Analyse et Conception des Circuits Electroniques Assistées par Ordinateur

Facteurs externes de qualité

       Un logiciel de qualité devrait être conçue avec les qualités suivantes :
Validité : C’est l’aptitude d’un produit logiciel à réaliser exactement les tâches définies par sa spécification.
Robustesse : qui permet au logiciel de fonctionner même dans des conditions anormales .
Extensibilité : qui définit la souplesse du logiciel face à des éventuels changements de spécification. Deux principes sont ici essentiels : la simplicité de la conception et la décentralisation c’est à dire une architecture autonome.
Réutilisabilité : qui rend le logiciel apte à être réutilisé en tout ou en partie pour de nouvelles applications.
La compatibilité : c’est l’aptitude des logiciels à pouvoir être combinés les uns avec les autres. Ils doivent s’interagir. Cela nécessite des hypothèses compatibles et une conception homogène.
L’efficacité : c’est la bonne utilisation des ressources matérielles. Un bon logiciel ne doit pas imposer trop de ressources matérielles.
La portabilité : assure l’adaptation du logiciel à des différents environnements matériels et logiciels.
L’intégrité : assure la sécurité des différents composants ( programmes, données, documents ) contre des accès ou modifications non autorisées.
La facilité d’utilisation : ceci intègre l’interface avec les utilisateurs. La facilité de la manipulation et de la compréhension.
Pratiquement, ces facteurs externes ne sont pas compatibles deux à deux. Mais on peut trouver des solutions qui concilient des facteurs apparemment contradictoires. Mais il est parfois nécessaire d’effectuer des compromis. Par exemple, comment obtenir une intégrité parfaite sans introduire des protections et des barrières de différents types, qui réduisent fatalement les facilités d’utilisation ? De même, une efficacité optimale exigerait l’adaptation parfaite à un certain environnement matériel et logiciel, qui est le contraire de la portabilité, et l’adaptation parfaite à une spécification particulière, alors que l’extensibilité et la réutilisabilité favorisent des solutions dépassant le cadre strict du problème immédiat

La conception orientée objet

              Nous avons jusqu’ici parlé des objectifs recherchés, de la modularité et de la réutilisabilité. Maintenant, il faut de la méthode pour satisfaire à ces besoins. Pour cela, les deux éléments principaux qui constituent un système logiciel sont : actions et données. Lors de la conception de l’architecture du logiciel, on doit faire un choix fondamental : doit-on fonder la structure autour des données ou autour des actions ? Bien que les deux méthodes présentent beaucoup d’avantages communs, elles se diffèrent nettement du point de vue « continuité » qui est une préoccupation à long terme. En fait, comme nous l’avons cité précédemment, seule la méthode qui conduit à des architectures souples satisfait à ce principe. Tout système réussi sera l’objet de nombreuses modifications tout au long de sa vie. Pour cela, il ne suffit pas d’analyser seulement le processus d’obtention initiale de l’architecture du logiciel mais il est aussi important de vérifier comment cette architecture évoluera avec les changements de spécifications. C’est là que les objets ont un avantage décisif sur les fonctions. En effet, dans l’évolution d’un système, les fonctions représentent la partie la plus volatile. De ce fait, si l’architecture est trop fortement fondée sur les fonctions, il semble impossible de garantir une évolution aussi progressive du système que l’évolution des spécifications, comme l’exige le principe de continuité. Du point de vue donnée, si on se place à un niveau d’abstraction suffisant les classes de données que le système manipule sont moins changeantes. C’est l’argument clé pour utiliser les données, plutôt que les fonctions comme guide structurant. D’où la conception orientée objet. Bref, la conception par objet est la méthode qui conduit à des architectures logicielles fondées sur les objets que tout système ou sous-système manipule.

Conception et mise en œuvre d’une base de données

          Etant donné qu’une base de données renferme une grande capacité de données susceptibles d’occuper la mémoire. Il a fallu repartir les données dans des fichiers différents propres à chaque composant. La clé primaire permettant d’y accéder est le nom du composant. Le nombre du composant qu’on peut gérer dépend du type du composant. En effet, les composants passifs ont moins de paramètres à utiliser que les composants actifs. Chaque composant manipule trois fichiers dont :
– le premier contient le nombre de membres(INCR)
– le deuxième contient les noms qui servent de clé primaire (*. DBS),et
– le troisième contient les paramètres des composants proprement dits (*. DAT)

CONCLUSION

           L’ACCEAO version 3.1, tout comme la version 3.0, est structurée autour de l’objet. Par contre, elles se diffèrent essentiellement sur la méthode d’approche de la conception orientée objet : celle qui vient d’être conçue est basée sur la manipulation des fichiers au lieu des pointeurs. Grâce à cette nouvelle méthode, la version 3.1 semble être une nette amélioration de la version 3.0 du point de vue capacité de traitement. En outre, des nouvelles capacités fonctionnelles ont été introduites. A savoir : la suppression d’un élément ou le changement de ses paramètres suite à des éventuelles erreurs de manipulation, l’intégration d’une base de données des composants et l’interfaçage avec le logiciel de simulation PSpice. Etant donné que ce logiciel est destiné à la simulation des circuits électroniques, il faudra donc compléter les capacités fonctionnelles manquantes. Pour cela, il s’avère impossible ou plutôt difficile d’y arriver en le développant dans un environnement sous DOS parce que ceci ne permet que l’utilisation de la mémoire conventionnelle (640 k0). De plus, la réalisation de l’interface utilisateur en langage C++ alourdit considérablement le logiciel. Ainsi, nous suggérons le développement du logiciel sous l’environnement WINDOWS et la réalisation de l’interface utilisateur en langage Visual Basic ou de développer le logiciel tout entier avec Visual C.

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Table des matières

INTRODUCTION
CHAPITRE 1 : DESCRIPTION D’UN LOGICIEL DE QUALITE
1- Les qualités et les aptitudes du logiciel
a) Facteurs externes de qualité
2- La modularité
a) Méthode de construction d’un logiciel modulaire
(i) Décomposabilité
(ii) Composabilité modulaire
(iii) Compréhensibilité modulaire
(iv) Continuité modulaire
(v) Protection modulaire
b) Déduction de principe
(i) Peu d’interface
(ii) Faible couplage
(iii) Interface explicite
(iv) Masquage de l’information
3- La réutilisabilité 
4- La conception orientée objet
CHAPITRE 2 : FAIBLESSES ET DEFAUTS DE LA VERSION 3.0 ET MESURES PRISES DANS LA VERSION 3.1
1- Bref aperçu de la méthode de conception et de réalisation de la version 3.0
a) Avantages
b) Faiblesses
(i) Robustesse
(ii) Contrainte imposée par l’allocation statique de pointeurs de classe
(iii) Gestion de mémoire
2- Nouvelle approche de conception et de gestion de mémoire
a) Nouvelle méthode de conception par objet
(i) Décomposition fonctionnelle
(ii) L’emploi du fichier de données
– Avantage des fichiers
– Inconvénient des fichiers
b) Gestion des pointeurs
(i) Définitions
(ii) Modèle de gestion des pointeurs
– Modèle statique
– Modèle à base de pile
– Modèle libre
(iii) Restitution habituelle de mémoire
(iv) Différentes techniques de restitution
– L’approche informelle
– Technique de nettoyage par appel de processus fils
– Désallocation contrôlée
– Gestion automatique de la mémoire
CHAPITRE 3 : LES NOUVELLES CAPACITES FONCTIONNELLES DE LA VERSION 3.1
1- Traitement des erreurs
2- Conception et mise en œuvre d’une base de données
3- Méthode d’interfaçage avec PSPICE 5.2
a) Format du fichier d’entrée
b) Description du circuit
(i) Les nœuds
(ii) Valeur de l’élément
(iii) Elément du circuit
(iv) Modèle de l’élément
(v) Sous circuits
(vi) Description de l’analyse
(1) Analyse en régime permanent (DC)
(2) Analyse en régime variable (AC)
(3) Analyse en régime transitoire
(vii) Description de la sortie
CONCLUSION
ANNEXE : Mode d’emploi du logiciel
1) Configuration requise pour faire tourner le logiciel
2) Manipulation du logiciel
– Interface utilisateur
3) Description des commandes du menu
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

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