs qui ont été visités, cela est toujours confirmé par les responsables. Suivant cette dernière, ce sont les espaces pour enfants représentant 20%23 des visiteurs qui sont deuxièmement les plus peuplés. Par contre, chaque parc a sa propre particularité qui représente également sa source d’attraction, comme le parc SAM RUN et ses « auto tamponneuses » qui attire 35 % 24de ses visiteurs après la piscine ; le BATOU BEACH et sa « Salle de baby foot » qui représente 30 %25 de ses visiteurs ; le SOA VILLAGE et son « terrain de basket ball » qui occupe 25%26 de ses visiteurs. MARLIX COUNTRY CLUB et ses divers activités originaux comme la tyrolienne, le tir à l’arc, le centre équestre et le water zorb. Le centre équestre attire plus de 35%27 de ses visiteurs.

Renforcer la sécurité et Recouvrir les trous dans zone d’Antanetibe Antehiroka

Il est nécessaire d’améliorer la sécurité des lieux entourant la zone d’étude en implantant un poste de police dans le quartier. Particulièrement dans la zone, il est important d’embaucher quelques agents de sécurités qui sont capables de surveiller et d’escorter les visiteurs, qui les aident aussi à trouver le chemin. Pour faciliter la voie des véhicules circulant vers la zone, il faut recouvrir les trous des ruelles jusqu’à la zone qui peuvent se présenter comme obstacles pour les visiteurs potentiels. Cela aidera aussi à la circulation de la population locale qui y réside.

Toujours accompagner les enfants

Pour ne pas se perdre dans les buissons, il faut que les parents ne se séparent pas de leurs enfants dans tout ce qu’ils font dans les environs.

Analyse déductive sur les parcs d’attractions

D’après le tableau numéro 1, représentant les produits et les matériels couramment utilisés par les différents parcs de la région, les enquêtes et les sondages effectués sur terrain il a été possible d’évaluer les produits les plus attractifs garantissant le fonctionnement de ces parcs. Les analyses ont montré que ce sont ces produits qui assurent la rentabilité des parcs. Ici, il a été clairement démontré que les piscines attirent une partie considérable de visiteurs dont presque toujours la moitié pendant toutes les périodes. En effet, chacun de ces parcs renferment en principe un espace pour enfants comprenant les toboggans, les manèges et les balançoires, attirant aussi dans la plupart des cas un grand nombre de visiteurs. L’unique cible est les enfants en bas âges, mais pratiquement pendant les jours fériés.
Pour le parc SAM RUN, les visiteurs sont plus attirés par les « autos tamponneuses », généralement choisis par des enfants accompagnés de leurs parents, représentant 20 %28 des visiteurs selon la gérante du parc. Le BATOU BEACH accueille un grand nombre de visiteurs grâce à la salle de baby foot dont environ 30 %29 des visiteurs d’après la gérante du parc, et cela, majoritairement les jeunes adolescents et les adultes. Le MARLIX COUNTRY CLUB obtient plus de visiteurs que prévu grâce au centre équestre pour [35 % environ ciblant toute catégorie de personnes]30 selon une employée du parc, on a constaté que c’est le parc qui enregistre le plus grand nombre de touristes étrangers grâce à son terrain de baby foot, au moins 531 étrangers par jours d’après les enquêtes effectués.
Pour assurer la rentabilité du parc à créer, et aussi pour combler les satisfactions des visiteurs, on a décidé de réunir tous ces produits qui représentent une source de divertissements dont les composantes seront présentées dans le chapitre ci-après. Par la suite, pour atteindre les objectifs ici fixés marquant également la particularité du parc à créer, les activités ludiques traditionnelles malgaches y seront également implantées dont la présentation sera faite dans le chapitre suivant. Pour mieux les promouvoir et aussi pour mieux montrer leurs particularités par rapport aux autres produits, il est envisagé une organisation périodique de compétitions qui seront animés et assistées, les participants seront motivés par des primes. Pour cela, on visera spécialement les jeux traditionnels qui ne sont plus pratiqués de nos jours. Les activités seront choisies selon leurs périodes de rentabilités. Les activités pour enfants seront organisées tous les jours fériés et les week end des vacances, comme le « vitsily », tout comme ceux des adultes comme les « fanorona ». Par contre, les activités comme les « savika », « moraingy » et les autres seront hebdomadaires et seront seulement des divertissements sans compétition.

Amélioration culturelle des jeunes

Comme on le sait, le loisir n’a pas d’âge, ceci signifie qu’il concerne toutes les personnes qui veulent se défouler ou se divertir. Mais habituellement dans la vie quotidienne malgache, on remarque que la majorité de la population, surtout les jeunes ne connaissent pas et ignorent même l’histoire du pays. Donc on vise spécialement les jeunes, qui représentent aussi l’avenir du pays. On remarque exactement que les jeunes d’aujourd’hui sont plus intéressés par la mondialisation. Le fait de montrer la richesse culturelle locale à l’aide des différents modes de jeux et de distractions divers incitera plus ces jeunes à aimer les leurs ainsi que leur pays.
Sur le plan intellectuel, la connaissance de sa propre culture fait naître l’esprit comparatif car en connaissant mieux les particularités de leurs pays, ces jeunes auront tendance à les comparer à celle des autres pays, c’est après que viendra l’idée de concurrence. De cette concurrence vient l’idée de vouloir faire développer plus et d’améliorer le sien par rapport aux autres cultures. Le fait de voir que la culture d’un pays se développe mieux les motiveront de plus en plus à chercher des idées. En effet, on ne peut pas nier que la culture est typiquement convertissable en produit touristique.
Sur le plan social, la connaissance de sa propre culture permet de donner une nouvelle vision du pays, car après avoir appris et après être satisfaits par les jeux malgaches, ces jeunes commenceront à acquérir de plus en plus l’esprit patriotique et commenceront à agir. Ils chercheront à créer des associations ou des organisations quelconques pour essayer d’améliorer encore plus la culture locale. Les jeunes ont plus de capacité de créativité et possèdent les atouts nécessaires que ce soit moralement ou physiquement.

Essor de la culture malgache à l’aide des jeux traditionnels

La valeur de la patrie dépend également de la culture locale. Ce qui signifie que la culture joue un rôle important pour le développement de la nation. De plus, l’existence d’un « parc culturel » qui est un projet jamais réalisé dans le pays fait partie de la particularité non seulement du parc mais aussi de la nation. C’est-à-dire, un parc contenant les cultures traditionnelles malgaches qui sont revalorisées et animées par des activités ludiques diverses. Le fait que le parc soit unique dans le pays pourrait en faire l’objet d’un intérêt touristique, et faire d’Antananarivo une région plus touristique que simple lieu de passage comme actuellement.
Sur le plan culturel, Madagascar n’aura plus aucun problème quant à sa valeur en comparaison avec les autres pays. Le parc représentera une importante occasion pour le développement de la culture locale. Il pourrait même être un modèle pour les parcs étrangers et être une source d’inspiration pour améliorer aussi la culture dans d’autre pays.
Sur le plan social, Madagascar serait connu de la majorité de la population mondiale et qui le considèrerait peut être autrement ? Le fait que le parc attire plus de touristes grâce à sa particularité pourrait être un espoir dans le fait d’accroître le nombre de touristes du Parc et peut être aussi partout dans le pays.

La proposition de projet

Par conséquent, le projet intitulé « création d’un parc d’attraction culturel » consiste, non seulement à offrir du plaisir et des divertissements aux visiteurs mais il vise aussi à changer le point de vue des jeunes dans la définition de ce que l’on appelle la vraie culture malgache et à faire connaître les jeux traditionnels qui avaient attirés les jeunes dans le passé. Par conséquent, il faut être un parc de référence et connaitre toutes les faiblesses et les attractions des jeunes pour pouvoir obtenir cette image tant voulue.

Caractéristique de l’entreprise

La caractéristique représente «l’emballage légal » de l’entreprise. Son choix s’avère être un élément primordial pour la mise en place d’un projet. Plusieurs critères doivent être pris en compte et doivent être hiérarchisés en fonction du projet mais aussi de la personne concernée.

La forme juridique de l’entreprise

Après maintes réflexions sur les principaux points à examiner tels la volonté de s’associer, la capacité juridique, la responsabilité envisagée, l’engagement financier, la crédibilité, le régime fiscal et le régime social ainsi que d’autres paramètres, la structure d’Entreprise Unipersonnelle à responsabilités limités (E.U.R.L) a été adopté pour le parc d’attraction.
Une E.U.R.L. est une entreprise qui appartient à une seule personne : son propriétaire qui dirige et décide de tout ce qui est en rapport avec l’entreprise.

Démarche pour la régularisation de l’entreprise

Après avoir effectué ce choix, voici les étapes à suivre pour la création d’une entreprise individuelle
– Rédiger le statut de l’entreprise.
– La paie de l’impôt synthétique ou de l’acompte prévisionnel au Centre Fiscal suivant l’adresse du contribuable à la Direction générale des Impôts.
– Retirer la carte statistique auprès de l’Institut National de la Statistique.
– Retirer le numéro d’immatriculation fiscale auprès de la Direction générale des Impôts.
– Retirer la carte de l’impôt synthétique ou la carte d’immatriculation fiscale au sein du Centre fiscal.
– S’enregistrer au registre du commerce au tribunal du commerce.
– S’inscrire à la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale (CNaPS) et à l’Organisation Sanitaire Inter-Entreprises (OSIE).
– Les pièces à fournir pour l’obtention du Numéro d’Immatriculation Fiscal sont :
– Carte d’identité nationale ou carte de résident pour les étrangers.
– Carte statistique.
– Récépissé et bordereau de versement de l’impôt synthétique ou de l’acompte prévisionnel.
– Certificat de résidence.
– Autorisation du Ministère.
– Procuration légalisée en cas d’absence du demandeur de l’attestation d’immatriculation et la carte d’identité nationale du mandataire.

Table des matières

PREMIERE PARTIE: LE LOISIR, UN ELEMENT INCONTOURNABLE DU TOURISME
Chapitre.1 PRESENTATION DU SUJET
1.1. Le tourisme et le loisir
1.1.1. Concept du tourisme de loisir
1.1.2. Localisation et historique de la commune :
1.1.3. Population cible
1.1.3.1. Touristes de loisirs
1.1.3.2. Jeunes, adolescents et adultes locaux
1.2. Intérêt du sujet
1.2.1. Intérêt global
1.2.2. Intérêts spécifiques
1.3. Problématique et hypothèses
1.3.1. Problématique
1.3.2. Hypothèses
1.4. Objectifs
1.4.1. Objectif globaux
1.4.2. Objectifs spécifiques
Chapitre.2 METHODOLOGIE ET CADRE THEORIQUE
2.1. Démarches adoptés
2.1.1. Recherches d’informations
2.1.2. Observation :
2.2. Outils utilisés
2.2.1. Matériaux de travail
2.2.2. Instruments de collectes de données
2.2.2.1. Accès aux nouvelles technologies de l’information
2.2.2.2. Prise de notes
2.2.2.3. Prise de photographies
2.2.2.4. Prise de son
2.3. Méthodes d’analyse
2.3.1. Grille FFOM
2.3.2. Cadre logique
2.4. Cadre théorique et revue de littératures
2.4.1. Ouvrage théorique « La théorie des organisations »
2.4.1.1. L’écologie des populations
2.4.1.2. L’analyse systémique
2.4.2. Ouvrages spécifiques
DEUXIEME PARTIE : LE LOISIR, UNE ACTIVITE TOURISTIQUEMENT EXPLOITABLE
Chapitre.3 RESULTATS DE RECHERCHES
3.1. Données de la recherche
3.1.1. Résultat des enquêtes
Source : Auteur, Enquête sur terrain, 2017
3.1.2. Résultats des recherches documentaires
3.1.3. Résultat des observations
3.2. Analyse des données
3.2.1. Analyse interprétative du tableau 3
3.2.2. Analyse interpretative du tableau 6
3.2.3. Analyse FFOM sur l’aménagement touristique de loisir sur la zone d’Antanetibe Antehiroka
Chapitre.4 VERIFICATION DES HYPOTHESES ET PROPOSITION DE SOLUTION 
4.1. Vérification des hypothèses
4.1.1. Vérification de l’hypothèse 1
4.1.2. Vérification de l’hypothèse 2
4.1.3. Vérification de l’hypothèse 3
4.2. Proposition de solutions
4.2.1. Renforcer la sécurité et Recouvrir les trous dans zone d’Antanetibe Antehiroka .
4.2.2. Toujours accompagner les enfants
4.2.3. Analyse déductive sur les parcs d’attractions
TROISIEME PARTIE : CREATION D’UN PARC D’ATTRACTION CULTUREL
Chapitre.5 PRESENTATIONDU PROJET
5.1. Le parc d’attraction culturel
5.2. Les intérêts du projet
5.2.1. Amélioration culturelle des jeunes
5.2.2. Essor de la culture malgache à l’aide des jeux traditionnels
5.2.3. La proposition de projet
5.3. Objectifs
5.3.1. Objectifs globaux
5.3.2. Objectifs spécifiques
5.3.3. Résultats attendus
5.4. Organisation générale de l’entreprise et frais généraux
5.4.1. Caractéristique de l’entreprise
5.4.2. La forme juridique de l’entreprise
5.4.3. Démarche pour la régularisation de l’entreprise
5.4.4. La structure organisationnelle
Chapitre.6 ELABORATION DU PROJET
6.1. Les jeux internationaux
6.1.1. Toboggans et manèges:
6.1.2. Auto-tamponneuse et petits trains
6.1.3. Paintball et centre équestre :
6.1.4. Tyrolienne et tir à l’arc
6.2. Les jeux traditionnels
6.2.1. Le « fanorona » et le « katro »
6.2.2. Le « savika » et le « Moraingy »
6.2.3. Le « hira gasy, Vako-drazana » et le « Théâtre »
6.2.4. Le « tsikonina » et le « Vitsilia »
6.3. Analyses financières
6.3.1. Le coût total de l’investissement
6.3.2. Etude de faisabilité
6.3.2.1. Les charges salariales
6.3.2.2. Les Charges mensuelles
6.3.2.3. Les Chiffres d’affaire mensuelles
6.3.2.4. La prévision des bénéfices mensuels
6.3.2.5. Compte de résultat
6.4. La matrice du cadre logique
CONCLUSION GENERALE
Bibliographie

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