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Pour les Keynésien
Pour les Keynésien, la défaillance de flexibilité salariale localiser dans le périmètre du marché du travail marque la persistance de sous-emploi pour les Néoclassiques. Mais pour Keynes, la rigidité n’est pas excessive, au contraire pour lui parce qu’il est économiquement vertueuse. Keynes à consacrer l’étude au niveau macroéconomique que microéconomique. Le niveau de l’emploi est déterminé par la demande effective mais non pas par les niveaux de salaire. En d’autre terme l’anticipation de la demande globale par les Entrepreneurs et que l’embauchent des travailleurs par les employeurs est en fonctions des débouchés qu’ils prévoient pour leurs produits. La baisse des salaires ayant pour lui a un effet dépressifs sur la demande soutenu. Les salaires sont donc un moyen de soutenir la demande agrégée. Plus exactement, l’activisme des politique économique, qu’elles soient monétaire ou budgétaire doit être préféré au laisser faire de marchés. Dans la crise des années trente, J.M Keynes se lance à critiquer la théorie Néoclassique et présente ses thèses dans son oeuvre majeure « théorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie ». Les néoclassique s’appuie sur la rationalité des acteurs (microéconomique) tandis que Keynes s’intéresse au niveau macroéconomique. Pour lui, la demande effective détermine le niveau de la production. Donc, les besoins de main d’oeuvre dépendent du facteur démographique, politique que sociale. Il existe pour lui un équilibre de sous-emploi, c’est-à-dire la situation où l’offre globale de biens et services égale à la demande globale de biens et services. L’État doit intervenir en cas de sous-emploi pour la relance de la demande effective et permettre de retour au plein-emploi d’où le schéma suivante.
Catégorie anthropologique et historique de travail
Le mot travail désigne des réalités extrêmement différentes dans le temps et dans l’espace qui est un premier obstacle à lever. Depuis l’origine, l’homme répartit son temps de vie éveillée entre la production de ses moyens de subsistance et d’autres activités sociales, culturelles, relationnelles. Cette catégorie peut être considéré comme anthropologique, le travail s’appelle la fraction de son activité consacrée à la production, quelle que soit sa forme sociale et historique. Cependant, la mise en relation du mot travail avec le contenu précédent n’est pas considérée comme universelle. Ainsi, Marie-Noëlle Chamoux(1) énumère de nombreux cas montrant que la notion de travail est absente dans certaines sociétés ou a un contenu différent de celui de nos sociétés modernes, mais il est tout de même remarquable de constater que tous les exemples qu’elle cite indiquent que les différentes sociétés possèdent un terme du langage associé soit à la production des moyens de subsistance, soit à l’utilisation de techniques, soit encore à une peine, un effort, ou bien à la réunion de deux ou trois de ces catégories.
Dans ce cas, sans nier la nécessitée relativiser l’ethnocentrisme de la notion de travail, il y a quelques raisons de considérer le fait de produire, pris en lui-même, abstraction faite des conditions sociales et historiques de sa réalisation, comme anthropologique. Le remarque s’appuie sur le mots travail qu’il s’agisse simplement de l’activité que subir toutes les personnes qui consacrent à la production des conditions matérielles d’existences, en réduisant ses facettes à l’une d’entre elles, il est considère comme sous sa forme moderne du salariat qui a été apporté par le capitalisme industriel. André Gorz(2) a mentionné sur : «Le moderne concept de travail qui représente une catégorie socio-historique, non une catégorie anthropologique». En effet, ce travail-là été inventé par le capitalisme à partir du moment où l’activité productive humaine a cessé d’être privée et soumise aux nécessités naturelles. Ce qui s’est passé au XIX° siècle n’est pas autre chose que l’invention du travail» écrit également Dominique Méda(3), à qui Danièle reproche pourtant de n’avoir pas compris que Polanyi(4) avait montré que l’invention du capitalisme avait été le marché du travail et non le travail lui-même. Si l’il distingue l’activité productive elle-même et le rapport social dans lequel elle s’exerce, l’invention du travail dont parlent Gorz et Méda n’est pas autre chose que l’invention du marché du travail décrite par Polanyi. Pour ce dernier, le fait de considérer le travail comme une marchandise est une fiction qui a permis justement d’organiser le marché du même nom. Cependant, si l’il considère que chaque époque historique il n’est pas possible de séparer l’activité et le rapport social qui lui permet d’exister, alors, par analogie avec le capital comme rapport social, le travail est lui-même un rapport social, le même d’ailleurs que le précédent(4).
Les rapports existant entre les différentes fonctions et finalités du travail
Cette discussion s’intéresse sur le concept d’Hegelen par rapport avec Arendt en mentionnant un type de relations indissociables sur le travail de l’homme: une relation à la nature d’ordre instrumental dont le résultat est objectivée en outils et biens propres à le satisfaire, une relation aux autres hommes susceptible de lui procurer reconnaissance sociale et identité, une relation à lui-même synonyme d’épanouissement personnel. Ce nouvel aspect revêt une triple importance : Premièrement, il rouvre le débat précédent. Si Hegel a raison, alors on ne peut réduire le travail à une simple catégorie historique puisque, par-delà la nécessité pour l’homme de produire en s’affrontant à la nature, et cela dans des conditions variables dans le temps, le travail est constitutif de son essence, c’est-à-dire de sa condition d’être social et de son désir d’épanouissement. Alors, le travail est anthropologique dans le fond et historique dans ses formes. Si Arendt(10) a raison, le point de savoir si le travail est une catégorie anthropologique ou historique est définitivement et exclusivement tranchée en faveur du second aspect.
Deuxièmement, si le travail est une catégorie anthropologique, il convient de le libérer seulement de son caractère contraint, hétéronome pour permettre à l’homme d’être progressivement lui-même et de s’accomplir enfin par un travail générateur. Si le travail est en revanche une catégorie historique, c’est-à dire, présentement, le travail salarié exploité, il convient de se libérer de ce travail pris dans sa totalité puisqu’il n’est et ne peut être qu’aliénation. Dans le premier cas, le travail représente une valeur au se éthique du terme, dans le second, la perspective de réduction du temps de travail doit être recherchée aussi loin que possible. 10. ARENDT, 1961
Troisièmement, le fait que la rationalité peut être ici considérer comme raisonnable, vise à économiser de plus en plus le travail, c’est-à-dire à augmenter sa productivité, n’est-il pas la preuve que le travail dans sa forme inventée par la modernité et le capitalisme ne porte pas en lui sa propre finalité?
Autres notions autour de l’emploi
Sous-emploi
Dans les premières conventions internationales, la population active était répartie en deux catégories nettement distinctes. De toute évidence cette distinction n’a plus de sens, compte tenu de la multiplicité et de la diversité des chevauchements entre les situations d’emploi et les situations de chômage. Pour qualifier ces situations intermédiaires on utilise le concept de sous-emploi. Il y a sous-emploi quand « l’emploi d’une personne est insuffisant par rapport à des normes déterminées ou par rapport à un autre emploi possible compte tenu de sa qualification professionnelle ».Dans un premier temps, suite à la Conférence Internationale des Statisticiens du Travail de 1982. Le sous-emploi peut être distingué en 2 formes : le sous-emploi visible et sous-emploi invisible. a-1) Sous-emploi visible Le sous-emploi visible reflète une insuffisance du volume d’emploi, et qui recouvre la situation de personnes qui travaillent involontairement moins que la durée normale du travail. a-2) Sous-emploi invisible Le sous-emploi invisible c’est un sous- emploi déguisé, défini par des gains anormalement bas, l’utilisation incomplète des capacités ou de la qualification des intéressés, et le sous-emploi potentiel, s’appliquant aux personnes exerçant leur activité dans des entreprises à productivité anormalement faible.
Une mesure du taux de sous-emploi ou chômage déguisé a été proposée récemment par les experts du Bureau International du Travail. Cette mesure est donnée par la formule suivante: P-Tn /T dans laquelle P est le volume de la production annuelle d’une collectivité donnée ; Tn, le nombre de travailleurs qui serait nécessaire pour obtenir P s’ils travaillaient tous à plein temps et avec un a rendement raisonnable » ; T, le nombre de travailleurs qui participent effectivement à la production. L’orientation de la recherche des experts de l’emploi reflète une réalité sociale spécifique : celle des sociétés industrielles obligées, parce qu’elles ont à puiser dans le réservoir de la main-d’oeuvre rurale, d’élever constamment le niveau « optimal » de la productivité comme exemple l’agricole pour dégager cette main-d’oeuvre excédentaire : au sein de ces sociétés le sous-emploi agricole apparaît comme une forme du chômage technologique, à périodicité plus ou moins longue, suivant que l’expansion industrielle est ou non en mesure de l’absorber. Donc, le sous-emploi invisible reflète une mauvaise répartition des ressources en main d’oeuvre ou un déséquilibre entre la main d’oeuvre et les autres facteurs de production et qui se traduit par un faible revenu, une faible productivité et une sous-utilisation des compétences. Désormais, (Cf. l’article de P. Bollée « Du nouveau pour les statistiques du travail », Revue Internationale du Travail, vol 138, 1999, n°1) suite à la résolution adoptée par la 16 émet Conférence Internationale des Statisticiens du Travail (1998), on distingue : Ŕ le sous-emploi lié à la durée du travail : quand « la durée du travail d’une personne employée est insuffisant par rapport à une autre situation d’emploi possible que cette personne est disposée à occuper et disponible pour le faire », Ŕ les situations d’emploi inadéquat, qui renvoient à une notion plus large du sous-emploi invisible et qui recouvrent trois catégories de situations :
-La personne occupe un emploi pour lequel elle est surqualifiée ou qui ne correspond pas à sa qualification.
– L’emploi occupé n’est pas suffisamment rémunérateur sans que cela soit imputable à un horaire réduit.
– La personne cherche à faire moins d’heures de travail.
D’une manière plus générale, les notions de sous-emploi ou d’inadéquation de l’emploi font référence à l’insuffisance des revenus que procure le travail. Ainsi, les problèmes ramènent à une mesure des revenus liés à l’emploi et de la mesure de la pauvreté (Cf l’importance des « travailleurs pauvres »). En définitive, relativement simple dans leur énoncé et s’appuyant sur des critères rigoureux en apparence, l’identification, la mesure et l’interprétation du chômage et du sous-emploi restent beaucoup plus complexes. Pour s’en convaincre, un détour par l’observation de la situation des pays industrialisés et de la France en particulier n’est pas inutile. Les difficultés rencontrées pour appréhender le chômage et le sous-emploi dans les pays industrialisés sont nettement amplifiées pour rendre compte de ces problèmes dans les pays en développement pour des raisons qui tiennent tant à la qualité des appareils existants qu’à la nature des concepts et outils d’analyse disponibles. Selon l’Organisation internationale du travail (OIT), le sous-emploi existe « lorsque la durée ou la productivité de l’emploi d’une personne sont inadéquates par rapport à un autre emploi possible que cette personne est disposée à occuper et capable de faire. »Il est interprété notamment comme une défaillance du marché du travail. L’OIT distingue plusieurs formes de sous-emploi :le sous-emploi visible, qui se caractérise par un nombre d’heures de travail insuffisant, reflétant une durée du temps de travail inadéquate ;les autres formes de sous-emploi (parfois qualifiées de sous-emploi invisible), qui se caractérisent par un revenu horaire insuffisant, un mauvais emploi des compétences professionnelles, etc., reflétant une productivité du travail inadéquate résultant d’une mauvaise répartition des ressources de main-d’oeuvre ou d’un déséquilibre fondamental entre le travail et les autres facteurs de production.
APPROCHE THEORIQUE CONCERNANT L’EMPLOI
L’emploi dont parle d’après la définition nécessite de la compétence de la part de travailleur ainsi que de l’employeur. Ce qui explique l’existence de théorie sur l’emploi. Les Différentes théories qui sont présentés par les Économistes fait ressortir tout d’abord, la théorie de l’emploi de J.M. Keynes, le théorie de segmentation de travail et la théorie de déséquilibre. C’est ce que nous allons essayer de voir là-dessous.
La théorie de l’emploi de John Maynard Keynes
Théorie en tant que déterminant de volume de l’emploi
Le but ultime de Keynes dans son ouvrage : “la théorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie” est la découverte des facteurs qui déterminent le volume de l’emploi offert par chaque entreprise. Il s’oppose pour cela à l’analyse du marché du travail de ceux qu’il nomme les “classiques” : les économistes qui, de Ricardo à Pigou, auraient en commun d’admettre la loi de Say et la théorie quantitative de la monnaie. Keynes rejette l’idée d’un marché du travail régi par la loi de l’offre et de la demande. Le volume de l’emploi n’est pas déterminé sur un hypothétique marché : il dépend uniquement de la décision d’embauche des entrepreneurs, personnages clé du système keynésien. Ceux-ci fixent leur niveau d’embauche selon le “principe de la demande effective” : ils offrent un niveau de production égal à la quantité de biens qu’ils espèrent écouler d’une part, en veillant à maximiser leur profit d’autre part. C’est donc la demande globale anticipée qui détermine les volumes de la production et de l’emploi. Cette demande a deux composantes : les dépenses de consommation des ménages et les dépenses d’investissement des entrepreneurs. La consommation résulte d’une “loi psychologique fondamentale” : “ les hommes tendent à accroître leur consommation à mesure que le revenu croît, mais non d’une quantité aussi grande que l’accroissement du revenu ”. Toute hausse du revenu stimule la demande, ce qui incite à embaucher ; mais à mesure que la société s’enrichit, la part du revenu global consacrée à la consommation diminue, au profit de l’épargne.
Pour qu’un certain volume d’emploi soit justifié, il faut donc qu’il existe un certain volume d’investissement courant suffisant pour absorber l’excès de la production totale sur le volume que la communauté désire consommer. La difficulté vient alors de ce que contrairement à ce qu’affirment les classiques, l’épargne n’est pas systématiquement investie. Elle peut être utilisée par les agents pour spéculer. Les entrepreneurs investissent si le rendement anticipé de l’investissement est supérieur à son coût, évalué par le taux d’intérêt. La détermination du taux d’intérêt oppose à nouveau Keynes aux “classiques”. Il récuse l’idée d’une monnaie qui ne serait qu’un intermédiaire neutre des échanges et affirme que les agents ont une préférence pour la liquidité : la monnaie est aussi une réserve de valeur permettant de spéculer. Ils ont ainsi une demande de monnaie, et le taux d’intérêt apparaît comme le prix de la monnaie sur un marché où l’offre est exogène.
L’interventionnisme
La Théorie générale constitue la première analyse macroéconomique moderne : Keynes isole des relations entre des agrégats économiques, indépendantes des comportements individuels. En se concentrant sur les déterminants de la production et de l’emploi à court terme, il bouleverse la pensée économique, qui se posait la question de l’affectation optimale des ressources et de la fixation des prix de long terme. L’incertitude y joue un rôle fondamental. L’emploi dépend de “ l’état d’esprit ” des entrepreneurs dont les anticipations peuvent être autoréalisatrices : il suffit que leur optimisme les incite à investir (plutôt qu’à spéculer) pour que la situation économique s’améliore. De même, l’incertitude conduit les agents à demander de la monnaie par précaution ou pour spéculation, ce qui influence le niveau du taux d’intérêt et l’investissement. Rien ne garantit alors que les prévisions(12) des agents conduisent à la réalisation du plein emploi.
L’économie peut se stabiliser dans une situation durable de sous-emploi, où perdure un chômage involontaire. Le système économique ne s’autorégule pas. Keynes en appelle alors à l’Etat qui peut mener des politiques de redistribution des revenus (afin de favoriser la consommation), et des politiques économiques conjoncturelles de soutien à l’investissement : Elles sont directement à travers les dépenses publiques (politique budgétaire), accessoirement en agissant sur le taux d’intérêt (politique monétaire). Ces ressorts, formalisés dès 1937 par J. Hicks et R. Harrod, ont inspiré l’ensemble des politiques économiques des pays occidentaux pendant les trente glorieuses, jusqu’à ce que la crise des années 1970 résiste aux remèdes keynésiens, qui butent alors sur l’internationalisation des échanges, l’endettement des Etats et l’inflation rampante. La dimension concrète de l’analyse keynésienne a aussi profondément marqué la théorie économique du XXe siècle, qui s’est orientée vers la recherche de théories plus opérationnelles, à l’aide de l’essor de la comptabilité nationale et des modèles macroéconomiques. Plus généralement, toute la théorie économique depuis 1936 s’est construite avec ou contre la Théorie générale. Cette théorie convient de souligner que dans la crise des années trente en termes de chômage durable, le célèbre économiste J.M Keynes se lance dans une critique de l’analyse néoclassique et présente ses thèses dans son oeuvre majeure « Théorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie ». Contrairement à la thèse néoclassique, qui s’appuyant sur la rationalité des acteurs se situent au niveau microéconomique, Keynes opte pour une analyse macroéconomique, s’intéressant ainsi aux indicateurs globaux de l’économie et à leurs interdépendances. Ainsi, selon lui, le salaire n’est pas uniquement un coût pour l’entreprise, mais un revenu dont la diminution entraîne des conséquences macroéconomiques négatives sur la demande globale, la production et in fine l’emploi. Pour Keynes, c’est la demande effective (ou anticipée) qui détermine le niveau de la production et donc les besoins en main-d’oeuvre. Les ressources en main-d’oeuvre dépendent elles de facteurs démographiques, politiques et sociaux qui ne correspondront pas forcément aux besoins des entreprises.
Selon lui, il peut exister un équilibre de sous-emploi, c’est-à-dire une situation où l’offre globale de biens et services est égale à la demande globale de biens et de services mais où les besoins en main-d’oeuvre soient insuffisants par rapport aux ressources. En cas de sous-emploi, l’État doit intervenir pour relancer la demande effective et permettre le retour au plein-emploi.
La théorie de la segmentation de l’emploi
Nouveau théorie de l’emploi
La théorie de segmentation fait partie de l’un de nouvelle théorie sur l’emploi. Cette théorie s’est développé un ensemble de travaux à l’initiative d’un groupe d’Économiste de tradition néoclassique PIRE et DOERING dont elle apparue au début des années 1960 et 1970 qui se présente comme en particulier la division de marché de travail en différents segments cloisonnés. Elle découpe en premier lieu en offrant des emplois rémunéré et stable; en seconde lieu offre aux salariés des situations moins favorable et moins sécurisées. Sur ceux, il y a des mécanismes communs à tous les salariés dans les conditions de travail, les salaires et la sécurité de l’emploi et l’idée selon laquelle le marché du travail serait divisé en plusieurs segments, les uns rémunérateurs et offrant une stabilité et une sécurisation des carrières professionnelles, et les autres étant, au contraire, synonymes de faibles salaires, d’instabilité professionnelle et de précarité financière. De ce fait, les théories de la segmentation remettent en cause, par rapport à la théorie néoclassique, l’unicité et l’homogénéité du marché du travail. Cette remise en cause et l’hypothèse d’un marché segmenté constituent, pour les premiers théoriciens de la segmentation, une réponse à la persistance de certaines inégalités en termes de salaires ou de conditions de travail inexpliquées par la théorie néoclassique.
Fondement de cette théorie
En effet, contrairement aux théories classiques et néo-classiques, les théoriciens de la segmentation stipulent, entre autres, que les inégalités de salaires ne se justifient pas seulement par les différences d’investissements professionnels des travailleurs (formation, mobilité…), et que, toutes choses égales par ailleurs, certains salariés peuvent recevoir des salaires plus élevés que d’autres pour des raisons autres que celles dues aux différences de capital humain (éducation, expérience professionnelle, etc.). Ainsi, en intégrant les aspects socio-économiques et institutionnels, ces théoriciens affirment que les écarts de salaires peuvent également s’expliquer par les différences observées parmi les emplois sur le marché du travail, en termes de conditions de travail ou de conditions de promotion par exemple (Dickens et Lang, 1985). En réalisant un examen de la revue de littérature sur les théories de la segmentation, selon la vision des auteurs sur la segmentation du marché du travail, plusieurs théories ont été proposées, se distinguant par le nombre de segments et surtout par la définition de ces derniers. Les théories proposent une définition des segments basée sur les caractéristiques des entreprises (Doeringer et Piore, 1971; Bluestone, 1970) : les entreprises se retrouvent ainsi sur des segments différents, par exemple, leurs pratiques en termes de mode de gestion de la main-d’oeuvre, ou selon leurs caractéristiques structurelles (taille, secteur). D’autres théories fondent la définition des segments non plus au niveau de l’entreprise mais au niveau des emplois (Harrison, 1972 ; Averitt, 1968 ; Gadrey, 1992) : dans ce cas, ce sont les La théorie néo-classique du capital humain présentée par Mincer (1958, 1974) et Becker (1964, 1975) suppose que, dans le cadre d’un marché parfaitement concurrentiel, les personnes mieux formées obtiendront un niveau de salaire relativement élevé par rapport aux individus moins formés. En d’autres termes, plus les individus investissent dans leur éducation et leur formation par exemple, plus leur productivité augmente, et plus ils obtiennent des niveaux de salaires élevés ; et des inégalités de salaires sont alors constatées entre les salariés s’investissant professionnellement et les autres. Les caractéristiques de l’emploi qui définissent les segments, sous-entendant alors que les emplois proposés par une même entreprise peuvent se répartir sur plusieurs segments. Enfin, d’autres théories proposent une définition qui s’extrait des caractéristiques des entreprises et des emplois pour adopter une segmentation basée sur celles des individus à travers leur position sur le marché du travail (Lindbeck et Snower, 1986).
La théorie keynésienne et la relation de PHILLIPS
Cette appréhendant l’emploi comme une grandeur macro-économique à référer aux autres a suscité, par leur caractère normatif, un engouement pour la construction de modèles économétriques extrêmement sophistiqués pour orienter les politiques économiques (COPAIN, METRIC à la Direction de la Prévision du Ministère de l’Economie, DMS à l’INSEE, etc.). De multiples critiques ont entraîné leur déclin dans les années 1980 (13), alors qu’un nouveau courant macro-économique apparaissait en France, à l’initiative de Jean-Pascal BENASSY (14) et Edmond MALINV AUD (15) : la théorie du déséquilibre. Le célèbre rapport de Dominique T ADDEI, en 1988, s’inspire largement de leurs analyses (16). Cette théorie, rencontrant peu de succès dans les pays anglosaxons, conserve une grande influence sur les gouvernements français jusqu’au début des années 1990. Elle s’articule autour de l’hypothèse de la présence simultanée de deux sortes de chômage distinctes, aux origines macro-économiques différentes : chômages keynésien et classique. Elle est plus macro-économique que la théorie keynésienne, qui apparaît comme un cas particulier.
Fondement de cette théorie
La théorie néo-classique walrasienne de l’équilibre des marchés constitue le point de départ de la réflexion, mais une critique sévère de son hypothèse fondamentale du commissaire-priseur conduit les auteurs à postuler que l’équilibre n’est jamais réalisé. En effet, les ajustements de prix se réalisent avec retard (en courte période: c’est l’hypothèse des prix quasi-fixes). Il convient de considère que le phénomène concerne le marché des biens, et celui· du travail (les salaires -réels- sont fixes temporairement), et que les échanges (de biens, de travail) sont déterminés par le côté court du marché: l’offre, si elle est inférieure à la demande, et réciproquement; cette dernière hypothèse s’appuie sur le principe de la liberté du commerce et de l’industrie, qui exclut toute contrainte dans les échanges marchands. Il suffit ensuite de prendre en compte l’interdépendance du marché des biens et du marché du travail, pour montrer que deux situations peuvent se produire concomitamment. D’une part, une insuffisance de la demande de biens entraîne une compression de la demande de travail: c’est le chômage keynésien. D’autre part, la demande de bien est forte, mais insatisfaite, les entreprises limitant leur production du fait du prix élevé des facteurs de production, des matières premières, des biens intermédiaires. Il s’agit alors de barrière de rentabilité (des salaires réels élevés peuvent former une telle barrière). La limitation de la production s’accompagne d’une restriction de l’emploi: c’est le chômage classique, dit ainsi par référence à la théorie classique (17). Le défaut de rentabilité des entreprises peut également provenir de la mauvaise qualité de leurs moyens de production, ou de l’inefficacité de l’organisation du travail, des stratégies de gestion, de l’inadaptation des qualifications, etc. La notion de rentabilité met ainsi en cause, au niveau de l’entreprise, son degré de modernisation et de compétitivité.
Ce modèle invite les pouvoirs publics à intervenir tantôt sur la demande de biens, tantôt sur les capacités de production (18), et parfois à combiner les deux types de politique. Il suppose ainsi la capacité à déterminer précisément, à tout moment, la part respective des deux chômages, ce qui n’est pas une mince affaire. Mais, surtout, la théorie du chômage mixte suscite trois séries de critiques fondamentales, donnant lieu à divers aménagements. Premièrement, elle s’applique à une économie nationale, négligeant d’intégrer les contraintes de son insertion dans les échanges internationaux. Deuxièmement, elle s’inscrit essentiellement dans une logique de courte période, sans se préoccuper d’une dynamique à long terme. Troisièmement, cette théorie fonctionne à un degré d’agrégation très élevé, qui gomme les spécificités inévitables selon les secteurs, les branches économiques. Il faut, maintenant, s’arrêter quelques instants pour poser quelques éléments de bilan provisoire sur les apports de la macro-économie de l’emploi. C’est, aujourd’hui, un fait avéré que plusieurs dizaines d’années de recherches théoriques, extrêmement sophistiquées, en macro-économie ont échoué à produire une science capable de prédire l’évolution des phénomènes d’emploi, et d’indiquer des moyens économiquement efficients de lutte contre le chômage. Nous avons parlé des différentes approches théoriques sur l’emploi. Et maintenant nous allons essayer de faire une analyse empirique de l’emploi à Madagascar pour qu’il soit satisfaisant dans le marché de travail.
Une période caractérisée par des situations d’emploi difficile
En 2005, 71,3% des travailleurs du pays sont classées comme des travailleurs pauvres et l’emploi vulnérable représentait 86,5% de l’emploi. Entre 2005 et 2010, l’emploi vulnérable a augmenté de 3,2 points. La pauvreté des travailleurs est bien entendu corrélée à Madagascar avec la pauvreté de la population en raison du taux d’activité de 90% environ. Le graphique ci-dessous permet d’avoir un aperçu de la tendance faisant ressortir que la pauvreté n’a baissé que de 3 points entre 2005 et 2008 alors que le pays a affiché pour la même période une croissance économique très forte de 5,6% en moyenne. La croissance économique avant la crise n’était ni inclusive ni riche en emploi et cela a entretenu la fragilité sociale et la vulnérabilité à Madagascar. Tant en milieu rural qu’urbain, la pauvreté trouve son origine dans plusieurs facteurs mais l’absence d’une véritable politique de développement centré sur l’emploi pour une redistribution équitable des richesses a exacerbé les défaillances économiques et sociales. Tout cela amène à constater que la réalisation de l’OMD « Réduire l’extrême pauvreté et la faim » par le pays relève d’une gageure qui nécessite une volonté politique et des stratégies adaptées pouvant infléchir de manière efficace et soutenue la dynamique de la pauvreté dans le pays.
Après la crise 2009
Une situation économique et sociale très dégradée
Ce période est marqué d’abord par une forte contraction économique, qui a été lancé sur une tendance haussière de la croissance économique, avec un défi d’atteindre une croissance à deux chiffres.
Madagascar s’est brusquement trouvé dans une situation de récession et incertaine depuis 2009 et qui n’échappant pas aux effets du fléchissement du commerce mondial dans le contexte de la crise financière mondiale et minée par les effets dévastateurs de la crise politique qui perdure, l’économie malgache a affiché une diminution de la croissance du PIB de – 3,7% en 2009 contre +7,1% en 2008. La contraction du PIB s’explique par le ralentissement des activités économiques dans les secteurs de l’industrie (-0,8%) et des services (-3,8%). Seul le secteur primaire a été épargné, avec une hausse du PIB estimée à 1,7%, contre 0,9% en 2008. [(BCM), 2010]. Les conséquences pour la population sont graves puisque le PIB par habitant a chuté à 451,2 dollars US en 2009 contre 508,9 dollars US en 2008, soit une chute de 11,3% en une année. Cela a entraîné la hausse de la pauvreté (76,5% en 2010 contre 68,7% en 2005), avec une forte incidence aussi bien en milieu urbain (54% en 2010 contre 52% en 2005) qu’en milieu rural (82% en 2010 contre 74% en 2005) [(INSTAT), EPM 2010]. La double crise a engendré une aggravation de la pauvreté dans laquelle le pays s’est trouvé depuis des décennies. Cependant, l’inflation a été contenue à 9,2% en 2010 contre 9,0% en 2008 en termes de glissement annuel. Cette situation est due en partie à la maitrise à la fois du déficit des finances publiques et des prix des denrées alimentaires et une politique monétaire adaptée. Ainsi, un ralentissement contrasté du secteur secondaire et du secteur tertiaire. En raison de la contraction généralisée des échanges commerciaux du pays, des destructions des établissements industriels et du ralentissement des activités, la croissance de la valeur ajoutée du secteur secondaire accuse une baisse de 7,4% en 2009 contre une hausse de 3,6% en 2008 ; néanmoins, cette dégradation présente une diversification des situations selon les branches d’activité. L’industrie agro-alimentaire et les industries extractives ont affiché une production en progression en 2009. L’agro-industrie a repris à cause principalement de la remise en exploitation de deux unités sucrières14 ; sa valeur ajoutée s’est ainsi accrue de 24,3% en 2009 après une baisse de 19% en 2008.
Le démarrage de l’exploitation d’ilménite et les nouveaux investissements privés dans les industries extractives ont généré une augmentation continue de la valeur ajoutée de cette branche, passant de 9% en 2008 à 14,3% en 2009. Cependant, les industries évoluant dans la production de matériaux de construction et l’industrie textile ont poussé à la baisse la croissance du secteur secondaire. La mise en veilleuse des investissements en travaux publics liée au gel des aides extérieures a entraîné une forte régression des activités qui leur sont dépendantes comme l’industrie du bois (-33,7% en 2009 contre +9,2% en 2008), l’industrie des matériaux de construction (-4,2 % contre +12,0%) et l’industrie métallique (-21,8% contre +40,1%). L’industrie textile a connu une baisse importante de sa valeur ajoutée (-24,6% en 2009 contre -4,4% en 2008) et cela est en partie expliqué par le ralentissement du rythme de production des entreprises franches industrielles. Au niveau du secteur tertiaire, la forte baisse des activités économiques a engendré la chute de la valeur ajoutée de 7,1% en 2009 contre une hausse de 8,2% en 2008. Dans le secteur, les activités sont interdépendantes entre elles et cela a entraîné, notamment : (i) la régression du tourisme (- 8,6% en 2009 contre +4,7% en 2008) ainsi que des transports de voyageurs (-13,3% en 2009 contre +5,9 en 2008). Les troubles politiques associés à la baisse de la demande mondiale ont fait chuter le nombre de touristes de 375.010 en 2008 à seulement 162.687 en 2009, soit une baisse de plus de moitié, (ii) la baisse de la valeur ajoutée des services rendus aux entreprises de 14,4% attestant ainsi la suspension voire la rupture des activités en amont au niveau des entreprises. C) Une forte inégalité de revenu d’activité entre les travailleurs en particuliers les femmes Les différentes comportements de réussite des hommes et des femmes dans le marché de travail sont très importent à analyser comme la situation de Madagascar dans le défi des objectifs de Millénaire pour le Développement (OMD).
A Madagascar les règles sont négligeable face à une forte difficulté dans le monde de travail en particulier la mauvaise répartition de rémunération de travailleur. Dans le pays sous-développé, la non maitrise de grand problème est la cause premier de la pauvreté.
C’est à dire que les inégalités des revenus entre les travailleurs pour le processus de la production et de la promotion. Cette étude est en fait un enjeu crucial étant donné la place importante qu’occupe la réduction des écarts de revenu entre le sexe dans la lutte contre la pauvreté. L’élimination de cette écarts dont il souligne l’importance d’augmentation de la proportion de femme salariés dans le secteur non agricole fait partie de l’un des objectifs de l’OMD à part de l’éducation qui commence en 2005 jusqu’à 2015. En outre, A Madagascar, il existe de problème démographique. C’est-à-dire un niveau d’accroissement de la population chaque qui ne cesse de croitre par rapport aux autres pays Développé. Sur ceux, le nombre des occupe des effectifs très élevé par rapports aux hommes. Or, les plus touché de problème de revenu sont les femmes en particuliers d’ autant plus qu’elles occupent un nombre très élevé dans le monde de travail. Alors que c’est difficile pour eux de chercher des emplois satisfaisants pour nourrir la famille. Donc, la plupart des femmes ne sont pas trouver sur le marché de travail par rapport aux hommes et elles en clairement en situation des chômages qui va encore augmente la charge et le problème du pays jusqu’au sein de la société. Selon le rapport de la banque Africain de Développement en 2005, « la détérioration du marché du travail qu’a connue Madagascar ainsi que le gel partiel des embauches dans le secteur publics à partir du milieu des années 1980 ont probablement aggravé la situation des femmes sur le marché du travail, et vraisemblable aussi l’inégalité de revenu entre sexes jusqu’à nos jours ». Cette diminution des emplois pour les femmes dans le secteur public a été très important selon Razafindrakoto et Roubaud en 1999, 2002. Cela veut dire que l’objectifs c’est d’orienter les femmes à dynamiser les secteurs publics au lieu de s’intéresser plutôt dans le secteur non agricole (secteur privée). Parce que le secteur public offre beaucoup plus de rémunération très important et de la sécurité pour la vie future. Les effets des fin des accords Multifibre (AMF) et des suppressions des avantage africaine comme AGOA (Africaine Grouth and Opportunity Act), ont fait subit la population dans la situation de chômage et qui ont des impacts sociaux du processus de privatisation, engendrons encore plus des conséquences défavorables sur l’emploi à court terme en particulier es femmes (la majorité de la population active).
Ces effets est encore affecté à la liquidation de société d’État qui n’est compense plus au développement d’entreprise privé d’assurer un nouveau dynamisme des embauches; à long terme. L’inégalité est beaucoup plus en plus très élevé au niveau de l’emploie. L’OMD vise ainsi dans son objectifs de résoudre la situation de l’emploie inadéquat qui concerne plutôt des travailleurs dont la rémunération est inférieur au minimum horaire garanti par la loi (le SMIG en vigueur au moment de l’enquête est de 108.000ar par mois. D’après l’enquête réalisée par l’INSTAT sur le marché du travail, la situation d’emploi inadéquat, quant à elle, touche plus de 80% de la population active occupée, plus particulièrement, les femmes. C’est une forme de sous-emploi, Cela veut dire que le travail existe mais avec de travail que ne peut pas nourrir la famille et en plus insatisfaisante. Ce sont les femmes qui sont plus affecté par rapport aux hommes dont le 87,7% chez les femmes et de 75,8% chez les hommes en 2002. Selon l’étude, ce chiffre représente le problème démographique parce que les femmes ont des effectifs nombreux par rapports aux hommes. C’est dans le secteur informel, agricole que ce phénomène est la plus répandu; elle concerne 87,9% d’actifs.
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Table des matières
PARTIE 1 : FONDEMENT THEORIQUE SUR LE MARCHE DE TRAVAIL
CHAPITRE 1 : CONCEPT ET DEFINITION DE TRAVAIL ET DE L’EMPLOI.
Section 1 : Notion de travail
Section 2 : Autres concept sur le travail
Section 3: Notion de l’emploi
CHAPITRE 2: APPROCHE THEORIQUE CONCERNANT L’EMPLOI
Section 1: La théorie de l’emploi de John Maynard Keynes
Section 2 : La théorie de la segmentation de l’emploi
Section 3: La théorie du déséquilibre
PARTIE 2 : ANALYSE EMPIRIQUE POURQUE L’EMPLOI A MADAGASCAR SOIT ADEQUAT
CHAPITRE 3 : SITUATION DE L’EMPLOI A MADAGASCAR
Section 1 : Contexte économique
Section 2: Les differentes stratégies pour l’amélioration de situation de l’emploi et de travaill.
Section3 : Amélioration de situation des femmes sur le travail
CHAPITRE 4 : ANALYSE CRITIQUE POUR AMELIORER LA SITUATION DE L’EMPLOI
Section 1 : Promotion de l’emploi
Section 2 : Les contraintes au développement du marché du travail
Section 3 : Qualité de l’emploi et du travail
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
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