Soutenance mémoire
Depuis leur accession à l’indépendance, de nombreux pays en développement, ont opté pour une politique de promotion socioculturelle. Les Comores, depuis l’année 1975 date de son indépendance , avaient fait des efforts considérables pour créer des écoles primaires, secondaires et pour promouvoir le développement de Centre de Formation Supérieure, et ce dans le souci d’éradiquer l’analphabétisme.
PRESENTATION GENERALE DES COMORES
HISTORIQUE DES COMORES
L’histoire des Comores est marquée par une instabilité politique permanente, accentuée par des coups d’Etat ou de tentatives de coups d’Etat et par des amendements constitutionnels.
L’aspect historique
Les Comores, Officiellement l’Union des Comores, est un archipel de l’océan Indien, entre la cote africaine et Madagascar. La capitale est Moroni. Il est composé de trois iles volcaniques principales, Ngazidja, Anjouan et Mohéli, ainsi que de nombreux récifs coralliens et d’ilots. Une quatrième ile, Mayotte, est administrée par la France, mais revendiquée par les Comores. Les Comoriens sont un mélange d’africains, d’arabes, de malais, et d’indiens. On y parle le Français et l’Arabe qui est mélange local du swahili et de l’arabe. La religion d’Etat est l’islam. Les Comoriens sont des immigrants venus d’Afrique, d’Indonésie et d’Arabie ; les iles furent cédées aux Français entre 1841 et 1909. L’après l’occupation Britannique durant la Seconde Guerre mondiale, les Comores sont admises dans l’Union française (1946) et bénéficient d’une autonomie interne (1968).
En 1974, les Comores ont voté pour devenir autonome, à l’exception de Mayotte, qui a choisi de rester sous contrôle français. En 1978, les Comores sont proclamées république fédérale islamique. Peu de temps après, un Etat à parti unique a été formé sous le Président Ahmed Abdallah ABDERRAHMANE. Apres son assassinat en 1989, Saïd Mohamed Djohar devient président par intérim et par la suite remporte l’élection multipartite. Il a survécu à une tentative de destitution en 1991 et plusieurs tentatives de coup d’Etat. En 1996, Mohamed Taki Abdoulkarim a été élu président. En août 1997, les habitants des iles d’Anjouan et de Mohéli s’insurgèrent contre les autorités de Moroni et demandèrent d’être rattachés à la France. Ils enviaient le sort des insulaires de Mayotte, restée française, dont le niveau de vie est maintenant cinq fois plus élèves que celui des Comores. Le gouvernement français a refusé de soutenir cette demande qui lui paraissait incongrue. Le 17 février 2001, les partis Comoriennes avec le soutien de nombreuses organisations internationales ont trouvé une issue à la double crise séparatiste et institutionnelle , en signant l’accord de Fomboni. Le 23 décembre 2001, un référendum a été tenu, il était destiné à mettre fin à la double crise politique et constitutionnelle. Cette nouvelle Constitution devrait, cette fois-ci, permettre la création de l’Union des Comores, une fédération qui accorde aux trois îles une grande autonomie; des élections libres ont eu lieu le 31 mars 2002. En décembre 2003, un accord concernant la répartition des pouvoirs entre le gouvernement fédéral et les iles a ouvert la voie aux élections législatives de 2004, au cours desquelles les partis en favorables à l’autonomie des différentes iles ont remporté la majorité des sièges. Le 14 mai 2006, l’organisation des élections présidentielles de l’Union , qui se sont déroulées dans les conditions de transparence, a été saluée par les observateurs internationaux. Elle démontre le respect des nouvelles dispositions constitutionnelles et consolide le processus de réconciliation nationale.
Aspect géographique des Comores
La localisation
L’archipel des Comores est situé à l’entrée nord du canal de Mozambique, entre Madagascar et la cote orientale de l’Afrique, entre 11°20 , et 13°40 de latitude Sud et 43°11 et 45°19 de longitude Est. Il est composé d e quatre iles : Grande Comores (1148 km²), Anjouan (424 km²),Mohéli (290 km²) et Mayotte (374 km²). Seules les trois iles forment l’Union des Comores, avec une superficie totale de 1861 km². Les Comores sont d’origine volcanique , elles ne sont pas apparues à la même époque, la plus ancienne est l’ile Mohéli et la plus jeune des trois iles c’est la Grande Comores . Elles sont situées à égale distance de l’Afrique orientale et de Madagascar (300km). Les iles sont distantes entre elles d’environ 40 à 50 km (moins de 80 km de port à port), isolées les unes des autres par de profondes fosses sous-marines. Les trois iles sont reliées par la voie maritime et aérienne. Elles occupent une position stratégique au cœur de la principale route de transport maritime de l’Océan indien, le long de la cote africaine.
Le relief
La Grande Comore est dominée par le Kartala. Ce dernier est l’un des plus grands volcans du monde, avec une largeur de 3 à 8 Km, son point culminant est à peu près de 3261 m ; il a alors une forme allongée du Nord-au Sud. Au Nord du volcan se situe donc un massif montagneux de forme oblongue, la grille. Au Sud du volcan, il y a un appendice ancien, appelé le Mbadjini. L’île est connue pour son volcan, qui est toujours actif jusqu’à nos jours. La date de sa dernière éruption était en 1991. Le sol est quasiment d’origine volcanique, ce qui fait qui ils sont extrêmement poreux, il n’y a donc pas de nappe peu profond ; actuellement, très peu de sources existent dans la zone. De nos jours, on n’en recense que deux, en premier lieu, celle de Maouéni au Nord et en second lieu, celle de M’rotso dans le plateau de Mbadjini.
Anjouan, la deuxième île présente une forme triangulaire, avec des lignes de crêtes qui se présentent sous forme de bissectrices qui se rejoignent en un point culminant de 1.575 m : le Mont << N’tringui >>. La plupart des vallées sont étroites, les accumulations alluviales et littorales sont rares et exiguës. Mohéli, est la plus petite l’île de l’Union des Comores, avec un sommet culminant à 860 m. Elle est bordée d’un plateau corallien de 10 à 60 m de profondeur, et flanquée au sud de huit îlots montagneux. Mohéli possède les terres les plus fertiles que les autres, en raison de nombreuses rivières qui rendent même la végétation luxuriante. Toutes les vallées et le bas des versants sont couverts de cocotiers ou de cultures vivrières.
Le climat
L’archipel des Comores se caractérise par un climat tropical maritime, avec de faibles variations de températures annuelles tournant autour de 26° au niveau de la mer, et par des précipitations abondantes : 2679 mm par an. La température moyenne de l’eau de la mer est de 25°C.
La saison chaude et humide va de novembre à avril , et se caractérise par des rafales de vents et des passages de cyclones ; de novembre à avril, le climat est plus pluvieux, la précipitation atteint jusqu’à 200 mm en 24 h. La saison sèche, quant à elle, est marquée par des vents de moindre intensité que lors de la saison chaude, et se situe entre mai et octobre. Un tel climat est marqué surtout par des variations locales de température et de précipitations. Les précipitations annuelles varient ainsi par endroits de 1000 à 6000 mm et les minima absolus atteignent 0°C au sommet du Karthala.
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Table des matières
INTRODUCTION
Première partie : ETUDES CONCEPTUELLES DE L’ENSEIGNEMENT AUX COMORES
CHAPITRE I : PRESENTATION GENERALE DES COMORES
Section I : HISTORIQUE DES COMORES
Section II : SITUATION DEMOGRAPHIQUE
Section III : SITUATION POLITIQUE ET SOCIO-ECONOMIQUE
CHAPITRE II : EVOLUTION DE DIMENSION QUALITATIVE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR AUX COMORES
Section I : DEBUT DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR AUX COMORES
Section II : PHASE DE LA REFORME DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR COMORIEN
Section III : REFORME DES ANNEES 2005 JUSQU’A NOS JOURS
CHAPITRE III : PERSPECTIVE SPECIFIQUE À L’UNIVERSITE DES COMORES
Section I : EVOLUTION DE L’EFFECTIF DES ETUDIANTS
Section II : PROBLEMES DES ETUDIANTS COMORIENS
Section III : GENESE DE L’UNIVERSITE DES COMORES
Deuxième partie : EVALUATION ET SUIVI DE L’EFFICACITE DU SYSTEME UNIVERSITAIRE AUX COMORES
CHAPITRE I: ETUDE GLOBALE DE LA SITUATION DE L’UNIVERSITE DES COMORES
Section I : ANALYSE DES RESSOURCES MOBILISEES
Section II : ETUDE DU MODE DE FINANCEMENT DE L’UNIVERSITE
Section III : EVOLUTION DES RESSOURCES HUMAINES
CHAPITRE II: APPROCHE THEORIQUE DU SYSTEME
Section I : EFFICACITE INTERNE ET LES INDICATEURS DE RESULTAT
Section II : EFFICACITE EXTERNE DU SYSTEME
Section III : EFFICACITE DE LA CONTRIBUTION DE L’ENSEIGNEMENT
CHAPITRE III : APPRECIATION DE L’EFFICACITE INTERNE ET LES INDICATEURS DE RESULTAT
Section I : EVALUATION DE L’EFFICACITE INTERNE
Section II : PRESENTATION D’UNE COHORTE DES ETUDIANTS ET MESURE DE L’INDICATEUR DE RESULTAT
Section III : SUGGESTION POUR RENDRE EFFICACE LE SYSTEME
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
